Vivre sa foi à domicile #154

Retrouvez notre dossier quotidien : "Vivre sa foi à domicile" : une méditation d'Évangile chaque dimanche, un dessin pour les enfants avec nos trois personnages, nos propositions musicales, et notre rubrique "Les Portes de la Parole". Quelques surprises viendront alimenter ces newsletters hebdomadaires de temps en temps, alors ensemble restons connectés.
 

« Elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l'enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. » (Luc 2, 36-40)

En ce temps-là,
quand les parents de Jésus vinrent le présenter au Temple,
il y avait aussi une femme prophète,
Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser.
Elle était très avancée en âge ;
après sept ans de mariage,
demeurée veuve,
elle était arrivée à l’âge de 84 ans.
Elle ne s’éloignait pas du Temple,
servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière.
Survenant à cette heure même,
elle proclamait les louanges de Dieu
et parlait de l’enfant
à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem.

Lorsqu’ils eurent achevé
tout ce que prescrivait la loi du Seigneur,
ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth.

L’enfant, lui, grandissait et se fortifiait,
rempli de sagesse,
et la grâce de Dieu était sur lui.

LES PORTES DE LA PAROLE

Chaque jour, le père Olivier Bourion nous aide à la Lectio Divina, la lecture priante et partagée de la Parole de Dieu, avec une piste pour ouvrir "Les portes de la Parole" et "habiter l'attente".

Découvrir les 7 portes de la Parole

"« L’enfant, lui, grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui. »

On ne sait rien d’autre de l’enfance de Jésus !
Laissons-le vivre sa vie et découvrir, lui qui est pourtant Dieu, comment on devient homme."

LA MÉDITATION DU JOUR

Après avoir suivi les bergers dans la contemplation de la Sainte Famille au creux de la crèche, nous sommes en plein jour à Jérusalem. Joseph et Marie présentent Jésus au Temple, pour accomplir la Loi qui prescrivait, en souvenir de la libération d’Egypte, de faire une offrande pour racheter les garçons premiers nés. Le « zoom » s’opère sur une dame très âgée qui, comme Siméon l’instant d’avant (Évangile d’hier), n’apparait qu’une seule fois dans l’écriture. Son passage très discret est pourtant rapporté avec soin par l’évangéliste Saint Luc, qui devait le tenir de la Mère du Sauveur.

Pourquoi s’attarder sur les propos d’une vielle dame ? Saint Luc rapporte ce qui fait l’honneur et la respectabilité de cette veuve : sa piété, sa persévérance extraordinaire dans la prière, sa longévité dans son veuvage. Elle vit ce que Saint Paul loue des veuves : après avoir connu le mariage, elle ne s’est pas remariée. Le Seigneur a pris toute la place dans son espérance, qui désormais, n’est plus de ce monde. Les paroles de la première lecture semblent s’appliquer parfaitement à cette dame : elle a tourné le dos au monde et voit dans ce petit enfant celui qui « est depuis le commencement ».

Sa louange n’a pas de ride et elle proclame à tous ceux qui partagent son espérance qu’elle est désormais comblée. Oui, Dieu a tenu promesse et n’a pas abandonné son peuple esseulé. Il le libère, non plus de l’esclavage des égyptiens, mais de celui du péché et de la mort. Il a répondu aux prières de tous ceux qui l’ont attendu des dizaines d’années, dans la prière, le jeun. Il ne s’éloignait pas de la demeure de Dieu, présentant des offrandes au long des jours. À eux le bonheur de voir s’accomplir la promesse. Ils ne virent pas Jésus grandir mais ils vécurent de Lui pour la suite de leurs jours. Car la volonté de Dieu, c’est que nous croyions en son Fils. Et celui qui fait la volonté de Dieu demeure pour toujours.

Florie Lefebvre
Membre de la Pastorale des Jeunes adultes

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