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Vivre sa foi à domicile #287

Dimanche 4 juillet 2021 – Méprisé et rejeté ?!

Retrouvez notre dossier hebdomadaire "Vivre sa foi à domicile" : une méditation d'Évangile, un dessin pour les enfants avec nos trois personnages, nos propositions musicales, notre rubrique "Les Portes de la Parole". La rubrique "Art et Foi" fait actuellement une pause estivale. Quelques surprises viendront alimenter ces newsletters hebdomadaires de temps en temps, alors ensemble restons connectés.


 

« Un prophète n'est méprisé que dans son pays, sa parenté et sa maison. » (Marc 6, 1-6)


En ce temps-là,
    Jésus se rendit dans son lieu d’origine,
et ses disciples le suivirent.
    Le jour du sabbat,
il se mit à enseigner dans la synagogue.
De nombreux auditeurs, frappés d’étonnement, disaient :
« D’où cela lui vient-il ?
Quelle est cette sagesse qui lui a été donnée,
et ces grands miracles qui se réalisent par ses mains ?
    N’est-il pas le charpentier, le fils de Marie,
et le frère de Jacques, de José, de Jude et de Simon ?
Ses sœurs ne sont-elles pas ici chez nous ? »
Et ils étaient profondément choqués à son sujet.
    Jésus leur disait :
« Un prophète n’est méprisé que dans son pays,
sa parenté et sa maison. »
    Et là il ne pouvait accomplir aucun miracle ;
il guérit seulement quelques malades
en leur imposant les mains.
    Et il s’étonna de leur manque de foi.
Alors, Jésus parcourait les villages d’alentour en enseignant.


 

LES PORTES DE LA PAROLE

Chaque jour, le père Olivier Bourion nous aide à la Lectio Divina, la lecture priante et partagée de la Parole de Dieu, avec une piste pour ouvrir "Les portes de la Parole" et "habiter l'attente".

Découvrir les 7 portes de la Parole

« Un prophète n’est méprisé que dans son pays, sa parenté et sa maison. »

Ce sont ses familiers, les habitants de son village, qui ont le plus de mal à comprendre qui est Jésus. Et pour nous, qui est-il ? Un familier dont on n’a plus rien à apprendre ? Ou un mystère qui nous étonne ? Le contraire de la foi, c’est l’habitude.

 

LA MÉDITATION DU JOUR

Jésus enseigne le jour du sabbat à Nazareth. Les personnes qui sont présentes sont choquées et se demandent même d’où lui vient cette habileté, nouvelle à leur connaissance. Les miracles accomplis par Jésus sur les routes ne leur sont pas méconnus. Ils savent, mais ne veulent y croire. Pourquoi Jésus aurait-il changé ?  C’est au fond une question d’orgueil. Il nous pousse à croire que nous n’avons de leçons à recevoir de personne car nos expériences et nos savoirs bâtissent un monde connu qui laisse peu de place à la surprise et au changement.

A priori, ce monde connu dans lequel nous avons une place nous est rassurant. Notre famille, nos amis, savent exactement ce qu’ils peuvent attendre de nous. Cette manière de figer l’identité d’un être, en niant sa capacité humaine à grandir et à s’élever grâce aux expériences et aux rencontres qui nourrissent son existence et son esprit, n’est-elle pas le contraire même de la réalité de Dieu ? Envoyé par Dieu, Jésus n’est-il pas allé au-delà de ce qui avait été circonscrit autour de lui – en dehors de Nazareth et au-delà de la manière dont il était défini par les siens – pour se révéler divinement ?

Les habitants de Nazareth enferment Jésus dans une autre représentation: « n’est-il pas charpentier ? ». Cette question traduit leur incompréhension face à Jésus, empli de cette « sagesse qui lui a été donnée ». Ce refus de voir qu’il n’est pas seulement fils de charpentier est très parlant : n’y aurait-il pas dans notre monde une hiérarchie des professions et des milieux qui conditionnerait notre jugement ?  Ces perceptions nous limitent et entravent notre liberté de choix.  Cet environnement hostile ne met pas en confiance. « Jésus était incapable de faire aucune action extraordinaire ».  Il se heurte à des difficultés, vit ce sentiment d’impuissance. La beauté des relations que l’on tisse et leur solidité proviennent toujours d’actes de vérité et de confiance.

Le Christ nous donne à écouter, à accompagner et à aimer l’autre, à s’ouvrir à d’autres horizons. C’est bien dans notre Nazareth et pas ailleurs que nous avons à vivre.

 

Céline Thirion
Animatrice pour les Territoires  Meurthe et Montagne
du Secours Catholique Caritas France – Délégation des Hauts de Lorraine


 

"KT À DOMICILE" - Le dessin du jour



Retrouvez toutes les illustrations/méditations quotidiennes sur notre dossier : "KT à domicile"


 

Prolonger la découverte avec le psaume du jour :

Psaume 122 (123)

R/ Nos yeux, levés vers le Seigneur,
attendent sa pitié.

Vers toi j’ai les yeux levés,
vers toi qui es au ciel,
comme les yeux de l’esclave
vers la main de son maître.

Comme les yeux de la servante
vers la main de sa maîtresse,
nos yeux, levés vers le Seigneur notre Dieu,
attendent sa pitié.

Pitié pour nous, Seigneur, pitié pour nous :
notre âme est rassasiée de mépris.
C’en est trop, nous sommes rassasiés
    du rire des satisfaits,
du mépris des orgueilleux !

 

Musique du jour :

"Prière"  –  Grégoire

 


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