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Paroisse Saint-Amé-des-Trois-Vallées
Paroisse Saint-Amé-des-Trois-Vallées

La Paroisse Saint-Amé des 3 vallées regroupe les secteurs de Saint-Amé, Cleurie, Julienrupt, La Forge, le Syndicat, Vecoux et Dommartin-les-Remiremont. Elle est née le jour de la Pentecôte 2000.
Info Contact
Permanences :
le samedi matin :
- Saint-Amé : de 10 h à 11 h 30
Maison St Jean-Baptiste- 13 Rue de l'église
Tél : 03 29 61 21 32 - Julienrupt : de 10 h 30 à 11 h 30
Ancien presbytère - Salle de l'état civil
Tél : 06 71 21 41 15 - Dommartin de 10 h 30 à à 11 h 30
Maison des associations- Rue de Pont
Tél : 07 88 03 36 62 - Vecoux de 10 h 30 à 11 30
4 rue de la Cure
Tél : 06 20 87 91 87
Journal paroissial :
La Vie au pied des Monts - parution mensuelle
EVEIL A LA FOI DES 3-7 ans
UN ARTICLE DE L'ECHO DES VOSGES SUR LE PELERINAGE AU VIEUX SAINT AME

Pèlerinage annuel à la Chapelle du Vieux Saint Amé
Dimanche 8 septembre dernier a eu lieu le traditionnel pèlerinage au vieux Saint Amé avec la messe à la chapelle du même nom. Dans un très joli cadre de verdure propice au recueillement, se dresse la chapelle dédiée à Saint Amé et à proximité immédiate de la grotte où s’était retiré l’hermite Saint Amé, avant d’y mourir quelques années plus tard, en l’an 629. Avant de participer à cette messe annuelle, il fallait chausser de bonnes chaussures et marcher quelque temps, car la chapelle n’est pas accessible en voiture. Cela n’a pas empêché les paroissiens de venir nombreux à la célébration. Le père Piotr était accompagné par Mgr Prosper, évêque du Burkina, ainsi que plusieurs prêtres et un diacre. De nombreux enfants étaient venus en famille avec leur cartable scolaire afin de les faire bénir au cours de la célébration. À noter que ce pèlerinage a lieu grâce au dévouement de l’association des Amis du Vieux Saint Amé et de sa présidente Janine Humbert, qui s'attache à entretenir le site, les croix, la grotte et la chapelle, à promouvoir le souvenir de Saint Amé et … assurer le bon déroulement du pèlerinage annuel.
J.C Bigorne
QUEL AVENIR POUR LES CELEBRATIONS A JULIENRUPT ?
Quel avenir pour les célébrations à l'église de Julienrupt ?
A partir du 1er octobre, Françoise Didier qui assurait rigoureusement la mission de sacristine quittera ses fonctions. Nous sommes donc à la recherche de quelques personnes afin de constituer une équipe de sacristains à Julienrupt. Si cette équipe ne voit pas le jour avant le 1er octobre, les messes et obsèques prévus à Julienrupt seront transférés à l'église de Saint-Amé. Dans le cas ou cette mission vous conviendrait, nous vous invitons à prendre contact avec Anne Juricic au 0682354704
Le Père Piotr et l'équipe paroissiale de la paroisse Saint-Amé des trois vallées.
ANNONCES DE LA SEMAINE 38

VIEUX SAINT AME





EVEIL A LA VIE A LA FOI 3-7 ANS

EXPOSITION ET CONFERENCE A JULIENRUPT

ANNONCES DE LA SEMAINE 37

MESSE A LA CHAPELE DU VIEUX SAINT AME

RETOUR DE BALANCIER
Retour de balancier ?
Lucienne se désole : « On n’entend plus, dans nos paroisses, la voix du Concile (Vatican II) » !
« Lucienne, regardons la réalité en face ! L’Eglise, comme toutes les institutions humaines, subit les « va-et-vient » de son histoire. Le concile s’est achevé il y a 50 ans ! Autrement dit, pour les responsables actuels de paroisses, laïcs ou prêtres, il représente une histoire déjà ancienne. Les orientations qu’il a imprimées ont marqué, certes très profondément, les deux générations précédentes.
Mais, comme l’Eglise n’en finira jamais de se réformer, une nouvelle vague chrétienne veut apporter sa pierre à l’ouvrage et c’est dans la liturgie que le changement de cap est le plus visible, comme cela avait été le cas pour le Concile.
La nouvelle génération estime que le dialogue avec le monde, souhaité par Paul VI, a plutôt perverti l’Eglise que converti la société. Elle doit maintenant, pense-t-elle, se recentrer sur ses bases et afficher sa différence.
Ainsi, le balancier revient sur une liturgie plus soucieuse de l’exactitude du rite, de la solennité du décorum, du respect scrupuleux de la règle, de l’affichage d’un certain sacré.
De même, la prédication fait plus souvent appel au « ressenti », au possible miracle espéré et insiste de plus en plus sur le péché et sa confession.
La mission consiste davantage à ramener les brebis perdues à la maison qu’à évangéliser leurs conditions de vie et leur propre culture. Enfin, la prière se fait ostensible et parfois bruyante.
Ainsi est en train de naître une Eglise « affinitaire » dans laquelle « on est bien ensemble avec des prêtres qui nous ressemblent et que nous suivons, quel que soit notre lieu de résidence ».
La paroisse territoriale disparaît et, avec elle, les chrétiens « autochtones ». Lucienne, faut-il désespérer ?
Non ! Quand le balancier aura touché les limites et les contradictions de ces nouvelles options, il reviendra sur les positions ouvertes par le Concile et un équilibre, bien que toujours provisoire, s’établira. En tous cas, le balancier n’empêche jamais l’heure d’avancer, au contraire !
Deux rappels nécessaires :
1-Le monde d’aujourd’hui n’est plus celui du Concile.
2- Le mystère de Dieu déborde toutes les formes que l’Eglise a pu prendre au cours des âges, des cultures et des continents traversés.
A l’époque du Concile, l’athée comme le croyant avaient à peu près les mêmes repères et parlaient la même langue. Un dialogue était possible.
Aujourd’hui, il faut nous trouver une nouvelle langue, souvent au-delà des mots. Quant à l’Eglise, ses différentes expressions se multiplient et parfois s’ignorent. Par contre, certains jeunes n’ont aucune difficulté à passer de la messe en latin à celle du « Jour du Seigneur ». Il faudra peut-être s’habituer à une coexistence d’Eglises différentes. Chacune mettra l’accent sur un des visages du Christ à condition de ne pas s’exclure des autres.
Veiller à l’unité sera plus que jamais le rôle des évêques et du Pape, signes et acteurs efficaces de la communion et le mode synodal de la vie ecclésiale restera le fruit d’un Concile qui n’a pas dit son dernier mot. Espérons, Lucienne !
Jean Cazaves, prêtre.








