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Une chimie et une économie au service de l'environnement

Laudato Si' #15

Do it yourself, recettes de grand-mère, labels écologiques... De plus en plus de ménages et d’entreprises cherchent à utiliser des produits moins polluants et plus respectueux pour l’environnement et pour l’homme.

Depuis une vingtaine d’années, une économie verte se développe dans les énergies, les écoactivités, les transports, l’habitat et notamment dans l’industrie chimique pour l’entretien. En effet, de nombreux détergents, désinfectants et produits d’hygiène peuvent causer des réactions allergiques du fait de composants parfois toxiques... Même le naturel n’est pas sans risque !

Qui dit chimie dit science de la nature et les réactions chimiques qui découlent des modifications des matériaux. La plupart des composants que l’on retrouve aujourd’hui dans les produits ménagers sont susceptibles de polluer l’eau, les sols, l’air et donc également l’homme et les animaux. Que ce soit en matière de cosmétiques, de produits d’hygiène ou d’entretien, les entreprises s’orientent de plus en plus vers une offre de produits plus écoresponsables.
De quoi redévelopper ce qu’on appelle la chimie du végétal à base de plantes (biomasse) en alternative ou en complément des ressources fossiles que sont le pétrole, le gaz naturel et le charbon. Il s’agit d’utiliser la matière végétale comme première source de la production de produits chimiques. Cette chimie existe depuis toujours, elle s’est développée particulièrement lors de la révolution industrielle au XVIIIe siècle et aujourd’hui, elle reprend une place nouvelle dans l’industrie chimique pour répondre aux enjeux énergétiques et environnementaux. Ainsi, les laboratoires de recherche et développement continuent à proposer des produits biosourcés toujours plus renouvelables et biodégradables.
 

Salveco, une société vosgienne précurseuse de la désinfection végétale depuis 1994, basée à Saint-Dié-des-Vosges, développe des produits d’hygiène et d’entretien issus de ressources renouvelables, 100 % d’origine naturelle, biodégradables et non nuisibles à la santé, sous la direction du docteur Stephan Auberger. La démarche écologique fait partie de la création du laboratoire industriel qui propose « la chimie inspirée de l’avenir ». En effet, derrière le travail de chercheur chimiste, il y a aussi une histoire de sauvegarde de l’environnemental local : tout a commencé avec la disparition progressive des batraciens dans les années 1990. Pour lui, il y a un lien entre cette disparition et la pollution humaine, les cocktails chimiques et les maladies dégénératives grimpantes.

 

« Inspirons-nous de la nature »

Comme le colibri qui veut éteindre le feu de brousse, le biologiste essaie d’apporter sa pierre à l’œuvre : « J’adore le plaidoyer Laudato si’ qui est visionnaire, c’est mon art de vivre et de participer à la Création. »  Stephan Auberger veut trouver des solutions alternatives grâce aux biotechnologies du végétal : « Inspirons-nous de ce que fait la nature qui, en deux milliards d’années d’expérience, a un peu plus de savoir-faire que nous, et voyons comment nous pouvons reproduire la même chose. »  
Leitmotiv qui est développé pour les sociétés et marques clientes dans leurs propres gammes de produits : Osanis et Calinou. Le laboratoire spécialisé en chimie du végétal a été le précurseur dans la désinfection végétale sure et saine, avec à la clef son brevet « Nouveaux produits biocides » déposé en 2011. En janvier 2021, le laboratoire a créé le Groupe Salveco avec son partenaire le Groupe Socomore, spécialisé dans le nettoyage et la préparation des surfaces aéronautiques. Stephan Auberger, directeur de l’innovation du nouveau groupe qui a vocation à devenir leader de la désinfection en Europe, ajoute : « La chimie de demain sera végétale ou ne sera pas. »

 


Émilie FEUILLÉ
Église dans les Vosges - Juin 2021

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