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Vivre sa foi à domicile #227

Samedi 13 mars 2021 – Je suis pécheur, pécheresse !

Retrouvez notre dossier quotidien : "Vivre sa foi à domicile" : une méditation d'Évangile chaque dimanche, un dessin pour les enfants avec nos trois personnages, nos propositions musicales, et notre rubrique "Les Portes de la Parole". Quelques surprises viendront alimenter ces newsletters quotidiennes de temps en temps, alors ensemble restons connectés.
 


 

« Mon Dieu, montre-toi favorable au pécheur que je suis ! » (Luc 18, 9-14)

En ce temps-là,
à l’adresse de certains qui étaient convaincus d’être justes
et qui méprisaient les autres,
Jésus dit la parabole que voici :
« Deux hommes montèrent au Temple pour prier.
L’un était pharisien,
et l’autre, publicain (c’est-à-dire un collecteur d’impôts).
Le pharisien se tenait debout et priait en lui-même :
“Mon Dieu, je te rends grâce
parce que je ne suis pas comme les autres hommes
– ils sont voleurs, injustes, adultères –,
ou encore comme ce publicain.
Je jeûne deux fois par semaine
et je verse le dixième de tout ce que je gagne.”
Le publicain, lui, se tenait à distance
et n’osait même pas lever les yeux vers le ciel ;
mais il se frappait la poitrine, en disant :
“Mon Dieu, montre-toi favorable au pécheur que je suis !”
Je vous le déclare :
quand ce dernier redescendit dans sa maison,
c’est lui qui était devenu un homme juste,
plutôt que l’autre.
Qui s’élève sera abaissé ;
qui s’abaisse sera élevé. »


 

LES PORTES DE LA PAROLE

Chaque jour, le père Olivier Bourion nous aide à la Lectio Divina, la lecture priante et partagée de la Parole de Dieu, avec une piste pour ouvrir "Les portes de la Parole" et "habiter l'attente".

Découvrir les 7 portes de la Parole

« Mon Dieu, je te rends grâce parce que je… »

STOP ! À remplacer d’urgence par : « Je te rends grâce parce que TU… » "

 

LA MÉDITATION DU JOUR

Dans cette parabole, Jésus nous dresse le portrait d’un pharisien qui ne commet aucun péché grave tels que vol, adultère ou injustice. De plus, il fait l’aumône et il jeûne. Ce sont peut-être des choses que nous veillons déjà à observer.
Alors qu’est-ce qui déplaît tant à Jésus chez ce pharisien ?

Nous pourrons relever l’orgueil, l’hypocrisie et le mépris.
En remerciant Dieu d’être quelqu’un de bien, et en énonçant ses mérites, il s’attribue la gloire qui revient à Dieu. Aux yeux des hommes et à ses propres yeux, il est irréprochable, mais il se place au centre de sa vie au lieu de mettre Dieu au centre. Il inverse les rôles et fait de lui-même sa propre idole. Son regard est autocentré.

Son cœur est plein de dureté et de reproches envers son frère qu’il critique pour mieux faire valoir ses mérites. Au lieu d’accueillir son frère, et de l’aider dans le chemin de la vertu, il le méprise et le rejette. 
Le jeûne, l’aumône et la prière sont des outils pour nous permettre de mieux servir et aimer notre prochain, mais le pharisien a vidé ces pratiques de leur contenu et est tombé dans le piège de la religiosité. La religiosité, c'est ce qui pousse un homme à avoir l'air religieux sans l'être réellement selon les vrais critères de Dieu. La religiosité, c'est de travailler avec l'ennemi en croyant travailler pour Dieu. C'est bâtir sa vie, ses œuvres, son ministère sur les apparences. 

Le publicain, pour sa part, expose à la Lumière toute sa misère avec sincérité. S’il ne s’avance pas dans le Temple c’est parce qu’il se sait indigne aux yeux de Dieu, et qu’il Le craint. Il aurait pu rester chez lui et se lamenter, mais il a décidé d’invoquer son Sauveur en se montrant tel qu’il est sans tricher, ce qui attire la miséricorde de Dieu. 
Jésus nous fait comprendre que ce qui plaît au Père, c’est un esprit brisé et broyé car « tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé ». Les intentions sont aussi importantes que les actions. Sainte Thérèse de Lisieux nous expliquait, par ailleurs, qu’on pouvait faire la même action insignifiante telle que ramasser une aiguille, en râlant ou en y mettant un amour infini. 

Comment mieux servir et aimer mon prochain par mes efforts de Carême ?
Dénonçons à notre tour les œuvres mortes de nos vies car « Si je n’ai pas l’amour, je suis comme l’airain qui sonne » nous dit saint Paul, et prions qu’il nous aide à conformer sa Volonté à la nôtre.


Élisabeth Yoro
Paroisse de Vittel
Groupe d'animation des temps de louange 

 

"KT À DOMICILE" - Le dessin du jour



Retrouvez toutes les illustrations/méditations quotidiennes sur notre dossier : "KT à domicile"

 

Prolonger la découverte avec le psaume du jour :

Psaume 50 (51)

R/ Tu veux la fidélité, Seigneur, 
non le sacrifice.
(cf. Os 6, 6a)

Pitié pour moi, mon Dieu, dans ton amour,
selon ta grande miséricorde, efface mon péché.
Lave-moi tout entier de ma faute,
purifie-moi de mon offense.

Si j’offre un sacrifice, tu n’en veux pas,
tu n’acceptes pas d’holocauste.
Le sacrifice qui plaît à Dieu, c’est un esprit brisé ;
tu ne repousses pas, ô mon Dieu, un cœur brisé et broyé.

Accorde à Sion le bonheur,
relève les murs de Jérusalem.
Alors tu accepteras de justes sacrifices,
oblations et holocaustes sur ton autel.

 

Musique du jour :

"Entends-moi" – Jean-Louis Aubert

 


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