Saprée Vadrouille n°1 – Sur les pas de saint Déodat

Temps de Noël – Journal de voyage pour des chemins d'espérance

 


Dans nos journaux Saprée Vadrouille, vous retrouverez divers contenus pour être des pèlerins d'espérance, peu importe votre âge : 

  • Chemins d'espérance : Itinéraire de pèlerinage local
    Pour ce premier numéro, partons sur "les pas de saint Déodat"
  • Paroles & signes d'espérance : Méditation de la parole de Dieu
    Du temps de l'Avent jusqu'à fin février
  • Ancrés dans l'espérance : Pour jouer, se ressourcer et se détendre
  • Appel à l'espérance : Prière d'appel à la paix



Découvrir le 1er journal autour du Temps de Noël

Extrait du journal : Paroles et signes d'espérance (p8)

« L'espérance est contenue dans le cœur de chaque personne comme un désir et une attente de bien... »
Bulle d'indiction du Pape François « Spes non confundit » 

L'abbé Olivier Bourion nous a sensibilisé l'an passé à l'espérance chrétienne qui est avant tout un don de Dieu. Le frère dominicain Adrien Candiard de son côté met l'accent sur nos freins : « la seule difficulté consiste à accepter ce don ». À l'appui de ce constat et face à une actualité mondiale tragique, nous vous proposons au fil des semaines de l'Avent, de suivre un cheminement éclairé par le frère Adrien, afin de nous aider d'une part à dépasser cette difficulté et, d'autre part, à prendre davantage la mesure de notre espérance chrétienne et peut-être ainsi à mieux entendre l'appel de notre pape François à marcher en « Pèlerins d'espérance ».

Le temps de Noël nous fera entrer dans le Jubilé « L'espérance ne déçoit pas » ; dans la bulle d'indiction de ce Jubilé 2025, le Pape François rappelle les derniers jubilés et définit ainsi cette nouvelle année jubilaire : « Fort de cette longue tradition et convaincu que cette année jubilaire sera pour toute l’église une expérience intense de grâce et d’espérance, je décide que la Porte Sainte de la Basilique Saint Pierre du Vatican sera ouverte le 24 décembre de cette année 2024, marquant ainsi le début du Jubilé ordinaire. »  

Aussi pendant ce temps de Noël, en communion avec l’Église Universelle, nous vous invitons à entrer joyeusement dans cette nouvelle année jubilaire, en s’inscrivant notamment dans la tonalité de la louange angélique. Et de la louange des anges aux louanges de la prophétesse Anne, la présentation de Jésus au temple clôture le cycle de la nativité qui a débuté avec l’Avent.

Pour cette fin de cycle, à la lumière de cette scène, nous vous proposons de revisiter et prendre soin de nos liens intergénérationnels ; enfin le 2 février, journée des consacrés, nous vous prions de rendre grâce plus particulièrement pour les religieux et religieuses de notre diocèse.

 

Saint Dié, ou Saint Déodat... un sacré Bonhomme !

En 2027 nous fêterons les 250 ans d’existence de notre diocèse de Saint-Dié, créé en 1777 par démembrement du diocèse de Toul.  Mais qui était donc saint Dié, qui a donné son nom à la ville du même nom et à notre diocèse ?

                Nom : Déodatus (« donné à Dieu »), moine irlandais, alias le Bonhomme
                Domicile : un pays où coule le lait et le miel : les Vosges
                Époque : 7ème siècle
                Signe distinctif : a laissé sa crosse à Nevers
                Devise possible : « Basse est la montagne, haute est l’espérance » (proverbe thaïlandais)


Il faut bien reconnaître qu’on ne sait pas grand-chose de certain à son sujet, la plus ancienne vie de saint Dié datant du 11ème siècle, soit quatre siècles après sa mort que l’on situe en 679. Si l’on ajoute la masse touffue des traditions orales précieusement répandues par nos aïeux, il est bien difficile de démêler l’histoire de la légende…
D’après la tradition, celui qu’on appelle aussi le Bonhomme (c’est-à-dire le saint homme) – pensez-y quand vous passerez le col – aurait d’abord été évêque de Nevers. Dans ce cas, il ferait partie de ces nombreuses figures de l’histoire de l’Église à avoir quitté les charges compliquées de l’épiscopat pour se dédier à la vie contemplative. Après de nombreuses pérégrinations, il serait arrivé dans nos vallées vosgiennes pour s’y établir comme ermite au pied du Kemberg, qu’il rebaptise Val de Galilée.
Sa réputation de sainteté attire vite des compagnons et la petite communauté chrétienne ainsi constituée décide d’édifier au lieu-dit Les Jointures, qui marque le confluent de la Meurthe et du Robache, une église dédiée à Notre Dame et aux Apôtres, ainsi qu’un monastère où l’on adopte la règle de saint Colomban mitigée par celle de saint Benoît. C’est l’un des berceaux de la vie monastique dans nos terres vosgiennes, marquées également par bien d’autres lieux de prière.

Au terme d’une pieuse et longue vie, « usé par les fatigues et les austérités de la pénitence, consolant ceux qui le pleurent, saint Dié est entré dans la joie de son Seigneur » (Antienne de l’office des vêpres).

Merci, saint Dié, d’avoir compris que c’est dans les Vosges qu’il fallait chercher Dieu !

Père Olivier Bourion

 




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