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Vivre sa foi à domicile #78

Dimanche 21 juin – « Ne craignez pas »

Suite à la reprise du culte public, nous continuons notre dossier : "Vivre sa foi à domicile", de manière hebdomadaire : une méditation d'Évangile chaque dimanche, un dessin pour les enfants avec nos trois personnages, notre rubrique "Art et foi", nos propositions musicales, et notre rubrique "Les Portes de la Parole". Quelques surprises viendront alimenter ces newsletters hebdomadaires de temps en temps, alors ensemble restons connectés.


« Quiconque se déclarera pour moi devant les hommes, moi aussi je me déclarerai pour lui devant mon Père qui est aux cieux. » (Matthieu 10, 26-33)

En ce temps-là,
Jésus disait à ses Apôtres :
    « Ne craignez pas les hommes ;
rien n’est voilé qui ne sera dévoilé,
rien n’est caché qui ne sera connu.
    Ce que je vous dis dans les ténèbres,
dites-le en pleine lumière ;
ce que vous entendez au creux de l’oreille,
proclamez-le sur les toits.
    Ne craignez pas ceux qui tuent le corps
sans pouvoir tuer l’âme ;
craignez plutôt celui qui peut faire périr dans la géhenne
l’âme aussi bien que le corps.
    Deux moineaux ne sont-ils pas vendus pour un sou ?
Or, pas un seul ne tombe à terre
sans que votre Père le veuille.
    Quant à vous, même les cheveux de votre tête sont tous comptés.
    Soyez donc sans crainte :
vous valez bien plus qu’une multitude de moineaux.
    Quiconque se déclarera pour moi devant les hommes,
moi aussi je me déclarerai pour lui
devant mon Père qui est aux cieux.
    Mais celui qui me reniera devant les hommes,
moi aussi je le renierai
devant mon Père qui est aux cieux. »
 

 

Les portes de la Parole

Chaque jour, le père Olivier Bourion nous aide à la Lectio Divina, la lecture priante et partagée de la Parole de Dieu,
avec une piste pour ouvrir "Les portes de la Parole" et "habiter l'attente".

Découvrir les 7 portes de la Parole

« Ne craignez pas. »

Aucune peur n'est chrétienne."


 

La méditation du jour :

L’enjeu est de notre côté.

Jésus nous dit de ne pas cultiver la peur : « Ne craignez pas… » et il insiste plusieurs fois. Quelle est la source de cette assurance qui chasse la peur ? Il me semble que c’est Dieu. Dieu tout puissant, le seul qui est bon, celui qui ne ment pas, qui est tout amour. C’est le Père de Jésus, en qui il remet toute sa vie et il nous invite à faire pareil. Est-ce que nous acceptons l’invitation ? Pas facile, il y a de grandes résistances en nous, beaucoup d’inquiétudes qui semblent fondées.

Jésus le sait bien et je pense que c’est pour cela qu’il dit « craignez plutôt celui qui peut faire périr dans la géhenne l’âme aussi bien que le corps. » Qui est cette personne qui peut nous faire périr alors que personne ne peut nous arracher à Dieu si nous le choisissons ? Serait-ce Dieu qui nous menace pour que nous nous conduisions bien ? Non puisque Jésus est venu nous porter la vie et non pas nous juger. Serait-ce le démon ? Pas possible, il a été vaincu par la Croix et la Résurrection. Alors, c’est peut être bien nous-mêmes. Il me semble que nous avons ce terrible pouvoir de nous priver de notre bonheur qui est en Dieu. Mais si nous choisissons de rester dans les mains de Dieu pour qu’il s’occupe de nous, alors notre vie est assurée. « Le Seigneur combattra pour vous, et vous, vous n’aurez rien à faire. » (Ex 14, 14), Moïse dit cela aux hébreux alors qu’ils sont pris entre la Mer Rouge et les Égyptiens. La suite vous la connaissez je crois. L’enjeu est de notre côté.


Paul Petitdemange
Séminariste

 

"KT à domicile" - Le dessin du jour : 


Retrouvez toutes les illustrations/méditations quotidiennes sur notre dossier : "KT à domicile"

 

Les activités hebdomadaires à télécharger : 

 

Prolonger la découverte avec le psaume du jour :

Psaume 68 (69)

R/ Dans ton grand amour, Dieu, réponds-moi.

C’est pour toi que j’endure l’insulte,
que la honte me couvre le visage :
je suis un étranger pour mes frères,
un inconnu pour les fils de ma mère.
L’amour de ta maison m’a perdu ;
on t’insulte, et l’insulte retombe sur moi.

Et moi, je te prie, Seigneur :
c’est l’heure de ta grâce ;
dans ton grand amour, Dieu, réponds-moi,
par ta vérité sauve-moi.
Réponds-moi, Seigneur,
     car il est bon, ton amour ;
dans ta grande tendresse, regarde-moi.

Les pauvres l’ont vu, ils sont en fête :
« Vie et joie, à vous qui cherchez Dieu ! »
Car le Seigneur écoute les humbles,
il n’oublie pas les siens emprisonnés.
Que le ciel et la terre le célèbrent,
les mers et tout leur peuplement !

 

Musique du jour :

"Jésus le Christ" – Communauté de Taizé, Jacques Berthier

 


"Art et foi" - « Je suis l'agneau de Dieu »

Le père Pierre-Jean Duménil, responsable du service Art Sacré et curé doyen d'Epinal, vous propose un itinéraire pour découvrir Jésus.

_______________________

LES OEUVRES DU JOUR :

  • L'Agneau
    Arcabas (1972) – Musée d'art sacré contemporain, Église Saint-Hugues-de-Chartreuse, à Saint-Pierre-de-Chartreuse (Isère)

     
  • Agneau mystique (détail du retable)
    Jan Van Eyck (1432) – Cathdérale Saint-Bavon ou Sint-Baafskathedraal, Gand (Belgique)


     

LA CITATION D'ÉVANGILE :

" Le lendemain encore, Jean se trouvait là avec deux de ses disciples. Posant son regard sur Jésus qui allait et venait, il dit : « Voici l’Agneau de Dieu. » Les deux disciples entendirent ce qu’il disait, et ils suivirent Jésus. Se retournant, Jésus vit qu’ils le suivaient, et leur dit : « Que cherchez-vous ? » Ils lui répondirent : « Rabbi – ce qui veut dire : Maître –, où demeures-tu ? » Il leur dit : « Venez, et vous verrez. » Ils allèrent donc, ils virent où il demeurait, et ils restèrent auprès de lui ce jour-là."

Jean 1, 35-39 
 

 

LE COMMENTAIRE DU PÈRE PIERRE-JEAN DUMÉNIL :

« L'agneau » renvoie au Messie dont parle le prophète Isaïe :
« Il n’ouvre pas la bouche, comme un agneau traîné à l’abattoir. » (
Isaïe 53, 7) 
Il est le Serviteur de Dieu qui subira la persécution et la mort.
Mais il sera reconnu comme le sauveur de toute l’humanité :
« Mon serviteur triomphera, il sera élevé. » (Isaïe 52, 13)

____________________________

L’agneau sacrifié devient l’agneau glorieux, vainqueur de la mort et du mal. Le Christ-agneau qui n'ouvrait pas la bouche devient un agneau vainqueur qui associe ses fidèles à sa victoire. Dans l’apocalypse, cette image vise à soutenir les chrétiens opprimés qui ne voient plus d'issue à leur épreuve. Il ouvre l’avenir ! Il porte l’espérance !  Un vrai agneau entravé, ligaturé comme Isaac, deux yeux, pas de corne, il est  bleu comme le ciel devant le trône divin, couleur or, la croix est celle de la mort mais aussi de la victoire sur la mort, il est dans une boite rouge : l’arche d’alliance, c’est l’agneau de la Nouvelle Alliance !

 

Dans la nouvelle Alliance, le Christ est à la fois l’autel, comme Dieu, la victime et le prêtre, en tant qu’homme : « Quand il livre son corps sur la croix, chante la cinquième Préface pascale, tous les sacrifices de l’ancienne Alliance parviennent à leur achèvement ; et quand il s’offre pour notre salut, il est à lui seul l’autel, le prêtre et la victime. »  Lors de la consécration de l’autel, l’onction avec le saint chrême des cinq croix (une au centre et les autres aux quatre coins), et de toute la surface de la table, fait de cette pierre le symbole du Christ, que le Père a oint de l’Esprit Saint.
 

Ce qui nous apparaît faible, autrement dit ce que nous sommes, chacun.
Oui nous pourrions nous décourager bien souvent dans un monde si brutal ;
la réponse du Christ n’est rien d’autre que l’engagement en chair et os,
fragile et opiniâtre, de chacune et chacun de nous.
De nos humanités embarquées dans la même barque,
où le Christ se tient à nos côtés.

 

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