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Vivre sa foi à domicile #83

Dimanche 26 juillet – « Il va vendre tout ce qu’il possède, et il achète ce champ »

Suite à la reprise du culte public, nous continuons notre dossier : "Vivre sa foi à domicile", de manière hebdomadaire : une méditation d'Évangile chaque dimanche, un dessin pour les enfants avec nos trois personnages, notre rubrique "Art et foi", nos propositions musicales, et notre rubrique "Les Portes de la Parole". Quelques surprises viendront alimenter ces newsletters hebdomadaires de temps en temps, alors ensemble restons connectés.


« À la fin du monde : les anges sortiront pour séparer les méchants du milieu des justes. » (Matthieu 13, 44-52)

En ce temps-là,
Jésus disait à la foule ces paraboles :
    « Le royaume des Cieux est comparable
à un trésor caché dans un champ ;
l’homme qui l’a découvert le cache de nouveau.
Dans sa joie, il va vendre tout ce qu’il possède,
et il achète ce champ.

    Ou encore :
Le royaume des Cieux est comparable
à un négociant qui recherche des perles fines.
    Ayant trouvé une perle de grande valeur,
il va vendre tout ce qu’il possède,
et il achète la perle.

    Le royaume des Cieux est encore comparable
à un filet que l’on jette dans la mer,
et qui ramène toutes sortes de poissons.
    Quand il est plein, on le tire sur le rivage,
on s’assied,
on ramasse dans des paniers ce qui est bon,
et on rejette ce qui ne vaut rien.
    Ainsi en sera-t-il à la fin du monde :
les anges sortiront pour séparer les méchants du milieu des justes
    et les jetteront dans la fournaise :
là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. »

    « Avez-vous compris tout cela ? »
Ils lui répondent : « Oui ».
    Jésus ajouta :
« C’est pourquoi tout scribe
devenu disciple du royaume des Cieux
est comparable à un maître de maison
qui tire de son trésor du neuf et de l’ancien. »

   

 

Les portes de la Parole

Chaque jour, le père Olivier Bourion nous aide à la Lectio Divina, la lecture priante et partagée de la Parole de Dieu,
avec une piste pour ouvrir "Les portes de la Parole" et "habiter l'attente".

Découvrir les 7 portes de la Parole

« Le Royaume des Cieux est comparable à… »

Dieu ne se définit pas, il s’imagine. "


 

La méditation du jour :

« Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur »


Frères et sœurs,

« Rester immobile ne sert à rien. Il faut choisir entre progresser et régresser. Allons donc de l’avant et le sourire aux lèvres ».

Cette citation de Robert Baden-Powell nous aide à entrer dans la méditation des textes de ce 17e dimanche. C’est tout dire que d’affirmer que vivre c’est choisir. Pour vivre heureux, nous devons faire des choix. Nous devons savoir identifier ce qui a du prix à nos yeux, ce qui a de la valeur, ce qui compte pour nous réellement.

Dans la première lecture, le jeune et nouveau roi d’Israël a pour sa part trouver son trésor, le discernement pour mener à bien la mission à lui confiée par Dieu. Il choisit de se mettre du côté de Dieu plutôt que de rechercher la grandeur, la richesse, la puissance et la gloire.

Saint Paul invite les chrétiens de Rome à faire de même. Il les encourage à rester fidèles au choix déjà opéré lors du baptême, celui d’être avec Dieu ; car face aux épreuves certains sont tentés d’abandonner la foi.  « Quand les hommes aiment Dieu, lui-même fait tout contribuer à leur bien » dit-il. Pour lui, personne ne doit espérer trouver le bonheur hors de Dieu. Plus loin il dira, « quiconque croit en Lui ne sera pas confondu » (Romains 10, 11). C’est bien ce que nous dit le Psaume 23, 3 : « Tous ceux qui espèrent en toi, Seigneur, ne seront pas dans la honte ; ils seront dans la honte ceux qui, sans raison, sont des traites ». Comme aux chrétiens de Rome autrefois, saint Paul nous dit aujourd’hui de toujours mettre le cap sur l’essentiel, Dieu qui, « dans le Christ nous a prédestinés à être pour lui des fils adoptifs » (Éphésiens 1, 5). Faire le choix de Dieu, c’est choisir la vie en la respectant comme don de Dieu à respecter, à préserver et à défendre contre toute forme de manipulation (cf. lettre de Mgr Sylvain, évêque de Saint-Étienne aux députés et sénateurs de la Loire du 22 juillet 2020), c’est choisir la vérité, la justice, la paix et le respect de l’altérité.

Dans l’évangile, Jésus fait comprendre à ses disciples à travers les trois petites paraboles que Dieu est le trésor le plus précieux que l’homme puisse trouver. Il dépasse de très loin toutes les richesses, la beauté et la gloire. Il est partout et peut être découvert dans le hasard d’une rencontre ou comme une récompense pour un cœur qui cherche son créateur, « Cherchez le Seigneur puisqu’il se laisse trouver, appelez-le puisqu’il est proche » (Isaïe 55, 6). En comparant le Royaume des Cieux à un marchant (un homme), à un trésor (une chose) et à un filet (un lieu), Jésus nous confirme que Dieu remplit l’univers et que chacun, s’il le désire peut le trouver, « l’Esprit du Seigneur en effet remplit le monde, et lui, qui tient unies toutes choses a connaissance de chaque mot » (Sagesse 1, 7). C’est à chacun de tout faire pour l’avoir.

À la suite de Salomon dans la première lecture, demandons sans relâche à Dieu de nous obtenir la grâce d’un cœur plein de discernement et un esprit suffisamment ouvert pour ne jamais nous éloigner de lui. Nous pourrons demeurer continuellement dans ce qui est bon, ce qui nous fait honneur et glorifie Dieu, car « en Lui nous avons la vie, le mouvement et l’être » (Actes 17, 28). Nous pouvons être comblés de tous les biens matériels mais il nous restera de trouver la paix. Seul l’amour nous procurera la vraie paix. Dieu est amour. Cherchons à être riches de Lui ; capables de vivre pour nous-mêmes et pour les autres. Albert Einstein disait : « si un jour vous devez choisir entre le monde et l’amour, souvenez-vous de ceci : si vous choisissez le monde, vous resterez sans amour, mais si vous choisissez l’amour, avec lui, vous aurez le monde »
 

« Goûtez et voyez comme est bon le Seigneur ».


Père Marcel Kaboré
Prêtre sur la paroisse de Gérardmer

 

"KT à domicile" - Le dessin du jour : 


Retrouvez toutes les illustrations/méditations quotidiennes sur notre dossier : "KT à domicile"

 

 

Cet été, partons en balade avec les fiches "En marche avec..."

 

 

Prolonger la découverte avec le psaume du jour :

Psaume 118 (119)

R/ De quel amour j’aime ta loi, Seigneur !

Mon partage, Seigneur, je l’ai dit,
c’est d’observer tes paroles.
Mon bonheur, c’est la loi de ta bouche,
plus qu’un monceau d’or ou d’argent.

Que j’aie pour consolation ton amour
selon tes promesses à ton serviteur !
Que vienne à moi ta tendresse, et je vivrai :
ta loi fait mon plaisir.

Aussi j’aime tes volontés,
plus que l’or le plus précieux.
Je me règle sur chacun de tes préceptes,
je hais tout chemin de mensonge.

Quelle merveille, tes exigences,
aussi mon âme les garde !
Déchiffrer ta parole illumine
et les simples comprennent.

 

Musique du jour :

"Pour avancer ensemble" – Choeur Antidote, Brigitte Le Borgne

 


"Art et foi"

Le père Pierre-Jean Duménil, responsable du service Art Sacré et curé doyen d'Epinal, vous propose un itinéraire pour découvrir Jésus.

_______________________

L'OEUVRE DU JOUR :

Parabole du trésor caché
Rembrandt (1630) – Collection 
Esterházy, Musée des Beaux-Arts de Budapest, Hongrie

 

LE COMMENTAIRE DU PÈRE PIERRE-JEAN DUMÉNIL :

Le tableau que nous regardons décrit une scène qui se déroule en pleine nature. Sous un ciel gris se détache au loin une petite ville, au pied d’une montagne surmontée à droite de ce qu’on devine être l’entrée d’un château ou de remparts.

Sur un rocher l’homme à genoux a posé son manteau noir, sa gourde de peau et son sac à repas en osier. Devant lui, plusieurs objets précieux reposent sur une toile qui les enveloppait. On distingue une belle cruche en métal ouvragé, un pot typiquement hollandais, des plats décorés etc... un vrai trésor.

De la main droite, il tient une pelle et regarde inquiet vers l’arrière. Quelqu’un l’a-t-il vu ? Peut-il cacher son trésor sans que personne ne le sache ?

Un ouvrier agricole laboure le champ d’un autre et sa charrue heurte un trésor enfoui, peut-être oublié depuis longtemps. À l’époque, la terre servait de coffre fort contre les raids des pillards. L’homme re-cache sa trouvaille et, pour l’acquérir légalement, il vend tous ses propres biens pour pouvoir acheter le terrain. C’est sa réaction spontanée devant sa trouvaille.

Ainsi, celui qui écoute Jésus et découvre le Royaume à travers ses paroles, celui-là connaîtra un enthousiasme qui le rendra capable de sacrifier ses anciennes sécurités. Est-ce que ce ne fut pas l’expérience de Paul : « Oui, je considère tout cela comme une perte à cause de ce bien qui dépasse tout : la connaissance du Christ Jésus, mon Seigneur.  À cause de lui, j’ai tout perdu ; je considère tout comme des ordures, afin de gagner un seul avantage, le Christ » ( Ph 3,7-11).

 

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