Le Baptême est un rite par lequel est réalisé l’adhésion au Christ. Il fait entrer le baptisé dans le mystère de Pâques "mort et résurrection de Jésus-Christ".
Le Baptême, avec la Confirmation et l'Eucharistie, fait partie des trois sacrements par lesquels on devient Chrétien. Ils forment un tout et fondent l'identité Chrétienne.
Ce sacrement est nécessaire au salut ; il est « la porte des autres sacrements », c’est-à-dire qu'on ne peut être confirmé ou communier si l’on n’est pas baptisé.
Le Christ a proposé le Baptême à tous pour que tous aient la Vie en Dieu. Il l’a confié à son Église, en même temps que l’Evangile, lorsqu’il a dit à ses apôtres :
"Allez de toutes les nations faites des disciples, baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit" (Evangile selon saint Jean 3, 5)
Le cheminement proposé pour s’y préparer s´adapte à l´âge et à la maturité de la personne.
Méditation de Vincent ROISIN, responsable du service du catéchuménat
Baptisés, l’Esprit de Dieu en notre vie fait toute la différence !
Où puise-t-on cet Esprit, qui donne un certain esprit et du sel à notre existence pèlerine ?
A la fontaine du Cœur de Jésus sur la Croix où l’Amour l’a cloué : transpercé par la lance du soldat voulant assurer qu’il soit bien mort, ce Coeur a versé de l’eau et du sang. Y voyons-nous avec Saint Jean l’invitation au baptême dans l’union à la vie sans cesse donnée du Christ éternel ?
Tournés vers l’avenir, comme un peuple qui espère, tous les membres du Corps ecclésial dont Jésus est la tête s’en viennent peu à peu à imiter son oblation. Tout donner pour tout recevoir, mourir pour renaître, plonger dans la mort du Christ pour ressusciter avec Lui au dernier jour…
Mon frère, ma sœur, toi qui chemines avec ce désir de lumière et de joie chevillé à ton propre cœur, ton baptême est-il ou sera-t-il un point de départ, un point d’arrivée ? N’est-il pas plutôt un état à vivre quotidiennement comme une lente et belle transformation de tout ton être ?
Tu revêts le Christ et sa blancheur, tu quittes tes guenilles et les ténèbres où t’ont plongé(e) tes inquiétudes et tes illusions égoïstes, tu apprends à lire les vrais signes d’espérance que place sur tes pas Celui qui t’aime à l’infini, et tu te mets à réaliser dans le terreau qui reste le tien la communion et la participation à une œuvre qui te dépasse infiniment.
Les rayons de ce Soleil d’Amour transpercent ta carapace, illuminent les recoins de ton âme ; alors naît en toi ce désir de répondre aux appels qui montent tout au fond… si tu sais faire silence aussi, dans ta marche patiente qui devient écoutante !
Alors, l’Esprit de Dieu, dont tu reçois l’onction et en elle tous les dons nécessaires, t’emporte dans son souffle inouï, et il te guide et il te rassure, il te mène finalement où tu n’aurais pas voulu aller !
Frère ou sœur en Christ, à la suite de Saint Déodat et de tant d’autres témoins qui t’ont précédé(e) ici-bas, agis et cours ta course jusqu’au bout, même « bon gré mal gré » tu mourras à toi-même et ainsi tu seras à ton tour un germe fleurissant, un signe d’espérance pour une nouvelle multitude qui veut espérer… Transmets ce que tu as reçu, fais-le fructifier en troquant les faux espoirs entendus contre les traces anticipatives de la Vie éternelle !
Marche joyeux, peuple de Dieu, car ta chrétienne espérance réalise déjà ce qu’elle espère…
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