Les ateliers de la foi 2021 / 2022
Les
Ateliers de la Foi (proposés par le Père Jean-Pierre Wagner)
Le lieu des rencontres sera précisé ultérieurement, les conditions sanitaires nous obligeront peut-être de nous réunir à l’église, dans ce cas - bien évidemment - l’église sera chauffée. Mais, dès à présent, retenez les dates, un peu moins nombreuses que par le passé. Les rencontres se dérouleront toujours de 20 heures à 21 heures 30.
de la tradition juive, concevaient le Messie comme un vainqueur qui ne pouvait se laisser atteindre par le Mal. À l'inverse, en s'incarnant, Dieu a voulu prendre la totalité de notre condition humaine, y compris sa fragilité et sa vulnérabilité.
Or, quand Jésus a pratiqué des guérisons, il a accompli des signes qui correspondaient à ce qu'on attendait du Messie (évangile). À la différence d'autres guérisseurs de son époque, le Christ n'a pas eu alors pour seule perspective de rendre la santé aux malades mais il s'est présenté comme celui qui vient accomplir le dessein salvifique du Seigneur. Aussi, les miracles de Jésus s'accompagnent-ils d'enseignements qui situent ces actes de salut dans une question essentielle pour les hommes: vont-ils accueillir Jésus comme Dieu qui vient changer la vie de tous les hommes ?
Moïse se fait le porte-parole de Dieu et ses propos seront validés par la réalisation de la promesse d'entrer en Terre promise : « Israël, écoute les décrets et les ordonnances que je vous enseigne pour que vous les mettiez en pratique. » Cette obéissance donnera au peuple la réputation d'être sage et intelligent (première lecture).
Déjà Josué présentait ce choix au peuple d'Israël : qui voulait-il servir ? Le peuple perçoit l'enjeu vital de la décision puisqu'il répond qu'il vaut mieux mourir que d'abandonner ce Dieu qui lui a apporté tant de bienfaits (première lecture). Il n'est pas anodin que ce choix se pose aux disciples après le discours sur le Pain de vie.
Mais nos vies d'hommes et de femmes sont transformées par la rencontre du Seigneur qui veut, pour chacun de nous, la vie éternelle. C'est la raison pour laquelle la deuxième lecture de la veille et du jour nous rapporte la foi proclamée par saint Paul : nous sommes promis à l'immortalité. En effet, la victoire du Christ sur la mort s'est déjà appliquée à la Vierge Marie dans la totalité de son existence, épargnant même à son corps la dégradation inhérente à la mort. En fêtant l'assomption de la Vierge Marie, nous célébrons les fruits de la résurrection du Christ dans la personne de sa mère mais, à travers elle, c'est toute l'Église qui est concernée. Marie est l'image de l'Église Corps du Christ qui reçoit de lui la vie. Marie, la première, a reçu de son fils dans son corps l'immortalité. Telle est notre espérance !







