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Paroisse Saint-Hubert-du-Ban-de-Jeanménil
Paroisse Saint-Hubert-du-Ban-de-Jeanménil
La paroisse Saint Hubert du Ban de Jeanménil comprend les villages de Autrey, Brû, Housseras, Jeanménil et Saint Benoît la Chipotte
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- Journal du doyenné :
- Ensemble, parution trimestrielle sur abonnement
Messes en décembre
Absence
…
On ne perd jamais quelqu’un une seule fois.
On les perd chaque jour, dans les silences et les souvenirs qui restent. On
les perd la nuit, lorsque l’on ferme les yeux et que leur absence nous
étreint. Et on les perd à nouveau chaque matin, en ouvrant les yeux sur
un monde où ils ne sont plus là.
On les perd dans les petites choses du quotidien : une chaise restée
inoccupée, une paire de chaussures qui ne traîne plus dans l’entrée. On
les perd dans le coucher du soleil, lorsque la lumière faiblit et que
l’obscurité s’installe. Et on les perd en cherchant des réponses dans un
ciel étoilé, empli de silence.
On les perd dans les grandes occasions, ces moments qui devraient être
des célébrations : anniversaires, diplômes, mariages, fêtes de fin d’année.
Mais on les perd aussi dans les journées ordinaires, celles qui passent
sans éclat mais où leur absence se fait pourtant ressentir.
Une chanson qu’ils aimaient fredonner, l’odeur familière de leur parfum,
le goût d’une recette qu’ils maîtrisaient si bien : tout cela nous ramène à
eux.
On les perd dans les lieux qu’ils fréquentaient, dans ceux qu’ils auraient
voulu voir, et dans tout ce qui aurait pu être. Les saisons passent, et leur
absence se fait sentir à chaque changement : quand la neige tombe, que
les fleurs s’ouvrent, que l’herbe pousse, que les feuilles tombent.
Jour après jour, mois après mois, année après année, leur absence reste
une réalité. On ramasse les morceaux de notre cœur brisé, on tente de
continuer à avancer, mais on les perd à nouveau chaque fois que l’on
réalise qu’ils ne reviendront jamais.
Peu importe à quel point ils nous manquent. Peu importe combien on les
aimait. Ils sont partis.
Le temps passe et les éloigne encore davantage. Nos cheveux
blanchissent, notre corps se fatigue, et notre mémoire s’efface. Une photo
fanée devient le seul lien tangible avec eux, et on se surprend à se
demander : "Était-ce vraiment hier, ou bien était-ce une autre vie ?"
On ne perd jamais quelqu’un une seule fois. On les perd chaque jour,
encore et encore, pour le reste de notre vie.
(auteur inconnu)

Messes en octobre

Et si on vous rémunérait pour aller à la messe ?
Pourquoi ne pas vous inviter à participer aux rencontres "chemin de vie" à Rambervillers, à la messe de rentrée du 12 octobre à Jeanménil, ou à la solennelle veillée de Noël, en vous proposant une juste rémunération pour le temps que vous consacreriez, avec vos enfants à participer à ces propositions paroissiales ?
Un figurant dans un film reçoit un salaire réel, même symbolique. Un acteur, même avec un second rôle, reçoit bien davantage !

Si je vous proposais 20 € pour venir participer à la messe ? 40 € si vous acceptez de chanter ? Et en espèces s'il vous plaît !!!
Concrètement, est-ce que ça ferait venir plus de monde, par ces temps de crise économique, et spirituelle ?
Ne faudrait-il pas plutôt, comme au cinéma, demander aux participants de payer leur place en mettant un guichet à l’entrée de l’église ?
La logique marchande voudrait que la négociation puisse envisager une contrepartie financière. La logique du Christ propose une autre démarche : "Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement !" (Mt 10-7)
Mais qu’avez-vous donc reçu gratuitement ?
Voilà la question essentielle …
Vous ne viendrez donc que si vous découvrez avoir été les bénéficiaires de dons que Dieu vous a fait sans que vous les méritiez…
Prenez donc 5 mn pour y penser…
Et ensuite, éventuellement … Ouvrez votre agenda.
Celui qui veut vraiment faire quelque chose trouve un moyen, trouve le temps.
Les autres cherchent des excuses !
(Le presbytère virtuel… @)
L'instant présent
Viens, c'est les vacances,
On va juste savourer la vie.
Là un champ de pâquerettes si beau,
On va courir, se rouler dans celles-ci, regarder le ciel, allongés sur le dos,
S'amuser à voir les dessins des nuages se faire vie.
Chut, écoute les chants des oiseaux, regarde ce pinson voler,
Imagine-toi volant là-haut, regardant ce paysage si beau.
Viens, suis-moi,
Un petit cours d'eau passe dans ce champ,

Un peu frais mais viens mettre les pieds dedans.
Allez on va faire un petit moulin avec des branches d'arbres,
Rappelle-toi quand tu étais petit cette joie d'en créer,
Savoure ta belle création : génial il tourne,
On dépose une feuille pour faire une barque : mince elle a chaviré.
Je prends une marguerite, l’effeuille, "je t'aime … à la folie ... pas du tout"
Le temps s'arrête, l'enfant est en nous,
Joie de redécouvrir ces plaisirs d'autrefois en veille.
Ferme les yeux un moment, laisse-toi emporter dans cette tendresse.
Écoute la nature te chanter sa chanson,
Ressens le vent frôler ta joue délicatement,
Prends le temps de goûter l'instant,
Pas de mot, le silence qui parle est si caressant.
Le soir tombe avec ses derniers rayons de soleil si chaleureux,
Merci pour ce voyage merveilleux.
Le murmure du papillon
Un papillon s’est posé sur mon épaule. Comme il est dit que c’est un messager, je tends l’oreille et écoute.

Doucement il se met à chuchoter :
"Si l’homme n’aime plus son prochain, dans quel monde vivrons-nous demain ?
L’heure du chacun pour soi semble avoir sonné le glas de ces belles et douces années où l’espérance semblait la panacée.
L’heure est à la méfiance … et tu juges selon les apparences. Aucun droit à la tolérance ; pourtant la confiance est essentielle.
Tu dois trouver la force en toi afin de voir le monde se relever plein d’espoir, le cœur gonflé de pensées positives à diffuser.
C'est un combat sans cesse à gagner. La détermination sera ton arme et sûrement tu verseras des larmes. Mais la victoire sera ta fierté !"
Et le papillon s’envole vers d’autres horizons.
Son message reste gravé en moi, je laisse mes pensées vagabonder … je me demande si je n’ai pas rêvé ?!
Notre espérance chrétienne
Un jour, nous allons mourir, oui c’est bien vrai…
Mais tous les autres jours, avant et après, nous allons vivre !
Notre vie d’ici ne peut être une vie de pacotille, une vie faite uniquement de plaisirs faciles et de satisfactions sensibles. Nous sommes destinés à vivre en 5G, à la vie en abondance. Et ce que nous commençons sur terre doit se poursuivre dans le coeur de Dieu quand nous aurons franchi la frontière de ce monde qu’on appelle la mort, pour entrer dans le pays de Dieu !
La fête de Pâques est le passeport de notre voyage vers l’Éternité ! Et pour passer la frontière, pas besoin d’ustensile, de bagage trop encombrant ! Pas besoin de s’équiper de gadgets superflus : seul nous suffira au moment de franchir la frontière un bon guide : Jésus le Christ ! Lui seul est notre Passeur, notre Sauveur ! "Il est Dieu, né de Dieu, Lumière, né de la lumière, vrai Dieu né du vrai, engendré non pas créé !"
Comment imaginer que notre foi ne nous engage pas, dès à présent, dans un voyage où la Vie éternelle est notre destination finale ?
Il paraît que même dans les assemblées dominicales de nos églises, plus de 4 personnes sur 10 ne croient pas en la résurrection ! En gros, ils viennent prier ou communier pour de la chance, de la joie et de la réussite dans cette vie-ci !
Aucune perspective d’avenir ; aucune espérance pour le pays de Dieu ; aucun Passage pour découvrir l’Amour sans fin de ce Dieu qui est venu chez nous pour nous inviter à aller chez lui ! Quelle misère spirituelle !
La foi en la Résurrection n’est pas une option dans le christianisme : ou bien nous désirons voir Dieu face à face, nous y croyons et nous cherchons comment acquérir cette foi et la déployer dans toute notre existence dès à présent, ou bien dépêchons-nous de manger et de boire, de profiter parce que ça va s’arrêter net très bientôt !
Pâques ne se résume pas à un bout de rameau béni et à une bougie allumée : rencontrer Jésus vivant est notre horizon terrestre afin de croire et de vivre dans l’attente de passer la frontière avec Lui pour entrer dans notre patrie céleste. Et ça change pas mal de choses pour notre vie quotidienne !
le presbytère virtuel…@

Le meilleur jeûne
Jeûnez de mots offensants
et transmettez seulement des mots doux et tendres.
Jeûnez d'insatisfaction / d’ingratitude
et remplissez-vous de gratitude.
Jeûnez de colère
et remplissez-vous de douceur et de patience.
Jeûnez de pessimisme
et soyez optimiste.
Jeûnez de soucis
et ayez confiance en Dieu.
Jeûnez de lamentations
et prenez plaisir aux choses simples de la vie.
Jeûnez de stress
et remplissez-vous de prière.
Jeûnez de tristesse et d'amertume
et remplissez votre cœur de joie.
Jeûnez d'égoïsme
et équipez-vous de compassion pour les autres.
Jeûnez d'impiété et de vengeance
et soyez remplis d'actes de réconciliation et de pardon.
Jeûnez de mots
et équipez-vous de silence et de disponibilité à écouter les autres.

Tout s'arrange toujours !
Je suis allée chez ma grand-mère et je lui ai demandé de recoudre un bouton de mon gilet.
Elle m’a regardée avec tendresse et m’a dit doucement : “Fillette, viens ici ! Il faut apprendre à tout faire. Que feras-tu quand je ne serai plus là ? Tu vas jeter les choses parce que tu ne sais pas les réparer ?
Tout s’arrange, souviens-toi toujours de ça."
Je l’ai observée, fascinée par son habileté, avec ses petits doigts ridés et sa boîte à couture en bois, celle qu’elle possède depuis ma naissance. Cette boîte est remplie d’aiguilles, de fils et de petits trésors pour “prendre soin”. Ce moment m’a profondément touchée, car elle vient d’une génération qui ne jette pas, mais qui répare. C’est une génération qui recoud les trous dans les chaussettes plutôt que de les remplacer. Une génération qui change les élastiques des sousvêtements et transforme les restes de draps en chemisiers ou vêtements frais pour les plus jeunes. Rien n’était gaspillé, rien n’était perdu.
En la regardant, j’ai pensé à sa foi, qu’elle n’a jamais abandonnée, même après la mort de mon grand-père. Elle porte encore son alliance au cou, comme un précieux souvenir. J’ai pensé à toutes ces fois où elle a “réparé” au lieu de jeter ; à toutes les fois où elle a raccommodé et recousu, tout au long de cinquante ans de mariage. Elle a raison, avec ses mains fatiguées et ses valeurs solides. Sa génération, qui donne de la valeur aux choses et aux gens, a raison.

Alors, allons chez nos grands-mères, pensons à nos grands-mères.
Apprenons à recoudre les relations, à réparer les cœurs brisés et à broder la valeur de la vie.
“Tout s’arrange”. N’oublions jamais cela.
FRATERNITE

Sur le stress des infirmiers, j 'écris ton nom
Sur le dos fatigué des agriculteurs, je crie ton nom.
Sur le manque de compassion, j 'écris ton nom
Sur le savoir vivre qui se meurt, je crie ton nom.
Sur le fauteuil des handicapés, j 'écris ton nom.
Sur la rancoeur des opprimés, je crie ton nom.
Sur l' arc de triomphe de la médiocrité politique, j 'écris ton nom
Sur les foyers des graines de violences, je crie ton nom.
Sur la jeunesse déboussolée, j 'écris ton nom
Sur la vieillesse mal assistée, je crie ton nom.
Sur nos échanges qui s'appauvrissent, j 'écris ton nom
Sur nos épreuves qui s'alourdissent, je crie ton nom.
Sur tous "ces souliers" qui marchent à reculons, j 'écris ton nom
Sur toutes ces "horloges" qui déclinent l'abandon, je crie ton nom.
Sur l'autoroute des suffisances, j 'écris ton nom
Sur les rails de l'intolérance, je crie ton nom.
Comme un symbole d'union universelle,
Sur les mains multicolores des femmes du monde,
J'écris ton nom,
FRATERNITÉ








