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Paroisse Notre-Dame-du-Val-de-Meurthe
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La paroisse Notre-Dame-du-Val-de-Meurthe, d’une population d’environ 16 000 habitants, est composée de :
Anould, Ban-sur-Meurthe-Clefcy, Entre-deux-Eaux, Fraize, Le Valtin, Mandray, Plainfaing, Saint-Léonard, Saulcy-sur-Meurthe, et Taintrux
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Paroisse Notre-Dame-du-Val-de-Meurthe - parution bi-mensuelle
N.D. du Val de Meurthe - BULLETIN MAI-JUIN 2019
N.D. du Val de Meurthe - HOMÉLIE du DIMANCHE de PÂQUES
Bien chères paroissiennes, bien chers paroissiens du "Net"
"Christ est ressuscité ALLÉLUIA! Il est vraiment ressuscite ALLÉLUIA! "
Merci à l'abbé Stanislas Balo de nous expliquer le sens de cette grande fête du Christianisme: Pâques.
Bonne journée de fête à tous et à chacun.
Dieu bénisse.
Abbé Éric TRAORE.
Paroisse N.D du Val de Meurthe
20, rue de l'Église
88230/ Fraize
Tel :+33 3 29 50 30 50 / +33 7 53398792
France
HOMELIE DU DIMANCHE DE PAQUES
ANNEE C : Ac 10,34a.37-43 ; Ps 117 ; 1 Co 5,6b-8 ; Jn 20,1-9
« Christ est vraiment ressuscité ! Alléluia ! Alléluia ! »
C’est la nouvelle qui a mis des hommes et des femmes en mouvement depuis deux milles ans ! C’est le fondement et la raison d’être de l’Eglise encore aujourd’hui ! C’est l’essence de notre foi que nous vivons en Eglise même si chacun a profondément encré dans son cœur et dans son esprit un désir particulier pour aujourd’hui et pour demain. C’est au juste une course de fond à réaliser ensemble, qui nous est proposée, en veillant les uns sur les autres ; en communiquant les uns avec les autres, en transmettant les uns aux autres à l’exemple de Marie Madeleine revenant du tombeau de grand matin, et qui met Pierre et Jean en route par ses paroles. Ou à l’instar des disciples Pierre et Jean, arrivés au tombeau après une course de vitesse, et qui se livrent à une scène de politesse voire de hiérarchie : Pierre, le second à arriver sur les lieux, « entre et voit » ; c’est alors qu’entre Jean, le premier arrivé sur les lieux ; « il voit et il croit »… ! C’est cela, la communauté dont la vie a pour les uns une allure de sprint ; pour d’autres d’un trot avec parfois des temps d’arrêt voire des reculs ; mais en tout et en tous, cette vie offre à chacun de ses membres de vivre une belle progression dans la foi. Le Pape François, dans son appel à la sainteté, écrivait dans son exhortation apostolique intitulée Gaudete et Exultate, au n°141, publiée le 9 avril 2018 : « la sanctification est un cheminement communautaire à faire deux par deux… En diverses occasions, poursuit le Saint Père, l’Église a canonisé des communautés entières qui ont vécu héroïquement l’Évangile ou qui ont offert à Dieu la vie de tous leurs membres. …Souvenons-nous… du… témoignage des moines trappistes de Tibhirine (Algérie), qui se sont préparés ensemble au martyre. Il y a, de même, beaucoup de couples saints au sein desquels chacun a été un instrument du Christ pour la sanctification de l’autre époux. Vivre ou travailler avec d’autres, c’est sans aucun doute un chemin de développement spirituel. » C’est bien là une assurance qui ne déçoit pas : oui, partager la Parole de Dieu et vivre l’Eucharistie ensemble offrent incontestablement une croissance et une expérience de foi intense. C’est une démarche qui rend l’espérance vive et la charité active.
Jésus en qui, Marie Madeleine, Pierre et Jean ont mis tout leur amour, toute leur foi et toute leur espérance, a été crucifié et mis au tombeau. Leur déception et leur douleur étaient immenses, parce que tout était fini pour eux… Pourtant, trois jours après ce coup de tonnerre, les voilà débout, en route, marchant, courant en quête de Sens, de Lumière, de Vie,… seule démarche qui au fond a le dernier mot ! C’est vrai, tout va très vite pour Pierre : le jeudi Saint, il n’avait pas su interpréter le geste du lavement des pieds fait par Jésus ni ses paroles fortes du reniement imminent,… Alors, plus de précipitation ni de déclarations hasardeuses : Pierre reste silencieux devant son constat « des linges posés à plat », même s’il est le premier à entrer dans le tombeau vide. Oui, Dieu respecte le rythme de chacun ; Il n’attend pas non plus de nous une foi instantanément parfaite, mais une libre réponse et un engagement avec nos limites, nos lenteurs pour une croissance qui mobilise entièrement notre mémoire, notre intelligence, notre volonté, notre cœur,… C’est ce qui faisait dire à St Anselme qu’« il ne faut pas chercher à comprendre pour croire, il faut croire pour comprendre » !
Bien-aimés de Dieu, la foi en la résurrection ne nous soustrait pas aux difficultés réelles de notre quotidien ni à la dure réalité de la mort physique qui fait son œuvre en chacun de nous. Mais, elle donne à nos vies de ne pas s’arrêter aux blessures et d’être sublimée. C’est à l’annonce de cette vérité que les apôtres ont consacré toutes leurs forces (cf. Ac 10,34ss). A nous désormais de trouver la force de lire dans nos vies et dans la vie du monde tous les signes de la résurrection. A nous désormais d’inviter le monde à la rencontre du Christ ressuscité comme Pierre dans la première lecture. En effet, pour la première fois, contrairement à toute son éducation, à toutes ses certitudes, Pierre, le Juif devenu chrétien, franchit le seuil de la maison d’un païen, Corneille, le centurion romain. Même s’il est un « craignant Dieu », c’est-à-dire un converti à la religion juive, Corneille n’était pas allé jusqu’à en adopter toutes les pratiques, notamment la circoncision qui est la marque de l’Alliance. C’est chez Corneille donc que Pierre entre et annonce la grande nouvelle : « Jésus de Nazareth est ressuscité » ! Pierre était bien réticent au départ à effectuer la démarche ; mais dans une vision qu’il relate en Actes 10, Pierre finit par admettre que l’Evangile déborde les frontières du peuple d’Israël. Après Pierre, il y eut St Paul, mais bien avant Pierre, c’est Philippe en Ac 8 qui, le premier, a baptisé un païen : l’eunuque éthiopien dont il est dit qu’il était un « adorateur », c’est-à-dire très proche de la religion juive. Ainsi, « toute personne sous le ciel qui croit en Jésus, reçoit par Lui le pardon de ses péchés. » (Ac 4,12). Plus encore, elle est rendue capable de vivre selon les réalités d’en haut qui se déclinent en bienveillance, humilité, douceur, patience, pardon mutuel,… A l’inverse, les réalités terrestres sont toutes celles qui alourdissent et empêchent notre élévation personnelle et communautaire. Il nous revient donc de poser ce choix au quotidien ; pas en vivant une autre vie que la vie ordinaire ; mais en vivant sous la motion de l’Esprit Saint. Car la Pâques que nous célébrons est bien la fête de la libération et une libération définitive de l’esclavage sous toutes ses formes ! « Soyons pleins d’assurance, Christ a vaincu le monde ! » (cf. Jn 16,33). Il a donné à plusieurs groupes de personnes unies et solidaires dans la peine de retrouver force et courage dans leur épreuve notamment avec les résurrections de la fille d’un chef de synagogue nommé Jaïre (cf. Mc 5, 21-43) ; le fils de la veuve de Naïm (cf. Lc 7,11-16) et particulièrement Son Ami Lazare, après avoir même pleuré devant tout le monde (cf. Jn 11,1-57). Le groupe des disciples, malgré le reniement, l’abandon et la trahison de l’un ou l’autre lors de l’arrestation, la passion et la mort de Jésus, est resté bienveillants et unis pour le salut du monde. A leur suite, des femmes et des hommes, ainsi que des communautés entières à travers le monde, se sont laissés habiter par Cet Esprit d’Amour et de Paix : Oui, Christ est ressuscité ! Puissions-nous obtenir la grâce d’être vraiment ses disciples bien-aimés (cf. Ep 4,32s).
Car rien ne peut nous ravir notre espérance de vivre éternellement en Lui et avec Lui !
Amen !
Abbé Stanislas BALO – Paroisse Sts Pierre et Paul des Etangs - 21/04/19
N.D. du Val de Meurthe - HOMÉLIE de la Vigile Pascale
Homélie de la vigile Pascale
Bien chères paroissiennes, bien chers paroissiens du "Net"
Je vous souhaite une joyeuse fête de Pâques.
Merci à l'abbé KI Alfred Diban pour son homélie.
Dieu bénisse.
Abbé Éric TRAORE.
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N.D. du Val de Meurthe - HOMÉLIE du JEUDI SAINT 2019
Bien chères paroissiennes, bien chers paroissiens du "Net"
Avec la célébration de la sainte cène nous entrons dans le triduum pascal.
Merci à l'abbé GOUROU de nous aider à comprendre le sens de cette célébration du jeudi saint.
Bonne fête aux prêtres. Bonne montée vers Pâques à tous et à chacun.
"Ir adelante siempré". Dieu bénisse.
Abbé Éric TRAORE.
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Homélie – Jeudi Saint 2019
Ex 12,1-8.11-14 ; 1Co 11,23-26 ; Jn 13,1-15.
Chers amis,
Avec la célébration de la Cène de notre Seigneur Jésus Christ, nous entrons encore plus profondément dans le mystère pascal, plus que le dimanche de la Passion et des rameaux ; oui, c’est l’heure des essentiels de notre foi qui a sonné. L’incarnation touche à son sommet.
La célébration du Jeudi saint nous offre des trésors inestimables : le testament de Jésus en trois éléments fondamentaux. Ces éléments constituent un mémorial à fêter d’âge en âge. Le livre de l’exode le dit si bien : « Ce jour-là sera pour vous un mémorial. Vous en ferez pour le Seigneur une fête de pèlerinage. C’est un décret perpétuel : d’âge en âge vous la fêterez »
Le premier trésor est l’institution de l’Eucharistie : « Ceci est mon corps qui est pour vous… Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang »
Le second don est le sacerdoce ministériel à travers cette courte phrase qui revient deux fois dans la deuxième lecture : « faites cela en mémoire de moi ».
Enfin le troisième cadeau est le commandement de l’amour que nous recevons en ces termes dans l’Évangile de saint Jean : « Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi, vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. C’est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme j’ai fait pour vous ».
Avant sa passion-mort-résurrection, Jésus nous donne L’Eucharistie, le sacerdoce ministériel et le commandement de l’amour. Ceux-ci suffisent largement pour que notre monde soit si beau, si paisible et si heureux. Mais hélas, le vent de la tempête souffle et dans notre monde, et dans l’Église et dans le corps sacerdotal. Nous vivons des épreuves à perdre le nord, si nous ne prenions garde.
Toi Seigneur, si tu déchirais les cieux et si tu descendais !!! Mais non, ton chemin n’est pas le nôtre. Tu es là, tout humble dans l’Eucharistie et dans ta parole ; tu es là lorsque deux ou trois sont réunis en ton nom. Oui, heureusement que notre Seigneur n’habite pas que dans des bâtiments faits de mains humaines ! Nous sommes les pierres vivantes de l’Église, corps du Christ. Et aujourd’hui, dans ses dernières volontés exprimées pendant son dernier repas, le Seigneur compte sur toi ; il te donne et te confie l’Eucharistie, les prêtres et leur ministère et le commandement de l’amour.
Seigneur, je t’adore dans le très saint sacrement de l’autel. Donne-moi de recevoir, dans la foi, ta Parole et tes dernières volontés. Et que jamais, je ne sois séparé de toi ;
Amen !
Abbé Jean GOUROU.
N.D. du Val de Meurthe - Homélie du dimanche des Rameaux 2019
Bien chères paroissiennes, bien chers paroissiens du "Net"
Plus qu'une semaine et nous célébrerons dans la joie la fête de Pâques.
Nos regards et nos cœurs sont déjà tournés vers ce jour où le Christ vainqueur du péché et de la mort resplendira dans sa gloire.
Le dimanche des rameaux et de la passion que nous célébrons nous font entrer dans la semaine sainte qui nous mènera à ce jour de gloire.
Merci à l'abbé Paul NAZOTIN de nous expliquer la signification de cette célébration.
Bonne marche à tous et à chacun vers Pâques.
Dieu bénisse.
Abbé Éric TRAORE.
Paroisse N.D du Val de Meurthe
20, rue de l'Église
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Homélie du dimanche des Rameaux 2019 (P. Nazotin)
Chers frères et sœurs,
Le texte de la passion que nous lisons en ce jour des Rameaux, nous relate surtout ce qui s’est passé le Vendredi Saint : comment Jésus est en est venu à être crucifié et mis à mort le Vendredi Saint.
Le cardinal Joseph Ratzinger faisait remarquer que rien ne pouvait permettre aux disciples de Jésus de comprendre sa mort, le Vendredi Saint, comme un sacrifice.
Effectivement, il est bon de se poser la question : qu’est-ce qui permet à tout le Nouveau Testament de voir la mort de Jésus comme un sacrifice ? La réponse c’est : ce qui s’est passé le Jeudi Saint. En effet, sans le recours au Jeudi Saint, la crucifixion de Jésus n’est rien d’autre qu’une exécution romaine.
Donc, pour mieux comprendre le Vendredi Saint, revenons à ce qui s’est passé la veille, le Jeudi Saint.
Un examen attentif de la célébration de la pâque juive par Jésus et ses disciples montre qu’ils ont quitté la Chambre Haute, là où ils se sont retrouvés pour célébrer la pâque juive, sans avoir consommé la 4e coupe, la coupe de la consommation, qui concluait le Seder (le repas pascal juif). Il y a ici, de toute évidence, comme une entorse au rituel de la pâque juive du temps de Jésus.
Contre toute attente, à Gethsémani, Jésus parlera de « coupe » dans sa prière : « Père, s’il est possible, éloigne de moi cette coupe » (Mt 26,39). Or, nous savons sait bien que c’est de sa souffrance et de sa mort que Jésus parle en termes de « coupe ».
Toutefois, dans la passion selon St Jean que nous lisons les Vendredis Saints, Jésus s’exclame juste avant de mourir : « J’ai soif ». « Après quoi, sachant que désormais tout était achevé pour que l'Écriture fût parfaitement accomplie, Jésus dit : " J'ai soif. " Un vase était là, rempli de vinaigre. On mit autour d'une branche d'hysope une éponge imbibée de vinaigre et on l'approcha de sa bouche. Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : " C'est achevé " et, inclinant la tête, il remit l'esprit » (Jn 19,28-30).
Pour quelqu’un qui va bientôt mourir, étancher une soif n’est nullement une priorité. Il n’y a donc pas de doute que Jésus veut donner une importance à ce geste.
Il faut alors comprendre que la 4e coupe est consommée. La mort de Jésus en croix le Vendredi Saint n’est rien d’autre que la conclusion d’une célébration qui a commencé la veille, à la Chambre Haute, avec la célébration de la Pâque juive, au cours de laquelle il a institué l’Eucharistie.
C’est donc là, à l’institution de l’Eucharistie, que le sacrifice de Jésus a commencé et cette institution de l’Eucharistie était déjà le sacrifice de Jésus. Ses derrières paroles (« Tout est accompli ») sont à comprendre comme faisant référence à ce repas pascal (qui, dans la tradition juive est toujours un repas sacrificiel au cours duquel est mangé l’agneau immolé) commencé dans la Chambre Haute.
Le sacrifice de la croix et l’Eucharistie instituée dans la Chambre Haute constituent donc un seul et même événement, c'est-à-dire le sacrifice de Jésus, plus précisément sa pâque, puisque c’est de cette façon qu’il a choisi de célébrer la pâque juive.
C’est donc la Sainte Cène qui permet de voir que la Croix est la continuation d’un acte d’amour commencé dans la Chambre Haute.
La croix n’est pas une simple exécution romaine.
Il est le plus beau geste d’amour jamais posé. Il y a de la souffrance dans ce geste, puisqu’on parle d’amour.
Il n’y a pas d’amour sans souffrance. « Celui qui commence à aimer doit être prêt à souffrir » dit Padre Pio (CE 25). De fait, l’amour transforme la souffrance en sacrifice de sorte que sans amour, la souffrance n’est que torture.
Le Vendredi Saint sans le Jeudi Saint est une torture et l’amour exprimé le Jeudi Saint sans la souffrance du Vendredi Saint n’est que platonique.
Le Jeudi Saint transforme le Vendredi Saint en un sacrifice et le dimanche de Pâques transforme le Vendredi Saint en un sacrement.
De fait, la lettre aux Hébreux nous dit que Jésus, grand prêtre selon l’ordre de Melchisédech, est en entré au ciel, dans le sanctuaire de Dieu, avec son offrande du vendredi saint.
Si l’offrande du Christ se passe au ciel comme le dit la lettre aux Hébreux, alors cette offrande est éternelle car tout ce qui se passe au ciel est éternel. C’est pour cela que l’auteur de la lettre aux Hébreux présente Jésus comme étant Melchisédech, le prêtre éternel de l’Ancien Testament offrant du pain et du vin (Gn 14).
Le Christ, au ciel, offre éternellement son sacrifice au Père.
Non seulement son offrande est éternelle, mais la réponse du Père (c'est-à-dire la résurrection) à cette offrande est éternelle, elle aussi.
C’est ce sacrifice éternel du Christ et la réponse éternelle du Père, que le prêtre rend présent à chaque Eucharistie : « faites ceci en mémoire de moi ».
A chaque Eucharistie, nous avons la possibilité de nous unir au sacrifice du Christ, le seul et unique sacrifice du Christ offert une fois pour toutes les autres fois (He 7,10 ; 10,10).
Participer à la messe, c’est avoir la possibilité d’unir nos souffrances à celles du Christ, notre offrande à la sienne, pour qu’elles deviennent offrande à Dieu et non tortures.
Sans cette union, nous n’avons pas part à sa résurrection.
À chaque fois que nous le faisons, nos souffrances deviennent lieu de grâce et de croissance en Dieu. Elles deviennent des lieux arides d’où pourtant poussent des roses inattendues !
Puisse le Seigneur nous apprendre à unir nos souffrances aux siennes par le sacrifice de la messe.
Abbé Paul NAZOTIN
N.D. du Val de Meurthe - HOMÉLIE DU CINQUIÈME DIMANCHE DE CARÊME
Chères paroissiennes, chers paroissiens du "Net"
Plus que deux semaines et nous célébrerons dans la joie et l'action de grâce la plus grande fête du christianisme: Pâques.
L'abbé Stanislas BALO se propose à travers sa méditation de nous aider à comprendre le message de ce cinquième dimanche de carême
Merci à toi l'abbé. Bonne marche à nous vers Pâques.
"Ir adelante siempré!"
Dieu bénisse.
Abbé Éric TRAORE.
Paroisse N.D du Val de Meurthe
20, rue de l'Église
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HOMELIE DU CINQUIEME DIMANCHE DE CAREME
Année C : Is 43,16-21 ; Ps 125 ; Ph 3,8-14 ; Jn 8,1-11
Moins de deux semaines et nous serons à la veillée pascale ; d’où la vive interpellation de la liturgie du cinquième dimanche de carême. Elle va même jusqu’à nous supplier de garder vive, la flamme de l’espérance. Car notre Dieu fait une chose nouvelle ; un avenir est possible pour chacun de nous. Alors, la seule démarche qui compte ; c’est oublier ce qui est en arrière, et lancé vers l’avant, vers le but en vue du prix auquel nous sommes appelés dans le Christ Jésus (Ph 3, 14). Jésus ne condamne personne ; Il relève plutôt et nous veut à notre tour, « semeurs d’espérance ».
D’ailleurs, dès le début de son évangile, St Jean (3,17) précise que : « Dieu n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour juger le monde, mais pour que par lui, le monde soit sauvé ». Puis, deux chapitres plus loin, St Jean (Jn 5) nous présente Jésus ordonnant à un paralytique qu’Il a guéri de porter son grabat ; ce qui est un acte interdit le jour du sabbat. Ce jour-là, les scribes et les pharisiens n’avaient rien pu faire contre Lui. Lors de la fête des tentes, ils avaient cherché à l’arrêter et n’avaient pas réussi parce que, précise St Jean, son heure n’était pas encore venue » (Jn 7,30). Puis, des grands prêtres et des pharisiens envoyèrent des soldats pour l’arrêter au temple mais ceux-ci revinrent sans lui en affirmant : « jamais un homme n’a parlé de la sorte. » (Jn 7, 50ss). La tension est ici à son paroxysme. Ils veulent cette fois que l’incitation à la désobéissance soit publique : Jésus n’est donc pas en meilleure posture que la femme adultère ; les deux sont en danger de mort ! C’est certainement pour cela aussi que Jésus prend un temps de silence en traçant du doigt, des traits sur le sol. De plus, ce n’est pas anodin, la précision du lieu de la scène, le Jardin des Oliviers. C’est là que Jésus sera arrêté plus tard. Mais pour l’instant, Il laisse très respectueusement à chacun, le soin de répondre en s’ouvrant à la miséricorde. Car le premier pas de justice exigé est que les deux personnes prises en flagrant délit d’adultère soient présentées devant le tribunal. Mais Jésus ne s’en tient pas à ce grave défaut de procédure juridique. Il énonce une autre exigence de la loi : « celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à lui jeter la pierre ». Or, dire « le premier à jeter la pierre » revient à invoquer la Loi qui stipule que c’est le témoin de l’adultère qui devrait jeter la première pierre ; la loi le disait expressément pour le cas de l’idolâtrie (Dt 13,9-10 ; 17,7). Rien d’étonnant donc que les anciens soient les premiers à se retirer ; eux, qui tant de fois, ont expérimenté pour eux-mêmes la miséricorde de Dieu et des autres ; eux qui tant de fois ont lu, chanté et médité que « Dieu est tendresse et pitié, lent à la colère et plein d’amour » (Ex 34,6 ; Ps 50)… Alors, Jésus et la femme restent seuls : c’est le face à face, selon St Augustin, de la misère et de la miséricorde ! Sans tomber dans le laxisme Jésus dit à la femme, « va, et désormais ne pèche plus » ! Vaste mission, car il s’agit de passer de l’adultère au rejet de tout péché ! Puissions-nous obtenir la grâce d’être résolument tournés vers cet avenir, vaste et beau ; et qui mérite que nous investissions toutes nos énergies !
Je le dis en pensant au prophète Isaïe qui ravive de toutes ses forces l’espoir chez ses frères et sœurs exilés. Il les rassure que Dieu ne les a pas abandonnés ; au contraire, Dieu prépare déjà leur retour au pays. Dieu est fidèle à son Alliance, parce que, depuis qu’Il a choisi ce peuple, il n’a point de cesse que de le libérer, de le maintenir en vie à travers toutes les vicissitudes de son histoire : de pharaon à Nabuchodonosor, du désert du Sinaï à celui de Babylone, rien ne peut retenir le peuple de Dieu loin de la Terre Promise : « ce que Dieu a fait une fois, Il le refera » ! En tout cas, le psaume 125 chante bien ce retour annoncé dans la première lecture et qui a eu lieu. Il nous invite – si toutefois nous regardons en arrière à nous munir de bons rétroviseurs - à consentir toujours une relecture de sorte à appuyer notre espérance sur notre passé. D’où le sens même du mot mémorial qui n’est pas d’abord la faculté à retenir ni le fait d’un simple souvenir mais un effort qui sollicite et mobilise tout l’être pour découvrir que l’œuvre de Dieu se poursuit pour nous aujourd’hui. C’est ce qui fait dire à St Paul que le vrai trésor de notre existence, c’est d’avoir découvert le Christ ; d’avoir fait sa connaissance qui n’est pas d’ordre intellectuel mais de l’ordre de l’intimité ! Jésus ne prononce ni reproches ni de condamnation. Il est l’Envoyé d’un Dieu qui ne veut pas la mort du pécheur mais qu’il se repente et qu’il vive. Mission accomplie ici pour Jésus ; puisque dit-il : « Femme, personne ne t’a condamnée ? Moi, non plus ! »
Alors, bien-aimés de Dieu, quelle que soit notre situation, aussi grave, décevante ou détériorée soit-elle, nous pouvons refuser de croire qu’il n’y a plus rien à faire pour nous. Puissions-nous aussi obtenir la grâce de ne pas nous laisser abattre par ceux qui pensent que tous les moyens sont bons pour extraire le Mal ; au point de honnir, d’humilier et de traîner dans la boue ou de jeter l’enfant avec l’eau du bain. Jésus, Lui, apaise, console, et nous veut semeurs de cette paix, qui favorisent la relation fraternelle, la justice et la vérité pour tous.
Seigneur Jésus, fais que ma prière en cette eucharistie purifie mon regard, apaise mon cœur et ouvre mon esprit pour me donner non seulement de voir mes péchés et mes limites, mais surtout d’entreprendre à Ta suite le chemin de la miséricorde avec tous mes frères et sœurs pour la gloire du Père et le salut du monde. Amen !
Abbé Stanislas BALO –07/04/2019
N.D. du Val de Meurthe - 5 ème Vendredi de Carême
Bien chères paroissiennes, bien chers paroissiens du « Net »,
Aujourd’hui cinquième vendredi de carême, jour d’abstinence ; je médite Sg 2, 18-21, ou le Ps. 22
Tout au long de ce jour je témoigne ma compassion et ma solidarité à ceux qui souffrent à travers une parole de réconfort, un geste d’amitié, un sourire …
Aussi si j’ai des blancs dans mon programme je saisis cette opportunité pour prier au lieu d’être sur les réseaux sociaux.
Je n’oublie pas pour clore mon temps de prière (12 h-14 h) par une dizaine de chapelet pour l’abbé Joël JOUGBARÉ et tous les otages.
« Ir adelante siempré ! »
Dieu bénisse.
Abbé Éric TRAORE.
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N.D. du Val de Meurthe - Homélie du 4ième Dimanche de Carême année C
Bien chères paroissiennes, bien chers paroissiens du "Net"
Nous voilà déjà à mi-carême; le stress monte peu à peu en intensité.
La joie des célébrations pascales à venir commence à envahir peu à peu nos cœurs.
A mi-chemin nous célébrons en Eglise le dimanche de la joie ou dimanche du" Laetare.
Je suis heureux de vous proposer l’homélie de l'abbé Christophe OUATTARA à qui je dis en votre nom et au mien Merci tout plein.
Bonne marche vers Pâques. "Ir adelante siempré!"
PS: La sagesse africaine dit "il faut vendre sa maladie pour avoir le remède"
Je saisis donc l'opportunité de ce temps de carême qui est un temps de partage et d'appel à la générosité pour vous vendre la maladie de la communauté chrétienne de mon quartier la" CCB saint Antoine de Padoue de Bala à TOMA".
CCB dynamique, elle se réunie régulièrement sous des arbres pour prier.
Elle a donc pour projet de bâtir une chapelle pouvant accueillir 200 personnes.
Le cout des travaux est estimé à 25 000 000 Fr. CFA ou 40 000euros.
Seulement seule, elle manque de force et voudrait vous proposer de la soutenir avec l'épargne que vous aurez faite en jeûnant durant ce saint temps de carême.
Merci déjà de votre générosité.
Bonne semaine. "Ir adelante siempré"
Dieu bénisse!
Abbé Éric TRAORE.
Paroisse N.D du Val de Meurthe
20, rue de l'Église
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Homélie du 4ième Dimanche de carême Année C
Textes liturgiques : Jos. 5, 9a. 10-12 ; Ps 33 ; 2 Co 5, 17-21 ; Lc15, 1-3. 11-32
L’évangile de ce 4ième Dimanche de carême ne nous est pas étranger.
Nous le connaissons très bien pour l’avoir entendu plusieurs fois. Peut-être que certains d’entre nous en ont même fait une mise en scène au catéchisme.
C’est une péricope évangélique que l’on propose dans de nombreuses paroisses pour les préparations pénitentielles. On la désigne souvent comme la parabole de l’enfant prodigue.
Mais à regarder de près, le fils cadet qui demande sa part d’héritage, quitte sa famille puis revient et est accueilli avec pompe n’est pas le personnage central de cet évangile. Le personnage central c’est sans conteste le père qui de son vivant donne à son fils cadet sa part d’héritage, puis l’accueille quand il est dans la misère au grand dam de son fils ainé qui se révolte. On devrait plutôt parler de la parabole du Père Miséricordieux.
C’est la figure de ce père étrange qui est présente tout au long de la parabole. Il est bien étrange ce père qui accepte donner à son fils sa part d’héritage. En général on ne parle d’héritage que quand le propriétaire n’est plus de ce monde.
Donc c’est à croire que le fils cadet souhaite la mort de son père. Tout au moins qu’il le considère comme mort.
Cependant le père miséricordieux accède à la demande de son fils qui s’en va loin de son père et de la maison paternelle. Le père qui accepte cela est l’image parfaite de Dieu qui laisse l’homme libre de rester avec lui ou non.
Le fils prodigue est le symbole de toutes les personnes qui à un moment de leur vie veulent se soustraire à l’autorité de Dieu. Ils veulent vivre sans Dieu, loin de lui.
Beaucoup d’homme, comme lui réclame à cor et à cri leur liberté et une fois celle-ci acquise, ils en font un très mauvais usage. Ils se retrouvent alors dans la déchéance la plus totale.
Pour le juif pieux il n’y a pas pire déchéance que celle de devenir gardien de porc, animal impur et interdit.
Malgré son comportement repréhensible, ce fils a un peu de mérite. Il s’est rendu compte que loin de son père il est malheureux.
C’est alors qu’il prend la résolution de repartir vers son père. Il est alors accueilli avec une fête.
Dieu accueille chacun de ses enfants qui en faisant un mauvais usage de leur liberté se trouvent dans le pétrin et lui font appel. Une femme peut elle oublier le fruit de ses entrailles ? De même Dieu n’abandonne aucune de ses créatures.
La miséricorde de Dieu est telle qu’il accueille sans aucune demande d’explication.
Dans la parabole le père ne donne même pas le temps à son fils de lui exprimer son repentir. Sa décision de revenir est déjà le signe de son repentir.
Dans un monde où on cherche toujours un coupable, on exigerait des explications à ce fils déjà tant éprouvé par la caducité de la vie et les exigences de la liberté.
La miséricorde du père est profonde aussi pour son fils ainé qui est resté fidèle sans trop comprendre qui est son père.
Il ne comprend pas non plus la nature véritable de la relation qu’il y a entre lui et son père.
Son père n’est à ses yeux qu’un patron qu’il faut satisfaire pour recevoir une récompense. Il ne voit même pas que tout ce que le père possède est à sa disposition.
Cette parabole nous montre comment Dieu accueille chaque personne et en prend soin.
En ce temps de carême c’est une invitation à faire comme le fils prodigue. Si nous nous sommes éloignés de Dieu dans notre désir de liberté, sachons repartir vers lui à travers le sacrement de la réconciliation. Il nous accueillera tel que nous sommes. Il nous rétablira dans notre situation initiale d’enfant bien aimé.
Si nous nous sommes fourvoyés dans la compréhension de la relation qui nous lie à Dieu, allons à l’écoute du père très bon qui met tout à notre disposition. Apprenons à accueillir le pardon de Dieu en le lui demandant. Puis une fois pardonné sachons imiter la miséricorde sans limite de Dieu qui ne compte pas.
Abbé Christophe OUATTARA
N.D. du Val de Meurthe - Comment se Confesser
Bien chères paroissiennes, bien chers paroissiens du « Net »
Aujourd’hui quatrième dimanche de carême, jour de jeûne et de pénitence.
Je médite Os 14, 2-10 ou Mc 12,29-31. Créature aimée de Dieu je prends conscience que je dois m’aimer.
Durant le temps de prière (12h-14) je me laisse regarder et aimer par Dieu ; je prends une résolution pour mieux m’aimer et je conclus ce temps de prière par une dizaine de chapelet pour l’abbé Joël YOUGBARÉ et tous les otages.
Si je le peux je vais me confesser après un examen de conscience.
« Ir adelante siempré ! »
Dieu bénisse.
Abbé Éric TRAORE.
Paroisse N.D du Val de Meurthe
20, rue de l'Église
88230/ Fraize
Tel :+33 3 29 50 30 50 / +33 7 53398792
France
Comment se confesser ?
(Copie du feuillet de préparation à la confession du sanctuaire de Lourdes)
Vous avez décidé de vous confesser.
Mais vous avez perdu l’habitude de vous confesser.
Comment cela se passe-t-il ?
Comment faire ?
1) Ne pas avoir peur. Jésus répète sans cesse : « N’aie pas peur ! Ne crains pas ! »
2) Avant de penser à vos péchés, pensez à l’amour de Dieu notre Père, au Christ qui nous a aimés jusqu’à donner sa vie, à l’Esprit Saint qui peut nous éclairer. Pensez à Marie, elle-même sans péché, immaculée, mais aussi notre mère, « refuge des pécheur ».
Pour parler du pardon Jésus racontait la parabole du Père et de ses deux fils :
• Le fils prodigue Luc (15,11-24)
11 Jésus dit encore : “Un homme avait deux fils.
12 Le plus jeune dit à son père : ‘Père, donne-moi la part du domaine qui me revient.’ Et le père leur partagea son bien.
13 Le plus jeune fils ramassa tout et partit peu après pour un pays lointain où il dépensa son héritage dans une vie de désordres.
14 Quand il eut tout dépensé, une grande famine s’abattit sur ce pays et il commença à manquer de tout.
15 Il alla donc se mettre au service d’un des habitants du pays qui l’envoya dans ses champs pour garder les cochons.
16 Là il aurait bien voulu se remplir le ventre des caroubes que mangeaient les cochons, mais à lui, personne ne lui donnait rien.
17 Il rentra alors en lui-même : ‘Combien d’ouvriers de mon père, se dit-il, ont du pain plus qu’il n’en faut, et moi ici je meurs de faim.
18 Je vais me lever, retourner vers mon père, et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le Ciel et devant toi.
19 Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils, mais prends-moi comme l’un de tes ouvriers.’
20 Il se mit donc en route et retourna chez son père. Quand il était encore loin, son père l’aperçut et fut pris de pitié ; il courut se jeter à son cou et l’embrassa tendrement.
21 Le fils alors lui dit : ‘Père, j’ai péché contre le Ciel et devant toi, je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.’
22 Mais le père dit à ses serviteurs : ‘Apportez vite la plus belle tunique et habillez-le, mettez-lui un anneau au doigt et des chaussures aux pieds.
23 Allez chercher le veau gras et tuez-le, car il nous faut manger et faire la fête : 24 mon fils que voici était mort et il est revenu à la vie, il était perdu et il est retrouvé.’ Et ils commencèrent à faire la fête.
3) Le fils prodigue a voulu rompre avec son père et il a gaspillé ses dons. Il a l’honnêteté de le reconnaître. Ayons l’honnêteté de reconnaitre nos péchés : en pensées, en paroles, par actions et par omissions.
Ecoutons le Christ.
Toi, tu dis qu’il faut aimer Dieu de tout son cœur, le servir en toute chose…
Moi, je mets Dieu de côté si souvent, mes journées s’écoulent sans prière, sans une pensée pour lui. J’ai trouvé des idoles pour le remplacer : l’abus du sport, de la télé, des jeux vidéo… il m’arrive de faire appel à la voyance, à la magie, au spiritisme…
Toi, tu dis qu’il faut toujours prier et ne jamais se décourager…
Moi, je compte sur seuls forces. Je ne remercie pas Dieu pour les grâces reçues. Je suis devenu négligent. Je manque la messe pour un rien. Et, quand arrivent la souffrance, la maladie, la mort de quelqu’un, j’accuse Dieu.
Toi, tu dis que tu es la lumière, le chemin, la vérité et la vie.
Moi, je fais très peu d’efforts pour mieux connaître ton évangile et l’enseignement de l’Eglise. Je manque de volonté pour m’instruire davantage sur ma foi. Je néglige l’éducation religieuse de mes enfants…
Toi, tu dis qu’il faut respecter Dieu et respecter son prochain.
Moi, je parle de Lui sans respect. Et quand j’entends des plaisanteries autour de moi, je n’ai pas le courage de me montrer chrétien.
Toi, tu dis que tout le bien ou le mal qu’on fait aux autres, c’est à toi qu’on le fait.
Moi, j’ai du mal à aimer. Mes jugements sont souvent rapides ou faux. Je peux être blessant, rancunier, vengeur. Je me moque de ceux qui sont différents par leur culture ou leur religion. Je les exclus et même je les méprise.
Toi, dis qu’on ne doit pas tuer.
Moi, je suis capable de démolir les autres. Je peux ruiner leur vie en racontant n’important. Je peux aussi briser ma propre par l’usage excessif de la drogue, de l’alcool, du tabac… je peux être violent de tant de façons que je peux tuer la vie…conseiller ou pratiquer l’avortement, l’euthanasie.
Toi, dis de ne pas mentir.
Moi, je ne suis pas à un mensonge près. Je triche de bien des manières. Je porte souvent un masque pour cacher mon manque de vérité, de loyauté.
Toi, tu dis de ne pas voler.
Moi, je ne me gêne pas pour prendre et faire mien le bien des autres, à mon travail, dans les magasins… il m’est arrivé de détruire le bien d’autrui par plaisir ou par vengeance.
Toi, tu dis à Marie-Madeleine, la pécheresse : « va et ne pèche plus. »
Moi, je n’ai pas toujours gardé la pureté. Je cherche dans des revues, des films, ou sur internet des images qui me détournent du vrai sens de la sexualité. Je ne suis pas toujours fidèle aux engagements de mon mariage.
Toi, tu dis de nous aimer comme tu nous as aimés.
Mon égoïsme, mon sans-gêne, ma mauvaise humeur, mon désir d’avoir toujours raison, mes réponses dures, mes impatiences m’empêchent d’aimer les autres. Il m’arrive de me servir des autres pour aboutir à mes propres fins…
Toi, tu dis que celui qui insulte ou méprise son frère sera jugé.
Moi, j’ai du mal à pardonner aux autres. Je ne me gène pas pour injurier, pour lancer toutes sortes de bruits, de méchancetés…
4) Demander à Dieu de nous inspirer un vrai regret.
5) Devant le prêtre, vous pouvez vous asseoir ou vous mettre à genoux. Le prêtre est là pour dire comme Saint Paul : « Laissez-vous réconcilier avec Dieu. »
6) Vous pouvez vous présenter au prêtre mais vous n’avez pas à raconter votre vie.
Vous faites le signe de la croix : « Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. »
Comme le fils prodigue, vous pouvez commencer la confesser de vos péchés en disant : « Père, j’ai péché contre le ciel et contre toi. »
Vous avez péché contre Dieu et contre vos frères. Vous n’avez pas vécu en chrétien : vous dites en quoi vous avez manqué à ce que Dieu attendait de vous.
Parlez librement, sans vous excuser et sans vouloir vous accabler.
Au besoin, demandez au prêtre de vous éclairer sur votre responsabité et sur les moyens de progresser.
Le prêtre vous adresse quelques mots.
Vous pouvez dire l’acte de contrition :
Mon Dieu, j’ai un très grand regret
de vous avoir offensé,
parce que vous êtes infiniment bon,
infiniment aimable
et que le péché vous déplaît
je prends la ferme résolution,
avec le secours de la sainte grâce,
de ne plus vous offenser et
de faire pénitence.
Le prêtre vous donne le pardon de Dieu :
Que Dieu notre Père vous montre
Sa miséricorde.
Par la mort et la résurrection de son Fils,
Il a réconcilié le monde avec lui
Et il a envoyé l’Esprit Saint
Pour la rémission des péchés.
Par le ministère de l’Eglise,
qu’ il vous donne le pardon et la paix.
Et moi,
Au nom du Père et du Fils
Et du Saint –Esprit,
Je vous pardonne tous vos péchés.
Vous répondez : Amen !
Si le prêtre juge que vous n’êtes pas prêt à recevoir l’absolution, il vous bénit.
7) Le prêtre vous indique une action ou une prière, après la confession, qui prolongeront le sacrement et marqueront votre désir de repartir courageusement, sur les pas du Christ.
N.D. du Val de Meurthe - Homélie du 3ème Dimanche de Carême
Bien chères paroissiennes, bien chers paroissiens du "Net".
Veuillez trouver ci-joint l'homélie du troisième dimanche de carême que nous propose l'abbé Stanislas SOW.
Merci tout plein à toi abbé Stanislas.
Bonne marche à tous vers Pâques.
Dieu bénisse.
Abbé Éric TRAORE.
Paroisse N.D du Val de Meurthe
20, rue de l'Église
88230/ Fraize
Tel : +33 3 29 50 30 50 / +33 7 53398792
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Homélie du troisième dimanche de carême
Chers frères et sœurs,
La liturgie de ce troisième dimanche de carême nous présente le thème de la conversion.
Dans la première lecture, tirée du Livre de l'Exode, Moïse, tout en faisant paître son troupeau, voit un buisson en flammes qui ne se consume pas.
Il s'approche pour observer ce prodige, quand une voix l'appelle par son nom et, l'invitant à prendre conscience de son indignité, lui commande de retirer ses sandales parce que le lieu est saint. « Je suis le Dieu de tes pères – lui dit la voix – le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob » ; et il ajoute « Je suis celui qui est » (Ex 3, 6a.14).
Dieu se manifeste aussi de manières différentes dans la vie de chacun d'entre nous.
Mais pour pouvoir reconnaître sa présence, il est cependant nécessaire que nous nous approchions de lui, conscients de notre pauvreté et avec un profond respect. Sinon, nous nous trouvons dans l'incapacité de le rencontrer et d'entrer en communion avec Lui.
Comme l'écrit l'apôtre Paul, cet événement est également un avertissement pour nous: il nous rappelle que Dieu se révèle non pas à ceux qui sont empreints de suffisance et de légèreté, mais à ceux qui sont pauvres et humbles devant Lui.
Dans le passage de l'Évangile d'aujourd'hui, Jésus est interpellé sur certains faits funestes : le meurtre, dans le temple, de certains Galiléens sur l'ordre de Ponce Pilate, et l'effondrement d'une tour sur des passants (cf. Lc 13, 1-5).
Face à la conclusion facile de ceux qui considèrent le mal comme une punition divine, Jésus redonne l'image véritable de Dieu qui est bon et ne peut vouloir le mal.
Mettant en garde contre l'idée que le malheur est la conséquence immédiate des fautes personnelles de celui qui le subit, il affirme : « Pensez-vous que, pour avoir subi pareil sort, ces Galiléens fussent de plus grands pécheurs que tous les autres Galiléens ? Non, je vous le dis, mais si vous ne vous repentez pas, vous périrez tous pareillement » (Lc 13, 2-3).
Jésus invite à faire une lecture différente de ces événements, en les plaçant dans la perspective de la conversion : les malheurs, les événements funestes, ne doivent pas susciter en nous une curiosité ou une recherche de fautes présumées, mais ils doivent représenter des occasions pour réfléchir, pour vaincre l'illusion de pouvoir vivre sans Dieu, et pour renforcer, avec l'aide du Seigneur, notre propre engagement à changer de vie.
Face au péché, Dieu se révèle plein de miséricorde et ne manque pas d'appeler les pécheurs à éviter le mal, à grandir dans son amour et à aider concrètement leur prochain dans le besoin, pour vivre la joie de la grâce et ne pas aller vers la mort éternelle.
Mais la possibilité de conversion exige que nous apprenions à lire les événements de la vie dans une perspective de foi, c'est-à-dire animés d'une sainte crainte de Dieu.
En présence de la souffrance et du deuil, la sagesse véritable est de se laisser interpeller par la précarité de l'existence et de lire l'histoire humaine avec les yeux de Dieu qui, ne voulant toujours que le bien de ses enfants, selon un dessein insondable de son amour, permet parfois qu'ils éprouvent de la souffrance pour les conduire à un plus grand bien.
Chers amis, prions le Seigneur de soutenir notre ferme décision de renoncer au mal et d'accepter avec foi Sa volonté dans notre vie.
Abbé Stanislas SOW.