Attention !
La messe du jeudi 13 mai, fête de l'Ascension de Notre Seigneur,
sera célébrée à l'église Saint-Nicolas
→ à 10 heures
(et non à 9h30 comme prévu initialement).
Notre paroisse comprend les communes de : Autigny-la-Tour, Autreville, Clérey-la-Côte, Coussey, Domrémy-la-Pucelle, Frebécourt, Greux, Harmonville, Jubainville, Martigny-les-Gerbonvaux, Maxey-sur-Meuse, Midrevaux, Moncel-sur-Vair, Mont-lès-Neufchâteau, Neufchâteau, Punerot, Rebeuville, Rollainville, Ruppes, Sionne, Soulosse-sous-Saint-Élophe, Tranqueville-Graux.
Depuis le décret d'érection de la nouvelle paroisse en date du 16 août 2023 et à compter du 1er septembre 2023, la paroisse « Paroisse Saint-Nicolas-Sainte-Jeanne-d'Arc » regroupent les anciennes paroisses Sainte-Jeanne-d'Arc-et-Saint-Elophe et La Croisée-Saint-Nicolas.
Lire le décret : cliquez ici
Église dans l'Ouest Vosgien - parution trimestrielle
Attention !
La messe du jeudi 13 mai, fête de l'Ascension de Notre Seigneur,
sera célébrée à l'église Saint-Nicolas
→ à 10 heures
(et non à 9h30 comme prévu initialement).
LA MÉDITATION DU JOUR
Qui dit "bon pasteur", "vrai berger", laisse plus ou moins entendre qu’il peut en exister de moins bon… C’est un thème récurrent dans la Bible. Vrai berger ou berger mercenaire… on est tous concernés de par nos relations humaines. Qu’est-ce qu’on en fait de nos relations ? Est-ce qu’on se porte les uns les autres ou bien nos relations, est-ce qu’on cherche à en tirer profit ? Et lorsqu’il s’agit des communautés chrétiennes, le regard de la Bible est sans concession !
Ce dimanche est une journée de prière pour les vocations. Mais vocation à quoi ? Justement à être berger, dit Jésus… Mais pas n’importe comment ! Lui, il a déployé sa vocation au fil de ses rencontres :
Il se fait berger pour la samaritaine, il ne la condamne pas, il la renouvelle au plus profond de son désir d’aimer.
Il se fait berger pour l’aveugle-né. La société religieuse l’exclut, il le réinsère.
Il se fait berger pour cette femme prise en flagrant délit d’adultère : elle doit être lapidée, il la relaxe.
Vous pouvez poursuivre votre propre recherche, ainsi que dans les Actes des Apôtres, et dans votre propre vie ???
À ne pas oublier que le bon pasteur, le vrai berger prend des risques, de grands risques ! Il y a trouvé la mort !
Cet évangile affirme que c’est tout le contraire du "mercenaire" qui n’agit que dans le cadre d’un ordre reçu et dont le rôle se réduit à une fonction. Pire! Il n’agit que selon son propre intérêt. On peut relire ici le beau chapitre 34 du prophète Ézéchiel.
Le vrai berger connaît personnellement ses brebis. Ils sont en dialogue permanent. Le lien entre eux passe par l’écoute (voir aussi Isaïe 50,4-5). Et Jésus insiste sur sa mission, la nôtre… « J'ai encore d’autres brebis qui ne sont pas de ce bercail ; celles-là aussi il faut que je les conduise ».
« Sortez, sortez » ne cesse de répéter le pape François. Encore lui, dans "La joie de l’Évangile" (§49) : « Je préfère une Église accidentée, blessée et sale pour être sortie sur les chemins plutôt qu’une Église malade de son enfermement ».
Tout le paragraphe est excellent !
On dessine alors les exigences qui en découlent pour les communautés chrétiennes aujourd’hui.
Je vous laisse les esquisser, et en débattre à plusieurs… !
Il s’agit pour l’Église d’accueillir ce monde en pleine mutation et de l’aider à relever le défi de l’homme, celui de l’amour !
Père Dominique Krier
* * * * * * * * * * * * * * * *
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (Jn 10, 11-18)
En ce temps-là, Jésus déclara :
« Moi, je suis le bon pasteur, le vrai berger, qui donne sa vie pour ses brebis. Le berger mercenaire n’est pas le pasteur, les brebis ne sont pas à lui : s’il voit venir le loup, il abandonne les brebis et s’enfuit ; le loup s’en empare et les disperse. Ce berger n’est qu’un mercenaire, et les brebis ne comptent pas vraiment pour lui.
Moi, je suis le bon pasteur ; je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent, comme le Père me connaît, et que je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis.
J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos : celles-là aussi, il faut que je les conduise. Elles écouteront ma voix : il y aura un seul troupeau et un seul pasteur.
Voici pourquoi le Père m’aime : parce que je donne ma vie, pour la recevoir de nouveau. Nul ne peut me l’enlever : je la donne de moi-même. J’ai le pouvoir de la donner, j’ai aussi le pouvoir de la recevoir de nouveau : voilà le commandement que j’ai reçu de mon Père. »
Voir le site du diocèse : ici
« LA PAIX SOIT AVEC VOUS » (Luc 24, 35-48)
Les textes de ce dimanche nous apportent des témoignages sur la résurrection de Jésus. Nous avons tout d’abord celui de l’apôtre Pierre dans la 1ère lecture. Dans sa vie, il y a eu un changement radical. Nous nous rappelons de sa réponse, quand Jésus avait annoncé sa Passion, sa mort et sa résurrection. Il ne supportait pas cette idée. Ça ne correspondait pas à l’idée qu’il se faisait du Messie. Et quand Jésus a été arrêté, il e eu tellement peur pour sa vie qu’il a affirmé ne pas le connaitre : Il l’a renié. Mais au jour de la Pentecôte, tout a changé : les apôtres ont reçu l’Esprit Saint. Désormais, Pierre peut témoigner avec force et courage : "Ce Jésus que vous avez fait mourir sur la croix, Dieu l’a ressuscité.” Sa mort n’est pas un échec. Il est vivant pour toujours ; tout cela était annoncé dans les Écritures, Moïse, les psaumes, les prophètes. Désormais, il faudra relire tout l’Ancien Testament à la lumière de la résurrection de Jésus.
C’est ce que nous avons entendu dans l’Evangile de ce jour. En effet, trois jours après la mort de Jésus, deux disciples revenaient de Jérusalem ; ils avaient été témoins de la Passion et de la mort de leur maître. Pour eux, tout était fini. C’était la fin d’une grande espérance. Comme ces disciples, nous sommes souvent marqués par la tristesse et le découragement ; quand nous regardons notre vie de tous les jours comme une défaite : la défaite de l’Évangile pour les chrétiens persécutés, pour les pauvres, les exclus, les victimes de la violence, des guerres, de la solitude, de l’abandon ; cette défaite face à la Covid19 : il n’y a plus d’espoir possible.
Et bien si ! L’espoir, et bien plus, l’Espérance, entretenue par la foi, l’amour, est possible. Car, sur ce chemin d’Emmaüs, Jésus s’approche des siens et les rejoint. Ils ne le reconnaissent pas : leurs yeux sont aveuglés par la tristesse et la déception.
Le même Jésus nous rejoint sur nos routes pour cheminer avec nous. Quand tout va mal, il est là. Mais, trop souvent, nous ne le reconnaissons pas, car nous sommes plongés dans la désespérance. Et pourtant, il est toujours là, prêt à nous écouter et à nous porter. Nous pouvons lui crier notre souffrance, notre déception, notre tristesse. Il est là avec nous…
Oui, frères et sœurs dans le Christ, pour reconnaître le Christ ressuscité, présent dans notre vie, il nous faut le regarder avec la foi, une foi réchauffée par la Parole de Dieu et l’Eucharistie. Alors, le Christ ressuscité nous rejoint au cœur de nos vies pour raviver et fortifier notre espérance.
Et, quand on a reconnu et accueilli le Christ vivant, on ne peut pas le garder pour soi-même ; on a envie de le crier au monde et autour de nous.
Ainsi, comme pour Marie de Magdala près du tombeau, comme pour les deux voyageurs d'Emmaüs, cette nouvelle rencontre du Ressuscité débouche pour les Onze sur une mission nouvelle. « C'est vous, dit Jésus, qui êtes témoins de tout cela ». C'est nous qui sommes témoins...
À la fin de cette Eucharistie, nous serons envoyés pour témoigner, aux yeux de tous, de la foi qui nous anime. Notre témoignage doit rejoindre tous nos frères et sœurs gagnés par le désespoir, et qui dépriment en ces temps difficiles du Covid. Oui, l’Espérance est possible, car c’est elle qui porte notre regard dans la foi, vers un avenir certain avec le Ressuscité qui dit : « Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde ». (Cf. Mt 28, 20).
P. OPI
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (Lc 24, 35-48)
En ce temps-là, les disciples qui rentraient d’Emmaüs racontaient aux onze Apôtres et à leurs compagnons ce qui s’était passé sur la route, et comment le Seigneur s’était fait reconnaître par eux à la fraction du pain.
Comme ils en parlaient encore, lui-même fut présent au milieu d’eux, et leur dit : « La paix soit avec vous ! » Saisis de frayeur et de crainte, ils croyaient voir un esprit. Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous bouleversés ? Et pourquoi ces pensées qui surgissent dans votre cœur ? Voyez mes mains et mes pieds : c’est bien moi ! Touchez-moi, regardez : un esprit n’a pas de chair ni d’os comme vous constatez que j’en ai. » Après cette parole, il leur montra ses mains et ses pieds. Dans leur joie, ils n’osaient pas encore y croire, et restaient saisis d’étonnement. Jésus leur dit : « Avez-vous ici quelque chose à manger ? » Ils lui présentèrent une part de poisson grillé qu’il prit et mangea devant eux. Puis il leur déclara : « Voici les paroles que je vous ai dites quand j’étais encore avec vous : “Il faut que s’accomplisse tout ce qui a été écrit à mon sujet dans la loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes.” » Alors il ouvrit leur intelligence à la compréhension des Écritures. Il leur dit : « Ainsi est-il écrit que le Christ souffrirait, qu’il ressusciterait d’entre les morts le troisième jour, et que la conversion serait proclamée en son nom, pour le pardon des péchés, à toutes les nations, en commençant par Jérusalem. À vous d’en être les témoins. »
La méditation du jour
L'épisode de la multiplication des pains regorge de plusieurs enseignements : entre autres l'action de la Providence divine qui comble l'Homme au-delà de toutes ses attentes, l'apport ou la responsabilité de l'Homme pour le salut du genre humain, la solidarité entre tous et la discrétion requise dans nos actions de charité.
La finale de notre Évangile en Jean 6, 1-15 le montre si bien en insistant sur le fait que le Christ refuse l'ovation de la foule qui cherche à l'établir roi. Le chrétien dans son agir ne doit pas être en quête de la gloire des Hommes.
Il doit se laisser toujours guider par sa foi en Jésus Christ et être comblé de la Joie du Seigneur déversée dans son cœur. Cette Joie est le fruit du don de sa personne pour la gloire de Dieu et le salut de ses frères et sœurs. Même dans les circonstances difficiles qui éprouvent sa foi, le chrétien doit demeurer dans la Sérénité et la Joie de Dieu (Actes 5, 34-42).
Cette Joie est un remède efficace contre le découragement ou la tiédeur spirituelle. Elle nous aide à vivre dans l'espérance en Dieu qui veille sur nous et s'occupe de nous.
Bonne journée à nous tous. Que Dieu nous montre sa prodigieuse bonté. Dieu nous bénisse abondamment.
P. OPI
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (Jn 6, 1-15)
En ce temps-là, Jésus passa de l’autre côté de la mer de Galilée, le lac de Tibériade.
Une grande foule le suivait, parce qu’elle avait vu les signes qu’il accomplissait sur les malades.
Jésus gravit la montagne, et là, il était assis avec ses disciples.
Or, la Pâque, la fête des Juifs, était proche.
Jésus leva les yeux et vit qu’une foule nombreuse venait à lui.
Il dit à Philippe : « Où pourrions- nous acheter du pain pour qu’ils aient à manger ? »
Il disait cela pour le mettre à l’épreuve, car il savait bien, lui, ce qu’il allait faire.
Philippe lui répondit :
« Le salaire de deux cents journées ne suffirait pas pour que chacun reçoive un peu de pain. »
Un de ses disciples, André, le frère de Simon-Pierre, lui dit : « Il y a là un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons, mais qu’est-ce que cela pour tant de monde ! »
Jésus dit : « Faites asseoir les gens. »
Il y avait beaucoup d’herbe à cet endroit. Ils s’assirent donc, au nombre d’environ cinq mille hommes.
Alors Jésus prit les pains et, après avoir rendu grâce, il les distribua aux convives ; il leur donna aussi du poisson,
autant qu’ils en voulaient.
Quand ils eurent mangé à leur faim, il dit à ses disciples :
« Rassemblez les morceaux en surplus, pour que rien ne se perde. »
Ils les rassemblèrent, et ils remplirent douze paniers avec les morceaux des cinq pains d’orge, restés en surplus pour ceux qui prenaient cette nourriture.
À la vue du signe que Jésus avait accompli, les gens disaient :
« C’est vraiment lui le Prophète annoncé, celui qui vient dans le monde. »
Mais Jésus savait qu’ils allaient venir l’enlever pour faire de lui leur roi ; alors de nouveau il se retira dans la montagne, lui seul.
Bon dimanche de la Miséricorde Divine !
Jésus a demandé à Sœur Faustine (au paragraphe 49 du Petit Journal) qu’il y ait une fête de la Miséricorde, le 1er dimanche après Pâques, et il explique qu’il désire que cette fête de la Miséricorde soit le refuge pour toutes les âmes, et surtout pour les pauvres pécheurs.
En ce jour, il déverse un océan de grâces sur les âmes qui s’approchent de sa Miséricorde, qui vont se confesser, qui vont communier, même celles qui ont des péchés comme l’écarlate...
Extraits (§1182 et 1517) du Petit Journal : « Plus grande est la misère, plus elle a droit à ma miséricorde. Toutes les âmes peuvent avoir confiance en l’inconcevable abîme de ma miséricorde car je désire les sauver toutes. Je n’exclus personne. La fête de la Miséricorde a jailli de mes entrailles pour la consolation du monde entier.»
Nous célébrons aujourd’hui le deuxième dimanche de Pâques, appelé aussi dimanche « de la Divine Miséricorde ». Qu’elle est belle, cette réalité de la foi pour notre vie : la miséricorde de Dieu ! Un amour aussi grand, aussi profond, celui de Dieu pour nous ; un amour qui ne fait pas de différence, qui nous saisit toujours par la main et nous soutient, nous relève, nous guide.
L'Évangile de ce jour nous aide à saisir pleinement le sens et la valeur de ce don.
L'évangéliste Jean nous fait en quelque sorte partager l'émotion éprouvée par les Apôtres lors de la rencontre avec le Christ, après sa résurrection. Notre attention voudrait s'arrêter sur le geste du Maître, qui transmet aux disciples craintifs et stupéfaits, la mission d'être ministres de la Miséricorde divine. Il leur montre ses mains et son côté qui portent les signes de la passion et leur dit: « Comme le Père m'a envoyé, moi aussi je vous envoie ».
Ayant dit cela, il souffla sur eux et leur dit: « Recevez l'Esprit Saint. Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis; ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus ». Jésus leur confie le don de "remettre les péchés" ; un don qui naît des blessures de ses mains, de ses pieds et surtout de son côté transpercé.
C'est de là qu'une cascade de miséricorde se déverse sur nous et sur l'humanité tout entière. Nous revivons ce moment avec une grande intensité spirituelle. Aujourd'hui, le Seigneur nous montre, à nous aussi, ses plaies glorieuses et son cœur, fontaine intarissable de lumière et de vérité, d'amour et de pardon.
Le Cœur du Christ ! Son "Sacré Cœur" a tout donné aux hommes : la rédemption, le salut, la sanctification. De ce cœur surabondant de tendresse, se libèrent deux rayons de lumière qui illuminent le monde. "Les deux rayons représentent le sang et l'eau. Le sang rappelle le sacrifice du Golgotha et le mystère de l'Eucharistie ; l'eau, selon le riche symbolisme de l'évangéliste Jean, fait penser au baptême et au don de l'Esprit Saint.
A travers le mystère de ce cœur blessé, le flux restaurateur de l'amour miséricordieux de Dieu ne cesse de se répandre également sur les hommes et sur les femmes de notre temps. Ce n'est que là, que celui qui aspire au bonheur authentique et durable peut en trouver le secret.
Oui, "Jésus, j'ai confiance en Toi". Cette prière, chère à tant de fidèles, exprime bien l'attitude avec laquelle nous voulons, nous aussi, nous abandonner avec confiance entre les mains du Christ Ressuscité : les rayons de sa miséricorde divine redonnent l'espérance et la force pour continuer notre marche à sa suite.
Ô Marie, Mère de la Miséricorde Divine, fais en sorte que nous conservions toujours vivante, cette confiance dans ton Fils, notre Rédempteur.
Avec toi nous voulons répéter, en fixant notre humble regard sur le visage du divin Sauveur : « Jésus, j'ai confiance en Toi ». Aujourd'hui et à jamais. Amen.
Père OPI
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (Jn 20, 19-31)
C’était après la mort de Jésus. Le soir venu, en ce premier jour de la semaine, alors que les portes du lieu où se trouvaient les disciples
étaient verrouillées par crainte des Juifs, Jésus vint, et il était là au milieu d’eux.
Il leur dit : « La paix soit avec vous ! »
Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur.
Jésus leur dit de nouveau : « La paix soit avec vous ! De même que le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie. »
Ayant ainsi parlé, il souffla sur eux et il leur dit :
« Recevez l’Esprit Saint. À qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis ; à qui vous maintiendrez ses péchés, ils seront maintenus. »
Or, l’un des Douze, Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), n’était pas avec eux quand Jésus était venu.Les autres disciples lui disaient : « Nous avons vu le Seigneur ! »
Mais il leur déclara : « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je ne croirai pas ! »
Huit jours plus tard, les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux.
Jésus vient, alors que les portes étaient verrouillées, et il était là au milieu d’eux.
Il dit : « La paix soit avec vous ! »
Puis il dit à Thomas : « Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-la dans mon côté : cesse d’être incrédule, sois croyant. »
Alors Thomas lui dit : « Mon Seigneur et mon Dieu ! »
Jésus lui dit : « Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. »
Il y a encore beaucoup d’autres signes que Jésus a faits en présence des disciples et qui ne sont pas écrits dans ce livre. Mais ceux-là ont été écrits pour que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et pour qu’en croyant, vous ayez la vie en son nom.
Chant :
Miséricorde insondable
Miséricorde insondable !
Dieu peut-il tout pardonner ?
Absoudre un si grand coupable,
Et mes péchés oublier ?
Refrain :
Jésus, je viens ! Je viens à toi !
Tel que je suis, je viens à toi !
Jésus, je viens ! Je viens à toi !
Tel que je suis, prends-moi.
Alléluia ! Plus de doute,
Mon fardeau est enlevé ;
Pour le ciel je suis en route,
Heureux pour l’éternité.
Méditation du jour
Marie Madeleine vit une expérience inouïe. Sa rencontre avec le Ressuscité lui permet de passer des pleurs à la joie. Le Ressuscité l'appelle par son nom et elle le reconnaît au son particulier de sa voix qui l'apaise. Marie lui répond avec toute la tendresse requise. La rencontre entre les deux est empreinte de délicatesse et de tendresse. Elle montre tout l'Amour existant entre Jésus et Marie Madeleine.
Puis, il fait d'elle la 1ère personne à recevoir le message de la Résurrection et la 1ère à l'annoncer (Jean 20, 11-18). De plus, cette rencontre a lieu dans un jardin. En parallèle avec la 1ère Création (le jardin d'Eden) déchue par le péché d'Adam et Ève, la Résurrection apparaît comme une re-Création,une nouvelle Création, un nouveau commencement où Dieu prend l'engagement de repartir à nouveau avec l'Homme créé à son image et à sa ressemblance.
Nous aussi, sachons reconnaître le Ressuscité qui nous visite chaque jour afin de renouveler notre vie par notre désir de conversion (Actes 2, 36-41).
Agréable journée à tous. Que Dieu nous bénisse et nous renouvelle chaque jour sa Fidélité et son Amitié.
Courage !
P. OPI
Évangile selon saint Jean (Jn 20, 11-18)
En ce temps-là, Marie Madeleine se tenait près du tombeau, au-dehors, tout en pleurs.
Et en pleurant, elle se pencha vers le tombeau. Elle aperçoit deux anges vêtus de blanc, assis l’un à la tête et l’autre aux pieds, à l’endroit où avait reposé le corps de Jésus.
Ils lui demandent : « Femme, pourquoi pleures-tu ? »
Elle leur répond : « On a enlevé mon Seigneur, et je ne sais pas où on l’a déposé. »
Ayant dit cela, elle se retourna ; elle aperçoit Jésus qui se tenait là, mais elle ne savait pas que c’était Jésus.
Jésus lui dit : « Femme, pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu ? »
Le prenant pour le jardinier, elle lui répond : « Si c’est toi qui l’as emporté, dis-moi où tu l’as déposé, et moi, j’irai le prendre. »
Jésus lui dit alors : « Marie ! »
S’étant retournée, elle lui dit en hébreu : « Rabbouni ! », c’est-à-dire : Maître.
Jésus reprend : « Ne me retiens pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père. Va trouver mes frères pour leur dire
que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. »
Marie Madeleine s’en va donc annoncer aux disciples : « J’ai vu le Seigneur ! », et elle raconta ce qu’il lui avait dit.
JOYEUSES PÂQUES À VOUS TOUS !
L'Évangile de Jean 20, 1-9 nous donne une indication temporelle importante :
Quand Marie-Madeleine se rend au tombeau, il fait encore nuit: "c'était les ténèbres". Elle est plongée dans les ténèbres de la tristesse en se rendant au tombeau.
Elle s'en ira joyeuse, illuminée par la clarté de la Bonne Nouvelle du Christ Ressuscité.
La résurrection du Christ est la lumière sur le chemin de nos vies car elle nous permet de mieux voir et comprendre notre destinée ultime : être en Dieu, c'est-à-dire notre divinisation. C'est aussi un appel à sortir de toutes les formes de ténèbres qui pourraient nous envahir ou dans lesquelles nous sommes, toutes ces situations qui nous éloigneraient de Dieu.
Enfin, la résurrection est un appel à devenir à l'image du Christ Ressuscité, lumière qui éclaire notre monde par nos paroles, notre comportement.
Nous sommes donc engagés à vivre en ressuscités dans la poursuite de la conversion. Sinon, nous serons comme des orphelins près du tombeau vide, ternes, tristes, le visage rivé vers le sol et incapables d'accueillir la lumière du Ressuscité.
Devenons ainsi par toute notre vie de véritables témoins du Ressuscité en faisant sa volonté.
Que le Christ Ressuscité, notre Lumière par excellence, dissipe les ténèbres de nos cœurs, qu'il embrase notre vie de sa Lumière de Paix, d'Amour et de Vie.
Joyeuses Pâques à nous tous !
Que Dieu vous bénisse abondamment.
Père OPI
Évangile Jean (20, 1-9)
Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin, alors qu’il fait encore sombre. Elle voit que la pierre a été enlevée du tombeau. Elle court donc trouver Simon-Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a mis. »
Pierre partit donc avec l’autre disciple pour se rendre au tombeau. Ils couraient tous les deux ensemble, mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau. En se penchant, il voit que le linceul est resté là ; cependant il n’entre pas. Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau, et il regarde le linceul resté là, et le linge qui avait recouvert la tête, non pas posé avec le linceul, mais roulé à part à sa place.
C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit et il crut. Jusque-là, en effet, les disciples n’avaient pas vu que, d’après l’Écriture, il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts.
Message de Mgr Berthet pour Pâques :
(cliquer sur l'image)
Jésus dit : "TOUT EST ACCOMPLI"
Notre Seigneur est dans les ténèbres de la terre, avec une pierre roulée sur lui. Avec lui, nos péchés sont dans le tombeau.
Notre Seigneur est dans le ventre de la terre. Avec lui, nos espoirs et notre espérance sont dans le tombeau. Notre désir de la vie y est également. Tout semble fini.
Mais avant de descendre dans les entrailles de la terre, Jésus a dit "Tout est accompli".
Il a accompli la Volonté de son Père en mourant pour nous. Par sa mort, il a tué la mort et toutes nos morts pour que nous ayons la Vie.
Il sortira du tombeau et nous aussi avec lui. Nous serons appelés à quitter le tombeau en y laissant tout ce qui ne glorifie pas Dieu, pour demeurer dans la lumière de l'Espérance en Dieu qui fait de nous des Vivants (Osée 5, 15 ; 6, 1-2).
Dans ce grand silence du Samedi Saint où tout semble fini, nous ne sommes pas seuls. Dieu reste toujours avec nous !
Acceptons de mourir en nous-mêmes pour que la Vie de Dieu qui jaillit des ténèbres nous soit communiquée.
Que le Seigneur nous délivre des puissances de la mort pour une joyeuse résurrection.
Bonne célébration des solennités pascales !
P. OPI
Livre d'Osée
► 5, 15 Je m’en irai, je retournerai en ma demeure, jusqu’à ce qu’ils s’avouent coupables et recherchent ma face, et que dans leur détresse ils me cherchent.
► 6, 1-2 Venez, retournons vers le Seigneur ! il a blessé, mais il nous guérira ; il a frappé, mais il nous soignera.
Après deux jours, il nous rendra la vie ; il nous relèvera le troisième jour : alors, nous vivrons devant sa face.
« Si je ne te lave pas, tu n’auras pas de part avec moi. »
Au soir de l'institution de l'Eucharistie et du ministère ordonné, Jésus pose un acte surréaliste, inattendu, surprenant, mais plein de sens: le lavement des pieds de ses disciples. Cet acte réservé aux derniers des esclaves est effectué par le Seigneur, le Maître lui-même. Ce geste comporte au moins une double signification :
- Il dépose son vêtement puis le remet, symbole du don de soi dans sa mort et sa résurrection. Enlever son vêtement signifie sa mort. Le remettre renvoie à sa résurrection.
- Laver les pieds de ses disciples est le signe de son abaissement, de son humilité voire de son humiliation.
L'Eucharistie et l'Ordre sont ainsi des sacrements qui nous plongent dans le Mystère Pascal du Christ, c'est à-dire sa mort et sa résurrection. Ils sont aussi les signes de l'abaissement du chrétien et des ministres ordonnés. Ils révèlent ainsi que le service doit être au cœur du ministère ordonné et de la vie du chrétien. Si le Maître s'est abaissé, alors pourquoi tant d'arrogance et de suffisance entre nous les hommes ?
Oui, frères et sœurs dans le Christ, en ce jour de notre Sacerdoce commun de baptisés, à la suite du Christ-Serviteur, puissions-nous nous souvenir que nous ne sommes que des serviteurs, des serviteurs et servantes inutiles, qui n’ont fait que leur devoir. Et que, malgré les obstacles et les difficultés liées à notre service, nous ne devons que regarder le Christ, notre Maître, qui ne s’est pas détourné de la croix, mais est allé jusqu’au bout pour nous sauver.
Puissions-nous demander au Seigneur Jésus, la claire vision de ce que nous devons faire et la force de l’accomplir avec joie, pour être comme Lui, le Vrai Prêtre, Serviteur de Dieu et des hommes, maintenant et pour les siècles des siècles. Amen.
Père OPI
Évangile du Jeudi Saint (Jean 13, 1-15)
Avant la fête de la Pâque, sachant que l’heure était venue pour lui de passer de ce monde à son Père, Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’au bout.
Au cours du repas, alors que le diable a déjà mis dans le cœur de Judas, fils de Simon l’Iscariote, l’intention de le livrer, Jésus, sachant que le Père a tout remis entre ses mains, qu’il est sorti de Dieu et qu’il s’en va vers Dieu, se lève de table, dépose son vêtement, et prend un linge qu’il se noue à la ceinture ; puis il verse de l’eau dans un bassin. Alors il se mit à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge qu’il avait à la ceinture.
Il arrive donc à Simon-Pierre, qui lui dit :
« C’est toi, Seigneur, qui me laves les pieds ? »
Jésus lui répondit :
« Ce que je veux faire, tu ne le sais pas maintenant ; plus tard tu comprendras. »
Pierre lui dit : « Tu ne me laveras pas les pieds ; non, jamais ! »
Jésus lui répondit :
« Si je ne te lave pas, tu n’auras pas de part avec moi. »
Simon-Pierre lui dit :
« Alors, Seigneur, pas seulement les pieds, mais aussi les mains et la tête ! »
Jésus lui dit :
« Quand on vient de prendre un bain, on n’a pas besoin de se laver, sinon les pieds : on est pur tout entier. Vous-mêmes, vous êtes purs, mais non pas tous. »
Il savait bien qui allait le livrer ; et c’est pourquoi il disait : « Vous n’êtes pas tous purs. »
Quand il leur eut lavé les pieds, il reprit son vêtement, se remit à table et leur dit :
« Comprenez-vous ce que je viens de faire pour vous ? Vous m’appelez “Maître” et “Seigneur”, et vous avez raison, car vraiment je le suis. Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi, vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. C’est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme j’ai fait pour vous. »
Attention : Certains horaires de messe indiqués dans le journal ont été modifiés !
Voir sur la droite de la page du site, les horaires sont dans la partie orangée "Horaires de messes"
(en particulier "Dimanche de Pâques 4 avril : Messe à Saint-Nicolas à 10h)
Le numéro 121 du journal paroissial "Bonne Nouvelle" est en cours de diffusion.
Merci à tous les bénévoles qui rédigent et transmettent les nouvelles de la paroisse, du diocèse et de l'Eglise à tous les habitants de Neufchâteau, Frebécourt, Mont, Rebeuville et Rollainville !
► Si vous voulez donner un coup de main pour la distribution des journaux (une fois ou tous les 3 mois), n'hésitez pas à contacter la paroisse, ou Michèle et Jean Rinnert. Vous serez les bienvenus !
► En page 2 de ce numéro, vous trouverez un appel à contribution pour la Campagne 2021 du Denier de l'Église.
Dans le journal, une enveloppe et tous les renseignements nécessaires pour comprendre ce qu'est le Denier, à quoi il sert, et comment transmettre votre don.
Merci d’avance pour les prêtres et les laïcs en mission d'Église !
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Version papier dans votre boite aux lettres ou version numérique sur Internet, vous avez le choix !
Vous pouvez télécharger la version numérique du journal en cliquant sur la photo de la une ci-dessous ↓
Vous pourrez lire toutes les pages (elles sont l'une en-dessous de l'autre, donc faites tourner la molette de votre souris pour les faire défiler).
En vous servant du zoom (+ ou -), vous pouvez agrandir ou diminuer la taille des pages pour votre confort de lecture.
Vous pourrez également feuilleter le journal en ligne en cliquant ici.
Si, vous aussi, vous avez envie de parler de ce qui se passe autour de vous, de mettre vos talents et votre enthousiasme au service de ‘Bonne Nouvelle’, n’hésitez pas à contacter la paroisse !
03 29 94 01 05 ou p.neufchateau@catholique88.fr ou M. et J. Rinnert
Bonne lecture !
DMB
Samedi 8 juin - 18:00 | Eglise Saint-Vincent de Liffol-le-Grand | |
Dimanche 9 juin - 10:00 | Eglise Saint-Nicolas de Neufchâteau | |
Dimanche 9 juin - 11:00 | Basilique Sainte Jeanne d'Arc de Domrémy-la-Pucelle | |
Samedi 15 juin - 18:00 | Eglise Saint-Vincent de Liffol-le-Grand | |
Dimanche 16 juin - 10:30 | Eglise Saint-Nicolas de Neufchâteau | |
Dimanche 16 juin - 11:00 | Basilique Sainte Jeanne d'Arc de Domrémy-la-Pucelle | |
Samedi 22 juin - 18:00 | Eglise Saint-Vincent de Liffol-le-Grand | |
Dimanche 23 juin - 10:00 | Eglise Saint-Nicolas de Neufchâteau | |
Dimanche 23 juin - 11:00 | Basilique Sainte Jeanne d'Arc de Domrémy-la-Pucelle | |
Samedi 29 juin - 18:00 | Eglise Saint-Vincent de Liffol-le-Grand | |
Dimanche 30 juin - 10:00 | Eglise Saint-Nicolas de Neufchâteau | |
Dimanche 30 juin - 11:00 | Basilique Sainte Jeanne d'Arc de Domrémy-la-Pucelle |