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La Communauté de paroisses de la Moselotte

#LeTourduDiocèse #ConnectésEnsemble

À l'occasion de cette nouvelle rentrée diocésaine, nous vous proposons de découvrir chaque mois une communauté de paroisses de notre diocèse, avec un focus spécifique chaque lundi sur la communauté de paroisses en question : une présentation de la communauté, les saints, le patrimoine et les initiatives de chaque communauté. Restez connectés pour découvrir #LeTourduDiocèse.

Place à la Communauté de paroisses de la Moselotte !


Créée le 1er septembre 2012, la communauté de paroisses de la Moselotte fait partie de l’espace appelé Zone Montagne et se situe au Sud-Est du département des Vosges, dans la région Grand Est, aux confins de la Lorraine Sud et de l’Alsace, dans le Parc Naturel Régional des Ballons des Vosges. Elle comprend 4 nouvelles paroisses créées le 1er janvier 2000 après l'ordonnance épiscopale du 1er décembre 1999 qui a modifié les paroisses du diocèse de Saint-Dié, à savoir :
la paroisse Saint-Laurent de La Bresse,
la paroisse Notre-Dame-des-Gouttes de Cornimont et Ventron,
la paroisse Sainte-Croix-du-Haut-du-Roc de Saulxures-sur-Moselotte et Thiéfosse
et, enfin, la paroisse du Ban-de-Vagney qui comprend 5 communes : Vagney, Basse-sur-le-Rupt, Rochesson, Sapois, Gerbamont et le hameau de Nol qui fait partie de la commune de Le Syndicat. Notons la particularité du hameau du Haut-du-Tôt qui fait partie de 2 communes, Vagney et Sapois.

Étagée entre 396 et 1363 mètres d’altitude, cette communauté de paroisses est fière d’avoir le plus haut sommet (Le Hohneck) et l’église la plus élevée des Vosges (l’église saint-Étienne du Haut-du-Tôt). D’après l’Annuaire Diocésain de 2022, près de 21 000 habitants vivent sur un espace couvrant 267,63 km², principalement dans les vallées riches en histoire. De nombreux ex-voto (croix de chemin, statues, monuments…), des chapelles (Saint Del à Gerbamont, Frère Joseph à Ventron…) rappellent aujourd’hui l’attachement de la population à la religion.

En effet, autrefois connu pour des activités liées au textile (filature, tissage), au travail du bois (scieries avec énergie hydraulique) et au granit, le secteur de la Moselotte se fait remarquer par sa ruralité, son paysage, ses forêts, ses activités liées à l'élevage. Le tourisme connaît un essor considérable, grâce à l’offre conséquente sur le secteur tant en terme sportif (neige, parapente, loisirs verts, voie verte, activités VTT, luge d'été... etc.), culturel, culinaire que de capacités d’accueil.  

 


 

Le curé modérateur & les équipes paroissiales

Le père Jean BELAMBO est le curé doyen de la communauté de paroisses depuis 2018, curé modérateur des paroisses de Sainte-Croix-du-Haut-du-Roc et Ban-de-Vagney depuis 2013 / 2014. Il est avec le père Luc FRITZ, curé des paroisses Saint-Laurent de La Bresse et Notre-Dame-des-Gouttes de Cornimont / Ventron. La communauté de paroisses compte également un diacre, une religieuse, un séminariste en insertion pastorale, quatre équipes paroissiales avec une vingtaine de membres et plusieurs bénévoles qui donnent le meilleur d’eux-mêmes au service de l’Église et de leurs prochains.



[  NOMINATIONS AU 1er SEPTEMBRE 2022 :
Le père Jean BELAMBO est déchargé de sa responsabilité de curé doyen de la communauté de paroisses de la Moselotte et de curé modérateur des paroisses de Vagney et de Saulxures-sur-Moselotte. Il est nommé curé modérateur des paroisses de Nomexy, Thaon-les-Vosges  et curé in solidum des paroisses de Charmes et de Vincey.

Le père Luc FRITZ, curé des paroisses de La Bresse et de Cornimont, est également nommé curé modérateur de la paroisse Sainte-Croix-du-Haut-du-Roc (Saulxures-sur-Moselotte).  ]



Les saints de la communauté de paroisses

La communauté de la Moselotte célèbre plusieurs saints et vénérable, à travers notamment ses édifices religieux :
saint Étienne, saint Lambert, saint Blaise, saint Nicolas, saint Del, saint Antoine, saint Prix, saint Laurent, saint Barthélemy, saint Claude, vénérable Frère Joseph.

 

 

 

Avec l’aide de nos équipes pastorales, père Luc et moi, chacun dans son espace, essayons d’être plus près des paroissiens ou de la population. En effet, l’irruption de la pandémie de Covid-19, avec son lot d’inquiétudes et d’incertitudes, a révélé les fragilités des gens et leurs vulnérabilités. Elle a également remis en évidence l’importance de la présence du prêtre : écouter, encourager et redonner l’espérance de la population, à l’instar du Christ : « Venez à moi, vous tous qui peinez, qui êtes surchargés, et je vous donnerai le repos » (Mt 11, 28).

Il s’agit donc d’aller à la rencontre des hommes et des femmes, aux prises avec des questions existentielles, de vivre l’expérience de la proximité. Car, comme le dit fort bien le pape François, « pour être d’authentiques évangélisateurs, il convient aussi de développer le goût spirituel d’être proche de la vie des gens, jusqu’à découvrir que c’est une source de joie supérieure. La mission est une passion pour Jésus mais, en même temps, une passion pour son peuple. Quand nous nous arrêtons devant Jésus crucifié, nous reconnaissons tout son amour qui nous rend dignes et nous soutient, mais, en même temps, si nous ne sommes pas aveugles, nous commençons à percevoir que ce regard de Jésus s’élargit et se dirige, plein d’affection et d’ardeur, vers tout son peuple. Ainsi, nous redécouvrons qu’il veut se servir de nous pour devenir toujours plus proche de son peuple aimé. Il nous prend du milieu du peuple et nous envoie à son peuple, de sorte que notre identité ne se comprend pas sans cette appartenance » (Evangelium Gaudium, n. 268).

Pour célébrer ensemble les merveilles de Dieu, créer des liens et cultiver l’esprit de collaboration, depuis deux ans, nous avons mis en route une messe commune du doyenné le deuxième dimanche de Pâques avec la célébration du sacrement des malades. Je prie haut et fort pour que cette belle initiative continue dans l’avenir.

Père Jean BELAMBO BEDJI 
Curé doyen

CE QUE JE VIS AU SEIN DE LA PAROISSE « BAN DE VAGNEY »

Je suis membre de l’équipe locale du Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement Terre Solidaire, depuis sa création en 2000.
C’est sous l’impulsion de l’Abbé Joseph CUNAT, alors curé de la paroisse, que le CCFD s’est fait connaître en organisant un petit déjeuner solidaire avec vente des produits du commerce équitable. Depuis, cette opération s’est renouvelée chaque année, à l’exception des années 2020 et 2021 pour les raisons que l’on connaît. 

L’équipe anime la messe du 5ème dimanche de carême et relaie ainsi l’appel au don de l’Église de France. Ce temps de carême offre également l’opportunité, en commun avec les autres équipes locales de la zone montagne, d’accueillir un partenaire du CCFD, qui vient présenter son pays et ses actions de développement grâce à l’aide financière du CCFD.  C’est ainsi que deux thaïlandaises ont été accueillies dans une salle comble le 24 mars 2022 à Thiefosse. C’est un moment fort qui donne tout son sens à la solidarité internationale. Durant cette même période l’équipe propose chaque semaine, avec l’aide du livret spirituel conçu par le national, un temps de réflexion pour approfondir notre foi.
Ce qui guide mon engagement c’est vouloir, comme le pape François nous y invite dans son encyclique Laudato Si, vivre une vraie conversion écologique, même si ce n’est pas toujours facile d’agir pour qu’un autre monde soit possible. 

Depuis 2015, avec l’arrivée de l’Abbé Jean BELAMBO comme prêtre du Ban de Vagney, une équipe paroissiale s’est mise en place. J’y participe en tant que coordinatrice du service du frère.
Le service du frère, la Diaconie, regroupe le Secours Catholique, le Service Evangélique des Malades, le CCFD Terre solidaire ainsi que les mouvements d’action catholique présents sur la paroisse. Ensemble, dès 2015, nous avons proposé, deux fois par an, aux personnes seules le dimanche, journée au cours de laquelle leur sentiment de solitude est plus fort, de se retrouver pour jouer à des jeux de société en terminant par un goûter.  Nous y avons accueilli à chaque fois une quarantaine de personnes. 
Le 8 mars 2020, avant le confinement, nous leur avons proposé de faire précéder cet après-midi d’un repas. Heureusement, aucun des 60 participants n’a été malade suite à cette journée.
Ces après-midis conviviaux sont des temps forts très appréciés. Nous espérons pouvoir les reprendre au cours de l’année 2022.

Pour moi, être engagée, avec d’autres, au sein de la Diaconie est une richesse. C’est aussi une façon de « faire Église ».

Lucie

Une vie authentique avec la famille Leuvrey

Faisant partie des Équipes Notre-Dame depuis leur mariage, Béatrice et Pascal exploitent en bio la ferme familiale sur les hauts de Saulxures. Le journal Ecclesia a souhaité en savoir plus sur leur parcours. 
(Propos recueillis par Cécile Imbernon)

« Nous avons à cœur une gestion écologique de la ferme par des soins issus principalement des plantes. »

Parlez-nous des Équipes Notre-Dame...

C’est un mouvement d’Église reconnu par le Vatican rassemblant des couples mariés désirant vivre pleinement le sacrement du mariage. Ils se retrouvent régulièrement dans des temps de partage.

Comment ces moments de partage vous font-ils grandir ?

À travers les échanges, autour d’une thématique choisie en groupe, nous travaillons autour de cinq axes (l’écoute de la Parole, l’oraison, la prière conjugale, le devoir de s’asseoir, la règle de vie des équipiers). Cela nous apporte soutien et réconfort grâce à nos discussions bienveillantes lors des rencontres mensuelles. Depuis huit ans, des liens d’amitié se sont construits et le fait d’être à l’écoute des autres nous enrichit.

Béatrice et Pascal LEUVREY

«  Risquerons-nous d’être amis dans le Seigneur ?
Oserons-nous ouvrir nos portes ouvrir nos cœurs ? »

Ce refrain, qui fait partie des nombreux chants repris au caté avec les enfants, pose une question essentielle. Risquer une rencontre, oser ouvrir une porte, c’est ça le caté !

Les enfants catéchisés viennent de divers horizons : certains sont volontaires et désirent découvrir Jésus et Dieu. D’autres n’ont pas toujours choisis d’être là, « obligés » par leurs parents. Après une journée de classe, il est parfois difficile aux enfants de se poser et les rencontres de caté sont parfois bien animées !  Mais, nous arrivons tous avec ce que l’on a, ce que l’on est, avec nos préoccupations du moment. Jésus, au nom duquel nous nous réunissons nous accepte comme nous sommes. Chacun a sa place, chacun peut s’exprimer et chacun peut être écouté. 

Être catéchiste, c’est savoir accueillir chacun dans sa singularité et se mettre au service des autres comme Jésus l’a montré au soir du jeudi Saint. Le caté, ce n’est pas « un sport comme les autres », (même si un enfant l’avait exprimé ainsi !) C’est transmettre la foi, comme nos parents ou d’autres nous l’ont transmise. C’est accompagner les enfants dans leur découverte, les faire grandir et s’épanouir.  « Dieu nous ouvre un chemin ». Ce 1er module de caté permet de partir à l’aventure pour découvrir Jésus, sa vie, ses paroles, ceux qui l’ont suivi en témoignant de leur vie. Une belle aventure pour les enfants mais aussi en tant qu’accompagnant : des bons moments, des petits bonheurs, mais aussi des questionnements face aux questions parfois déroutantes des enfants.

Ce que je retiens de cette expérience, autant humaine que spirituelle, ce sont toutes les belles étincelles, ces petits « clins Dieu » qui montrent que les graines semées au fil de nos rencontres poursuivent leur chemin. Sans oublier les fragilités de chacun auxquelles nous nous devons tous d’être attentifs aujourd’hui.

Fabienne
Catéchiste

JE PARLE AU CŒUR DE LA PERSONNE

La Maison Polysens située sur les hauteurs de Cornimont et animée par Laurence Cabon et son compagnon Arsène Schnoebelen n'est pas un gite comme les autres. Elle a été conçue pour accueillir dans un climat sympathique et famillial des personnes polyhandicapées et leurs proches.

Laurence, comment a germé l'idée de la création de cette maison d'hôtes adaptée à la grande dépendance ? 

Cela faisait quelque temps que je réfléchissais à mon avenir personnel et professionnel. J'en discutais régulièrement avec Arsène, mon compagnon, qui cherchait lui aussi à réorienter sa vie. Et puis, il y a eu, en janvier 2014, l'élément déclencheur : un reportage du magazine Zone Interdite (M6) sur la maltraitance des enfants handicapés. J'y ai vu des choses abominables, j'ai pleuré toutes les larmes de mon coeur en voyant comment on traitait les enfants polyhandicapés. J'ai eu immédiatement l'intuition de ce qu'il me fallait faire, j'en ai parlé à mon compagnon, et comme nous sommes tous deux des fonceurs, les choses ont avancé très rapidement. La maison a été achetée en octobre 2014, et le gîte a ouvert ses portes à la mi-juin 2015.

En visitant votre maison, on se rend compte qu'elle est bien aménagée, que tout y est fait pour faciliter l'accessibilité, mais ce qui est plus frappant encore, c'est l'étroite imbrication de votre vie de couple et l'accueil que vous proposez.

Cette imbrication voulue, est forme le coeur de notre projet, elle en est la force et aussi la fragilité. Les personnes que nous accueillons pour la première fois sont souvent surprises par cette organisation, mais elles s'y sentent à l'aise très rapidement. Ce qui leur plaît c'est la rencontre, la rencontre naturelle, suivie, d'égal à égal en humanité, car la plupart de leurs contacts sont morcelés, vécus dans le cadre des soins, de soignants à soignés. C'est Arsène qui fait la cuisine, une cuisine familiale, qui répand sa bonne odeur dans toute la maison. C'est une chose toute simple, mais très appréciée de nos hôtes qui ne goûtent très souvent le reste de l'année qu'une cuisine de collectivité. Ce qui importe pour moi, c'est que la maison Polysens, soit un lieu de vie, un lieu vivant. Le jardin entretenu par Arsène contribue à cette vitalité.

Il arrive très souvent, le dimanche, que l'on vous rencontre à la messe avec l'une ou l'autre personne en fauteuil. Votre engagement a-t-il un lien avec votre foi ?

Je n'en sais rien. Je ne crois pas en un Dieu extérieur. Il y a quelque chose de très bon qui existe. La recherche spirituelle de mon compagnon me touche, elle m'interroge.

Vous arrive-t-il de prier ?

Non… Je parle au cœur de la personne. J'ai pris mes distances avec la religion car celle-ci me semble coupée de la vie. Ceci ne m'empêche pas de proposer à mes hôtes de les amener à la messe quand je perçois que cela correspond à leurs convictions ou que cela leur ferait du bien. De manière générale, je me mets totalement au service des personnes que j'accompagne. Ce sont elles qui comptent, leur bien-être, leur épanouissement.

Laurence CABON

 

 

Église du Haut du Tôt

L'histoire du Haut du Tôt tient en son église ! L'église a donné naissance à un village et à une paroisse qui fut un temps la plus élevée du Diocèse de Saint Dié.
La montagne vosgienne invite naturellement à la promenade, pas de trop grandes difficultés pour la découvrir, l’air est vivifiant et les paysages apaisants. À chaque détour des chemins, une nouvelle ambiance s’offre à vous.  Sur la montagne entre Vagney, Gérardmer, la Bresse, où se situe le Haut du Tôt, ces fermes faisaient de petites taches d’un vert plus clair au milieu des forêt ou des pâturages. Le sol était pauvre, et les habitants l’étaient tout autant. L’hiver, suivre les offices dans les églises environnantes, c’était bien compliqué pour ces montagnards. Ainsi naquit l’idée de construire une église sur la montagne pour ne plus avoir à par- courir les chemins rendus difficiles par l’hiver.
L’église du Haut du Tôt, grâce à l’effort de ses habitants, la générosité de tous ceux qui apprécient ce petit coin de verdure sur la montagne, là où on « entend chanter les anges » demeure toujours le point d’encrage, de ralliement, le coeur du village le plus élevé de la montagne vosgienne.
 

En savoir plus

La croix des Hêtres sur les chemins de croix du Haut du Tôt

Tout un parcours de croix s'offre aux curieux autour du Haut du Tôt : les croix de peste, les croix de dévotion, les croix de la Libération. Ce patrimoine religieux s'est érigé du XVIIème siècle jusqu'à l'An 2000.

La croix des Hêtres, elle, date du XVIII°– XIX° siècle et il s'agit d'une croix de dévotion. On y lit l'inscription suivante : « Cette croix a été érigée à la gloire de Dieu et par la dévotion de J-M Grégoire ». 

En savoir plus sur les chemins de croix du Haut du Tôt

 

Église Saint Lambert de Vagney

Dédiée à Saint Lambert, l'église de Vagney a été édifiée en 1496, et sa cloche de 1783. 

L'orgue de l'édifice religieux, datant du XVIII° siècle, est classé dans la base Palissy des monuments historiques. Il a été attribué par l'expert Christian Lutz à Sébastien Garnier (entre 1750 et 1760), et modifié par Henri Didier en 1900. Il est classé au titre de monument historique depuis 1999, pour son buffet et sa partie instrumentale.

 

Église Saint Blaise de Rochesson

Dédiée à Saint Blaise, l'église de Rochesson date de 1723 également, avec son clocher, le chœur gothiques et la nef. Dans son clocher, on trouve 5 cloches, la plus ancienne datant de 1738 et la plus récente de 1936.L'église a été équipée en 1922 d'un orgue d'occasion, réparé par Jacquot en 1931.
Aussi, elle est composée de vitraux de Gabriel Loire qui ont été posés en 1950. 

Les villageois continuent à honorer leur patron : saint Blaise. Le premier dimanche de février, ils se retrouvent pour une messe à l’église et un repas dansant.

 

Ermitage de Frère Joseph à Ventron

Ventron, Situé à 900 m d'altitude, le site classé de l'Ermitage Frère Joseph est un havre de paix magnifique en pleine nature. Outre la petite chapelle et l'habitation de l'ermite Frère Joseph Formet qui y vécut au 18ème siècle.

Né le 7 février 1724 à Lomont (Haute-Saône) et mort le 30 avril 1784 à Ventron, plus connu sous le nom de Frère Joseph, il était un ermite établi dans la montagne des Vosges pendant plus de trente ans. Il acquiert de son vivant une réputation de sainteté au sein de la population locale. Sa mémoire et sa popularité sont encore bien vivaces dans la région et la dévotion qui lui est rendue toujours active.

Frère Joseph apparaît comme un des derniers représentants d’un érémitisme pratiqué en dehors d’une congrégation. S’inspirant des modes de vie propres aux Pères du désert et aux grands mystiques, sa spiritualité est implicitement jugée passéiste ou anachronique par les autorités religieuses qui lui concèdent le titre de vénérable.

 

Statue du Sacré-Cœur à Cornimont

La paroisse Notre-Dame des Gouttes a une statue dédiée au Sacré-Cœur de Jésus.

La statue du Sacré-cœur (1933-34), en fonte de fer, a été réalisée par les ateliers Pierson de Vaucouleurs. Presque centenaire, elle a souffert des outrages du temps. Elle fût restaurée par les ateliers Duffala de Deyvillers, elle est installée dans le jardin des salles paroissiales à Cornimont.

 

 

Statue de Notre-Dame de la Paix à Cornimont

Cette statue de la Vierge est un ex-voto propitiatoire. En 1940, les paroissiens et leur curé, Eugène Bihr, firent ensemble le vœu d'élever une statue à la Vierge Marie si la guerre épargnait leur cité.

Dès 1942, la statue en fonte est commandée à la fonderie d'art de Vaucouleurs (Meuse). Elle restera cachée pendant la Seconde Guerre Mondiale et même jusqu'en 1951, date à laquelle elle fut érigée par le chanoine Maire, nouveau curé.
La statue de 7 mètres de haut est perchée sur un piédestal de 18 mètres construit en pierres granitiques taillées par les paroissiens. Ce sont 4 piliers maçonnés terminés par une plateforme en béton qui solidarise l'ensemble.
Au niveau du sol, une petite chapelle a été aménagée entre les piliers.

 


 

 


 

1. Jardin partagé à Saulxures-sur-Moselotte

Initiative de l'équipe Diaconie de l'équipe de Saulxures

En 2015, notre équipe diaconie s’interroge sur la possibilité de créer des jardins partagés sur notre commune de Saulxures. Nous nous appuyons sur diverses expériences, notamment celles relatées par la Société Saint Vincent de Paul dans la description d’une charte. Celle-ci définit les bonnes pratiques du respect de la terre, de la mise en commun du matériel, sur le vivre ensemble autour d’un même projet ... 

Ce projet est soumis à la municipalité, nous recevons un bon accueil et la mise en place est réalisée, mise en état d’un terrain.  Petit à petit, des aménagements sont réalisés avec l’aide de partenaires, la construction d’un chalet, un bel apprentissage pour les élèves du lycée d’apprentissage professionnel du bois de notre commune, l’installation de citernes de récupération d’eau de pluie, une clôture pour tenir à distance les chevreuils, plantation de quelques arbres fruitiers .

À travers cette expérience, nous souhaitons répondre au désir de futurs jardiniers de récolter de bons légumes, de créer du lien par un travail en commun, l’échange de pratiques et de conseils et de vivre des moments conviviaux, pique nique … L’automne dernier, nous avons eu une rencontre avec les membres de jardins partagés de Cornimont sur le thème : partageons nos récoltes !  
Estimant que la mise à disposition d’un coin de terre à cultiver est aussi un service rendu aux familles, l’an dernier, l’équipe a proposé à l’association familiale locale une convention permettant d’élargir le groupe des utilisateurs . Notre équipe diaconie cultive une parcelle, les récoltes sont utilisées pour les TOP (Table Ouverte Paroissiales) où sont invitées les personnes seules, isolées. Nous avons parcouru un joli bout de chemin et de belles perspectives s’ouvrent donc devant la communauté des jardiniers .
Une façon pour nous de rejoindre l’enseignement du Pape François dans LAUDATO SI'.

 

2. Évangélisation avec Marie le 8 décembre

La joie de l'évangélisation

Depuis plusieurs années, la fête de l’Immaculée Conception offre l’opportunité d’une action d’évangélisation modeste, mais significative. 

Des binômes de paroissiens volontaires vont visiter des habitants de La Bresse et de Cornimont afin de recueillir leurs intentions de prières. Celles-ci sont lues le 8 décembre, lors du temps de prière en l’honneur de la Vierge Marie. 
Au cours de ces rencontres, il est aussi proposé aux personnes visitées de déposer un ou plusieurs lumignons à leurs fenêtres, le soir du 8 décembre, pour remercier la Vierge Marie ou pour partager un signe de paix à travers cette petite lumière qui éclaire la nuit.  Les visites se déroulent de manière simple et fraternelle. « Au début, les personnes sont un peu craintives, précise Simone, mais après avoir expliqué notre démarche, elles nous accueillent volontiers, nous retiennent parfois, même si l’épidémie freine quelque peu nos hôtes. » « Ce qui me frappe, ajoute Isabelle, c’est la confiance que les personnes nous accordent, simplement parce que nous venons au nom de la paroisse, au nom de l’Évangile. » Marie-Ange, qui participe pour la première fois à cette action, est heureuse de sortir ainsi « de sa zone de confort », d’aller à la rencontre de « ceux qui ignorent le Christ et qui sont souvent bien loin de l’Église ». 
Si frapper à une porte inconnue suppose toujours un peu d’audace, la richesse des échanges vaut vraiment la peine de dépasser ses peurs. Le Christ est là. Il nous attend, à nous d’aller à sa rencontre. 

 

3. Prière pour la paix en Ukraine

Prière à la Chapelle de la Roche Jeanne d'Arc à Zainvillers

Depuis le carême 2022, tous les mercredis à 18 h, des personnes se réunissent devant la Vierge du silence à Contrexard pour prier le Rosaire. Une bougie est allumée , le chapelet s'égrène, auquel s'ajoutent un chant à Marie, des textes.... 

Cette démarche est née à la suite des groupes de prières initiés par des laïcs catholiques « La France prie » depuis janvier 2022 , pour confier notre pays qui subit actuellement une crise sociétale des plus graves de son histoire à la Très Sainte Vierge Marie. 

Le conflit en Ukraine qui a suivi la pandémie, la crise actuelle qui touche l’Eglise, la déchristianisation de notre société française… Sont de bonnes raisons pour tout priant de se tourner vers notre Mère du Ciel. Comme elle l’a fait la première fois à Cana elle transmet nos besoins à son Fils qui ne peut rien refuser à sa mère.. La prière du Rosaire recommandée tant de fois par Marie nécessite un cœur sincère et confiant, rempli de foi et d’amour pour Jésus et Marie. Elle est efficace et génère la paix du cœur. 

Les petits rus forment les grandes rivières…. Toutes ces prières, le même jour,  à la même heure, ne manqueront pas de toucher le cœur de Dieu….  
Citons encore Notre Dame « À la fin mon Cœur Immaculé triomphera ».


C'est aussi une prière publique, car il est temps de sortir de « nos chapelles » et que la foi chrétienne se manifeste au plein jour.
À ce jour, une quinzaine de lieux sont « officiellement » répertoriés dans les Vosges  : https://www.lafranceprie.org/

 

4. Projet « Dimanche autrement »

Un dimanche autrement ? 

L'équipe paroissiale de la paroisse Ban de Vagney propose de créer un événement à la rentrée de septembre 2022, afin de mieux faire connaître ce qui existe dans la paroisse, présentation de l'équipe paroissiale, ses missions et ses composantes, l'équipe liturgique, le caté, l'équipe de préparation au mariage, l'équipe funérailles... Le souhait pour l'équipe paroissiale est que les personnes qui participeront à cette journée soient heureuses de se retrouver dans une ambiance festive pour vivre des temps d'échanges intergénérationnels et interculturels enrichissants

Et qui sait, ce temps de rencontre pourrait également permettre de faire émerger de nouveaux bénévoles... L'idée que ce temps de rencontre soit basé sur le partage : partager un temps de repas commun, chacun apportant son pique-nique, de manière à l'ouvrir aux familles avec les enfants. Il s'appellera le dimanche du partage :

le dimanche 25 septembre 2022 à partir de 11h30
à la salle St Hubert de Vagney

Déroulement de la rencontre :

  • Partage d'un apéritif d'accueil à 11h30
  • Partage d'un repas : chaque famille apporte son pique-nique
  • Partage en famille autour d'un jeu interactif, quizz sur la paroisse,
  • Partage d'informations sur l'équipe paroissiale
  • Partage de vos attentes concernant la vie de notre paroisse

Et pour clôturer au mieux cette journée :

  • Partage de l'Eucharistie - à 16h dans la salle du Théâtre

Il est prévu de faire participer les enfants, les jeunes, les parents au moment de la Prière Universelle par exemple, par leur témoignage concernant le vécu de cette journée, voire une prière spontanée.
 

 

5. Accueil du Père Pedro Opeka C.M. à La Bresse

Le Père Pedro Opeka C.M., religieux catholique lazariste vivant à Madagascar, est actuellement en visite en France et il était présent dans notre région  entre le 16 et le 18 juin.
Il était de passage à La Bresse le vendredi 17 Juin : 

  • Rencontre avec les élèves du Collège Saint Laurent, remise du « bol de riz » et dédicace de la BD  « Akamasoa »
  • Rencontre avec les paroissiens : temps convivial et dédicaces de livres du père Pedro
  • Messe en l'église Saint-Laurent, présidée par le père Pedro, à l'intention de la communauté Akamasoa 

 

 

La communauté de paroisses communique de différentes manières :

– Revue du doyenné à parution bimestrielle : « Ecclesia » 

Paroisse Ban de Vagney
    *  Feuillet paroissial mensuel
    *  Site paroissial : https://www.catholique88.fr/paroisses/paroisse-ban-de-vagney

– Paroisse Ste Croix du Haut du Roc
   
*  Bulletin d'information mensuel
   *  Site paroissial : https://www.catholique88.fr/paroisses/paroisse-sainte-croix-du-haut-du-roc
   *  Page Facebook : Paroisse Ste Croix du Haut du Roc

– Paroisse Notre Dame des Gouttes
   *  Site paroissial : https://www.catholique88.fr/paroisses/paroisse-notre-dame-des-gouttes

– Paroisse St Laurent de la Bresse
   *  Site paroissial : https://www.catholique88.fr/paroisses/paroisse-saint-laurent-la-bresse

 

 

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