Vivre le temps ordinaire #2

Nous vous donnons rendez-vous dans notre newsletter hebdomadaire pour vivre le temps ordinaire de manière extraordinaire.

Dimanche 30 janvier 2022

Cliquez sur le bouton pour lire la Parole de Dieu (1 Co 12, 31 – 13, 13)

Continuons notre lecture de la première lettre de l’apôtre Paul aux Corinthiens.

Nous arrivons au sommet de cette partie consacrée à l’Eglise, corps du Christ. St Paul révèle que ce qui
compte n’est pas tant les charismes des uns et des autres, aussi beaux soient-ils. Si tout n’est pas articulé
autour de la charité, si l’amour n’est pas le moteur des actions, alors tout ce que nous faisons est comme
« une cymbale retentissante ». Même la foi à déplacer des montagnes ne sert à rien s’il n’y a pas la charité,
l’amour vrai du prochain.

Ste Thérèse de l’Enfant Jésus l’avait compris elle-même en disant : « dans le cœur de l’Église, ma mère,
je serai l’amour ». Elle aurait aimé être missionnaire, mourir martyr, enseigner et être prêtre … Reprenant
l’image du corps, décrite par St Paul, elle comprend qu’un corps a un cœur. Et c’est le cœur qui fait avancer
le corps et chacun des membres. Elle comprend que le moteur de toute la vie chrétienne est la charité,
cet amour-don de soi que Paul décrit.

Cet appel à l’amour s’inscrit parfaitement bien dans cette dynamique des Assises diocésaines et celle
du synode romain voulue par le Pape François. C’est le défi de nos communautés chrétiennes et de leurs
membres. Être l’écoute de l’autre dans sa différence, oser une parole de vérité sans agressivité, se réjouir
de la réussite du voisin, rejeter toute jalousie qui mine les relations, ne pas chercher son intérêt propre,
rejeter toute rancune …

Sans cette conversion pastorale permanente, nous passerons à côté de l’essentiel. Ce que nos contemporains
attendent le plus et particulièrement les plus jeunes, c’est de trouver des adultes cohérents dans leur foi,
et des communautés qui mettent l’amour-don au cœur de toute pastorale. En même temps, ne rêvons pas
d’une communauté parfaite car elle n’existe pas. L’humilité est le fondement de toute charité.

Abbé Pierre Mathieu
Vicaire général

 Ce qui demeure aujourd'hui, c'est la foi, l'espérance et la charité ;
mais la plus grande des trois, c'est la charité.
 

Pour s’ouvrir davantage à la Parole de Dieu durant le Temps Ordinaire, nous vous invitons
cette semaine à un acte concret à partir du texte de l'Évangile comme proposé ci-dessous :

• Je trouve 5 verbes qui, pour moi, sont synonymes du verbe « aimer ». 
  J'essaie de les conjuguer dans ma vie quotidienne au cours de cette semaine.
• Je m'entraîne à écouter quelqu'un sans lui couper la parole et en prenant vraiment
  au sérieux ce qu'il dit.
• J'écris un message à un proche en lui disant ce qu'il (elle) représente pour moi.
• Etc.
   

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