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Vivre sa foi à domicile #109

Dimanche 15 novembre – « Un vrai trésor ! »

Retrouvez notre dossier quotidien : "Vivre sa foi à domicile" : une méditation d'Évangile chaque dimanche, un dessin pour les enfants avec nos trois personnages, nos propositions musicales, et notre rubrique "Les Portes de la Parole". Quelques surprises viendront alimenter ces newsletters hebdomadaires de temps en temps, alors ensemble restons connectés.

 


UN JOUR, UN SAINT DU DIOCÈSE

Chaque jour, suivant ce dimanche de la Toussaint, découvrez un des 18 saints vosgiens à partir de son portrait et d'une prière qui lui est associée.
 

Saint Gauzelin


Dieu plein de bonté,
tu as empli l’évêque saint Gauzelin
d’un grand zèle pour la sainteté de ton Église ;
Poursuis en nous l’œuvre qu’il entreprit jadis,
pour que ton peuple progresse en fidélité
sous la conduite de pasteurs conscients de leur mission.

 

En savoir plus sur Saint Gauzelin

 

 

« Tu as été fidèle pour peu de choses, je t'en confierai beaucoup » (Matthieu 25, 14-30)

    En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples cette parabole :
    « C’est comme un homme qui partait en voyage :
il appela ses serviteurs et leur confia ses biens.
    À l’un il remit une somme de cinq talents,
à un autre deux talents,
au troisième un seul talent,
à chacun selon ses capacités.
Puis il partit.

Aussitôt,  celui qui avait reçu les cinq talents
s’en alla pour les faire valoir
et en gagna cinq autres.
    De même, celui qui avait reçu deux talents
en gagna deux autres.
    Mais celui qui n’en avait reçu qu’un
alla creuser la terre et cacha l’argent de son maître.

    Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint
et il leur demanda des comptes.
    Celui qui avait reçu cinq talents s’approcha,
présenta cinq autres talents
et dit :
‘Seigneur,
tu m’as confié cinq talents ;
voilà, j’en ai gagné cinq autres.’
    Son maître lui déclara :
‘Très bien, serviteur bon et fidèle,
tu as été fidèle pour peu de choses,
je t’en confierai beaucoup ;
entre dans la joie de ton seigneur.’
    Celui qui avait reçu deux talents s’approcha aussi
et dit :
‘Seigneur, tu m’as confié deux talents ;
voilà, j’en ai gagné deux autres.’
    Son maître lui déclara :
‘Très bien, serviteur bon et fidèle,
tu as été fidèle pour peu de choses,
je t’en confierai beaucoup ;
entre dans la joie de ton seigneur.’

    Celui qui avait reçu un seul talent s’approcha aussi
et dit :
‘Seigneur,
je savais que tu es un homme dur :
tu moissonnes là où tu n’as pas semé,
tu ramasses là où tu n’as pas répandu le grain.
    J’ai eu peur, et je suis allé cacher ton talent dans la terre.
Le voici. Tu as ce qui t’appartient.’
    Son maître lui répliqua :
‘Serviteur mauvais et paresseux,
tu savais que je moissonne là où je n’ai pas semé,
que je ramasse le grain là où je ne l’ai pas répandu.
    Alors, il fallait placer mon argent à la banque ;
et, à mon retour, je l’aurais retrouvé avec les intérêts.
    Enlevez-lui donc son talent
et donnez-le à celui qui en a dix.
    À celui qui a, on donnera encore,
et il sera dans l’abondance ;
mais celui qui n’a rien
se verra enlever même ce qu’il a.
    Quant à ce serviteur bon à rien,
jetez-le dans les ténèbres extérieures ;
là, il y aura des pleurs et des grincements de dents !’ »

 

LES PORTES DE LA PAROLE

Chaque dimanche, le père Olivier Bourion nous aide à la Lectio Divina, la lecture priante et partagée de la Parole de Dieu, avec une piste pour ouvrir "Les portes de la Parole" et "habiter l'attente".

Découvrir les 7 portes de la Parole

« Enlevez-lui donc son talent et donnez-le à celui qui en a dix. »

Un talent, dans l’antiquité, c’est 32 kilos d’or. Un vrai trésor !
Ne nous plaignons pas de n’avoir qu’un talent
en lorgnant ceux des autres.
Employons-le ! "

 

LA MÉDITATION DU JOUR

Comme le peintre qui craint de salir sa toile, ou qui ne prend pas le risque de découvrir son esquisse, maladroite, le 3ème serviteur se résigne et n’ose le trait du pinceau ni la folie de l’expression. Il écoute sa peur et adopte une attitude de repli sur soi. Une fronde appauvrissante, il se ferme d’une relation qui le libèrerait et lui apprendrait l’audace. Il rentre sous terre et se dessèche. Il analyse ici l’image d’un Dieu dont le peintre ne veut pas en définir la grandeur, sur son ouvrage. Est-ce par manque de foi ? Par peur ? Chacun peut méditer là-dessus... Rien de cela n’est accessible au regard de l’Homme, et Dieu seul peut y répondre.

Les deux autres serviteurs, telles des danseuses infatigables, se dressent sur leurs pointes et aussitôt, le rideau levé, cherchent à éblouir le maître de cérémonie en oubliant leur douleur et leur fatigue, pour la sueur, la rigueur, la créativité et l’amour de soi et des autres. Afin que cette liberté de se bouger soit à la hauteur de la confiance dont il fait preuve pour chacune d’elles. Elles se donnent, en créant et en aimant. Sans appréhension, mais avec une soif d’aventure et un besoin de se sentir inventives et libres de leurs liens, osant faire un pas en avant. Un choix qui les rend fières d’être de celles pour qui Dieu compte.

En bon artisan, soyons entreprenant et au service, même si cela nous semble insurmontable parfois, même si l’échec est peut-être devant, l’angoisse présente. Ne perdons pas le fil du désir du père de nous savoir à ses côtés, comme des ouvriers œuvrant à son projet, qui lui font confiance et lui rendent grâce.

Ne stressons donc pas d’être créatif, prenons le risque d’un témoignage, de l’action. Embrassons la plume, le pinceau et l’acte nous élèvera vers la relation qui rend vivant et conduit à la clarté. L’air qui remplira nos poumons de passion, d’innovation et d’inconnu, nous mènera sans aucun doute vers l’inattendu de Dieu. C’est là qu’il nous attend, chacun avec nos faiblesses et nos pauvretés. Que l’Esprit de Dieu vivifie en nous le désir du berger qui guide et récompense tout Homme.


Agnès Cauvé
Service diocésain de la Communication 

 

"KT À DOMICILE" - Le dessin du jour



Retrouvez toutes les illustrations/méditations quotidiennes sur notre dossier : "KT à domicile"

 

 

Prolonger la découverte avec le psaume du jour :

Psaume 127 (128)

R/ Heureux qui craint le Seigneur !

Heureux qui craint le Seigneur
et marche selon ses voies !
Tu te nourriras du travail de tes mains :
Heureux es-tu ! À toi, le bonheur !

Ta femme sera dans ta maison
comme une vigne généreuse,
et tes fils, autour de la table,
comme des plants d’olivier.

Voilà comment sera béni
l’homme qui craint le Seigneur.
De Sion, que le Seigneur te bénisse !
Tu verras le bonheur de Jérusalem tous les jours de ta vie.

 

Musique du jour :

"Oh ! Prends mon âme" – Kendji Girac

 

ART ET FOI

Le père Pierre-Jean Duménil, responsable du service Art Sacré et curé doyen d'Epinal, vous propose chaque dimanche de découvrir une oeuvre d'art.

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L'OEUVRE DU JOUR :

La Parabole des Talents (2013)
Andreï Nikolaïevitch Mironov (né en 1975, à Riazan ; Russie)

 

LE COMMENTAIRE DU PÈRE PIERRE-JEAN DUMÉNIL :

Le maître me l'a donné. 
L'ai-je reçu ? Véritablement reçu ? Vais-je l'enterrer ?
Aurais-je le courage de le faire fructifier ?

Le maître me l'a donné.
La vie est un cadeau !
Vais-je entrer dans la confiance ?

 

Le maître me l'a donné. 
La vie est une épreuve de vérité ! 
Vais-je savoir inventer ma vie dans la confiance ? 

Le maître me l'a donné.
La vie est une promesse !
Oserais-je croire en cette promesse ?

 

Le maître me l'a donné.
La vie est choix !
Oserais-je vivre à la lumière du Royaume ?

Le maître me l'a donné.
Sur ma route, sur mes chemins d'errance
Oserais-je vivre en ce monde comme si j'appartenais à un autre monde ? 
Un monde où la grâce abonde, où la grâce seule suffit...

 

_______________________
 

« Ce maître a ce qu'il a » et peut donc en disposer pour le transmettre, et non pas seulement le confier : il s'agit ici d'un « don sans reprise ».

Le maître part, donc ; il s'efface, en laissant aux trois serviteurs la capacité de s'approprier les biens reçus, d'en devenir les souverains comme lui-même l'est.

À chacun est donné selon sa propre force, cette force étant comprise par Mathieu comme capacité à recevoir. Oui, recevoir vraiment un don implique la capacité à le digérer, à se l'approprier pour le faire sien. Des exemples pris dans la vie : on peut être plus ou moins apte à transformer en bonheur vrai, par exemple, la chance de gagner une forte somme au loto, ou celle de naître avec une intelligence exceptionnelle, ou des talents en musique ou peinture...

Cette distribution inégale peut donc être comprise comme juste dans la mesure où chacun est doté de ce qu'il est capable de « digérer ».

Notons que le maître est parti, laissant à ses serviteurs le champ totalement libre, sans consigne particulière : belle liberté ! Le Dieu ainsi évoqué est celui de la Genèse, ce dieu qui s'efface après avoir créé, qui laisse le champ libre à l'homme pour devenir à son tour créateur.  

On ne peut pas digérer un don à la place d’un autre, on ne peut pas faire le bonheur d’un autre à sa place ! Les parents le savent bien on ne fait pas grandir un petit d’homme en responsabilité sans sa collaboration !

S'il avait seulement cru au don du maître ! 

 


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