Concert-hommage du 11 novembre à Notre Dame au Cierge :
Par le dessin, par la musique et par les voix…
« Fürchte dich nicht,
ne crains pas, je suis avec toi…»
Devant la grande verrière mariale de Notre Dame au Cierge illuminée, les voix des invités allemands se sont mêlées à celles du chœur français, la soprane ukrainienne est restée, pour le plaisir, avec les choristes.
les cuivres et vents de la Nouba militaire ont rejoint les violons de l’orchestre symphonique et les deux chefs, dans un synchronisme saisissant, ont fondu leurs mouvements pour ne plus faire qu’une ample harmonie .
Il est un peu plus de 18 heures, en ce 11 novembre 2018, centenaire de l’ Armistice, et le public qui s’est massé dans la nef ne s’y est pas trompé : spontanément levé, il applaudit debout, longuement, l’hommage solennel qui vient d’être rendu à tous les morts de cette guerre qui n’avait de grande que le nom :
- par le dessin, (celui de Philippe DELESTRE, dans un émouvant diaporama)
- par la musique (celle de l’Orchestre Gaston STOLTZ et de la NOUBA du 1er Régiment de Tirailleurs d’EPINAL)
- et par les voix : celles du Chœur Gaston STOLTZ, d’une délégation allemande de SCHWÄBISCH-HALL, de choristes spinaliens, et de la souriante Svitlana VLASIK.
Daniel COLOMBAT et l’Adjudant-Chef Renaud VALENTE, dirigeants des deux formations, ont offert une prestation de grande qualité, à la hauteur de l’évènement qu’ils célébraient, et leurs efforts ont été largement récompensés par l’écho obtenu dans l’assemblée, unanimement conquise.
MENDELSSOHN, avec les chœurs de son oratorio ELIAS
et ceux de sa 2e symphonie « Lobgesang », a apporté une introduction inattendue, mais, au final, parfaitement appropriée, à la musique militaire(Le rêve passe, La marche lorraine…), cinématographique (Le Seigneur des Anneaux), et jazzy (Giacchino, Wells…) de la NOUBA.
Un bel hommage, en forme de confiance, que celui rendu en ce jour anniversaire, à ceux qui ont donné leur vie pour leur patrie.
« Fürchte dich nicht, ne crains pas, dit notre Dieu,
je suis avec toi… »
Article d'Alain Grisward.