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Vivre sa foi à domicile #286

Dimanche 27 juin 2021 – Talitha koum !

Retrouvez notre dossier hebdomadaire "Vivre sa foi à domicile" : une méditation d'Évangile, un dessin pour les enfants avec nos trois personnages, nos propositions musicales, notre rubrique "Les Portes de la Parole". La rubrique "Art et Foi" fait actuellement une pause estivale. Quelques surprises viendront alimenter ces newsletters hebdomadaires de temps en temps, alors ensemble restons connectés.


 

« « Talitha koum », ce qui signifie : « Jeune fillle, je te le dis, lève-toi ! » (Marc 5, 21-43)

En ce temps-là,
Jésus regagna en barque l’autre rive,
et une grande foule s’assembla autour de lui.
Il était au bord de la mer.
Arrive un des chefs de synagogue, nommé Jaïre.
Voyant Jésus, il tombe à ses pieds
et le supplie instamment :
« Ma fille, encore si jeune, est à la dernière extrémité.
Viens lui imposer les mains
pour qu’elle soit sauvée et qu’elle vive. »
Jésus partit avec lui,
et la foule qui le suivait
était si nombreuse qu’elle l’écrasait.

Or, une femme, qui avait des pertes de sang depuis douze ans…
– elle avait beaucoup souffert
du traitement de nombreux médecins,
et elle avait dépensé tous ses biens
sans avoir la moindre amélioration ;
au contraire, son état avait plutôt empiré –
… cette femme donc, ayant appris ce qu’on disait de Jésus,
vint par-derrière dans la foule et toucha son vêtement.
Elle se disait en effet :
« Si je parviens à toucher seulement son vêtement,
je serai sauvée. »
À l’instant, l’hémorragie s’arrêta,
et elle ressentit dans son corps qu’elle était guérie de son mal.
Aussitôt Jésus se rendit compte qu’une force était sortie de lui.
Il se retourna dans la foule, et il demandait :
« Qui a touché mes vêtements ? »
Ses disciples lui répondirent :
« Tu vois bien la foule qui t’écrase,
et tu demandes : “Qui m’a touché ?” »
Mais lui regardait tout autour
pour voir celle qui avait fait cela.
Alors la femme, saisie de crainte et toute tremblante,
sachant ce qui lui était arrivé,
vint se jeter à ses pieds et lui dit toute la vérité.
Jésus lui dit alors :
« Ma fille, ta foi t’a sauvée.
Va en paix et sois guérie de ton mal. »

Comme il parlait encore, des gens arrivent de la maison de Jaïre,
le chef de synagogue, pour dire à celui-ci :
« Ta fille vient de mourir.
À quoi bon déranger encore le Maître ? »
Jésus, surprenant ces mots,
dit au chef de synagogue :
« Ne crains pas, crois seulement. »
Il ne laissa personne l’accompagner,
sauf Pierre, Jacques, et Jean, le frère de Jacques.
Ils arrivent à la maison du chef de synagogue.
Jésus voit l’agitation,
et des gens qui pleurent et poussent de grands cris.
Il entre et leur dit :
« Pourquoi cette agitation et ces pleurs ?
L’enfant n’est pas morte : elle dort. »
Mais on se moquait de lui.
Alors il met tout le monde dehors,
prend avec lui le père et la mère de l’enfant,
et ceux qui étaient avec lui ;
puis il pénètre là où reposait l’enfant.
Il saisit la main de l’enfant, et lui dit :
« Talitha koum »,
ce qui signifie :
« Jeune fille, je te le dis, lève-toi! »
Aussitôt la jeune fille se leva et se mit à marcher
– elle avait en effet douze ans.
Ils furent frappés d’une grande stupeur.
Et Jésus leur ordonna fermement
de ne le faire savoir à personne ;
puis il leur dit de la faire manger.


 

LES PORTES DE LA PAROLE

Chaque jour, le père Olivier Bourion nous aide à la Lectio Divina, la lecture priante et partagée de la Parole de Dieu, avec une piste pour ouvrir "Les portes de la Parole" et "habiter l'attente".

Découvrir les 7 portes de la Parole

« Il saisit la main de l’enfant et lui dit : « […] Jeune fille, je te le dis, lève-toi ! »

D’un enfant mort, Jésus fait une jeune fille vivante. Il ne lui rend pas seulement la vie. Il la rend capable de s’accomplir comme femme en transmettant la vie à son tour. La vraie mort, c’est de garder sa vie pour soi. Nous devenons alors des enfants morts.

 

LA MÉDITATION DU JOUR

Nous laisser toucher et saisir par le Seigneur de la vie

Un message parcourt l’ensemble des textes bibliques de ce 13e dimanche : « Dieu est pour la vie. Il nous tend la main. À nous de la saisir ». Cet appel est plus percutant dans l’évangile (Mc 5,21-43).

Il y a d’abord ce notable nommé Jaïre qui tombe aux pieds de Jésus pour lui demander d’imposer les mains à sa fille qui est sur le point de mourir. Comme tout parent, son désir est qu’elle soit guérie, mieux qu’elle soit sauvée et qu’elle vive. Mais voilà qu’une femme dont la vie est en suspens depuis douze ans fait irruption. Elle se dit en elle-même : « Si je parviens à toucher seulement son vêtement, je serai sauvée ». A la question de Jésus « qui m’a touché ? », la femme, comme prise en flagrant délit de vol de guérison, tombe à ses pieds. Jésus lui dit d’aller en paix, que sa foi l’a sauvée, qu’elle va vivre une vie nouvelle.

Entre-temps Jaïre apprend la mort de sa fille. Au lieu de sombrer dans le désespoir, il affirme sa confiance totale en Jésus qui saisit la main de l’enfant et lui dit : « Lève-toi ». « Lève-toi – Debout » sont les mots employés dans les évangiles pour dire la résurrection de Jésus. La petite venait de traverser une mort, une femme venait de naître en elle.

« Saisir », « toucher », ces mouvements des mains qui s’ouvrent ont un sens spirituel. Comme si la foi c’était toucher ou être touché. La foi, tendre la main pour toucher, la foi, une affaire de tact !

La femme malade, le père désespéré, deux figures de l’homme en perte de vie qui vient à celui qui est la voie, la vérité et la vie. Jésus nous redonne la vie si nous nous ouvrons à sa présence. Il peut nous réveiller de nos situations de mort, de nos morts quotidiennes si nous l’invitons à entrer chez nous. Alors, laissons-nous toucher et saisir, nous aussi, par le Seigneur de la vie.
 

Don Jean Belambo Bedji
Curé doyen de la communauté de paroisses de Saulxures-sur-Moselotte et Vagney


 

"KT À DOMICILE" - Le dessin du jour



Retrouvez toutes les illustrations/méditations quotidiennes sur notre dossier : "KT à domicile"

 

Prolonger la découverte avec le psaume du jour :

Psaume 29 (30)

R/ Je t'exalte, Seigneur : tu m'as relevé. 

Je t’exalte, Seigneur : tu m’as relevé,
tu m’épargnes les rires de l’ennemi.
Seigneur, tu m’as fait remonter de l’abîme
et revivre quand je descendais à la fosse.

Fêtez le Seigneur, vous, ses fidèles,
rendez grâce en rappelant son nom très saint.
Sa colère ne dure qu’un instant,
sa bonté, toute la vie.

Avec le soir, viennent les larmes,
mais au matin, les cris de joie.
Tu as changé mon deuil en une danse,
mes habits funèbres en parure de joie.

Que mon cœur ne se taise pas,
qu’il soit en fête pour toi,
et que sans fin, Seigneur, mon Dieu,
je te rende grâce !

 

Musique du jour :

"Talitha Koum"  –  MARGO

 

 


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