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Noël jusqu'au bout ! #4

Dimanche 2 janvier 2022 – Épiphanie du Seigneur

Dernier jour de l'Avent  —  4 jours de célébration de Noël  —  5 newsletters
Nous vous donnons rendez-vous dans une newsletter spéciale pour vivre la fin de l'Avent et le temps de Noël.

Dimanche 2 janvier 2022
ÉPIPHANIE DU SEIGNEUR

 


Cliquez sur le bouton pour lire la Parole de Dieu (Mt 2, 1-12)

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

Jésus était né à Bethléem en Judée,
au temps du roi Hérode le Grand.
Or, voici que des mages venus d’Orient
arrivèrent à Jérusalem
    et demandèrent :
« Où est le roi des Juifs qui vient de naître ?
Nous avons vu son étoile à l’orient
et nous sommes venus nous prosterner devant lui. »
    En apprenant cela, le roi Hérode fut bouleversé,
et tout Jérusalem avec lui.
    Il réunit tous les grands prêtres et les scribes du peuple,
pour leur demander où devait naître le Christ.
    Ils lui répondirent :
« À Bethléem en Judée,
car voici ce qui est écrit par le prophète :
    Et toi, Bethléem, terre de Juda,
tu n’es certes pas le dernier
parmi les chefs-lieux de Juda,
car de toi sortira un chef,
qui sera le berger de mon peuple Israël. »
    Alors Hérode convoqua les mages en secret
pour leur faire préciser à quelle date l’étoile était apparue ;
    puis il les envoya à Bethléem, en leur disant :
« Allez vous renseigner avec précision sur l’enfant.
Et quand vous l’aurez trouvé, venez me l’annoncer
pour que j’aille, moi aussi, me prosterner devant lui. »
    Après avoir entendu le roi, ils partirent.

Et voici que l’étoile qu’ils avaient vue à l’orient
les précédait,
jusqu’à ce qu’elle vienne s’arrêter au-dessus de l’endroit
où se trouvait l’enfant.
    Quand ils virent l’étoile,
ils se réjouirent d’une très grande joie.
    Ils entrèrent dans la maison,
ils virent l’enfant avec Marie sa mère ;
et, tombant à ses pieds,
ils se prosternèrent devant lui.
Ils ouvrirent leurs coffrets,
et lui offrirent leurs présents :
de l’or, de l’encens et de la myrrhe.

    Mais, avertis en songe de ne pas retourner chez Hérode,
ils regagnèrent leur pays par un autre chemin..

 

« De commencement en commencement », nous voici entrés dans une nouvelle année !
Une nouvelle année qui, avec l’épiphanie, commence sous le signe de la déroute ? 

Au cours de ces derniers jours, nous avons emprunté avec la Sainte Famille, le sentier balisé des pèlerins
entre la Judée et la Galilée. Cette fois les mages nous entrainent sur des chemins plus « déroutants » :
ils pensaient trouver le roi des juifs à Jérusalem, ils devront poursuivre leur route jusqu’à Bethleem,
ils pensaient reprendre la même route pour rentrer chez eux et finalement, « ils regagnèrent leur pays
par un autre chemin
 ». Un autre chemin, c’est un déplacement un peu moins « sécure », une « intranquillité »
comme l’écrit si bien Marion Muller-Colard, c’est aussi un commencement qui nous ouvre à de nouveaux
espaces, voire nous invite à habiter de nouveaux lieux ?

Tout au long de cette année, sur notre chemin des assises diocésaines, nous serons peut-être nous aussi
dé-routés ou/et déroutés ; à l’exemple des mages, nous pourrons alors nous laisser guider par les Ecritures :
« voici ce qui est écrit », nous pourrons chercher l’Etoile, entrer dans la Maison et contempler Jésus avant de
reprendre la route. Car il nous faudra sûrement, comme eux à plusieurs reprises, reprendre notre bâton
de pèlerins… et de détour en détour, poursuivre notre route.

De même à titre personnel, si en ce début d’année nous sommes un peu déroutés, par le contexte sanitaire,
par des situations professionnelles, personnelles ou familiales difficiles, nous pouvons nous laisser inspirer
par le cheminement des mages : continuer d’avancer et pourquoi pas au rythme de ce chant qui nous invite
à lever la tête : « Regarde, l’étoile, Invoque Marie… ».

Puissions-nous les uns les autres en 2022, cheminer dans l’espérance et la consolation, dans la confiance
et le consentement… À la semaine prochaine !

Christine MANGEL
Responsable du Service diocésain des Formations

 


Ils regagnèrent leur pays par un autre chemin.

 


Pour s’ouvrir davantage à l'arrivée de l'Emmanuel parmi nous, nous vous invitons cette semaine
à un acte concret comme proposé ci-dessous :

  • J’offre un cadeau à Jésus.
  • Je lis un passage de l’Ancien Testament que j’aime en me demandant comment il m’aide à comprendre
    qui est le Christ.
  • Je reviens chez moi par un chemin inhabituel. Je note ce que je remarque quand je quitte mes habitudes
  • Etc. 
     

5 temps autour de Noël. 5 étapes. 5 œuvres. 1 artiste. 1 itinéraire.
Décryptons cinq œuvres d'art avec le père Duménil. 

Chaque jour de célébration du temps de Noël, nous porterons le regard
sur une œuvre du peintre Francisco de Zurbar
án avec un détail extrait de l'œuvre. 



Oeuvre : 
Francisco de Zurbarán (1598-1664)
L'Adoration des Mages
1638-
1639, Musée de Peinture et Sculpture,
Grenoble

Voici  l'Adoration des Mages !
Les manteaux sont structurent l'espace.
Comme les colonnes et les arches.
Marie est restée la jeune femme
des tableaux précédents, vêtue
des mêmes couleurs rosées et bleues.
Elle est assise et son enfant sur les genoux.
Il a grandi. Il a des yeux vifs et le visage malicieux.
Il est tourné vers ceux qui se prosternent.
Elle a gardé ce regard intériorisé,
paupières un peu baissées.
Un roi mage à la barbe blanche
s’approche de lui pour l’admirer,
le vénérer, le glorifier…
Il est très richement vêtu.
Des trois rois, il est le plus vénérable.
Il a posé à terre sa couronne,
une petite pochette et le ciboire rempli d’encens,
et il s’est agenouillé, recueilli.
Sa suite ou son armée veille à l’arrière,
impassible et sévère.
Le dessin des lances acérées se découpe
dans un ciel menaçant.
Magnifique échange entre
le vieux mage et l'enfant Jésus !
Rien n'est plus beau et plus profond.
L’heure est grave !
Le mage est en présence de Dieu !

Et si la malice s’invitait au tableau,
rendant cette scène encore plus humaine ! 
L’enfant malicieux ne s’apprête-t’il pas
à tirer sur la barbe du vieillard ? Cela le démange.
Marie ne se rend compte de rien,
mais le garde avec son casque
et sa cuirasse semble sur la défensive.
Quel désordre dans l’ordre du monde,
si l’enfant tirait sur la barbe de Melchior d’un coup sec.
Le serviteur noir, à l’arrière, éclaterait de rire,
tandis que l’autre, le soldat cuirassé à l’allure altière,
garderait son air pincé et sévère.
Marie se demanderait ce qui arrive
et ses joues deviendraient aussi roses que sa chemise.
Cette scène là serait coupée ensuite au montage
et le temps d’un repentir d’un peintre habile,
tout rentrerait dans l’ordre…

 


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