"La Transfiguration" - Armando Alemdar Ara
Notre paroisse porte le même nom que le diocèse auquel elle est rattachée et couvre la ville entière de Saint-Dié-des-Vosges.
"La Transfiguration" - Armando Alemdar Ara
"La Transfiguration" - Armando Alemdar Ara
Transfiguration du Seigneur - Fête
Alléluia. Alléluia.
Celui-ci est mon Fils bien-aimé,
en qui je trouve ma joie : écoutez-le !
Alléluia. (Mt 17, 5)
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (17, 1-9)
En ce temps-là,
Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean son frère,
et il les emmena à l’écart, sur une haute montagne.
Il fut transfiguré devant eux ;
son visage devint brillant comme le soleil,
et ses vêtements, blancs comme la lumière.
Voici que leur apparurent Moïse et Élie,
qui s’entretenaient avec lui.
Pierre alors prit la parole et dit à Jésus :
« Seigneur, il est bon que nous soyons ici !
Si tu le veux, je vais dresser ici trois tentes,
une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. »
Il parlait encore, lorsqu’une nuée lumineuse les couvrit de son ombre,
et voici que, de la nuée, une voix disait :
« Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui je trouve ma joie :
écoutez-le ! »
Quand ils entendirent cela, les disciples tombèrent face contre terre
et furent saisis d’une grande crainte.
Jésus s’approcha, les toucha et leur dit :
« Relevez-vous et soyez sans crainte ! »
Levant les yeux, ils ne virent plus personne,
sinon lui, Jésus, seul.
En descendant de la montagne, Jésus leur donna cet ordre :
« Ne parlez de cette vision à personne,
avant que le Fils de l’homme
soit ressuscité d’entre les morts. »
Feuille d'annonces : Dimanche 6 août
Fixer le regard sur Jésus avec les JMJ souhaite le cardinal Parolin
Les Journées mondiales de la jeunesse s’ouvrent ce mardi 1er août à Lisbonne qui accueille des milliers de jeunes venus du monde entier. Dans son message vidéo adressé aux jeunes catholiques, le cardinal secrétaire d’État Pietro Parolin, les encourage à vivre ce moment, «à l’école de Marie» afin d’apprendre d’elle «l’attention et la solidarité» envers les autres.
Dans une courte vidéo, le cardinal Pietro Parolin souhaite tout d’abord que les JMJ puissent «aider les jeunes à fixer le regard sur Jésus Christ afin qu'ils s’ouvrent avec courage aux défis de la vie», et qu'ils puissent également «revenir de cette expérience forte avec l’audace de “se mettre debout” car c’est le temps de témoigner avec joie de l’Évangile», en particulier ajoute-t-il «là où l’homme est fatigué, déçu et perdu».
Dans ce monde actuel, le secrétaire d’État du Vatican estime que «nous avons besoin de jeunes bâtisseurs d’une nouvelle culture de la rencontre qui, professant avec enthousiasme la foi chrétienne, soient disposés à s’impliquer dans l’accueil des autres.»
Avec un programme riche en couleur, qui permettra aux jeunes de s’entretenir avec le Pape François sur divers sujets, le cardinal les encourage à «vivre intensément ces journées à l’école de Marie pour apprendre d’elle l’attention et la solidarité envers les hommes et les femmes de notre temps».
Les Journées mondiales de la jeunesse se tiendront jusqu’au 6 août prochain. Lundi 31 juillet, le Pape François a confié à la Salus populi romani, la Vierge patronne du peuple romain, les centaines de milliers de jeunes participants aux JMJ qu’il rencontrera lors de ces journées à Lisbonne.
Source : Vatican News
XVIIe Dimanche du Temps Ordinaire
Alléluia. Alléluia.
Tu es béni, Père,
Seigneur du ciel et de la terre,
tu as révélé aux tout-petits
les mystères du Royaume !
Alléluia. (cf. Mt 11, 25)
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (13, 44-52)
En ce temps-là,
Jésus disait à la foule ces paraboles :
« Le royaume des Cieux est comparable
à un trésor caché dans un champ ;
l’homme qui l’a découvert le cache de nouveau.
Dans sa joie, il va vendre tout ce qu’il possède,
et il achète ce champ.
Ou encore :
Le royaume des Cieux est comparable à un négociant qui recherche des perles fines.
Ayant trouvé une perle de grande valeur,
il va vendre tout ce qu’il possède, et il achète la perle.
Le royaume des Cieux est encore comparable
à un filet que l’on jette dans la mer,
et qui ramène toutes sortes de poissons.
Quand il est plein, on le tire sur le rivage,
on s’assied,
on ramasse dans des paniers ce qui est bon,
et on rejette ce qui ne vaut rien.
Ainsi en sera-t-il à la fin du monde :
les anges sortiront pour séparer les méchants du milieu des justes
et les jetteront dans la fournaise :
là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. »
« Avez-vous compris tout cela ? »
Ils lui répondent : « Oui ».
Jésus ajouta :
« C’est pourquoi tout scribe devenu disciple du royaume des Cieux
est comparable à un maître de maison
qui tire de son trésor du neuf et de l’ancien. »Pour la feuille d'annonces de ce dimanche : Dimanche 30 juillet
Vous trouverez des bulletins d'inscription à la sortie des églises et au presbytère.
Ou en cliquant sur le lien suivant : bulletin_dinscription_sion_2023.pdf
Alléluia. Alléluia.
Tu es béni, Père,
Seigneur du ciel et de la terre,
tu as révélé aux tout-petits
les mystères du Royaume !
Alléluia. (cf. Mt 11, 25)
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (13, 24-43)
En ce temps-là, Jésus proposa cette parabole à la foule :
« Le royaume des Cieux est comparable
à un homme qui a semé du bon grain dans son champ.
Or, pendant que les gens dormaient,
son ennemi survint ;
il sema de l’ivraie au milieu du blé et s’en alla.
Quand la tige poussa et produisit l’épi, alors l’ivraie apparut aussi.
Les serviteurs du maître vinrent lui dire :
‘Seigneur, n’est-ce pas du bon grain que tu as semé dans ton champ ?
D’où vient donc qu’il y a de l’ivraie ?’
Il leur dit :
‘C’est un ennemi qui a fait cela.’
Les serviteurs lui disent :
‘Veux-tu donc que nous allions l’enlever ?’
Il répond :
‘Non, en enlevant l’ivraie, vous risquez d’arracher le blé en même temps.
Laissez-les pousser ensemble jusqu’à la moisson ;
et, au temps de la moisson, je dirai aux moissonneurs :
Enlevez d’abord l’ivraie, liez-la en bottes pour la brûler ;
quant au blé, ramassez-le pour le rentrer dans mon grenier.’ »
Il leur proposa une autre parabole :
« Le royaume des Cieux est comparable à une graine de moutarde qu’un homme a prise
et qu’il a semée dans son champ.
C’est la plus petite de toutes les semences, mais, quand elle a poussé,
elle dépasse les autres plantes potagères et devient un arbre,
si bien que les oiseaux du ciel viennent et font leurs nids dans ses branches. »
Il leur dit une autre parabole :
« Le royaume des Cieux est comparable au levain qu’une femme a pris
et qu’elle a enfoui dans trois mesures de farine, jusqu’à ce que toute la pâte ait levé. »
Tout cela, Jésus le dit aux foules en paraboles,
et il ne leur disait rien sans parabole, accomplissant ainsi la parole du prophète :
J’ouvrirai la bouche pour des paraboles,
je publierai ce qui fut caché depuis la fondation du monde.
Alors, laissant les foules, il vint à la maison.
Ses disciples s’approchèrent et lui dirent :
« Explique-nous clairement
la parabole de l’ivraie dans le champ. »
Il leur répondit :
« Celui qui sème le bon grain, c’est le Fils de l’homme ;
le champ, c’est le monde ;
le bon grain, ce sont les fils du Royaume ;
l’ivraie, ce sont les fils du Mauvais.
L’ennemi qui l’a semée, c’est le diable ;
la moisson, c’est la fin du monde ;
les moissonneurs, ce sont les anges.
De même que l’on enlève l’ivraie pour la jeter au feu,
ainsi en sera-t-il à la fin du monde.
Le Fils de l’homme enverra ses anges, et ils enlèveront de son Royaume
toutes les causes de chute et ceux qui font le mal ;
ils les jetteront dans la fournaise :
là, il y aura des pleurs et des grincements de dents.
Alors les justes resplendiront comme le soleil
dans le royaume de leur Père.
Celui qui a des oreilles, qu’il entende ! »
Pour télécharger la feuille d'annonces : Dimanche 23 juillet
L'Esprit Saint est le véritable protagoniste de la mission
Avant l’audience générale du mercredi 28 juin, le Pape a reçu les membres de la Commission internationale pour le dialogue entre l'Église catholique et les Disciples du Christ protestants: «L'unité des chrétiens se réalise en marchant et en priant ensemble avec des œuvres de charité», a-t-il rappelé.
L'Esprit Saint est «une mémoire et un guide qui ouvre des voies nouvelles et insoupçonnées, là où nous pensions que les chemins étaient interdits ou barrés». C'est ce qu'a rappelé le Souverain Pontife en recevant mercredi matin en audience les membres de la Commission internationale pour le dialogue entre l'Église catholique et les Disciples du Christ, une Église protestante enracinée aux États-Unis et au Canada. Un dialogue entamé en 1977 et qui, dans sa sixième phase de travail - en cours jusqu'en 2027 - a pour thème "le ministère de l'Esprit". «En ces temps difficiles pour la foi, nous sommes unis dans la même confiance que l'apôtre Pierre a voulu transmettre: celle de placer notre espérance dans le Dieu de la consolation», a déclaré le Pape.
Garder la jeunesse de la communauté chrétienne
«Lorsque nous nous approchons des Écritures inspirées par l'Esprit dans la prière et avec un cœur ouvert, nous le laissons parler et agir en nous», a ensuite souligné le Saint-Père. C'est sa «mémoire salutaire, qui nous rappelle ce qui compte dans la vie et nous rappelle que 'rien n'est impossible à Dieu'». Comme l'a affirmé en son temps le Concile Vatican II, l'Esprit Saint est aussi un «guide» et «maintient la communauté chrétienne jeune». En lui, «nous avons la joie de proclamer Jésus Seigneur et Sauveur, et nous trouvons la force d'aller à la louange de son nom, en le glorifiant et en le magnifiant», tandis qu'il «préserve notre esprit des tentations», telles que la tristesse, l'autoréférentialité et la mondanité, a rappelé François.
L'harmonie est plus qu’un équilibre négocié
L'Esprit Saint est donc «le véritable protagoniste de la mission», a poursuivi le Successeur de Pierre, et, avec un regard de foi, on peut voir son œuvre «même au-delà des limites de nos communautés». «Si nous lui sommes dociles», il saura harmoniser même ce qui nous semble difficile à réconcilier: «L'Esprit est harmonie: ne l'oublions pas. Il permet les "divisions": pensons au matin de la Pentecôte, où il y avait une grande "division" des différents charismes... Mais ensuite Il a fait l'harmonie, qui n'est pas "une négociation d'équilibres", non: l'harmonie va au-delà. Et c'est la voie de l'Esprit», a expliqué le Pape.
Marcher et prier ensemble
Puis cette exhortation: «N'ayons donc pas peur d'emprunter les chemins de la concorde que l'Esprit nous indique». Le Saint-Père a enfin rappelé la rencontre historique entre Paul VI et le patriarche Athénagoras de Constantinople à Jérusalem en 1964 : «Sur le chemin de la communion ecclésiale, mais aussi dans le dialogue avec les autres Églises et communautés chrétiennes, il y a une chose qui m'a toujours fait réfléchir: ce que le patriarche Athénagoras a dit, un peu en plaisantant, à Paul VI: envoyons tous les théologiens sur une île et nous marcherons ensemble. L'unité des chrétiens se fait en marchant ensemble» et «en accomplissant des œuvres de charité», a-t-il conclu.
Michele Raviart - Cité du Vatican
XVe Dimanche du Temps Ordinaire
Alléluia. Alléluia.
La semence est la parole de Dieu ;
le semeur est le Christ ;
celui qui le trouve demeure pour toujours.
Alléluia.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (13, 1-23)
Ce jour-là, Jésus était sorti de la maison, et il était assis au bord de la mer.
Auprès de lui se rassemblèrent des foules si grandes
qu’il monta dans une barque où il s’assit ;
toute la foule se tenait sur le rivage.
Il leur dit beaucoup de choses en paraboles :
« Voici que le semeur sortit pour semer.
Comme il semait, des grains sont tombés au bord du chemin,
et les oiseaux sont venus tout manger.
D’autres sont tombés sur le sol pierreux,
où ils n’avaient pas beaucoup de terre ; ils ont levé aussitôt,
parce que la terre était peu profonde.
Le soleil s’étant levé, ils ont brûlé et, faute de racines, ils ont séché.
D’autres sont tombés dans les ronces ; les ronces ont poussé et les ont étouffés.
D’autres sont tombés dans la bonne terre, et ils ont donné du fruit
à raison de cent, ou soixante, ou trente pour un.
Celui qui a des oreilles, qu’il entende ! »
Les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent :
« Pourquoi leur parles-tu en paraboles ? »
Il leur répondit :
« À vous il est donné de connaître les mystères du royaume des Cieux,
mais ce n’est pas donné à ceux-là.
À celui qui a, on donnera, et il sera dans l’abondance ;
à celui qui n’a pas, on enlèvera même ce qu’il a.
Si je leur parle en paraboles,
c’est parce qu’ils regardent sans regarder,
et qu’ils écoutent sans écouter ni comprendre.
Ainsi s’accomplit pour eux la prophétie d’Isaïe :
Vous aurez beau écouter, vous ne comprendrez pas.
Vous aurez beau regarder, vous ne verrez pas.
Le cœur de ce peuple s’est alourdi :
ils sont devenus durs d’oreille, ils se sont bouché les yeux,
de peur que leurs yeux ne voient, que leurs oreilles n’entendent,
que leur cœur ne comprenne, qu’ils ne se convertissent,
– et moi, je les guérirai.
Mais vous, heureux vos yeux puisqu’ils voient,
et vos oreilles puisqu’elles entendent !
Amen, je vous le dis :
beaucoup de prophètes et de justes ont désiré voir ce que vous voyez,
et ne l’ont pas vu,
entendre ce que vous entendez, et ne l’ont pas entendu.
Vous donc, écoutez ce que veut dire la parabole du semeur.
Quand quelqu’un entend la parole du Royaume sans la comprendre,
le Mauvais survient
et s’empare de ce qui est semé dans son cœur :
celui-là, c’est le terrain ensemencé au bord du chemin.
Celui qui a reçu la semence sur un sol pierreux,
c’est celui qui entend la Parole et la reçoit aussitôt avec joie ;
mais il n’a pas de racines en lui,
il est l’homme d’un moment :
quand vient la détresse ou la persécution à cause de la Parole,
il trébuche aussitôt.
Celui qui a reçu la semence dans les ronces,
c’est celui qui entend la Parole ;
mais le souci du monde et la séduction de la richesse
étouffent la Parole, qui ne donne pas de fruit.
Celui qui a reçu la semence dans la bonne terre,
c’est celui qui entend la Parole et la comprend :
il porte du fruit à raison de cent, ou soixante, ou trente pour un. »
Feuille d'annonces : Dimanche 16 juillet
LA FOI EST CONFIANCE, LA VIE EST PÈLERINAGE
Édito de Mgr Didier Berthet
Bien plus qu’un ensemble de convictions, la foi est un chemin de confiance. Certes, il y a « la foi que je crois », à laquelle je dois bien appliquer des mots afin de pouvoir la confesser avec d’autres ou devant d’autres. Et si je suis fils ou fille de l’Église, je reçois d’Elle les mots du « Credo », cette profession de foi que nous aimons proclamer dans nos assemblées, et dont chaque parole est pesée et chargée d’une longue histoire. Nous n’inventons pas les mots de la foi, mais ceux-ci nous invitent ensuite à la méditation, à l’intériorisation personnelle.
Mais il y a aussi et surtout « la foi par laquelle je crois », ce mouvement de mon âme qui ose faire confiance à Dieu dans les conditions mêmes où il vient se révéler à moi. Bien davantage que l’adhésion fidèle de notre esprit aux divers contenus de la foi, c’est l’abandon confiant de notre vie entre les mains de Dieu. C’est cette foi-confiance qui nous rend vraiment justes à ses yeux, et cela bien plus sûrement que la somme supposée de nos vertus et de nos bonnes œuvres. C’est elle qui émerveille toujours Jésus au gré des pages de l’Évangile, et à laquelle il répond si souvent : « Va, ta foi t’a sauvé ».
Si donc la foi est confiance, alors elle fait de notre vie un pèlerinage. Car la confiance n’est pas donnée de manière abstraite et une fois pour toutes, mais elle se prouve et s’éprouve à toutes les étapes marquantes de notre vie. Ainsi c’est toute notre existence qui devient un pèlerinage à la lumière de la foi, ou plutôt dans le « clair-obscur » de celle-ci. A ce titre, nous sommes vraiment à l’école de la Vierge Marie car, comme le rappelle le Concile Vatican II : « Ainsi la bienheureuse Vierge Marie avança dans son pèlerinage de la foi, gardant fidèlement l’union avec son Fils, jusqu’à la Croix où, non sans un dessein divin, elle était debout avec son Fils » (Jean 19,25).
Dans la dure et longue épreuve de la maladie, avec bien d’autres frères et sœurs souffrants, j’ai éprouvé la nécessité de vivre ce qui s’est imposé à moi comme un « pèlerinage intérieur », aussi important que le protocole de soins médicaux. La grâce des sacrements, l’intercession de Marie et des Saints, l’accompagnement fraternel aussi, m’ont aidé à retrouver la présence du Seigneur dans les temps de détresse comme dans les moments d’espoir.
En prenant bientôt la route de Lourdes pour notre pèlerinage diocésain, je voudrais demander pour nous tous la grâce de poursuivre plus fidèlement encore notre pèlerinage de la Vie et de la foi, à l’école de Marie.
+ Didier BERTHET
Évêque de Saint-Dié
Alléluia. Alléluia.
Tu es béni, Père,
Seigneur du ciel et de la terre,
tu as révélé aux tout-petits
les mystères du Royaume !
Alléluia. (cf. Mt 11, 25)
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (11, 25-30)
En ce temps-là,
Jésus prit la parole et dit : « Père, Seigneur du ciel et de la terre,
je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants,
tu l’as révélé aux tout-petits.
Oui, Père, tu l’as voulu ainsi dans ta bienveillance.
Tout m’a été remis par mon Père ;
personne ne connaît le Fils, sinon le Père,
et personne ne connaît le Père, sinon le Fils,
et celui à qui le Fils veut le révéler.
Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau,
et moi, je vous procurerai le repos.
Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples,
car je suis doux et humble de cœur,
et vous trouverez le repos pour votre âme.
Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »
Pour télécharger la feuille d'annonce, veuillez cliquer sur le lien suivant : Dimanche 9 juillet
L’Église doit commencer par s’évangéliser elle-même
Se mettre à l'écoute de la "Magna Carta", la Charte fondamentale de l'évangélisation dans le monde contemporain qu'est l'exhortation apostolique Evangelii Nuntiandi de saint Paul VI signée le 8 décembre 1975, tel est le souhait ce mercredi du Souverain pontife.
En effet, pour le Pape, l'évangélisation apparaît comme plus qu'une simple transmission doctrinale et morale: elle est avant tout «témoignage de la rencontre personnelle avec Jésus-Christ, Verbe incarné en qui le salut s'est accompli».
Ainsi, selon François, le témoignage du Christ est en même temps «le premier moyen d'évangélisation» et «la condition essentielle de son efficacité», pour que l'annonce de l'Évangile soit féconde.
Une foi professée qui transforme
Le Pape a ainsi rappelé que le témoignage comprend aussi «la foi professée», c'est-à-dire l'adhésion convaincue et manifeste à Dieu le Père, le Fils et le Saint-Esprit, qui par amour nous a créés et rachetés. «Une foi qui nous transforme, qui transforme nos relations, les critères et les valeurs qui déterminent nos choix. Le témoignage est donc indissociable de la cohérence entre ce que l'on croit et ce que l'on annonce», a-t-il ajouté, interpellant les fidèles sur trois questions formulées par Paul VI: «Croyez-vous vraiment à ce que vous annoncez? Vivez-vous ce que vous croyez? Prêchez-vous vraiment ce que vous vivez?»
L'hypocrisie, contraire du témoignage
«On n'est pas crédible en disant simplement une doctrine ou une idéologie, non. Une personne est crédible si elle a une harmonie entre ce qu'elle croit et ce qu'elle vit. Tant de chrétiens disent seulement qu'ils croient, mais vivent autre chose, comme s'ils ne croyaient pas. C'est de l'hypocrisie. Le contraire du témoignage, c'est l'hypocrisie. Combien de fois avons-nous entendu "ah, celui-là qui va à la messe tous les dimanches, et qui vit ainsi, ainsi, ainsi": c'est vrai, c'est le contre-témoignage», a développé le Pape en improvisant.
Faire confiance à l'Esprit Saint pour aller au-delà
Le Souverain pontife de conseiller pour y répondre de prendre le risque, même déstabilisant, de chercher, en faisant pleinement confiance à l'action de l'Esprit Saint qui agit en chacun, poussant toujours à aller au-delà: au-delà de nos frontières, au-delà de nos barrières, au-delà de nos limites, quelles qu'elles soient.
En ce sens, témoigner d'une vie chrétienne implique un chemin de sainteté, qui n'est pas réservée à quelques-uns. Paul VI enseignait «que le zèle pour l'évangélisation jaillit de la sainteté de vie», alimentée par la prière et surtout par l'amour de l'Eucharistie.
Une Église qui dialogue avec le monde contemporain
Nous devons donc être conscients que les destinataires de l'évangélisation ne sont pas seulement les autres, ceux qui professent d'autres confessions ou qui n'en professent aucune, mais aussi nous-mêmes. Ainsi pour rendre ce témoignage, l'Église en tant que telle doit aussi commencer «par s’évangéliser elle-même», a exhorté François.
«Une Église qui s'évangélise pour évangéliser est une Église qui, guidée par l'Esprit Saint, est appelée à parcourir un chemin exigeant de conversion et de renouvellement», a-t-il développant, relevant une capacité de changer les manières de comprendre et de vivre sa présence évangélisatrice dans l'histoire, en évitant de se réfugier dans les zones protégées par la logique du "on a toujours fait comme ça". «Ce sont des refuges qui rendent l'Église malade. L'Église doit aller de l'avant, doit grandir continuellement pour rester jeune», a encore soutenu François.
L'Esprit Saint, protagoniste de l'évangélisation
«Une Église qui dialogue avec le monde contemporain, qui tisse des relations fraternelles, qui génère des espaces de rencontre, en mettant en œuvre de bonnes pratiques d'hospitalité, d'accueil, de reconnaissance et d'intégration de l'autre et de l'altérité, et qui prend soin de la maison commune qu'est la création», a enfin souhaité le Saint-Père, précisant sa pensée «d'une Église qui dialogue avec le monde contemporain, mais qui rencontre le Seigneur tous les jours, qui dialogue avec le Seigneur et qui laisse entrer l'Esprit Saint, protagoniste de l'évangélisation».
«Sans l'Esprit Saint, nous ne pourrions que faire de la publicité pour l'Église, pas évangéliser. C'est l'Esprit Saint en nous qui nous pousse à l'évangélisation et c'est la vraie liberté des enfants de Dieu», a détaillé le Pape, invitant à lire ou à relire l’exhortation apostolique Evangelii Nuntiandi, que lui-même, «lit souvent», parce qu'«elle est le chef-d'œuvre de saint Paul VI, l'héritage qu'il nous a laissé pour évangéliser», a reconnu le Pape.
Source : Vatican News
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Dimanche 28 avril - 9:00 | Eglise Saint-Martin de Saint-Dié | |
Dimanche 28 avril - 10:30 | Cathédrale Saint-Dié de Saint-Dié | |
Lundi 29 avril - 18:30 | Cathédrale Saint-Dié de Saint-Dié | |
Mardi 30 avril - 8:30 | Cathédrale Saint-Dié de Saint-Dié | |
Mercredi 1 mai - 8:30 | Cathédrale Saint-Dié de Saint-Dié | |
Jeudi 2 mai - 18:30 | Cathédrale Saint-Dié de Saint-Dié | |
Vendredi 3 mai - 8:30 | Cathédrale Saint-Dié de Saint-Dié | |
Samedi 4 mai - 9:00 | Cathédrale Saint-Dié de Saint-Dié | |
Samedi 4 mai - 18:30 | Eglise Notre-Dame de Galilée de Saint-Dié | |
Dimanche 5 mai - 9:00 | Eglise Saint-Martin de Saint-Dié | |
Dimanche 5 mai - 10:30 | Cathédrale Saint-Dié de Saint-Dié |