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Vivre sa foi à domicile #220

Samedi 6 mars 2021 – Dieu est une fête !

Retrouvez notre dossier quotidien : "Vivre sa foi à domicile" : une méditation d'Évangile chaque dimanche, un dessin pour les enfants avec nos trois personnages, nos propositions musicales, et notre rubrique "Les Portes de la Parole". Quelques surprises viendront alimenter ces newsletters quotidiennes de temps en temps, alors ensemble restons connectés.
 


 

« Ton frère que voilà était mort, et il est revenue à la vie. » (Luc 15, 1-3 . 11-32)

En ce temps-là,
les publicains et les pécheurs
venaient tous à Jésus pour l’écouter.
Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui :
« Cet homme fait bon accueil aux pécheurs,
et il mange avec eux ! »
Alors Jésus leur dit cette parabole :
« Un homme avait deux fils.
Le plus jeune dit à son père :
“Père, donne-moi la part de fortune qui me revient.”
Et le père leur partagea ses biens.
Peu de jours après,
le plus jeune rassembla tout ce qu’il avait,
et partit pour un pays lointain
où il dilapida sa fortune en menant une vie de désordre.
Il avait tout dépensé,
quand une grande famine survint dans ce pays,
et il commença à se trouver dans le besoin.
Il alla s’engager auprès d’un habitant de ce pays,
qui l’envoya dans ses champs garder les porcs.
Il aurait bien voulu se remplir le ventre
avec les gousses que mangeaient les porcs,
mais personne ne lui donnait rien.
Alors il rentra en lui-même et se dit :
“Combien d’ouvriers de mon père ont du pain en abondance,
et moi, ici, je meurs de faim !
Je me lèverai, j’irai vers mon père,
et je lui dirai :
Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi.
Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.
Traite- moi comme l’un de tes ouvriers.”
Il se leva et s’en alla vers son père.
Comme il était encore loin,
son père l’aperçut et fut saisi de compassion ;
il courut se jeter à son cou
et le couvrit de baisers.
Le fils lui dit :
“Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi.
Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.”
Mais le père dit à ses serviteurs :
“Vite, apportez le plus beau vêtement pour l’habiller,
mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds,
allez chercher le veau gras, tuez-le,
mangeons et festoyons,
car mon fils que voilà était mort,
et il est revenu à la vie ;
il était perdu,
et il est retrouvé.”
Et ils commencèrent à festoyer.

Or le fils aîné était aux champs.
Quand il revint et fut près de la maison,
il entendit la musique et les danses.
Appelant un des serviteurs,
il s’informa de ce qui se passait.
Celui-ci répondit :
“Ton frère est arrivé,
et ton père a tué le veau gras,
parce qu’il a retrouvé ton frère en bonne santé.”
Alors le fils aîné se mit en colère,
et il refusait d’entrer.
Son père sortit le supplier.
Mais il répliqua à son père :
“Il y a tant d’années que je suis à ton service
sans avoir jamais transgressé tes ordres,
et jamais tu ne m’as donné un chevreau
pour festoyer avec mes amis.
Mais, quand ton fils que voilà est revenu
après avoir dévoré ton bien avec des prostituées,
tu as fait tuer pour lui le veau gras !”
Le père répondit :
“Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi,
et tout ce qui est à moi est à toi.
Il fallait festoyer et se réjouir ;
car ton frère que voilà était mort,
et il est revenu à la vie ;
il était perdu,
et il est retrouvé !” »


 

LES PORTES DE LA PAROLE

Chaque jour, le père Olivier Bourion nous aide à la Lectio Divina, la lecture priante et partagée de la Parole de Dieu, avec une piste pour ouvrir "Les portes de la Parole" et "habiter l'attente".

Découvrir les 7 portes de la Parole

« Mangeons et festoyons, car mon fils que voilà était mort et il est revenu à la vie ! »

Revenir à Dieu est une fête, pas une corvée. "

 

LA MÉDITATION DU JOUR

Le fils prodigue

Page de l’évangile connue, abondamment commentée et magnifiée par les artistes. On pense entre autres au tableau de Rembrandt. Au début du texte, il est dit « Jésus s’invite chez les pécheurs ». J’aime ce Jésus qui brise les frontières, qui n’enferme pas dans des étiquettes, qui pose sur chacun un regard d’amour. On pense à la brebis perdue, à l’escroc Zachée, à la femme adultère, à la Samaritaine. Tout l’Évangile respire l’amour de Jésus pour toute personne quelle qu’elle soit : « Venez comme vous êtes ».

On dit la parabole du fils prodigue mais dans l’histoire il y a trois personnages. On pourrait dire aussi la parabole des 2 frères. À première vue le cadet veut vivre sa vie, être autonome, quoi de répréhensible ? Mais c’est aussi le noceur, le gars qui fait ripaille, celui qui n’attend même pas la mort de son père pour demander sa part d’héritage & qui s’en va au loin faire la bamboche et dilapider les biens donnés.
À première vue, qu’est-ce qui le fait revenir ? La faim qui le tenaille et lui fait repenser au bon vieux temps ? En creusant c’est un être dépenaillé, en souffrance, qui n’en peut plus & qui revient à la maison essayer de renouer le lien perdu.
Mais la pointe de la parabole, c’est la joie des retrouvailles.  Ce père fou d’amour de voir son fils revenir vers lui et qui lui pardonne tous ses errements. Générosité déconcertante du Père, « qui fait luire son soleil sur les bons et les méchants ». Amour inconditionnel, si contraire à nos petits calculs humains. Nous disons dans le Notre Père : « Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés ». Mais dans nos vies pardonnons-nous si facilement ? Pour les petites choses, oui peut-être, mais quand la blessure est forte ? 
Le mercredi des cendres, nous avons entendu : « Changez de vie, croyez à la bonne nouvelle, croyez que Dieu vous aime ». Nous avons un merveilleux moyen de revenir vers la maison du Père : c’est le sacrement du pardon et de la réconciliation.  Mais nous le dédaignons, il n’a plus trop la cote ce sacrement ! Faire un retour en soi-même, dire son péché à un prêtre : difficile ! Le péché contre Dieu est souvent un péché contre son frère. Alors je me dis, tu passes par un frère qui est aussi le visage de Dieu.

Reconnaitre notre misère et faire confiance à son immense amour et éprouver la joie d’être pardonné, relevé, transfiguré. Essayer de ne plus recommencer quand même. Même si…. Mais le plus grave n’est pas de tomber, mais de rester à terre. Convertissons-nous. Laissons-nous changer par les autres, par le Tout Autre.

 

Maïté BERTRAND
Paroisse de Saint-Amé

 

"KT À DOMICILE" - Le dessin du jour



Retrouvez toutes les illustrations/méditations quotidiennes sur notre dossier : "KT à domicile"

 

Prolonger la découverte avec le psaume du jour :

Psaume 102 (103)

R/ Le Seigneur est tendresse et pitié.

Bénis le Seigneur, ô mon âme,
bénis son nom très saint, tout mon être !
Bénis le Seigneur, ô mon âme,
n’oublie aucun de ses bienfaits !

Car il pardonne toutes tes offenses
et te guérit de toute maladie ;
il réclame ta vie à la tombe
et te couronne d’amour et de tendresse !

Il n’est pas pour toujours en procès,
ne maintient pas sans fin ses reproches ;
il n’agit pas envers nous selon nos fautes,
ne nous rend pas selon nos offenses.

Comme le ciel domine la terre,
fort est son amour pour qui le craint ;
aussi loin qu’est l’orient de l’occident,
il met loin de nous nos péchés.

 

Musique du jour :

"Comme un enfant aimé" – Grégory Turpin & Alexia Rabé

 


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