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La Communauté de paroisses d'Épinal

#LeTourduDiocèse #ConnectésEnsemble


À l'occasion de cette nouvelle rentrée diocésaine, nous vous proposons de découvrir chaque mois une communauté de paroisses de notre diocèse, avec un focus spécifique chaque lundi sur la communauté de paroisses en question : une présentation de la communauté, les saints, le patrimoine et les initiatives de chaque communauté. Restez connectés pour découvrir #LeTourduDiocèse.

Place à la Communauté de paroisses d'Épinal !


Située au cœur des Vosges, la communauté de paroisses d'Épinal regroupent les trois paroisses saint-Goëry (Épinal), saint Jean-Baptiste de l'Avière (Darnieulles) et saint-Auger (Dogneville).  La paroisse saint-Brice de Thaon-les-Vosges est en cours de rattachement à la communauté de paroisses de Charmes, elle sera abordée ultérieurement.  Ce sont près de 60 000 âmes qui vivent sur les trois paroisses du bassin spinalien, à la fois en milieu urbain et en milieu rural. Entre la cité des Images, les festivités régionales et les musées, la communauté de paroisses est marquée par les industries locales des images, du textile, du papier et bien d'autres secteurs de travail, mais aussi par tout le patrimoine historique, religieux, culturel et naturel entre les forêts, la Moselle et le Canal de l'Est. 

 


 

Le curé doyen & les équipes paroissiales

Le père Pierre-Jean DUMÉNIL est le curé doyen de la communauté de paroisse d'Épinal depuis janvier 2019. À ses côtés, dans les différentes paroisses : les pères Jean-jacques NDUNGUTSE, Lhillet MILANDOU-BASSINGA, Philippe BALDACINI, Alain CUNY, Mathias ABOIDJE ADOU, et les diacres Daniel MONDY, Noël HUMBERTCLAUDE, Pierre HENRY, Günter SCHUMACHER, Jean-Paul HEMBISE, Michel PETITDEMANGE et Jean-Philippe PERRIN.  Tous les prêtres résident sur la communauté de paroisses, mais ils n'exercent pas tous une mission paroissiale : ils se partagent la charge au service des trois paroisses. D'autres prêtres résident aussi sur la communauté de paroisses et apportent leur concours : le chancelier diocésain Antoine VIRY, André Romary et Jean-Louis DIDELOT qui sont tous deux prêtres retirés.

Ce sont près de 70-80  personnnes qui accompagnent les dynamiques des paroisses à travers la vie liturgique, l'accompagnement aux sacrements, l'annonce de la foi, la diaconie ou encore la communication.... et ce, sans compter les petites mains régulières et ponctuelles. 
 

Les saints de la communauté de paroisses

La communauté de paroisses de Mirecourt célèbre plusieurs saints, à travers notamment ses édifices religieux :
saint Auger, saint Étienne, saint Luc, sainte Menne, saint Goëry, Notre-Dame, saint Maurice, saints Abdon et Sennen, saint Antoine, saint Laurent, saint Paul, saint Pierre Fourier, Sainte Famille, sainte Maria Goretti, saint Jean Baptiste, saint Brice, saint Martin, saint Médard, saint Nicolas, saint Romaric, sainte Fleur.

 


 

Une « communauté » de paroisses : c'est le défi de la « catholicité » !

Ces trois paroisses forment la communauté de paroisses d’Épinal. Chacune est « l’Église elle-même qui vit au milieu des maisons de ses fils et de ses filles ». Cela suppose que réellement elle soit en contact avec les familles et avec la vie des hommes. Dans ces quartiers, ces communes des chrétiens vivent une proximité avec les autres habitants... Cependant ils se rassemblent pour être ensemble « l’Église qui est … » :
–   Sur le Grand Epinal ! 
–   Sur les trois communes qui forment la paroisse du St Auger !  
–   Sur les 10 communes qui forment la paroisse de St Jean Baptiste de l’Avière !  

Prenons un exemple : aujourd’hui, la paroisse St-Goëry se donne à voir comme l’articulation d’un ensemble de communautés locales. Celles-ci se doivent d’être ouvertes les unes aux autres, dans une complémentarité basée sur l’estime réciproque et la reconnaissance mutuelle, et dans une solidarité effective des tâches à assumer pour que l’Evangile soit annoncé, célébré et attesté dans le « grand Épinal » qui est notre environnement commun.

L’articulation de l’ensemble de ces communautés est du ressort de la paroisse. La charge de sa mise en œuvre incombe certes au curé modérateur avec les autres prêtres mais aussi à une équipe paroissiale pour que l’Église « qui est à Épinal » réalise au mieux sa mission d’annonce de l’évangile en ce lieu. 
Il revient à tous les baptisés, pasteurs y compris, d’œuvrer à cette « catholicité » et d’en témoigner dans la cité des Images pour la gloire de Dieu et le salut du monde !
Notre évêque, le Père Didier Berthet, nous y a invité : « Nous le savons, l’heure n’est plus à l’esprit de clocher, et la mission dans la ville nous invite plus que jamais à bâtir patiemment une paroisse qui soit une vraie communauté de communautés. »

Père Pierre-Jean DUMÉNIL

«  Garder le lien et s’investir  » 

Je m’appelle Sabrina j’ai été baptisée à 45 ans et je garde depuis le lien avec ma paroisse.

Pendant mon cheminement vers le baptême j’ai eu la grande chance d’être accompagnée par notre ancien abbé et quelques belles personnes .Suite à ma confirmation, je voulais garder le lien avec mon Église et m’investir pour donner suite à ce que j’ai reçu. Je me suis alors  rapprochée de la chorale où je me suis très vite intégrée. Merci à tous ses membres qui m’ont accueillie.

Quand notre Abbé nous a quittés (qu’il repose en paix), j’ai tout de suite accepté de faire partie de l’équipe de préparation des baptêmes pour me permettre de partager avec ces familles chrétiennes qui viennent vers nous et qui, malgré leur foi,  sont frileux à s’investir. Ce sont des échanges qui j’espère créeront cette envie de retrouver Dieu et Sa grâce. Malgré nos différences d’âge, de culture, de vie, nous sommes unis par l’amour de Dieu dans notre paroisse.

Sabrina VILLEMIN  (Girancourt)

Récemment confirmé, je me suis lancé depuis un an dans l'aventure de l'éveil à la foi. En compagnie de Delphine, catéchiste, nous nous retrouvons un dimanche par mois pour faire découvrir la Parole de Dieu aux enfants.
Par ailleurs, je participe activement à la messe en aidant le prêtre à porter la communion aux fidèles. C'est un moment fort que de donner ce que nous sommes : le Corps du Christ ! De temps à autre, je donne de la voix avec la chorale et je fais les lectures du jour. 

Lors des cérémonies patriotiques du 8 mai et du 11 novembre, je porte le drapeau des anciens combattants d'Afrique du Nord de mon village. C'est une immense fierté car c'est une façon de rendre hommage à mon grand-père et à mon oncle qui ont combattu en Algérie. 

Je prends beaucoup de plaisir à m'investir au sein de ma paroisse. En rendant service, j'ai le sentiment d'apporter ma pierre à l'édifice qui contribue ainsi à faire grandir l'Église. Pour moi, cheminer dans la joie, c'est cela la Bonne Nouvelle !

Quentin POIROT

La commune de Golbey, avec ses quelques 9000 âmes est placée sous la protection du saint duo d’Abdon & Sennen. Sa communauté de foi se veut active et accueillante. C’est pourquoi, ces dernières années, elle s’est investie dans un réaménagement intérieur de son église de qualité afin que les fidèles puissent s’y sentir au mieux. Conjointement elle s’est engagée à constituer une équipe de personnes déterminées dans des responsabilités où tout un chacun peut trouver sa place dans l’objectif de devenir de réelles pierres vivantes au service de l’Évangile et des frères et sœurs. Un soin tout particulier a été apporté afin que la Joie du partage et du don de soi soient effectivement au rendez-vous... C’est dans cet esprit que les différentes missions d’Église sont assurées : tels l’Annonce, la Diaconie, la Liturgie, la Gestion et la Communication, les services administratifs et financiers. Des temps de prières réguliers ont été aménagés et l’accueil des familles en deuil, demandeuses du sacrement de Baptême ou de mariage est assuré....  

D’autre part : la Communauté peut donner sa pleine mesure grâce à son investissement dans une action pastorale cohérente partagée au sein de la paroisse St Goëry... Cet investissement est facteur d’émulation des différents acteurs et d’encouragement pour la communauté à grandir davantage...

Être les pierres vivantes d’une Église toujours en construction : telle doit être la volonté des différentes communautés de foi...

Denis RAVEY

Je vis avec mon épouse et mes deux garçons à Deyvillers depuis deux ans.
J'ai toujours senti l'appel du Seigneur depuis mon enfance et à l'occasion du baptême de mes deux enfants, j'ai fait la connaissance de Maryse Ayasse à qui j'ai pu faire part de ma volonté d'être baptisé.

La communauté de la paroisse Saint-Auger a été très accueillante et m'a accompagnée tout le long du chemin vers les sacrements. J'ai été baptisé lors de la Vigile Pascale en l'Église de Dogneville entouré par ma communauté.

J'essaye à mon tour d'être au service des autres en m'impliquant dans la vie de ma paroisse, par exemple en faisant partie de la chorale ou en aidant un peu pour les baptêmes. Il n'est pas toujours évident de concilier vie de famille, vie professionnelle et la mission chrétienne. Mais je peux dire que je fais aujourd'hui l'expérience de la communion fraternelle.

Pierre-Alain GROSJEAN

 

 

 

1.  La Chapelle des Forges, entretenue par l'association Saint Eloi

a chapelle nait en 1966 sous l’impulsion du maire de l’époque qui propose à ses administrés l’« Opération Eglise ».
L’association SAINT ELOI est créée, les plans sont réalisés. Dons, kermesses, vide-greniers, rallyes, etc… chacun s’y met pour alimenter financièrement la construction ; ce fut dur !
La chapelle est inaugurée le 11 décembre 1971, mais les aménagements intérieurs et extérieurs se terminent en 1975. 
Après une longue mise en veilleuse, l’association Saint Eloi décide, en 2002, de rénover l’intérieur trop sommaire et vieillissant. L’artiste Gabriel est contacté et propose une maquette qui dépasse les ambitions initiales mais qui a la confiance de l’association, de la municipalité et du diocèse.
Les bonnes volontés se retrouvent dans la fraternité et, porté par elles et avec le compagnonnage d’un homme simple et merveilleux, l’artiste travaille dans une écurie désaffectée.
Le 13 février 2006, nouvelle inauguration dans l’émerveillement et aboutissement final d’un beau projet.

Dans ce bel espace lumineux, l’œil est attiré par le grand triptyque, fait de 3 caissons peints, ajourés, éclairés de l’intérieur. On y remarque trois éléments : la nature, Dieu et l’homme.

Tout y est mouvement : l’inclinaison des panneaux vers la droite, la vague qui se forme dans le bas du caisson de gauche, pour atteindre le sommet sur le caisson central et déferler enfin sur la droite. Les oiseaux s’envolent, les poissons semblent sortir de la mer, et sur le fond, en peinture, la foule des hommes se met en marche vers Dieu. 

Et cependant, tout est fixé dans l’instant ou l’éternité. Sur le caisson central, la fente verticale sépare l’ensemble en 2 parties du haut en bas : c’est le rideau du temple qui se déchire, représentant symboliquement le passage de la vie à la mort, l’Ancien et le Nouveau Testament, l’Avant et l’Après Résurrection.
Une séparation à claire voie, ponctuée d’oiseaux, permet à la chapelle de servir aussi de salle de réunion ou de convivialité. Travail collectif, les chaises rappellent les oiseaux du triptyque.
On peut voir aussi dans la chapelle, le combat de Jacob avec l’ange, un bénitier original, le lutrin d’autel et d’autres choses encore…

Jean-Paul Mondon



 2.  La chapelle Saint Michel

Au XVème siècle, un riche bourgeois d'Epinal, René Molot, "sentant la mort venir" décida de faire construire une chapelle sur un éperon rocheux, appelé Mont le Duc. Le chapitre d'Epinal donna son accord, ainsi que le duc de Lorraine René II en 1477. La chapelle, dédiée à Saint Michel, était desservie par un chapelain. Puis au XVIème siècle, une maison fut construite pour y loger un ermite. 

Les chanoinesses s'y rendaient en procession lors des Rogations. En 1791, la chapelle fut vendue et transformée en grange. L'abbé Brenier, curé d'Epinal, en fit l'acquisition en 1876 et restaura la chapelle pour lui redonner son caractère religieux. A l'arrière, il fit construire des salles pour le patronage de la paroisse. 

À l'intérieur de la chapelle, on peut distinguer deux travées qui forment le chœur et l'avant-chœur voutées sur croisées d'ogives. Ce qui retient l'attention, ce sont les œuvres peintes sur ces voutes. Sur celles du chœur, le Christ préside au jugement dernier ; en face de lui, Saint Pierre à la porte du paradis. De chaque côté des anges jouent de la trompette. Sur l'autre travée, les quatre Evangélistes sont représentés par leur symbole : un homme, un lion, un taureau et un aigle.

La chapelle se prolonge par deux autres travées restaurées au XIXème siècle. Le mobilier a été dispersé à la révolution. Aujourd'hui trois statues provenant de l'ancienne école de la Bourse, place Jeanne d'Arc, y ont trouvé refuge, ainsi qu'une statue de Saint-Michel en 1996. A gauche du chœur, un petit réduit abritait la mise au tombeau qui se trouve, depuis 1809, dans la basilique Saint-Maurice.

La chapelle Saint-Michel mérite une certaine attention non seulement par son architecture et ses peintures murales, mais surtout parce qu'elle représente le dernier témoignage d'un édifice religieux construit au XVème siècle à Epinal et que l'urbanisme a réussi à préserver. 

Yves Giraudon

 

3. Le retable du Rosaire de l'église Saint Médard de Gigney

En ce mois d’octobre, le retable du Rosaire…
La paroisse de Gigney est appelée jusqu'à la Révolution de 1789, la "Grande  Paroisse". Elle comprenait les villages de Gigney, Fomerey et Mazelay, village qui en sera détaché en 1832.
Les fondations de l’église remonteraient au XIVème siècle mais comme beaucoup d’églises vosgiennes, l’église fût remaniée au XVIIIème siècle en son aspect actuel. Elle garda cependant ses belles voûtes romanes. Si l’église  a été consacrée sous le vocable de Saint Médard, elle conserve un bel autel dédié au Rosaire. En ce mois d’octobre qui lui est consacré, il est un des plus beaux exemples vosgiens de dévotions à cette pratique.
Cet autel est enrichi d'un tableau qui représente la Vierge remettant le Rosaire (grand chapelet) à saint Dominique et à sainte Catherine de Sienne. Comme de nombreux tableaux de la Vierge du Rosaire, celui de Gigney présente Marie offrant une rose ou un chapelet à saint Dominique, le fondateur de l'ordre des Dominicains qui ont popularisé cette dévotionà partir du XIIIème siècle. Le tableau lui associe également, comme souvent,  Catherine de Sienne, la plus célèbre des dominicaines, aujourd’hui une des patronnes de l’Europe.
Ce tableau a été peint par FURON, peintre né à Épinal en 1687. Comme beaucoup de peintre lorrain, il  est envoyé à Rome par le duc Léopold pour se perfectionner. D'autres œuvres du même auteur se trouvent à la basilique Saint-Maurice à Épinal.

Un petit détail…
Cherchez le petit chien en bas du tableau…
« Ce chien vient, d'un rêve que la mère de saint Dominique fit alors qu'elle était enceinte de lui. Dans ce rêve elle enfantait d'un chien qui embrasait le monde entier (le globe). Saint Dominique reprit donc cet emblème en disant qu'il serait ce chien qui embraserait le monde de la vérité. »

 

4. Le long du Canal des Vosges, l'église Saint Brice de Girancourt et son retable...

Il existe peu d’informations sur la construction de l’église de Girancourt. On sait juste que Girancourt est le siège d’une paroisse ancienne qui comprenait le Void-de-Girancourt, Audoncourt, Barbonfaing, Dommartin-aux-Bois, Hagémont, Méloménil, Nayémont, les Granges de Renaufief et de Renauvoid, Olima, Thiélouze et la Rue-d'Uzemain. 
L’église de Girancourt fait partie de ces nombreuses églises lorraines reconstruites au début du XVIIIème siècle lorsque la paix revient après les ravages des guerres de Louis XIV dans notre région. Le duc de Lorraine Léopold (1679-1729) retrouve son duché et le reconstruit après plus d’un demi-siècle de guerres. Ainsi, l’église actuelle est construite en 1721-1722 par l’Abbé Nicolas Breton, Curé du Ban de Girancourt, sur le plan assez courant d’une église-grange. 

En remontant la nef après avoir pénétré dans l’église, le regard est attiré par l’imposant retable du XVIIIème siècle, provenant de l’Abbaye de Chaumousey où il avait été installé dans une église abbatiale aux dimensions de la basilique Saint-Maurice d’Épinal en 1715-1716. Le retable fût vendu à la Révolution à la commune de Girancourt qui, selon la légende, l’aurait payé en sacs de sable (sic !). 

Il est composé de 4 colonnes de marbre et d’une corniche en bois surmonté d’une couronne et de 3 statues grandeur nature : une Vierge à l’Enfant qui semble être un trait d’union entre le Ciel et la Terre, la Vierge semblant intercédée auprès de son Divin Enfant en lui montrant les hommes, l’Enfant-Dieu semblant appeler à lever les yeux vers le Ciel. Deux anges agenouillés aux traits terriblement humains les encadrent. L’ensemble surmonte le maître-autel qui abrite le Saint-Sacrement en son tabernacle. De part et d’autre, les deux vitraux du chœur ont été créés par la Maison Gabriel Loire de Chartres.  Le retable est classé Monument historique depuis 1907.

 

5. Vitraux de l’église Saint Étienne de Dogneville

Patrimoine inscrit sur la liste supplémentaire des Monuments Historiques le 12 octobre 2021.

L'église détruite en partie dès juin 1940 fut reconstruite après-guerre, cela prendra une dizaine d'années. La dernière phase de cette reconstruction concerne le remplacement des vitraux tous détruits.  
L'Abbé SIMONET propose alors Gabriel LOIRE pour cette dernière étape. Gabriel LOIRE, vitrailliste de renom, a signé 57 chantiers de vitraux dans les Vosges.  Pour DOGNEVILLE, les vingt baies accueillent des œuvres en « dalles de verre ».
Gabriel LOIRE né en 1904 en Maine-et-Loire, après des études de commerce et de droit, prend des cours de beaux-arts à Angers. Sa rencontre avec Charles LORIN, vitrailliste à CHARTRES, scelle sa destinée.  Contrairement aux vitraux classiques, morceaux de verres peints et liés entre eux par du plomb, les dalles de verre sont des morceaux de verre pleins découpés à la taille des dessins du maître. Les dalles de verre sont serties au moyen de joints de ciment armés (ou de résine synthétique). Gabriel LOIRE s'adjoint très tôt un mosaïste Luigi ZANNIER, ce qui lui permet de faire des visages de qualité. 

L'effet d'ensemble des baies, se fonde sur le principe de l'intensité chromatique des dalles de verre. Ceux-ci font l'objet d'éclats sur les côtés laissant passer des nuances de lumière.  À les regarder, on voit que la lumière est à l'intérieur des dalles de verre. Ce qui donne une intensité et une vie aux scènes représentées. 

Gabriel LOIRE chrétien convaincu nous fait vivre l'évangile à travers nos baies. À la fois, il a contribué au renouveau du vitrail après la Seconde Guerre Mondiale, il a pris une place importante dans la reconstruction de nos églises de Lorraine et il a développé l'emploi tout à fait original et novateur de la « dalle de verre ». 

Cet ensemble – terminé en 1955 – sera suivi par le grand vitrail de l'église Notre-Dame au Cierge d’Épinal en 1958. 

 

6. Toile de la chapelle du Souvenir de l'église Sainte Menne de Jeuxey

Jeuxey a été placé sous la protection de la Vierge et du soldat. 
Depuis 1921, les paroissiens de JEUXEY et les visiteurs peuvent contempler dans la chapelle du Souvenir, au Nord, une remarquable peinture. Les habitants parlent de la fresque , en réalité, ce n’est pas une fresque, mais une toile marouflée, les techniques étant différentes. Le marouflage, en peinture d’art est une technique qui consiste à fixer du papier ou de la toile à l’aide d’une colle appelée maroufle sur du bois ou un mur notamment ; les fresques sont peintes directement sur un enduit qui n’est pas sec, principalement un mur. 
Cette œuvre a été réalisée par Albert MINOUX, Paul MANGIN, et H. MERLIN, peintres décorateurs de MESNIL-EN-XANTOIS, connus en Lorraine, au début du vingtième siècle pour avoir notamment peint les décors du théâtre populaire de leur village et la toile de l’autel de la Reconnaissance à la Vierge de l’église de FRAIZE dans les Vosges. 
Cette peinture nécessitait une restauration, l’Association Histoire et Patrimoine de JEUXEY, crée en 1989, et la municipalité locale ont fait appel à deux restauratrices habilitées par la DRAC pour remettre en valeur ce chef d’œuvre. A l’heure actuelle la réalisation est presque terminée. 

Observons les murs de cette chapelle : une Vierge tout en haut protège un champ de bataille, c’est la guerre de 1914-1918 et ses dévastations. À gauche on y trouve un soldat blessé implore Marie, en arrière-plan à droite nous reconnaissons le village grâce à son église. Peu de maisons ont été détruites mais Jeuxey a perdu vingt de ses enfants.   
Cette œuvre est dédiée à la Vierge en reconnaissance de sa protection sur JEUXEY pendant la Première Guerre Mondiale. 

 

 

La communauté de paroisses d'Épinal vous propose de découvrir plusieurs initiatives. 

 

Les visites aux personnes isolées dans la paroisse de Darnieulles

Rejoindre le frère dans son isolement

À l’aube du Carême, la Maison Paroissiale de Darnieulles bourdonnait comme une ruche.
Pour marquer le début du Carême, une vingtaine de paroissiens ont apporté des beignets de carnaval qui ont été mis en sachets pour être ensuite distribués à près de 120 personnes isolées ou âgées de tous les villages de la paroisse. Pour cette opération, des bénévoles, des jeunes, des membres du Service Évangélique des Malades de la paroisse et de l’Hospitalité de Lourdes ont été mobilisés et se sont répartis les personnes à visiter dans les dix villages qui constituent la paroisse.

Ces rencontres sont l’occasion de porter attention à nos frères et sœurs isolés chez eux et d’échanger avec eux et de les connaître davantage. Tous les retours ont été positifs : certaines personnes éloignées de l’Église ont été profondément émues de cette attention gratuite. L’opération désormais bien installée sera renouvelée pour le temps de l’Avent.

 

 

Vivre un chemin de croix par la musique et la poésie

 

On le sait bien, une belle réalisation est le fruit des idées mises en commun au sein d’une équipe, produit de l’imagination, de l’énergie déployée et des talents de chacun. C’est ainsi qu’est née l’idée d’un chemin de croix le vendredi saint 2021 à 12 h 30 à l’église Notre Dame au Cierge à Epinal.

Il y avait d’abord la matière ! Le magnifique chemin de croix de Léon Leyritz trop peu connu et dont les photos ont révélé des détails frappants. Projetés sur l’écran ils n’en étaient que plus marquants.

Il y avait la musique ! Jérémy, notre jeune organiste, avait proposé de jouer « Via Crucis » de Frantz Liszt, et il en a donné une très belle interprétation. La présence et la voix de trois jeunes chanteuses ukrainiennes en ce début de guerre ajoutaient à la beauté et à l’intensité de l’instant.

Il y avait les mots ! Ceux de Paul Claudel, marqués par son époque, mais qui parlent encore aujourd’hui au cœur de chacun.

C’est donc avec ferveur, émotion et en union de prières que tous ont suivi le Christ dans sa montée vers le calvaire.
Avant de débuter ce chemin de croix, l’abbé Duménil, curé modérateur, avait prononcé les mots suivants, pertinente entrée en matière :

Le moment actuel est malheureusement marqué par des situations tragiques qui conduisent beaucoup à un manque d'espérance, à un manque de confiance. Le monde dans lequel nous vivons a changé de visage, à cause d’événements violents et porteurs de mort,s à cause de l'homme qui défigure et abime l’humanité. 
Qu'est-ce qui peut redonner espérance et confiance ? 
Qu’est-ce qui peut encourager l’être humain à lever le regard vers l'horizon, à rêver d'une vie plus digne, sinon la beauté ? 
Dans tout ce qui suscite en nous le sentiment de la beauté, il y a toujours la présence de Dieu. Il y a presque une incarnation de Dieu dans le monde, dont la beauté est le signe. 
De la Nativité au Golgotha, de la Transfiguration à la Résurrection, d'innombrables fois la parole biblique s'est faite image, musique, poésie, évoquant, par le langage de l'art, le mystère du « Verbe fait chair ».
Ainsi donc la beauté, à travers les différents arts, nous ouvre à Dieu et à son mystère. Par les yeux et les oreilles, par notre corps nous allons pouvoir accompagner le Christ dans sa passion et dans sa mort !

–   Les mots du poète nous aideront à saisir le sens profond du chemin que suit le Christ et qui le conduira au Golgotha.
–   
Les bas-reliefs sculptés dans le plomb, nous feront contempler et méditer les étapes qui jalonnent ce chemin, aux aléas des rencontres, des chutes.
–   
L’orgue et le chant nous feront vivre et éprouver les sentiments de Jésus et aussi de ceux et de celles qui croiseront sa route, ou comme nous, ce midi, qui l’accompagnerons.

 

 

Participation de la paroisse saint Auger à la Fête à la soupe de Dogneville

MUNGU AKUBARIKI – «  Dieu vous bénisse » !

Tous les ans en septembre depuis 2011, l’association « Des Arbres pour la Vie », sous la direction du président Claude AUBERTIN, organise à Deyvillers la fête de la soupe. Une vingtaine d'associations de Deyvillers et des villages voisins participent à cet événement très populaire, joyeux, d’action de solidarité envers les pays les plus pauvres, aidées par la municipalité et des entreprises locales.

La Paroisse Saint-Auger, dès la première fête, cuisine sa propre soupe, vingt litres environ, tout comme les autres associations. Des stades décorés installés dans le parc de la Tuilerie attendent les visiteurs. Ces gourmands, après avoir acheté un bol vide, dégustent les différents breuvages proposés et doivent voter pour la meilleure soupe car un concours classe les plus appréciées.

Cette année, en 2022, le curé de la paroisse Jean-Jacques NDUNGUTSE a proposé une recette de soupe rwandaise (Isombe aux pommes de terre) à base de feuilles de manioc, de pâte d’arachide, et de viande de bœuf, et l’a cuisinée avec une équipe de paroissiennes.

La Paroisse a été récompensée,  il y a quelques années, par un bol d’argent pour une soupe carotte orange cumin. Les recettes de ces rassemblements sont attribuées pour une partie aux écoles de Deyvillers et l’autre partie pour financer des projets de reforestation en Afrique ou dans d’autres pays.  

 

 

Pique-nique de la Paroisse Saint-Auger

En 2017, plusieurs paroissiens décident d’organiser un pique-nique au local des Pompes à Dogneville en juillet . Le repas paroissial en hiver étant un réel succès pourquoi pas se réunir en été. L’idée est rapidement mise en place, l’emplacement choisi étant très bien indiqué pour cela : arbres pour donner de l’ombre, abri en cas de pluie, espace pour prévoir des jeux pour les enfants.
Tous les ans, une vingtaine de paroissiens se retrouvent à Dogneville pour passer un agréable dimanche.

En l’été 2021, le Pape François a lancé la journée mondiale des grands parents et des personnes âgées le troisième dimanche de juillet. Le MCR (mouvement chrétien des retraités) de la Paroisse Saint-Auger a lancé les invitations pour son pique-nique à cette date pour réunir les anciens, les enfants et les jeunes enfants. Cette fête devait être poursuivit en 2022 mais la canicule de juillet a empêché cette réunion.

Pour 2023, l’équipe MCR de notre Paroisse propose de se retrouver avec une ou plusieurs équipes de jeunes enfants , comme l’ACE (action catholique des enfants), autour du pique-nique et de partager des jeux ; pourquoi pas le jeu de cartes  « papt’âges »  comme cela s’est fait dans le Jura ; ce jeu est actuellement expérimenté avec des adultes et des enfants sur plusieurs territoires où le MCR et l’ACE sont implantés.

 

 

Deux initiatives pour se mettre à l’écoute de la Parole de Dieu... sur saint Goëry

Deux groupes de travail biblique

1.   Nous vous proposons de participer à un groupe biblique qui travaillera les premiers chapitres du livre de la Genèse.

Les rencontres sont mensuelles. Elles ont lieu le 2ème vendredi du mois, à la Maison Paroissiale, de 14 h à 16 h.
Les dates des premières rencontres sont fixées :

  • Vendredi 16 octobre 2022
  • Vendredi 14 octobre 2022
  • Vendredi 18 novembre 2022
  • Vendredi 9 décembre 2022

 

2.  Nous vous proposons de participer à un groupe biblique qui travaillera les Actes des apôtres (à partir du ch. 13).

Les rencontres sont mensuelles. Elles ont lieu les premiers lundis du mois à la chapelle des Forges de 20 h à 22 h. Les dates des 1ères rencontres sont fixées :

  • Lundi 12 Septembre 2O22
  • Lundi 3 Octobre 2022
  • Lundi 7 Novembre 2022
  • Lundi 5 Décembre 2022


Contact :   Hervé Lecompte  /  hetj.lecompte [at] wanadoo.fr

 

Vivre le « Dimanche autrement » avec une messe qui prend son temps

Sept « Dimanches autrement » sont programmés. Ils ont pour but de se centrer sur la Parole de Dieu pour mieux la comprendre et la méditer. Puis de se retrouver autour de l’eucharistie. Il y a à la fois un temps de Partage de la Parole en groupe d’éveil à la foi, d’enfants, d’adolescents et d’adultes  &  un temps de l’Eucharistie tous ensemble.

 Pour permettre la participation du plus grand nombre, ces rencontres auront lieu des dimanches matin à partir de 10 h 30 :

  • Dimanche 6 novembre 2022
  • Dimanche 4 décembre 202
  • Dimanche 5 février 2023
  • Dimanche 5 mars 2023
  • Dimanche 7 mai 2023
  • Dimanche 4 juin 2023
  • Dimanche 2 juillet 2023


Contact – Secrétariat Paroissial :  paroissesaintgoery [at] orange.fr

 

 

La communauté de paroisses communique de différentes manières :

Paroisse saint Goëry (Épinal) :
– Site internet : https://www.catholique88.fr/paroisses/paroisse-saint-goery
– Sur Facebook : Paroisse Saint-Goëry
– Feuille d'annonces hebdomadaire "Saint-Goëry Info"
– Journal paroissial "Épinal Images du Mois"  (7 numéros + 1 Hors-Série Gratuit par an –  Édition toutes boîtes)

Paroisse saint Jean-Baptiste de l'Avière (Darnieulles) :
– Site internet : https://www.catholique88.fr/paroisses/paroisse-saint-jean-baptiste-de-l-aviere
– Sur Facebook : Paroisse de Darnieulles
– Journal paroissial  "Reflets de l'Avière"   (6 numéros par an) 

Paroisse saint Auger (Dogneville) :
–  Site internet : https://www.catholique88.fr/paroisses/paroisse-saint-auger
– Bulletin paroissial "Saint-Auger Info"  (parution bimensuelle)

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#LeTourduDiocèse – Focus sur les communautés de paroisses

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