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La Communauté de paroisses de Saint-Dié

#LeTourduDiocèse #ConnectésEnsemble

À l'occasion de cette nouvelle rentrée diocésaine, nous vous proposons de découvrir chaque mois une communauté de paroisses de notre diocèse, avec un focus spécifique chaque lundi sur la communauté de paroisses en question : une présentation de la communauté, les saints, le patrimoine et les initiatives de chaque communauté. Restez connectés pour découvrir #LeTourduDiocèse.

Et nous commençons par la Communauté de paroisses de Saint-Dié !


Au cœur du Massif des Hautes-Vosges, à l'est du département des Vosges, près de 47 000 âmes habitent des lieux marqués par l'histoire gallo-romaine, mérovingienne, le Chapitre de Saint-Dié et les prestigieux monastères et sanctuaires chrétiens, et par la seconde Guerre Mondiale. Plusieurs vallées se dessinent le long de la Meurthe et de ses affluents, permettant le développement d'activités industrielles, agricoles, forestières, touristiques et de préservation de l'environnement local. Ainsi, au cœur de cette communauté de paroisses, se nichent quatre paroisses : Saint-Dié, Sainte-Marguerite, La-Sainte-Trinité et Notre-Dame-du-Val-de-Meurthe. 
 


 


Le curé modérateur & les équipes paroissiales

Le père Arnaud MEYER est le curé doyen de la communauté de paroisses (et curé modérateur des paroisses de Saint-Dié et Sainte Marguerite) depuis le 1er septembre 2018.  Accompagné des pères Gilbert NZENZEMON, François SCHNEIDER, Damien BESSOT et des diacres Gérard GEGOUT, Jean MANGEL, Georges PISCIOTTA, Claude CHAPELLE, Serge HUBER et Christophe MICHEL. Les pères retirés Mgr Armand MAILLARD, Jean DESCHASEAUX, Gérard CLAUDEL, Raymond PRUD’HOMME et Michel KNECHT apportent également leur concours aux paroisses. Ils sont aidés par les quatres équipes paroissiales, comptant 58 personnes. 

 

Les saints de la communauté de paroisses

La communauté de paroisses de Saint-Dié célèbre plusieurs saints, à travers notamment ses édifices religieux :
saint Dié (Déodat), saint Roch, saint Sébastien, sainte Marie, saint Martin, sainte Marguerite, saint Laurent, saint Claude, saint Antoine, sainte Agathe, saint Vincent, saint Jacques, saint Pierre, saint Léonard, saint Georges, saint Sylvestre, saint Blaise, saint Nicolas, saint Jean-Baptiste, saint Joseph, saint Barthélémy, sainte Catherine, saint Gondelbert, saint Barbe.
 

 

Originaire d’un petit village de la Plaine des Vosges, Houécourt, j’ai été ordonné prêtre en 2003,  le « dernier né » de Monseigneur Guillaume. J’ai commencé mon ministère comme vicaire à la cathédrale sous le regard bienveillant du curé de l’époque, l’abbé André Lemasson. En 2018, Monseigneur Didier Berthet me nomme curé de la paroisse Saint Dié puis, en 2019, avec la charge supplémentaire de la Paroisse Sainte Marguerite. Je suis également doyen de la Communauté de Paroisses de Saint Dié.

Cette communauté de paroisses, un beau lieu de fraternité qui se vit avec la communauté de paroisses de Raon-l’Étape. Nous sommes 9 prêtres à nous retrouver chaque semaine pour partager, autour d’un repas, nos expériences humaines et pastorales. Mais la vitalité d’une communauté de paroisses est due avant tout à la vitalité de chaque communauté paroissiale. De ce qu’elle vit au quotidien et les moyens qu’elle se donne pour l’annonce de l’Évangile. Le curé reçoit sa paroisse et la paroisse reçoit son curé. Ils ne se choisissent pas, ils prennent le temps de se recevoir mutuellement. Le fait que le prêtre soit un don pour une communauté permet au curé d’avoir une vraie liberté intérieure pour vivre sa mission. C’est cette liberté intérieure qui donne au prêtre d’apporter des choses nouvelles, de nouvelles expériences, de nouvelles initiatives.
Je crois profondément que cette liberté intérieure permet une véritable action pastorale, n’enfermant pas le prêtre dans tel ou tel groupe, dans telle ou telle sensibilité, mais de pouvoir lui permettre d’être au service de toute une communauté, d’être au service du bien commun.

Mais seul, le prêtre ne peut mener à bien la mission qui lui est confiée.  La vie d’une paroisse ne dépend pas simplement de l’action d’un prêtre, elle dépend aussi de l’engagement de chacun, car chacun, par la grâce du baptême, a reçu un appel à servir le Christ et l’Église. La vie d’une paroisse et sa fécondité dépendent de notre capacité à travailler ensemble, en équipe, et d’être à l’écoute de la Parole de Dieu et de la mettre en pratique. C’est ensemble prêtres et laïcs, unis dans la prière de l’Église et de la célébration des sacrements, que nous pouvons annoncer le Christ ressuscité aux hommes de ce temps. En disant tout cela, j’essaie d’en faire une feuille de route pour vivre, avec mes défauts et mes limites, ce beau ministère qui m’a été confié. La fraternité entre prêtres et laïcs est essentiel pour donner crédit au message que nous avons le devoir d’annoncer.

Avant d’annoncer, il faut témoigner… ou peut être que notre témoignage est notre manière d’annoncer… Je suis un prêtre heureux à Saint-Dié et quelle grâce de pouvoir vivre mon ministère là où bat le coeur du diocèse…
  

Abbé Arnaud MEYER

Baptême, communion et confirmation le 3 avril 2021 à la cathédrale de Saint-Dié des Vosges

«  C’est l’appel de Dieu qui a guidé mes pas, sans ambages, vers le Père Arnaud Meyer, curé de notre paroisse ». Je dirais avec recul, comme une évidence divine dont je savoure aujourd’hui les bienfaits.

Ce chemin m’a menée vers les Sacrements reçus par l’Évêque Mgr Didier Berthet lors de la vigile pascale 2021, un cheminement éclairé par une équipe paroissiale d’une grande bienveillance. J’ai vécu des moments d’apprentissage et de partage intenses dans un groupe de 8 adultes d’âges et d’horizons très variés, réunis autour de l’amour du Christ.

Une expérience humaine, religieuse et fraternelle unique grâce à notre équipe de catéchèse, le Père Arnaud Meyer fédérateur et charismatique, le Père Damien Bessot fougueux à nous pousser dans nos retranchements, Florence une perle au service de tous, Marie-Sidonie, riche de ses expériences d’aumônière, et Sœur Pierrette d’une douceur sans commune mesure.
Mon apprentissage à été à la fois rythmé par les enseignements fondamentaux de la foi chrétienne, le dialogue, les prières, l’écoute et le partage de la parole de Dieu mais aussi rythmé par la liturgie des temps forts et ordinaires qui m’ont préparée aux sacrements. Un événement inoubliable d’une intensité indéfinissable.

J’ai reçu par ce baptême la grâce divine qui permet de faire résonner les paroles de Dieu dans mon quotidien et je constate que plus je suis proche du Christ dans mes pensées et mes actions, plus il est présent avec moi. C’est un véritable honneur.

Postscriptum 1 : Véritable néophyte, j’ignorais tout de la religion catholique il y a encore 2 ans et ce vocabulaire est aussi le résultat d’une soif d’apprendre encore et encore tellement les paroles de la Bible sont inspirantes et justes.

Postscriptum 2 : Si vous aussi adultes êtes tentés par le baptême et que vous lisez mon témoignage, c’est qu’il est déjà le moment de contacter le diocèse, ce n’est pas un hasard.

Postscriptum 3 : Mon fils aîné, 29 ans, marche dans les pas du Christ. Il a démarré son cheminement dans uns paroisse en Moselle depuis 6 mois,  je lui souhaite de recevoir par Dieu autant de bonheur que moi.

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Corinne WEISS épouse PETIT, 51 ans

Impliqué dans la vie de la paroisse de Saint-Dié depuis 2019 par l’organisation de deux festivals missionnaires en 2019 et 2020, je fais aujourd’hui partie du groupe des étudiants et jeunes professionnels catholiques de la paroisse. Nous sommes une dizaine à nous retrouver tous les quinze jours en alternant une rencontre d’enseignement au cours de laquelle l’un d’entre nous, à tour de rôle, présente un topo sur un point précis du Credo, et une rencontre fraternelle. Certains d’entre nous, dans le souhait de ne pas être que consommateur mais acteur, ont pris un engagement dans la vie de la paroisse : équipe liturgique, chant, catéchèse, service de l’autel.

Pour ma part, j’ai répondu « oui » au père Arnaud, curé de la paroisse, pour être grand clerc et accompagner les enfants de chœur. C’est une grande joie pour moi car je suis convaincu qu’une belle liturgie, des servants d’autels priants et au service aident les fidèles à entrer davantage dans le mystère de l’Eucharistie et l’amour de l’Église.

J’accompagne aussi, par le chant et la guitare, les soirées louange tous les deux mois à la cathédrale. C’est là aussi une source de joie et d’action de grâce que d’être un instrument du Seigneur pour aider les personnes à entrer dans la louange et se centrer sur Dieu.

Mes deux services vont dans une même direction : aider les autres à prier. Et c’est pour moi une source de joie. J’ai noué de belles amitiés avec des paroissiens qui sont devenus de proches amis avec lesquels j’ai plaisir à échanger et prier. Un désir ? Nous laisser diviniser par Dieu. Un projet ? Qu’avec d’autres paroissiens nous plongions dans la Bible et la lisions en entier pour mieux le connaître, l’aimer et l’annoncer
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Pierre-Louis BUZZI, 29 ans

 

 


La chapelle de la Schlucht

La paroisse Notre-Dame-du-Val-de-Meurthe, improprement appelée « de Fraize-Plainfaing », s'étend des portes de Saint-Dié aux cols du Bonhomme et de la Schlucht. S'il est vrai que le col du Bonhomme est dépourvu de lieu de culte, on ne peut en écrire autant de la Schlucht. Une chapelle y trône fièrement depuis 1960 ! En partie cachée à la vue des automobilistes et promeneurs jusqu'au réaménagement du site, aujourd'hui « Notre-Dame-des-Chaumes » crève l'écran… ainsi que son besoin de rafraîchissement.

La chapelle a été construite en 1959 sur le chaume du Vieux-Manthabeux. Ce terrain avait été donné par la famille de Lesseux à une jeune association créée dans le but de remplacer une chapelle plus ancienne, abîmée dans les combats de la Libération. Ladite chapelle, située à Stosswihr (Haut-Rhin, diocèse de Strasbourg) était desservie par le curé de Munster. La future nouvelle chapelle, elle, sera dans le diocèse de Saint-Dié, sur le territoire communal du Valtin. Le remplacement de l'ancienne chapelle n'est pas le seul mobile. L'essor du tourisme, et notamment des sports d'hiver, et l'afflux d'une population nombreuse commande, à tout le moins, une réflexion sur la proximité de l'Église du Christ à cette altitude. Motivation supplémentaire : le concile Vatican II était sur le point de publier la constitution Sacrosanctum Concilium qui réforma la sainte liturgie et donc l'aménagement des églises. Une maquette de l'architecte Dominique-Alexandre Louis est présentée en divers lieux pour collecter des fonds, en plus de l'argent des dommages de guerre. Le volume général évoque la forme d'un chalet vosgien. Emportés par la vague de la seconde reconstruction et encouragés par les conclusions du deuxième concile du Vatican, bien des architectes, ont la volonté de rompre avec l'architecture religieuse traditionnelle. La façade principale présente un pignon entièrement vitré qui s'ouvre sur la vallée. Il s'établit un comme un dialogue entre le paysage et le bâtiment. La chapelle se veut aussi une halte sur le chemin du Hohneck et de la route des Crêtes, d'où l'identité montagnarde donné à l'édifice. Monseigneur Brault bénit l'édifice le 10 janvier 1960.

Fermée l'hiver, la chapelle rouvre ses portes chaque été. Mais le visiteur ne peut actuellement dépasser le vestibule qui conduit à la nef.
Du 15 juillet au 15 août, une messe y est célébrée chaque dimanche à 18 h.
Grâce au Parc naturel régional des Ballons des Vosges, une étude de diagnostic du patrimoine a mis début 2021 trois hypothèses de travaux sous les yeux de l'association, de 50 000 à 130 000 euros. Pour accompagner ce nouvel élan et avant même le début des opérations, l'association et la paroisse réfléchissent de concert à ouvrir complètement la chapelle en été, à étoffer le présentoir des cierges, à signaler à l'extérieur la chapelle et les horaires des messes estivales, et à proposer une bénédiction des randonneurs une fois par semaine de bon matin.
À l'heure de la nouvelle évangélisation, la chapelle de la Schlucht est un lieu-clef de la pastorale de la paroisse de la haute vallée de la Meurthe, qui voit passer quantité de personnes forcément saisies par l'œuvre admirable du Créateur devant elles.

 


L’église Saint-Nicolas de La Croix-aux-Mines


La Croix-aux-mines, charmant village situé à 18 km de Saint-Dié, rattaché à la paroisse de la Sainte Trinité doit son histoire à l’exploitation des mines d’argent connue depuis le Xe siècle. En 1352, les mineurs firent construire à leur frais, une belle église et la placèrent sous le patronage de Saint-Nicolas.

Cette église appelée alors « chapelle des mines d’argent » était magnifique et représentait l’opulence des mineurs qui travaillaient au creux des montagnes. Une nouvelle église plus grande et orientée différemment fut reconstruite en 1784, seule la tour datant de 1352 subsiste de nos jours. 
Au XVIe siècle, les mines étaient en pleine activité et grâce à la piété des mineurs et de leur curé, l’église s’enrichit, fut ornée de dorures et de peintures et devint un vrai bijou. 
Elle renferme une trentaine de pièces et objets mobiliers classés parmi les Monuments Historiques : 2 groupes de statues en bois polychrome, Christ en croix, 5 autels, plusieurs tableaux peints.

L’église est remarquable par son architecture originale comprenant une voûte en bois soutenue par de véritables fûts de sapin. Ils furent remplacés en 1994 suite à la restauration de la voute en 1993.

La nef de l’église comprend 10 magnifiques vitraux dont 6 retracent l’activité de la mine. Ils ont été réalisés à l’initiative de l’abbé DIDIERLAURENT, curé de la paroisse pendant plus de 50 ans. A partir d’un recueil de dessins exécutés à la plume, par Heinrich GROSS en 1529, illustrant les activités minières, l’abbé fit composer ces vitraux dédiés à la corporation des mineurs.

L’orgue construit en 1822-1824 par Augustin CHAXEL, facteur d’orgues à Fraize, fut restauré en 1992-1994 par Laurent PLET facteur d’orgues à Macey (Aube).
Buffet et instrument sont inscrits à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques. L’association ORGOCAM créée en 1985 pour restaurer l’orgue travaille en partenariat avec la commune à la valorisation et à la protection de ce magnifique patrimoine.  En concertation avec la Direction des Affaires Culturelles de Lorraine, elle a contribué à de nombreuses restaurations dans l’église.

La messe dominicale a lieu une fois par mois.

Des visites commentées sont possibles sur rendez-vous.

Contact : Marie-Claude PERRIN – Tél. : 06 81 67 46 37 ou 03 29 52 22 80

 


L’ensemble cathédral Saint-Dié

La Cathédrale de Saint-Dié est dédié au culte catholique depuis le VIIe s. grâce à la fondation de l’abbaye par le moine-évêque Déodat. Il devint l’église collégiale Saint-Maurice doté d’un chapitre de 24 chanoines vers 960 (Xe s.) et jusqu’à son élévation comme église cathédrale du nouveau diocèse de Saint-Dié en 1777 par décision de Louis XV et de Louis XVI. Indépendante de l’Église de Toul depuis 1049, elle relevait directement du Saint-Siège à Rome.

L’architecture de l’ancienne collégiale aujourd’hui cathédrale N.-D. de Saint-Dié est constituée de trois périodes principales de construction : la nef romane (après 1155), le chœur gothique (avant 1330) et la façade classique (1711). Un cloître du XVe-XVIe s. lui est adossé et mène à l’église Notre-Dame de Galilée. Il est surmonté d’une librairie où était conservé les livres du chapitre. Servant de cimetière jusqu’au XVIIe siècle, une chaire à prêcher l’orne de façon originale. L’église Notre-Dame, elle, date du début du XIIe s. Elle est typique de l’architecture romane lorraine comme la nef de la cathédrale datée de la 2ème moitié du XIIe siècle.

Seule détruite à 60% lors de l’incendie et du dynamitage de la ville en novembre 1944, l’église cathédrale est reconstruite (1950-1973) et consacrée en 1974 avec la mise en place d’un mobilier résolument contemporain créée par la famille Kaeppelin. Unique en France pour une cathédrale, un important programme de réalisations de vitraux, tout aussi contemporain, est mené sous la direction de Jean Bazaine et mis en place en 1987. En 2009, un orgue du facteur Quoirin complète et achève l’ensemble des restaurations issues de la dernière guerre mondiale.


 

Vierge à l’Enfant, dite « Notre-Dame de Galilée »

Cette magnifique statue en calcaire du début du XIVe siècle est typique d’une série de Vierges lorraines à visage carré arrondi par un double menton avec des yeux en amande, l’Enfant Jésus étant posé sur son avant-bras droit. Elle incarne depuis cette date Notre-Dame de Saint-Dié.

 

Cloître de la cathédrale

Depuis le XVIIIe siècle, on pénètre dans le cloître par cette porte dans un espace autrefois nommé « chapelle des morts ». La remarquable porte gothique flamboyant était l’entrée de cette chapelle qui, elle-même, donne sur le cloître, tout à la fois espace de méditation et espace d’ensevelissement. Les quatre galeries, construites entre 1444 et 1552 du sud au nord sont complétées par une galerie ouest du XVIIIe siècle. Les galeries sud et est sont gothiques tandis que celle qui longe l’église Notre-Dame, prennent quelques airs de Renaissance avec les pilastres qui ornent le passage vers la Petite église. Sur la galerie sud est bâtie la librairie du chapitre (fin XVe) où sont conservés jusqu’en 1791, les livres et les documents capitulaires.

Le cloître servant un cimetière jusqu’au XVIIe siècle, une très rare chaire à prêcher (XVe s.) a été édifiée au moment de sa construction, soulignant ainsi toute l’originalité du lieu. Le cloître fait la jonction entre la « grande église et la petite »… L’église cathédrale Notre-Dame, le cloître et l’église Notre-Dame-de-Galilée constitue tout l’originalité de « l’ensemble cathédral de Saint-Dié ».

 

Église Notre-Dame-de-Galilée ou « Petite église » (XIIe s.)

Depuis des siècles, on nomme à Saint-Dié : Notre-Dame-de-Galilée la « Petite église » en comparaison avec l’ancienne collégiale Saint-Maurice, sa voisine appelée en 1777 à devenir l’église cathédrale d’un nouveau diocèse, surnommée quant à elle la « grande église ».
Rebâtie une nouvelle fois au milieu du XIIe siècle, elle ou sa voisine, occupe l’emplacement de l’ancienne église du VIIe s. fondée par Déodat lui-même. L’incertitude demeure en l’absence de fouilles archéologiques. Seule la tour-porche est antérieure à 1155. Elle a conservé tout le style roman qui fait son originalité et sa beauté avec un chœur à trois absides. Il est probable que la sépulture de Déodat y fut placée dès l’origine : l’autel romano-byzantin faisant écho à l’autel de l’abbaye de Saint-Denis restitué par Viollet-le-Duc dans la 2ème moitié du XIXe s. Certaines dispositions liturgiques sont pour le moins curieuses comme cette Vierge à l’Enfant posée sur le tabernacle.
La nef romane est d’une grande simplicité utilisant toutefois des grès d’au moins deux couleurs alternées de rose et de blanc. Le narthex est surmonté d’une tribune qui permettait soit aux dignitaires de suivre l’office, soit d’y tenir l’école capitulaire. Au-dessus, s’élevait une tour effondrée en 1554 et jamais reconstruite. Son architecture est typique des édifices de la Lorraine du sud du XIIe s. et fait partir d’un ensemble d’églises romanes construites à l’ouest du Saint Empire comme Sainte-Foy de Sélestat en Alsace mais aussi l’église de Champ-le-Duc ou l’ancien prieuré de Relanges dans les Vosges.

 

La tour de l’église de Sainte-Marguerite

Dans toutes les descriptions des Vosges publiées jusqu'ici, on lit que la tour de Ste-Marguerite est du style carolingien et qu'elle est le dernier reste du monument édifié par l'Empereur. Il suffit cependant de considérer ses baies en ogive, encore peu accentuées, pour s'assurer qu'elle appartient à l'époque de transition du style roman au gothique, c'est à dire au commencement du XIIIe siècle.

La partie inférieure de la tour a été entièrement remaniée au XVIe siècle et sa porte est moderne. Mais on peut admirer la belle ordonnance des fenêtres géminées du second étage, ornées de doubles colonnes, dont le fût est coupé au milieu par une bague nervée et dont les chapiteaux sont ornés de feuillages variés.
Les fenêtres de l'étage supérieur ont eu leurs ogives coupées maladroitement, lorsque, pour refaire le toit, on supprima les quatre frontons qui terminent la tour et dont les traces se voient encore.

Cette tour a été classée monument historique en Juin 1926.

 

© Crédits Photos : Conseil départemental des Vosges, Ji-Elle, CC BY-SA 3.0 via Wikimedia Commons, José Antenat, Association Orgocam,  Mairie de Sainte-Marguerite, Patrimoine de Lorraine, Damien Bessot, Josée Tomasi-Houillon, Émilie Feuillé, Diocèse de Saint-Dié.


 

 

La communauté de paroisses de Saint-Dié propose de découvrir plusieurs initiatives, passées et à venir. 

 

La paroisse de la haute vallée de la Meurthe porte plusieurs initiatives. Elles n'entrent pas dans le cadre d'un projet pastoral clairement établi, mais veulent répondre aux intuitions des hommes conjuguées aux appels de l'Esprit.

1.   Messes à la chapelle du Vic

L'année 2022 sera d'abord marquée par la réouverture de la chapelle du Vic, « Notre-Dame des Monts ». Le Vic, un des hameaux de Ban-sur-Meurthe/Clefcy, disposait de 1964 à 2015 d'une maison d'accueil confiée aux Marianistes. Fermé pour diverses raisons, le site est désormais entre les mains de François Charlé qui tient à en conserver l'âme. À ce titre, M. Charlé et son épouse viennent de mettre à la disposition de la paroisse la chapelle Notre-Dame des Monts, chère au cœur de beaucoup de ceux qui l'ont fréquentée, dans le sillage du fondateur frère Maurice Brissinger (1931-2004). La chapelle, qui sera nettoyée courant février, accueillera la messe paroissiale chaque jeudi (sauf exception) à 18 h. De plus, la messe du dimanche y sera célébrée une fois en été et une fois en hiver.

Informations : www.ndm-88.fr


 

2.   Bénédiction des croix de chemin

A l'été 2022, la plupart des messes du dimanche seront suivies de la bénédiction de l'une des nombreuses croix de chemin qui parsèment le territoire de la paroisse. Les fidèles qui le souhaitent et les riverains pourront se rendre à l'une des croix de chemin de la commune où la messe est célébrée. Dans la mesure du possible, les voisins immédiats seront avertis dans leur boite aux lettres.

3.   Des bonbons pour la Saint-Blaise à Fraize

Il est fini le temps où les paysans des hauts amenaient à l'église les aliments du bétail pour en recevoir la bénédiction à l'occasion de la Saint-Blaise, patron de l'église de Fraize. S'est cependant maintenue la coutume d'exposer le reliquaire de saint Blaise à la messe solennelle la plus proche du 3 février, mémoire liturgique de Blaise de Sébaste. Cette année, à la fin de la messe, la paroisse a proposé, outre la vénération de la relique, la distribution de dizaines de sachets de bonbons made in Plainfaing contre le mal de gorge ; bonbons préalablement bénis. Saint Blaise étant, selon la légende, invoqué contre les maux de gorge, cette initiative s'imposait. Elle a pu être menée à bien grâce à la participation de la Confiserie des Hautes-Vosges.

 

 

4.    La chapelle de la Schlucht ouverte en grand

L'arrivée des beaux jours pose la question de l'occupation de la chapelle Notre-Dame des Chaumes, au col de la Schlucht, et de sa première vocation : l'élévation de l'âme vers Dieu. Aussi la chapelle sera-t-elle ouverte en grand (plus seulement le vestibule), au moins en juillet et en août. Selon le programme d'animations de l'ensemble du site de la Schlucht, un temps d'accueil au nom de l'Église est fortement envisagé. Lors de sa dernière assemblée générale, l'association propriétaire de la chapelle a évoqué son souhait d'électrifier la sonnerie des cloches, toujours manuelle, pour annoncer les messes du dimanche soir l'été, et marquer toutes les heures du jour.

Photos à voir ci-dessus dans la partie Patrimoine. 


 

5. Pèlerinages dans les chapelles de la paroisse de la Sainte Trinité

Près de 7000 habitants, regroupés dans 17 villages, ont à leur disposition dix églises. Ces lieux de cultes sont desservis par le Curé, l’abbé François Schneider et Serge Huber, Diacre permanent. La messe dominicale est célébrée dans presque chaque église soit une fois par mois, toutes les trois semaines ou tous les quinze jours. La messe est également célébrée chaque jour de la semaine dans différents lieux.
13 chapelles parsèment le territoire et une belle statue du Sacré-Cœur domine la vallée de la Fave. Des cérémonies ont lieu dans ou près de nombreuses chapelles et, tous les ans, trois « pèlerinages » attirent encore des pèlerins. Le premier à la Grande Fosse en l’honneur de Saint Antoine le troisième dimanche de janvier, le deuxième à La Croix aux Mines, le jeudi avant la Fête-Dieu, en l’honneur du « Bon Bernard » et le troisième à Charémont (Frapelle) pour honorer Sainte Claire, le dimanche avant le 15 août.
Depuis de nombreuses années nous avons chaque semaine deux heures d’adoration du Saint Sacrement et de prière pour les vocations.
Malgré les conditions sanitaires, nous avons continué l’enseignement religieux et la préparation aux sacrements - un grand merci aux catéchistes –.
Lorsque les beaux jours reviendront et que les contraintes liées à la Covid auront disparues, nous établirons, avec l’AEP, notre programme pour l’année 2022.

Photo : Chapelle Sainte Claire de Charémont (Frapelle).


6.   Repas paroissial à Sainte-Marguerite

Un repas paroissial est organisé le 4 avril à la salle des fêtes de Sainte Marguerite. Au delà de récolter des fonds pour la vie de la paroisse, c’est avant tout un temps fort de l’année pastorale où la communauté paroissiale se retrouve fraternellement dans la joie.

 

 

7.   Pèlerinage du catéchisme à Lourdes

Dans le cadre de la catéchèse, les paroisses de Sainte Marguerite et Saint Dié organisent le pèlerinage des enfants du caté à Lourdes en juillet 2023. Ce pèlerinage rejoindra le pèlerinage diocésain des Vosges.

 

8.    Festidéo pour les enfants et les jeunes à la Saint Déodat 

Le jour de la Saint Déodat (19 juin), la paroisse organise une journée entièrement consacrée aux enfants et aux jeunes. Ce sera Festidéo.
Messe animée par les jeunes, suivi d’un repas dans le cloître. Différentes animations seront proposées par les enfants du caté, les jeunes de l’aumônerie, le groupe des scouts, le groupe des jeunes pro : bricolages, chants, danses, témoignages, prière Taizé… rythmeront toute la journée au cloitre et sur tout l’ensemble cathédral.

 

9.   Fonte de 2 nouvelles cloches pour la cathédrale Saint-Dié

Une cloche de 453kg, dédiée a Charles de Foucault à l’occasion de sa canonisation. Elle sera le signe de la charité. Une autre cloche de 320kg, dédiée à un saint dont nous n’avons pas encore trouvé le nom. Elle sera le signe de l’espérance après ces temps si troublés pour notre pays et notre monde. La fonte de ces deux cloches se feraient sur place, à Saint Dié au courant de l’été, avec une bénédiction qui se profilerait en septembre.

 

10.   Présentation des mouvements et service à Saint Dié

Depuis deux ans maintenant, tous les mois, lors d’une messe dominicale, un mouvement ou un service se présente. Cette présentation se clôturera avec une journée sous forme de festival lors de la rentrée pastorale de la paroisse en septembre prochain.

 

 

La communauté de paroisses de Saint-Dié, avec la communauté de paroisses de Raon-L'Étape, publie tous les deux mois la revue « Église en Déodatie ».
Vous pouvez y retrouverles actualités et initiatives dans la Vallée de la Meurthe.

Sites internet & information des paroisses :
– Saint-Dié : https://saint-die.catholique88.fr  /  Facebook : Paroisse cathédrale Saint-Dié
– Sainte-Marguerite : https://www.catholique88.fr/paroisses/paroisse-sainte-marguerite  
– La-Sainte-Trinité : https://www.catholique88.fr/paroisses/paroisse-la-sainte-trinite
– Notre-Dame-du-Val-de-Meurthe : https://www.catholique88.fr/paroisses/paroisse-notre-dame-du-val-de-meurthe   /  Facebook : Paroisse Haute-Meurthe

 

 

 

 

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