Vous êtes ici
4e dimanche de Carême - Rencontre avec Nicodème
Carême 2018 - Saveurs d'Évangile
Pour approfondir l'évangile selon Saint Jean (Jn 3 14-21) et prolonger la découverte durant ce quatrième dimanche de Carême.
LIRE LES TEXTES DU QUATRIÈME DIMANCHE DE CARÊME
Commander vos Saveurs d'Évangile 2018 en écrivant à :
formations [at] catholique88.fr
Prolonger la méditation Saveurs d’Evangile : 4ème dimanche de Carême
La rencontre du Christ et de Nicodème
Crijn Hendricksz Volmarijn (1604-1645)
Commentaires du tableau par Dominique Ponneau
Le pharisien Nicodème est venu rencontrer Jésus. Il est venu de nuit. Par peur de son entourage, dit-on souvent. Peut-être. N’empêche qu’il est venu voir Jésus. Qu’il est présent à l’obscurité des débuts de son ministère, comme il sera présent…au tombeau... Peut-être vient-il de nuit par désir de lumière en celui qui, à la fin de leur entretien, lui dira : « Celui qui agit dans la vérité vient dans la lumière.» Nicodème vient, de nuit, à la lumière, parce qu’il agit dans la vérité. Il a devant lui, grand ouvert, le livre des Ecritures, qu’en docteur d’Israël il scrute avec droiture, exigence, profondeur. Ce livre est tout resplendissant de la lumière qu’il contient. Jésus a, lui aussi, devant lui, le livre resplendissant. Mais ce livre est fermé. C’est que la Parole du livre, le resplendissement de la Parole du livre, c’est lui-même. Et c’est ce que, dans la nuit, ses mains, que regarde attentivement Nicodème, expliquent à celui-ci. Entre Nicodème et Jésus brille d’une même lumière le candélabre des deux Testaments. Nicodème n’a plus besoin d’en contempler le reflet dans ses bésicles qu’il tient de sa main gauche. Sa main droite, posée sur son cœur, l’atteste, aussi gravement, aussi humblement que son regard : il accueille pleinement le langage spirituel que lui tient celui que remplit l’Esprit-Saint, l’Esprit du Père. « Source : Biblia n°34 »
Le corps se fissure,
Le pas est moins sûr,
Mais le sable de l’inéluctable
pourrait cacher une parole
qui serait parabole,
d’un autre destin,
d’un nouveau matin.
L’appel est toujours le même
qui cherche sa route
à travers l’épaisseur du doute.
C’est pourtant vrai qu’il y a promesse,
sous la jeunesse comme sous la vieillesse,
de naître à nouveau,
pour ceux qui soignent leur racine d’en-haut.
F. Carrillo