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Vivre sa foi à domicile #283

Dimanche 6 juin 2021 – Fête-Dieu

Retrouvez notre dossier hebdomadaire : "Vivre sa foi à domicile" : une méditation d'Évangile chaque dimanche, un dessin pour les enfants avec nos trois personnages, nos propositions musicales, et notre rubrique "Les Portes de la Parole". Quelques surprises viendront alimenter ces newsletters hebdomadaires de temps en temps, alors ensemble restons connectés.

FÊTE-DIEU
SOLENNITÉ DU CORPS ET DU SANG DU CHRIST


 

« Ceci est mon corps, ceci est mon sang. » (Matthieu 14, 12-26)

Le premier jour de la fête des pains sans levain,
où l’on immolait l’agneau pascal,
les disciples de Jésus lui disent :
« Où veux-tu que nous allions faire les préparatifs
pour que tu manges la Pâque ? »
Il envoie deux de ses disciples en leur disant :
« Allez à la ville ;
un homme portant une cruche d’eau
viendra à votre rencontre.
Suivez-le,
et là où il entrera, dites au propriétaire :
“Le Maître te fait dire :
Où est la salle
où je pourrai manger la Pâque avec mes disciples ?”
Il vous indiquera, à l’étage,
une grande pièce aménagée et prête pour un repas.
Faites-y pour nous les préparatifs. »
Les disciples partirent, allèrent à la ville ;
ils trouvèrent tout comme Jésus leur avait dit,
et ils préparèrent la Pâque.

Pendant le repas,
Jésus, ayant pris du pain
et prononcé la bénédiction,
le rompit, le leur donna,
et dit :
« Prenez, ceci est mon corps. »
Puis, ayant pris une coupe
et ayant rendu grâce,
il la leur donna,
et ils en burent tous.
Et il leur dit :
« Ceci est mon sang,
le sang de l’Alliance,
versé pour la multitude.
Amen, je vous le dis :
je ne boirai plus du fruit de la vigne,
jusqu’au jour où je le boirai, nouveau,
dans le royaume de Dieu. »

Après avoir chanté les psaumes,
ils partirent pour le mont des Oliviers.


 

LES PORTES DE LA PAROLE

Chaque jour, le père Olivier Bourion nous aide à la Lectio Divina, la lecture priante et partagée de la Parole de Dieu, avec une piste pour ouvrir "Les portes de la Parole" et "habiter l'attente".

Découvrir les 7 portes de la Parole

« Prenez, ceci est mon corps. »

Le christianisme est la religion du corps.
C'est par un vrai corps humain que Dieu vient nous rencontrer et nous donner sa vie.
C'est du présent. C'est du réel.

 

 

LA MÉDITATION DU JOUR

Enfant, je vivais le jour de Fête Dieu comme un grand jour de joie. Des autels avaient été montés à divers endroits de mon village et nous allions en procession de l’un à l’autre en chantant et en répandant sur le sol les pétales de pivoines parfumées que nous portions dans une jolie corbeille à notre cou. La messe sous les arbres était priante et joyeuse.

Aujourd’hui, on ne vit plus cette fête de la même manière mais j’ai bien davantage conscience du don que le Christ a fait au monde pour nous mener au Père. Communier est devenu, pour moi, un geste fort qui, à la fois, me bouleverse et me rassure.

Il me bouleverse parce qu’en recevant l’hostie, j’ai conscience de recevoir le Corps et le Sang de Jésus. Je ressens à cet instant une vraie proximité qui me pousse à m’en remettre à lui comme lui s’est offert à nous. Je me sens minuscule et lui confie avec humilité mon adoration à Dieu.

Et puis, ce geste me rassure. Il me remplit de force pour moi-même, pour ma famille, pour les personnes que j’ai rencontrées récemment ; dans ma prière, je porte également les absents et tous ceux avec lesquels je partage mes engagements en paroisse et au Secours Catholique. Je suis à la fois en communion avec l’assistance qui est autour de moi et poussée avec optimisme à la rencontre de ceux qui vont croiser ma route dans les jours à venir.

Dès la sortie de la messe, les tâches du quotidien occuperont à nouveau mon esprit mais elles resteront empreintes de l’amour et de la confiance puisés à cette Eucharistie vivifiante.
 

Claude Kopf
Vice-présidente du Secours Catholique Caritas France – Délégation des Hauts de Lorraine
Déléguée à la communication de la paroisse de Docelles


 

"KT À DOMICILE" - Le dessin du jour



Retrouvez toutes les illustrations/méditations quotidiennes sur notre dossier : "KT à domicile"

 

Prolonger la découverte avec le psaume du jour :

Psaume 115 (116b)

R/ J’élèverai la coupe du salut,
j’invoquerai le nom du Seigneur.
ou : Alléluia ! 

Comment rendrai-je au Seigneur
tout le bien qu’il m’a fait ?
J’élèverai la coupe du salut,
j’invoquerai le nom du Seigneur.

Il en coûte au Seigneur
de voir mourir les siens !
Ne suis-je pas, Seigneur, ton serviteur,
moi, dont tu brisas les chaînes ?

Je t’offrirai le sacrifice d’action de grâce,
j’invoquerai le nom du Seigneur.
Je tiendrai mes promesses au Seigneur,
oui, devant tout son peuple.

 

Séquence :

"Lauda Sion Salvatorem"  (Chant grégorien)

 

Musique du jour :

"Adoramus te, o Christe"  –  Communauté de Taizé, Jacques Berthier


 

ART ET FOI

Le père Pierre-Jean Duménil, responsable du service Art Sacré et curé doyen d'Epinal, vous propose chaque dimanche de découvrir une oeuvre d'art.

________________________________

L'OEUVRE DU JOUR :

"Retable de l'Agneau Mystique" (1432)
Hubert (1370-1426) et Jan VAN EYCK (1390-1441) - Cathédrale Saint-Bavon ou Sint-Baafskathedraal, Gand (Belgique)

LE COMMENTAIRE DU PÈRE PIERRE-JEAN DUMÉNIL :



À l'intérieur du retable, dans le panneau central inférieur, s'étend un paysage paradisiaque. L'agneau mystique, symbole de l'innocence, est le Christ incarné. Il est debout sur un autel, où est inscrit : " L'Agneau de Dieu qui a pris sur lui les péchés du monde ". Il verse son sang dans un calice, image sacrificielle du Christ. Il est entouré d'anges, les uns priant, les autres agitant des encensoirs ou portant les instruments de la Passion (couronne d'épines, clous, la colonne de la flagellation, le fouet...). Devant l'Agneau, se trouve la "source de vie", la fontaine octogonale d'où jaillit un ruisseau au lit de perles de diamants et de rubis. Des quatre coins du tableau des groupes humains, venus de loin, à pied ou à cheval, s'avancent et se prosternent pour venir lui témoigner leur gratitude. Ils sont rassemblés en 8 groupes, qui se répartissent entre le panneau central et les panneaux latéraux.





Sur un autel se tient l'Agneau immaculé 
« qui tollit peccata mundi »  (comme l'énonce l'inscription figurant sur la nappe rouge frangée recouvrant la sainte pierre). De sa poitrine s'échappe un flot de sang qui vient emplir continuellement la coupe du Salut, Graal d'or au pied octogonal. Mais la victime souffrante est devenue ici victime triomphante ; en accord avec l'esprt même du texte de l'Apocalypse « Il est digne, l'Agneau égorgé, de recevoir la puissance et la richesse, la sagesse et la force, l'honneur, la gloire et la louange. »

Dans la nouvelle Alliance, le Christ est à l'autel, comme Dieu, la victime et le prêtre, en tant qu'homme : 
« Quand il livre son corps sur la croix, chante la cinquième Préface pascale, tous les sacrifices de l'ancienne Alliance parviennent à leur achèvement ; et quand il s'offre pour notre salut, il est à lui seul l'autel, le prêtre et la victime. »  Lors de la consécration de l'autel, l'onction avec le saint Chrême des cinq croix (une au centre et les autres aux quatre coins), et de toute la surface de la table, fait de cette pierre le symbole du Christ, que le Père a oint de l'Esprit Saint.
 

 


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