Bien chers Paroissiens du "Net"
En allumant la troisième bougie de ce temps de préparation à la venue du Messie, notre joie se fait de plus en plus grande.
Le Messie de Dieu est tout proche; plus que quelques jours et nous célébrerons la fête de l'incarnation.
L’Église nous invite donc à nous réjouir. C'est le dimanche du "Gaudete" ou dimanche de la joie.
Comme des pèlerins en plein désert qui arrivent dans un oasis, laissons éclater notre joie.
Merci à l'abbé Stanislas SOW pour sa méditation.
Pour approfondir la réflexion je vous joint ce lien de "Saveurs d'Évangile" : https://www.catholique88.fr/sites/default/files/avent_2019_-_dossier_complet.zip.
Tout au long de ce temps de préparation à la venue du Messie, joignons-nous à l'Église-Famille de Dieu qui est au Burkina-Faso pour prier pour la Paix. Ci-joint également la prière de supplication. "Ir adelante siempré"
Dieu bénisse.
Abbé Éric TRAORE.
Paroisse N.D du Val de Meurthe
20, rue de l'Église
88230/ Fraize
Tel : +33 3 29 50 30 50 / +33 7 53398792
France
Homélie du troisième dimanche de l’Avent

Textes: Is 35,1_6a.10; Jc 5,7_10; Mt 11,2_11
Chers frères et sœurs, nous célébrons, aujourd’hui, le troisième dimanche de l’Avent, également appelé dimanche Gaudete, c’est-à-dire dimanche de la joie. Dans la liturgie, résonne plusieurs fois l’invitation à la joie. Pourquoi ? Parce que le Seigneur est proche. Noël est proche. Le message chrétien s’appelle « Evangile », c’est-à-dire « Bonne Nouvelle », une annonce de joie pour tout le peuple. Comme l’enseigne le Pape François, « l’Église n’est pas un refuge pour personnes tristes, l’Église est la maison de la joie ! Et ceux qui sont tristes trouvent en elle la vraie joie ! »
Frères et sœurs, la joie à laquelle nous sommes conviés n’est pas une joie superficielle ou purement émotive. Ce n’est pas non plus une joie mondaine ou bien cette joie du consumérisme. Non, ce n’est pas celle-là. Il s’agit d’une joie plus authentique, dont nous sommes appelés à redécouvrir la saveur. Une joie qui touche le plus profond de notre être, tandis que nous attendons Jésus, le Messie promis. La liturgie de la Parole nous offre le contexte adapté pour comprendre et vivre cette joie. Isaïe parle de désert, de terre aride, de steppe (cf. 35, 1) ; le prophète a, devant lui, les mains faibles, les genoux vacillants, les cœurs égarés, les aveugles, les sourds et les muets (cf. vv. 3-6). Voilà le cadre d’une situation de désolation.
Mais finalement, le salut est annoncé : « Soyez forts, ne craignez pas ! — dit le prophète — […] Voici votre Dieu. […] C'est lui qui vient vous sauver » (cf. Is 35, 4). Et immédiatement, tout se transforme : le désert fleurit, la consolation et la joie envahissent les cœurs (cf. vv. 5-6). Ces signes annoncés par Isaïe comme révélateurs du salut déjà présent, se réalisent en Jésus. Il l’affirme lui-même en répondant aux messagers envoyés par Jean-Baptiste. Que dit Jésus à ces messagers ? « Les aveugles voient et les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés et les sourds entendent, les morts ressuscitent » (Mt 11, 5). Ce ne sont pas des mots, ce sont des faits qui démontrent comment le salut, apporté par Jésus, saisit tout l’être humain et le régénère. Dieu est entré dans l’histoire pour nous libérer de l’esclavage du péché ; il a planté sa tente parmi nous pour partager notre existence, guérir nos plaies, panser nos blessures et nous donner la vie nouvelle. La joie est le fruit de cette intervention de salut et d’amour de Dieu.
Nous sommes appelés à nous laisser saisir par ce sentiment d’exultation, cette joie. Pour le Pape François, « si un chrétien n’est pas joyeux, il manque quelque chose à ce chrétien, ou alors il n’est pas chrétien ! » Ceux qui ont rencontré Jésus sur leur chemin, font l’expérience dans leur cœur d’une sérénité et d’une joie dont rien, ni personne ne pourra les priver. Notre joie est Jésus Christ. Son amour est fidèle et inépuisable ! Par conséquent, quand un chrétien devient triste, cela veut dire qu’il s’est éloigné de Jésus. Alors il ne faut pas le laisser seul ! Nous devons prier pour lui, et lui faire sentir la chaleur de la communauté.
Bien-aimés de Dieu, le Seigneur vient. Il vient nous libérer de tous les esclavages intérieurs et extérieurs. C’est lui qui nous indique la voie de la fidélité, de la patience, et de la persévérance, parce qu’à son retour, notre joie sera complète. Noël est proche, les signes de sa proximité sont évidents dans nos rues et dans nos maisons. Ces signes extérieurs nous invitent à accueillir le Seigneur qui vient toujours et frappe à notre porte, frappe à notre cœur, pour venir près de nous. Ils nous invitent à reconnaître ses pas dans ceux de nos frères qui passent à côté de nous, spécialement les plus faibles et les plus démunis. Aujourd’hui, nous sommes invités à nous réjouir de la venue imminente de notre Rédempteur ; et nous sommes appelés à partager cette joie avec les autres en apportant du réconfort et de l’espérance aux pauvres, aux malades, aux personnes seules et malheureuses.
Abbé Stanislas SOW














