Saprée Vadrouille

Journal de voyage pour des chemins d'espérance

ÉDITO

AYEZ LA JOIE DE L'ESPÉRANCE

Une année jubilaire placée sous le signe de l’espérance s’ouvre à nous : afin de la vivre à votre rythme, selon vos aspirations et en fonction de vos possibilités, nous vous proposons :  Saprée Vadrouille , une nouvelle initiative portée par les services diocésains. 

Au fil de l’année, au travers de trois journaux de voyage, nous vous invitons à marcher, méditer, partager, contempler, découvrir et vous ressourcer au gré de vos inspirations. 

Chaque journal de voyage vous accompagnera durant toute l'année pour : péleriner sur les sentiers d’itinéraires locaux sur des « chemins d’espérance » ; méditer la parole de Dieu à la lumière de « paroles d’espérance » et aiguiser notre regard pour lire les « signes d'espérance » autour de nous ; s'« ancrer dans l'espérance » afin de nous ressourcer et nous détendre. 

Une nouvelle proposition qui nous invite à devenir « relais d’espérance » pour notre entourage. 
Ouverts aux détresses de notre temps, nous sommes appelés à être des témoins de l'amour de Dieu « répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné » et manifester ainsi que « l’espérance ne déçoit pas » (Rm 5, 5) auprès de tant de nos contemporains qui s’abîment dans le désespoir ou une résignation ressourcer au gré de vos inspirations.
À la suite de l’Apôtre Paul, le pape François exhorte donc toute l’Église en nous faisant entrer dans le jubilé de l’espérance : « Ayez la joie de l’espérance ! » (Rm 12, 12) 

 

Père Denis Beligné
Administrateur diocésain

 


Dans nos journaux Saprée Vadrouille, vous retrouverez divers contenus pour être des pèlerins d'espérance, peu importe votre âge : 

•   Chemins d'espérance : Itinéraire de pèlerinage local
     Premier numéro, partons sur "les pas de saint Déodat"
     Pour le deuxième, partons sur "dans le pays de Jeanne".


•   Paroles & signes d'espérance : Méditation de la parole de Dieu
    Du temps de l'Avent jusqu'à fin février

•   Ancrés dans l'espérance : Pour jouer, se ressourcer et se détendre

•   Appel à l'espérance : Prière d'appel à la paix



 

 

Repères pour vivre une « Saprée Vadrouille »

PRISE EN MAIN

En famille ou petite fraternité, vous pourrez puiser dans ce journal pour des chemins d’espérance des repères et ressources vous permettant d’avancer à travers un cheminement personnel et/ou partagé. 

CHEMINS D'ESPÉRANCE

Suivre l'itinéraire Suivre l'itinéraire pour se ressourcer et faire le plein d'espérance dans le pays de Jeanne.
Avancer à votre rythme, à pied ou en voiture, seul ou à plusieurs.
 

PAROLES ET SIGNES D'ESPÉRANCE

Pour vivre l'étape seul :

  • Choisir un lieu calme, une posture confortable
     
  • Se mettre à l’écoute de la Parole : lire l’extrait des Écritures, puis méditer ce passage en silence
     
  • Lire l’éclairage biblique, relire au besoin l'extrait des Écritures
     
  • S’arrêter sur la question posée
  • Nourrir et fortifier l’espérance :
    • avec les mots de Jeanne, des
      témoins et de notre pape François,
    • avec les signes d’espérance dans
      l’art sacré,
    • par des actions concrètes : questions de discernement et mini-jardins

Pour vivre l'étape à plusieurs :

  • Ouvrir la rencontre avec la prière du Jubilé d'espérance 
     
  • Lire à haute voix le passage d’écriture correspondant au temps de rencontre
     
  • Entrer dans le silence (relecture méditation du texte – prière personnelle)
     
  • Partager, à tour de rôle et sans s’interrompre, les paroles et signes d’espérance qui vous ont particulièrement touchés, éclairés, consolés ; voire par un chemin personnel de réconciliation / conversion
     
  • Exprimer une action de grâce ou / et une intention de prière
     
  • Clôturer la rencontre avec la prière pour la paix (page 24) ou toute prière de votre choix




     


ANCRÉS DANS L'ESPÉRANCE ET APPEL À L'ESPÉRANCE :

Se détendre à sa guise avec les ressources proposées : conte, coloriage, film...
Lire la prière pour la paix de saint Jean Paul II, seul, en groupe, à satiété...

 

 

VOUS AVEZ DIT « SAPRÉE » ?!!

Vadrouille... Oui... Vous aurez sans doute identifié la référence à ce film culte de Gérard Oury, mais saprée ???

Le mot « Sapré » dérive de l’adjectif « sacré ».
Les vosgiens, soucieux de ne pas blasphémer, ont trouvé une variante plus appropriée avec ce mot d'argo : « sâpré ».

Petit clin d’œil donc à nos aînés !




Journal N°1 – Sur les pas de Saint-Déodat

 

Saint Dié, ou Saint Déodat... un sacré Bonhomme !

En 2027 nous fêterons les 250 ans d’existence de notre diocèse de Saint-Dié, créé en 1777 par démembrement du diocèse de Toul.  Mais qui était donc saint Dié, qui a donné son nom à la ville du même nom et à notre diocèse ?

                Nom : Déodatus (« donné à Dieu »), moine irlandais, alias le Bonhomme
                Domicile : un pays où coule le lait et le miel : les Vosges
                Époque : 7ème siècle
                Signe distinctif : a laissé sa crosse à Nevers
                Devise possible : « Basse est la montagne, haute est l’espérance » (proverbe thaïlandais)


Il faut bien reconnaître qu’on ne sait pas grand-chose de certain à son sujet, la plus ancienne vie de saint Dié datant du 11ème siècle, soit quatre siècles après sa mort que l’on situe en 679. Si l’on ajoute la masse touffue des traditions orales précieusement répandues par nos aïeux, il est bien difficile de démêler l’histoire de la légende…
D’après la tradition, celui qu’on appelle aussi le Bonhomme (c’est-à-dire le saint homme) – pensez-y quand vous passerez le col – aurait d’abord été évêque de Nevers. Dans ce cas, il ferait partie de ces nombreuses figures de l’histoire de l’Église à avoir quitté les charges compliquées de l’épiscopat pour se dédier à la vie contemplative. Après de nombreuses pérégrinations, il serait arrivé dans nos vallées vosgiennes pour s’y établir comme ermite au pied du Kemberg, qu’il rebaptise Val de Galilée.
Sa réputation de sainteté attire vite des compagnons et la petite communauté chrétienne ainsi constituée décide d’édifier au lieu-dit Les Jointures, qui marque le confluent de la Meurthe et du Robache, une église dédiée à Notre Dame et aux Apôtres, ainsi qu’un monastère où l’on adopte la règle de saint Colomban mitigée par celle de saint Benoît. C’est l’un des berceaux de la vie monastique dans nos terres vosgiennes, marquées également par bien d’autres lieux de prière.

Au terme d’une pieuse et longue vie, « usé par les fatigues et les austérités de la pénitence, consolant ceux qui le pleurent, saint Dié est entré dans la joie de son Seigneur » (Antienne de l’office des vêpres).

Merci, saint Dié, d’avoir compris que c’est dans les Vosges qu’il fallait chercher Dieu !

Père Olivier Bourion

 

Saprée Vadrouille

 




Journal N°1 – Sur les pas de Saint-Déodat

Télécharger le journal en format PDF

 

Sainte Jeanne d'Arc : la femme libératrice

De Jeanne d'Arc tout a été dit, et son contraire. Revenons à l'essentiel... 

                Nom : Jehanne, ou comme on l'appelle au village, Jeannette
                Fêtée :  30 mai 
                Domicile :
née à Domremy (duché de Bar, actuellement département des Vosges)
                Époque : 1412 – 1431 
                Signe distinctif : en bonne lorraine, tient tête à tout le monde.
                Devise possible : « Messire Dieu, premier servi » (dit lors de son procès)

 

Née à Domrémy, dans le Barrois dit mouvant (c’est-à-dire dépendant du roi de France), Jeanne a grandi dans un temps où personne n’était sûr de rien : avec deux rois de France et trois papes concurrents, qui croire ? Sans compter le climat de misère et de violence dus à la guerre de Cent ans.

Jeanne fait une expérience mystique qu’elle refusera toujours de décrire en détail, affirmant simplement avoir entendu ses voix lui donner la mission d’aller auprès du Dauphin Charles, fils du roi défunt Charles VI, le faire sacrer roi de France à la cathédrale de Reims.

Après bien des déboires, Jeanne parvient à Chinon où elle rencontre le Dauphin. Elle y reçoit la permission d’accompagner l’armée pour aller délivrer Orléans assiégé par les Anglais. Le 8 mai 1429, les Anglais s’en vont. Cette date marque le basculement de la guerre de Cent Ans. Les victoires s’enchainent et le dauphin est sacré à Reims sous le nom de Charles VII.

Mais Jeanne finit par être capturée à Compiègne et vendue aux Anglais. Jugée par un tribunal ecclésiastique pour hérésie et sorcellerie, elle meurt sur le bûcher le 30 mai 1431 après avoir tenu tête à ses juges pendant plusieurs semaines dans une grande liberté spirituelle. En 1456 le pape Calixte III fera réviser le procès, jugé irrégulier, et l’innocence de Jeanne sera reconnue. Grâce à ces deux procès dont les minutes ont été soigneusement conservées, Jeanne est le personnage le mieux connu de tout le moyen âge – ce qui n’a pourtant pas empêché les légendes les plus farfelues de circuler à son sujet.

Ce n’est qu’en 1920 que Jeanne deviendra sainte Jeanne d’Arc, puis en 1922 patronne secondaire de la France. Quelle fierté pour notre diocèse !
 

Père Olivier Bourion

 

 


À VENIR

Journal n°3 - Juin à septembre 2025




SOUTENIR LA DÉMARCHE

Saprée Vadrouille est distribué gratuitement. À titre d'indication, un numéro représente un coût unitaire de 2,50 euros. 
Vous pouvez soutenir cette initiative en faisant un don, à la hauteur de vos possibilités, sur notre plateforme numérique sécurité. 

Merci de votre générosité. 


 

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