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Vivre le Temps Ordinaire #8
Dimanche 3 juillet 2022
Nous vous donnons rendez-vous dans notre newsletter hebdomadaire chaque dimanche pour découvrir les sept dons de l'Esprit Saint.
Dimanche 3 juillet 2022
14ème DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE
CINQUIÈME DON : Le don de science
Ce don favorise une connaissance plus profonde de Dieu à partir de la création.
Ce don nous permet de reconnaître le Créateur à travers les êtres et les choses, dans la beauté
de la création. Saint François avec ce don a pu exprimer son émerveillement dans son « Cantique
des Créatures ». Ce don nous révèle aussi le sens et la finalité de la création, et nous permet de
voir Dieu à l'œuvre dans nos vies, dans le monde.
Nous pouvons apprendre grâce à lui à faire un bon usage des créatures, de la création, de savoir
aussi nous détacher des biens matériels, culturels, affectifs... pour avoir une vraie liberté intérieure
et des choix de vie cohérent. Il nous fait toucher du doigt aussi la précarité, la fragilité du monde,
de l'univers et de notre vie. Notre vie dans son existence sera marqué par des périodes plus difficiles,
parfois tragiques, comme les séparations que nous serons appelés à vivre, l'Esprit–Saint le consolateur,
par le don de science nous donnera dans ces moments là des grâces sensibles, un goût pour les choses
spirituelles, biens nécessaires pour ces moments douloureux.
Sur le chemin des Béatitudes, « Heureux ceux qui pleurent, ils seront consolés » correspond bien
à la grâce donnée par ce don.
Père Jean Bosco Langlois-Meurinne
Supérieur de la Communauté des Béatitudes de l'Abbaye d'Autrey
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Chant du jour :
Souffle de l'amour
Raoul Mutin
Réjouissez-vous
avec Jérusalem !
Is 66, 10-14c
Pour s’ouvrir davantage à la Parole de Dieu durant ce temps ordinaire, nous vous invitons
cette semaine à approfondir votre prière personnelle :
- "Réjouissez-vous avec Jérusalem !"
Je pense à quelque chose qui me réjouit dans l'Église. Je le dis à un prêtre.
- "La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux."
C'est une bonne nouvelle ! Avant de me plaindre du manque de main d'oeuvre (plus de prêtres,
plus de jeunes, plus de laïcs...), je me réjouis du travail à faire : récolter la vie que Dieu a fait grandir
dans le coeur de mes voisins. Je valorise ce qui est beau et vrai.