Bien chères paroissiennes, bien chers paroissiens du « Net »
Aujourd’hui quatrième dimanche de carême, jour de jeûne et de pénitence.
Je médite Os 14, 2-10 ou Mc 12,29-31. Créature aimée de Dieu je prends conscience que je dois m’aimer.
Durant le temps de prière (12h-14) je me laisse regarder et aimer par Dieu ; je prends une résolution pour mieux m’aimer et je conclus ce temps de prière par une dizaine de chapelet pour l’abbé Joël YOUGBARÉ et tous les otages.
Si je le peux je vais me confesser après un examen de conscience.
« Ir adelante siempré ! »
Dieu bénisse.
Abbé Éric TRAORE.
Paroisse N.D du Val de Meurthe
20, rue de l'Église
88230/ Fraize
Tel :+33 3 29 50 30 50 / +33 7 53398792
France
Comment se confesser ?
(Copie du feuillet de préparation à la confession du sanctuaire de Lourdes)
Vous avez décidé de vous confesser.
Mais vous avez perdu l’habitude de vous confesser.
Comment cela se passe-t-il ?
Comment faire ?
1) Ne pas avoir peur. Jésus répète sans cesse : « N’aie pas peur ! Ne crains pas ! »
2) Avant de penser à vos péchés, pensez à l’amour de Dieu notre Père, au Christ qui nous a aimés jusqu’à donner sa vie, à l’Esprit Saint qui peut nous éclairer. Pensez à Marie, elle-même sans péché, immaculée, mais aussi notre mère, « refuge des pécheur ».
Pour parler du pardon Jésus racontait la parabole du Père et de ses deux fils :
• Le fils prodigue Luc (15,11-24)
11 Jésus dit encore : “Un homme avait deux fils.
12 Le plus jeune dit à son père : ‘Père, donne-moi la part du domaine qui me revient.’ Et le père leur partagea son bien.
13 Le plus jeune fils ramassa tout et partit peu après pour un pays lointain où il dépensa son héritage dans une vie de désordres.
14 Quand il eut tout dépensé, une grande famine s’abattit sur ce pays et il commença à manquer de tout.
15 Il alla donc se mettre au service d’un des habitants du pays qui l’envoya dans ses champs pour garder les cochons.
16 Là il aurait bien voulu se remplir le ventre des caroubes que mangeaient les cochons, mais à lui, personne ne lui donnait rien.
17 Il rentra alors en lui-même : ‘Combien d’ouvriers de mon père, se dit-il, ont du pain plus qu’il n’en faut, et moi ici je meurs de faim.
18 Je vais me lever, retourner vers mon père, et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le Ciel et devant toi.
19 Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils, mais prends-moi comme l’un de tes ouvriers.’
20 Il se mit donc en route et retourna chez son père. Quand il était encore loin, son père l’aperçut et fut pris de pitié ; il courut se jeter à son cou et l’embrassa tendrement.
21 Le fils alors lui dit : ‘Père, j’ai péché contre le Ciel et devant toi, je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.’
22 Mais le père dit à ses serviteurs : ‘Apportez vite la plus belle tunique et habillez-le, mettez-lui un anneau au doigt et des chaussures aux pieds.
23 Allez chercher le veau gras et tuez-le, car il nous faut manger et faire la fête : 24 mon fils que voici était mort et il est revenu à la vie, il était perdu et il est retrouvé.’ Et ils commencèrent à faire la fête.
3) Le fils prodigue a voulu rompre avec son père et il a gaspillé ses dons. Il a l’honnêteté de le reconnaître. Ayons l’honnêteté de reconnaitre nos péchés : en pensées, en paroles, par actions et par omissions.
Ecoutons le Christ.
Toi, tu dis qu’il faut aimer Dieu de tout son cœur, le servir en toute chose…
Moi, je mets Dieu de côté si souvent, mes journées s’écoulent sans prière, sans une pensée pour lui. J’ai trouvé des idoles pour le remplacer : l’abus du sport, de la télé, des jeux vidéo… il m’arrive de faire appel à la voyance, à la magie, au spiritisme…
Toi, tu dis qu’il faut toujours prier et ne jamais se décourager…
Moi, je compte sur seuls forces. Je ne remercie pas Dieu pour les grâces reçues. Je suis devenu négligent. Je manque la messe pour un rien. Et, quand arrivent la souffrance, la maladie, la mort de quelqu’un, j’accuse Dieu.
Toi, tu dis que tu es la lumière, le chemin, la vérité et la vie.
Moi, je fais très peu d’efforts pour mieux connaître ton évangile et l’enseignement de l’Eglise. Je manque de volonté pour m’instruire davantage sur ma foi. Je néglige l’éducation religieuse de mes enfants…
Toi, tu dis qu’il faut respecter Dieu et respecter son prochain.
Moi, je parle de Lui sans respect. Et quand j’entends des plaisanteries autour de moi, je n’ai pas le courage de me montrer chrétien.
Toi, tu dis que tout le bien ou le mal qu’on fait aux autres, c’est à toi qu’on le fait.
Moi, j’ai du mal à aimer. Mes jugements sont souvent rapides ou faux. Je peux être blessant, rancunier, vengeur. Je me moque de ceux qui sont différents par leur culture ou leur religion. Je les exclus et même je les méprise.
Toi, dis qu’on ne doit pas tuer.
Moi, je suis capable de démolir les autres. Je peux ruiner leur vie en racontant n’important. Je peux aussi briser ma propre par l’usage excessif de la drogue, de l’alcool, du tabac… je peux être violent de tant de façons que je peux tuer la vie…conseiller ou pratiquer l’avortement, l’euthanasie.
Toi, dis de ne pas mentir.
Moi, je ne suis pas à un mensonge près. Je triche de bien des manières. Je porte souvent un masque pour cacher mon manque de vérité, de loyauté.
Toi, tu dis de ne pas voler.
Moi, je ne me gêne pas pour prendre et faire mien le bien des autres, à mon travail, dans les magasins… il m’est arrivé de détruire le bien d’autrui par plaisir ou par vengeance.
Toi, tu dis à Marie-Madeleine, la pécheresse : « va et ne pèche plus. »
Moi, je n’ai pas toujours gardé la pureté. Je cherche dans des revues, des films, ou sur internet des images qui me détournent du vrai sens de la sexualité. Je ne suis pas toujours fidèle aux engagements de mon mariage.
Toi, tu dis de nous aimer comme tu nous as aimés.
Mon égoïsme, mon sans-gêne, ma mauvaise humeur, mon désir d’avoir toujours raison, mes réponses dures, mes impatiences m’empêchent d’aimer les autres. Il m’arrive de me servir des autres pour aboutir à mes propres fins…
Toi, tu dis que celui qui insulte ou méprise son frère sera jugé.
Moi, j’ai du mal à pardonner aux autres. Je ne me gène pas pour injurier, pour lancer toutes sortes de bruits, de méchancetés…
4) Demander à Dieu de nous inspirer un vrai regret.
5) Devant le prêtre, vous pouvez vous asseoir ou vous mettre à genoux. Le prêtre est là pour dire comme Saint Paul : « Laissez-vous réconcilier avec Dieu. »
6) Vous pouvez vous présenter au prêtre mais vous n’avez pas à raconter votre vie.
Vous faites le signe de la croix : « Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. »
Comme le fils prodigue, vous pouvez commencer la confesser de vos péchés en disant : « Père, j’ai péché contre le ciel et contre toi. »
Vous avez péché contre Dieu et contre vos frères. Vous n’avez pas vécu en chrétien : vous dites en quoi vous avez manqué à ce que Dieu attendait de vous.
Parlez librement, sans vous excuser et sans vouloir vous accabler.
Au besoin, demandez au prêtre de vous éclairer sur votre responsabité et sur les moyens de progresser.
Le prêtre vous adresse quelques mots.
Vous pouvez dire l’acte de contrition :
Mon Dieu, j’ai un très grand regret
de vous avoir offensé,
parce que vous êtes infiniment bon,
infiniment aimable
et que le péché vous déplaît
je prends la ferme résolution,
avec le secours de la sainte grâce,
de ne plus vous offenser et
de faire pénitence.
Le prêtre vous donne le pardon de Dieu :
Que Dieu notre Père vous montre
Sa miséricorde.
Par la mort et la résurrection de son Fils,
Il a réconcilié le monde avec lui
Et il a envoyé l’Esprit Saint
Pour la rémission des péchés.
Par le ministère de l’Eglise,
qu’ il vous donne le pardon et la paix.
Et moi,
Au nom du Père et du Fils
Et du Saint –Esprit,
Je vous pardonne tous vos péchés.
Vous répondez : Amen !
Si le prêtre juge que vous n’êtes pas prêt à recevoir l’absolution, il vous bénit.
7) Le prêtre vous indique une action ou une prière, après la confession, qui prolongeront le sacrement et marqueront votre désir de repartir courageusement, sur les pas du Christ.














