Paroisse Saint-Amé-des-Trois-Vallées

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Par Luc Aerens
Publié le 21 février 2025
1 min
Aujourd’hui, le Seigneur Jésus nous invite comme toujours à aimer, à servir… mais cette fois, il nous demande d’aimer même ceux qui nous ont fait du mal. Attention! Il ne s’agit pas de s’écraser, d’être une victime. Mais tout le contraire. Quand quelqu’un nous fait du mal et que nous sommes plus costauds, il faut une force énorme dans notre cœur pour ne pas nous venger et rendre le mal pour le mal. C’était vrai aussi pour Jésus. Quand on le torturait, quand on le faisait mourir sur la croix, quand on lui crachait au visage et qu’on se moquait de lui, il aurait pu, avec la force de Dieu, punir ces personnes (Mt 26,53). Mais il a été plus fort que la vengeance. Il a eu la force de dire sur la croix: "Père, pardonne-leur (Lc 23,34)".

Une prière: Seigneur, donne-moi la force d’essayer de ne pas vouloir le mal à ceux qui m’en font.
Une action: Rechercher un conte (ou mieux un vrai témoignage) de quelqu’un qui a rendu le bien pour le mal.

Diacre Luc AERENS

Il y a tant de personnes qui écoutent Jésus, y compris des gens d’autres cultures, d’autres religions. Pour Jésus, aucune différence. Il aime tous les êtres humains. Aujourd’hui aussi!

La différence, c’est dans notre cœur que cela se passe. Parfois, on n’attend rien, ni de Dieu, ni des autres. On pense qu’on n’a besoin de personne, qu’on ne doit faire attention à personne. Erreur! Nous risquons d’être bien malheureux. Par contre, si nous savons que nous avons besoin des autres et de Dieu, de leur aide, de leur pardon, de leur amitié… alors nous aurons un "cœur de pauvre" (car nous ne possédons pas tout). Et alors, quand cela ne va pas, on accueille les autres et Dieu qui peuvent nous consoler.

Une prière: Seigneur, apprend-moi à avoir faim de toi, faim de l’amour et de la consolation des autres. Apprends-moi à avoir un "cœur de pauvre", prêt à accueillir ce que toi et les autres peuvent m’apporter.
Une action: Essayer de me rappeler un moment où je pensais n’avoir besoin ni des autres, ni de Dieu. Et m’interroger: était-ce le comble du bonheur?

Diacre Luc AERE