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Paroisse Saint-Dié
Paroisse Saint-Dié
Notre paroisse porte le même nom que le diocèse auquel elle est rattachée et couvre la ville entière de Saint-Dié-des-Vosges.
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Permanences :
- du lundi au vendredi de 9h30 à 11h30 et de 14h à 18h
- le samedi de 9h30 à 11h30
Messe du dimanche 18 h 30
XXXIe Dimanche du temps ordinaire
« Demain, la Solennité de la Toussaint nous rappelle que nous sommes tous appelés à la sainteté. Les saints et les saintes de tous les temps, que nous célébrons aujourd’hui tous ensemble, ne sont pas simplement des symboles, des êtres humains lointains, impossible à rejoindre. Au contraire, ce sont des personnes qui ont vécu les pieds sur terre ; elles ont expérimenté la fatigue quotidienne de l’existence avec ses succès et ses échecs, en trouvant dans le Seigneur la force de toujours se relever et de poursuivre le chemin. Cela fait comprendre que la sainteté est un objectif que l’on ne peut pas seulement obtenir par ses propres forces, mais qui est le fruit de la grâce de Dieu et de notre réponse libre à celle-ci. La sainteté est donc don et appel.
En tant que grâce de Dieu, c’est-à-dire son don, elle est quelque chose que nous ne pouvons pas acheter ou troquer, mais accueillir, en participant ainsi à la vie divine elle-même, à travers l’Esprit Saint qui habite en nous depuis le jour de notre baptême. La semence de la sainteté est précisément le baptême. Il s’agit de prendre toujours plus conscience que nous sommes greffés sur le Christ, comme le sarment est uni à la vigne, et que par conséquent nous pouvons et devons vivre avec Lui et en Lui en enfants de Dieu. La sainteté est alors de vivre en pleine communion avec Dieu, dès à présent, au cours de ce pèlerinage terrestre.
Mais la sainteté, outre un don, est aussi un appel, c’est une vocation commune de nous tous chrétiens, des disciples du Christ ; elle est le chemin de plénitude que tout chrétien est appelé à parcourir dans la foi, en marchant vers la destination finale : la communion définitive avec Dieu dans la vie éternelle. La sainteté devient ainsi une réponse au don de Dieu, car elle se manifeste comme le fait d’assumer ses responsabilités. Dans cette perspective, il est important de prendre un engagement quotidien de sanctification dans les situations, les devoirs et les circonstances de notre vie, en cherchant à vivre chaque chose avec amour, avec charité.
Les saints que nous célébrons aujourd’hui dans la liturgie sont des frères et sœurs qui ont admis, dans leur vie, avoir besoin de cette lumière divine, en s’abandonnant à elle avec confiance. Et désormais, devant le trône de Dieu (cf. Ap 7, 15), ils chantent éternellement sa gloire. Ils constituent la « Cité sainte », vers laquelle nous regardons avec espérance, comme vers notre objectif définitif, tandis que nous sommes pèlerins dans cette « cité terrestre ». Nous marchons vers cette « cité sainte », où nous attendent ces saints frères et sœurs. C’est vrai, nous sommes fatigués par la difficulté du chemin, mais l’espérance nous donne la force d’avancer. En regardant leur vie, nous sommes encouragés à les imiter. Parmi eux il y a tant de témoins d’une sainteté « “de la porte d’à côté”, de ceux qui vivent proches de nous et sont un reflet de la présence de Dieu » (Exhort. ap. Gaudete et exsultate, n. 7).
Frères et sœurs, le souvenir des saints nous incite à lever les yeux vers le ciel : non pour oublier les réalités de la terre, mais pour les affronter avec plus de courage, avec plus d’espérance. Que Marie, notre Très Sainte Mère, nous accompagne par son intercession maternelle, signe de consolation et d’espérance sûre. » Pape François (Angelus 1-11-2019)
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TOUSSAINT 2021
LUNDI 1er NOVEMBRE - TOUSSAINT, Messe à 9 h 00 à l'église Saint-Martin, à 10 h 30 à la Cathédrale
Vêpres solennelles à 16 h 00
PAS DE MESSE A 18 H 30
LA QUETE EST DESTINEE AU CHAUFFAGE DE NOS EGLISES - MERCI DE VOTRE GENEROSITE
LUNDI 2 NOVEMBRE - JOUR DES DEFUNTS, Messe à 9 h 00 à l'Eglise Saint-Martin, à 18 h 30 à la Cathédrale
TOUSSAINT2021
XXXE dimanche du temps ordinaire
La liberté, un trésor qui croît avec l'amour
Saint Paul introduit les fidèles «dans la grande nouveauté de la foi», à savoir la «vie nouvelle» reçue du baptême, «ce grand cadeau déversé sur nous». Ainsi le Pape François a débuté sa méditation spirituelle du mercredi devant des centaines de pèlerins et fidèles en salle Paul VI.
D'une religiosité de préceptes à une foi vivante
L’évêque de Rome a rappelé combien en renaissant dans le Christ, «nous sommes passés d'une religiosité faite de préceptes à une foi vivante». «Nous sommes passés de l'esclavage de la peur et du péché à la liberté des enfants de Dieu», a-t-il affirmé.
Ce que l'apôtre Paul considère comme le cœur de cette liberté, a soutenu le Saint-Père, n'est pas «une manière libertine de vivre, selon la chair, ou l'instinct, les désirs individuels et les pulsions égoïstes»; au contraire, la liberté de Jésus nous porte à être, écrit l'apôtre, «au service les uns des autres».
Point de liberté sans charité
La vraie liberté, en d'autres termes, s'exprime pleinement dans la charité. Paradoxe de l'Évangile: nous sommes libres en servant; nous nous trouvons pleinement dans la mesure où nous nous donnons; nous possédons la vie si nous la perdons (cf. Mc 8,35).
«Comment expliquer ce paradoxe ? », a questionné le Successeur de Pierre. «Par l'amour». «C'est l'amour du Christ qui nous a libérés et c'est encore l'amour qui nous libère du pire des esclavages, celui de notre ego; la liberté croît donc avec l'amour», en déduit le Souverain Pontife, prévenant toutefois: «pas avec l'amour de l'intimité, des feuilletons, pas avec la passion qui cherche simplement ce qui nous convient et ce qui nous plaît, mais avec l'amour que nous voyons dans le Christ, la charité : c'est l'amour qui est vraiment libre et libérateur». L'amour qui rayonne dans le service gratuit.
Pour une liberté guidée par l'amour
Pour Paul en effet, la liberté ne consiste donc pas à «faire ce qu’il nous plaît». Ce type de liberté, sans fin et sans références, serait une liberté vide, a assuré le Pape, observant qu’il laisse «un vide à l'intérieur». Et le Saint-Père d’expliquer: «Combien de fois, après avoir suivi seulement notre instinct, nous nous rendons compte que nous restons avec un grand vide à l'intérieur et que nous avons abusé du trésor de notre liberté, de la beauté de pouvoir choisir le vrai bien pour nous et pour les autres. Seule cette liberté est pleine, concrète, et nous insère dans la vie réelle de chaque jour.»
Ainsi la liberté guidée par l'amour est la seule qui libère les autres et nous-mêmes, qui sait écouter sans imposer, qui sait aimer sans forcer, qui construit et ne détruit pas, qui n'exploite pas les autres à sa convenance et leur fait du bien sans chercher son propre bénéfice, a insisté le Pape, sous-tendant que si la liberté n'est pas au service du bien, «elle risque d'être stérile et de ne pas porter de fruits». En revanche, la liberté animée par l'amour, elle, «conduit aux pauvres, reconnaissant, dans leur visage, celui du Christ».
Delphine Allaire – Cité du Vatican
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Décès du Père Philippe DUDON
Synode 2023 Le Pape invite à devenir ensemble une «Église différente»
Synode 2023
Le Pape invite à devenir ensemble une «Église différente»
CHANGEMENT DE LIEU des messes du samedi soir et du dimanche soir
À compter du samedi 16 octobre, les messes du samedi soir
et du dimanche soir, 18 h 30 auront lieu à la Cathédrale.
XXIX ème dimanche du temps ordinaire
Synode 2023
Le Pape invite à devenir ensemble une «Église différente»
Ce sont les premiers pas d’un long itinéraire qui conduira à l’assemblée des évêques en 2023 à Rome. Près de 300 participants venus de quatre continents étaient présents ce 9 octobre en salle du Synode pour un temps de réflexion sur le Synode sur la synodalité. Cardinaux, évêques, prêtres, religieuses et religieux, laïcs – dont 20 jeunes -, sans oublier le Pape François : l’assistance était comme un échantillon de l’Église universelle, annonçant déjà la volonté d’impliquer tous les membres du Corps du Christ dans ce parcours commun.
Ni parlement, ni enquête d’opinion
Après la proclamation d’un extrait de la Parole de Dieu (Ap 1,9-20) et un temps de méditation, le Saint-Père s’est adressé aux participants.
Ce n’est ni un «parlement» ni «une enquête d’opinion» mais un «moment ecclésial» dont l’acteur principal est l’Esprit Saint. Les premiers mots du Souverain Pontife ont résonné comme un avertissement: «s’il n’y a pas d’Esprit, il n’y aura pas de Synode».
«Nous vivons ce Synode dans l’esprit de la prière que Jésus a adressée de tout son cœur au Père pour ses disciples : “Que tous soient un” (Jn 17, 21)», a souligné le Pape, résumant le sens de cet évènement: «Dans l’unique Peuple de Dieu, nous cheminons donc ensemble, pour faire l’expérience d’une Église qui reçoit et qui vit le don de l’unité et s’ouvre à la voix de l’Esprit».
La souffrance de fidèles mis de côté
François est ensuite revenu sur les mots clés qui font le thème de ce synode sur la synodalité : «communion, participation et mission». «La communion, c’est-à-dire la cohésion et la plénitude intérieure, dans la grâce, dans la vérité, dans la collaboration [...] et la mission, c’est-à-dire l’engagement apostolique dans le monde contemporain», a-t-il précisé, citant saint Paul VI. Mais «communion et mission risquent de rester des termes un peu abstraits si l’on ne cultive pas une pratique ecclésiale qui exprime la réalité concrète de la synodalité, à chaque étape du chemin et du travail, favorisant l'implication effective de tous et de chacun». D’où l’importance d’une «vraie participation».
Le Souverain Pontife a déploré à cet égard des difficultés persistantes, et plus généralement sur la participation de tous les baptisés à la vie de l’Église et à sa mission. «Il faut bien constater les désagréments et la souffrance de beaucoup de travailleurs pastoraux, d’organismes de participation des diocèses et des paroisses, de femmes qui sont encore souvent à la marge. Tous doivent participer : c’est un engagement ecclésial indispensable !», a déclaré François.
Plus d’interactions entre prêtres et laïcs
Dans un second temps, les risques liés au Synode ont été évoqués. D’abord le formalisme. «Il est possible de réduire le Synode à un évènement extraordinaire, mais de façade, un peu comme si l’on restait à regarder la belle façade d’une église sans jamais y mettre les pieds», a expliqué le Pape. «Une Église synodale ne tient pas seulement à sa forme mais doit aussi avoir de la substance, afin de faciliter «le dialogue et les interactions dans le Peuple de Dieu, particulièrement entre prêtres et laïcs».
«Parfois il y a une sorte d’élitisme dans l’ordre presbytéral qui le fait se séparer des laïcs, et finalement le prêtre devient le patron de la baraque», a lancé François, avant de recommander: «Cela exige de transformer certaines visions verticales, déformées et partielles de l’Eglise, du ministère presbytéral, du rôle des laïcs, des responsabilités ecclésiales, des rôles de gouvernement, et ainsi de suite».
Tenir compte de la réalité
Le second risque est celui de l’intellectualisme, «une sorte de "parler de soi", où l'on procède de manière superficielle et mondaine, pour finir par retomber dans les classifications stériles idéologiques et partisanes habituelles, et se détacher de la réalité du Peuple saint de Dieu, de la vie concrète des communautés dispersées à travers le monde».
Enfin le Saint-Père a mis en garde contre la «tentation de l’immobilisme», un véritable «venin» qui fait tomber «dans l'erreur de ne pas prendre au sérieux le temps dans lequel nous vivons» - «on a toujours fait comme ça !». Pour éviter cet écueil, il est nécessaire que le chemin synodal implique «les Églises locales dans un travail passionné et incarné ; qu’il imprime un style de communion et de participation marqué par la mission».
Une Église qui adopte le «style de Dieu»
À ces trois dangers, le Souverain Pontife a opposé trois opportunités offertes par l’itinéraire synodal, qui font de celui-ci un «temps de grâce». «La première est de s’orienter non pas occasionnellement mais structurellement vers une Église synodale : un lieu ouvert où chacun se sent chez lui et peut participer. Le Synode nous offre aussi l'opportunité de devenir une Église de l'écoute : faire une pause dans nos rythmes, réfréner nos angoisses pastorales pour s'arrêter et écouter», a détaillé le Pape, invitant à redécouvrir la prière d’adoration. Enfin, celle de bâtir une «Église de proximité», capable d’amitié, de compassion et de tendresse avec la société et le monde. C’est là le «style de Dieu».
Prière au Saint-Esprit
Mais pour surmonter les difficultés et concrétiser les occasions qui se présenteront sur le chemin du Synode, un guide est indispensable: l’Esprit Saint. «Chers frères et sœurs, que ce Synode soit habité par l'Esprit !», a demandé le Successeur de Pierre. Et François de citer le père Yves Congar, théologien dominicain, expert aux travaux du Concile Vatican II: «Il ne faut pas construire une autre Église, il faut construire une Église différente» (Vraie et fausse réforme dans l'Eglise, Milan, 1994, 1939). «C’est cela le défi», aux yeux du Pape. Et pour parvenir à «une “Église différente”, ouverte à la nouveauté que Dieu veut lui suggérer», il faut invoquer souvent l'Esprit Saint et se mettre humblement à son écoute. C’est ce qu’a fait sans tarder le Saint-Père, prononçant la prière suivante en conclusion de son discours:
«Viens, Saint-Esprit. Toi qui suscites de nouvelles langues et mets des paroles de vie sur nos lèvres, préserve-nous de devenir une Église-musée, belle mais silencieuse, avec un grand passé mais peu d'avenir. Viens parmi nous, pour que dans l'expérience synodale, nous ne nous laissions pas envahir par le désenchantement, que nous n'édulcorions pas la prophétie, que nous ne réduisions pas tout à des discussions stériles. Viens, Esprit Saint d’amour, ouvre nos cœurs à l’écoute. Viens, Esprit de sainteté, renouvelle le saint Peuple fidèle de Dieu. Viens, Esprit créateur, renouvelle la face de la terre».
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XXVIII ème dimanche du temps ordinaire
RAPPORT SUR LES ABUS SEXUELS DANS L’ÉGLISE
UN CHEMIN DE VÉRITÉ, DE RESPONSABILITÉ ET DE RENOUVEAU
Chers Frères et Sœurs du diocèse de SAINT-DIÉ,
La publication du rapport de la CIASE (Commission Indépendante sur les Abus sexuels dans l’Église) met aujourd’hui notre Église en état de choc.
Face aux résultats de ce processus, engagé à la demande des évêques et des religieux-ses de France, je veux d’abord vous exprimer ma honte, ma douleur et mon indignation. Ils viennent confirmer avec une particulière sévérité la profondeur du drame des abus sexuels et la lourde responsabilité que porte l’Église dans ce fléau. Ils appellent de notre part une attitude de vérité, de responsabilité, et d’engagement pour un vrai renouveau.
A l’épreuve de la vérité
Parmi les si nombreuses victimes, nous devons d’abord rendre hommage à celles et ceux qui ont eu le courage de se faire témoins pour que la vérité se fasse. À toutes ces personnes qui ont été blessées dans leur chair et dans leur âme nous disons notre solidarité profonde, mais aussi la honte et la douleur que nous éprouvons en sachant ce qu’elles ont enduré. Nous voulons renouveler notre engagement à les accompagner sur un chemin de reconstruction personnelle et d’espérance en l’avenir.
Sans concession aucune, ce rapport nous met aujourd’hui à l’épreuve de la vérité. Devant l’ampleur du constat statistique, nous devons nous rendre à l’évidence : les abus sexuels commis par les prêtres, les religieux mais aussi des laïcs dans l’Église en France n’ont rien d’anecdotique ou de marginal ; ils ont été très nombreux et particulièrement scandaleux. Comme l’a déclaré le Président de la Conférence des Évêques de France : « la voix des victimes nous bouleverse, leur nombre nous accable ».
Nous sommes sidérés par le nombre et la proportion intolérable de prêtres et de religieux qui ont pu commettre ces actes destructeurs qui ont affecté durablement l’intégrité personnelle de ces enfants, de ces jeunes et de ces personnes vulnérables.
Devant ce drame épouvantable, je veux réaffirmer avec vous notre détermination à poursuivre le travail de vérité et de purification nécessaire à la crédibilité de l’Église.
Une responsabilité multiforme
Ce travail de vérité nous a déjà amené à reconnaître une vraie responsabilité de l’Église dans le drame des abus sexuels. Celle-ci a été largement exprimée dans la Lettre que les évêques ont adressée aux catholiques de France le 25 mars 2021.
Notre responsabilité est d’abord morale et spirituelle. L’Église doit reconnaître qu’elle a largement failli à travers les abus commis par nombre de ses clercs et religieux, mais aussi dans un système de gouvernement pastoral marqué par le silence, la protection des auteurs et de leur réputation, la négligence dans l’écoute et l’accompagnement des victimes.
Depuis les années 2000, notre Église a aussi pleinement reconnu la responsabilité légale qui lui incombait, en collaborant avec loyauté et clarté avec l’autorité judiciaire dans la recherche de la vérité et la sanction des abus commis.
De même, nous sommes plus que jamais encouragés à susciter davantage d’initiatives pastorales et préventives, par la formation des acteurs pastoraux, la mise en place de bonnes pratiques, le suivi et l’accompagnement des coupables notamment.
Enfin, et peut-être avant tout, notre Église se reconnaît le devoir d’une responsabilité solidaire. Nous avons systématiquement développé les cellules d’accueil et d’écoute des victimes, tant au niveau diocésain qu’à l’échelle nationale. Nous allons aussi achever de mettre en place un dispositif d’aide financière personnalisée, afin de signifier concrètement notre participation au difficile chemin de reconstruction des victimes.
Pour un chemin de renouveau
Le drame des abus sexuels interpelle l’Église toute entière et lui rappelle l’urgence toujours nouvelle de la conversion. Ainsi, cette crise sans précédent nous convoque à un renouveau ecclésial durable et profond.
Une réforme de la formation des prêtres doit nous rendre plus attentifs à leur croissance humaine, psycho-affective notamment, mais aussi à leur transmettre une théologie et une spiritualité qui exclue toute justification à un cléricalisme destructeur.
Nous devons aussi veiller aux conditions de vie des prêtres, particulièrement à leurs liens fraternels qui les gardent de l’isolement dangereux ou de la volonté de puissance. Nous voulons aussi leur exprimer notre confiance et notre gratitude pour le service fidèle que l’immense majorité d’entre eux rendent au Peuple de Dieu.
L’approfondissement de la dimension synodale de l’Église, qui associe tous les baptisés à sa vie et à sa mission, doit aussi nous protéger des rapports de pouvoir ou de possession qui peuvent amener aux abus les plus graves.
Enfin, comme nous y invite inlassablement le Pape François, plus notre Église vivra la simplicité évangélique, l’accueil de tous et la proximité aux plus pauvres et aux blessés de la vie, plus elle sera cette « maison sûre » où toute personne puisse trouver une raison d’espérer encore.
+ Didier BERTHET
Évêque de Saint-Dié
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