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Vivre sa foi à domicile #48

Lundi 4 mai - Évangile selon saint Jean (10, 11-18)

En ce temps de confinement prolongé, nous continuons notre dossier : "Vivre sa foi à domicile", dont vous connaissez désormais la formule : une méditation d'Évangile par jour, un dessin pour les enfants avec nos trois personnages, notre rubrique "Art et foi" qui se poursuit pendant ce temps de Pâques et nos propositions musicales, et notre nouvelle rubrique "Les Portes de la Parole". Quelques surprises viendront alimenter ces newsletters quotidiennes de temps en temps, alors ensemble restons connectés.

 


« Moi, je suis le bon pasteur, le vrai berger, qui donne sa vie pour ses brebis. » (Jean 10, 11-18)

En ce temps-là, Jésus déclara :
  « Moi, je suis le bon pasteur, le vrai berger,
qui donne sa vie pour ses brebis.
  Le berger mercenaire n’est pas le pasteur,
les brebis ne sont pas à lui :
s’il voit venir le loup,
il abandonne les brebis et s’enfuit ;
le loup s’en empare et les disperse.
  Ce berger n’est qu’un mercenaire,
et les brebis ne comptent pas vraiment pour lui.
  Moi, je suis le bon pasteur ;
je connais mes brebis,
et mes brebis me connaissent,
  comme le Père me connaît,
et que je connais le Père ;
et je donne ma vie pour mes brebis.
  J’ai encore d’autres brebis,
qui ne sont pas de cet enclos :
celles-là aussi, il faut que je les conduise.
Elles écouteront ma voix :
il y aura un seul troupeau
et un seul pasteur.
  Voici pourquoi le Père m’aime :
parce que je donne ma vie,
pour la recevoir de nouveau.
  Nul ne peut me l’enlever :
je la donne de moi-même.
J’ai le pouvoir de la donner,
j’ai aussi le pouvoir de la recevoir de nouveau :
voilà le commandement que j’ai reçu de mon Père. »


 

Les portes de la Parole

Chaque jour, le père Olivier Bourion nous aide à la Lectio Divina, la lecture priante et partagée de la Parole de Dieu,
avec une piste pour ouvrir "Les portes de la Parole" et "habiter l'attente".

Découvrir les 7 portes de la Parole

" Jésus, bon pasteur, donne librement sa vie pour nous.
Est-ce que j'accepte de recevoir ma vie de Lui ?
 "


 

La méditation du jour :

Nous aimons tous l’image du Bon Berger, mais mesurons-nous à quel point Dieu nous aime ?
À quel point cet Amour inconditionnel attend une réponse d’amour de notre part ?

Jésus prend totalement en charge ses brebis, non pas comme le mercenaire qui cherche son intérêt, qui n’engage rien de lui-même, qui ne crée aucun lien ; mais au contraire comme le berger qui connaît ses brebis dans une relation d’amour totale et gratuite.
Il ne se contente pas des brebis qui écoutent sa voix et qui donnent leur vie pour Lui, Il se préoccupe de toutes celles qui sont éloignées, qui risquent de se perdre et qui ont besoin d’être guidées. Il n’y a pas de limite à son troupeau dont toute l’humanité doit un jour faire partie.

L’enjeu de cette parabole est celui d’une qualité d’être, une qualité de relation. Jésus veut sauver l’homme de tout ce qui peut l’enfermer. Il nous apprend la qualité du lien qui l’unit à chacun de nous.
Chacun peut être impliqué à un niveau unique et singulier de son être dans la relation au Seigneur, chacun est unique, chacun a sa vocation particulière, chacun est aimé pour lui-même.
L’unité que souhaite Jésus c’est la communion dans un amour vrai, nous pouvons la vivre à travers nos différentes vocations qui ne sont que les services pour le bien de chacun et le bien de tous.
« J’ai encore d’autres brebis » : c’est le cœur universel de Jésus, la dimension missionnaire de l’Église. Entre Jésus et nous, il y a une humanité commune, un Être commun. Il nous fait connaître (naître avec) que nous sommes les enfants de Dieu et que dans « les périphéries » d’autres brebis n’attendent qu’un signe d’Amour pour rejoindre la grande famille des enfants de Dieu.
Dans la bouche de Jésus, servir et donner sa vie, sont des expressions qui traduisent la manière d’être du Christ Sauveur et son amour infini à l’égard de la multitude des hommes.

En cette période de confinement qui empêche tout rassemblement autour de la Table Eucharistique, sachons trouver les moyens de rester en lien avec nos pasteurs, de prier pour susciter des vocations et en réponse à Jésus, apporter notre présence, notre amour et notre fidélité à cet Amour infini du Sauveur universel.

 

Annie Conter
Coordinatrice de l'annonce de la foi sur la Communauté de paroisses de Vittel

 

"KT à domicile" - Le dessin du jour : 


Retrouvez toutes les illustrations/méditations quotidiennes sur notre dossier : "KT à domicile"

 

 

Prolonger la découverte avec le psaume du jour :

Psaume 41 (42)

R/ Mon âme a soif de Dieu, 
le Dieu vivant.

ou : Alléluia ! 

Comme un cerf altéré
cherche l’eau vive,
ainsi mon âme te cherche
toi, mon Dieu.

Mon âme a soif de Dieu,
le Dieu vivant ;
quand pourrai-je m’avancer,
paraître face à Dieu ?

Envoie ta lumière et ta vérité :
qu’elles guident mes pas
et me conduisent à ta montagne sainte,
jusqu’en ta demeure.

J’avancerai jusqu’à l’autel de Dieu,
vers Dieu qui est toute ma joie ;
je te rendrai grâce avec ma harpe,
Dieu, mon Dieu.

 

Musique du jour :

"Gloire à toi Marie, Assomption" - Ensemble vocal Stéphane Caillat, Jean Langlais

 


"Art et foi" - Discours du « pains de vie »

Le père Pierre-Jean Duménil, responsable du service Art Sacré et curé doyen d'Epinal, vous propose un itinéraire pour découvrir Jésus.

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L'OEUVRE DU JOUR :

Le Bon Pasteur
Philippe de Champaigne (1650-1660) - Musée des Beaux-Arts de Tours
 

LA CITATION D'ÉVANGILE :

" Moi, je suis le bon pasteur ; je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent, comme le Père me connaît, et que je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis."

Jean 10, 14-15
 

LE COMMENTAIRE DU PÈRE PIERRE-JEAN DUMÉNIL :

Une lettre de la mère Agnès à Renaud de Sévigné, oncle de la célèbre marquise, nous apprend qu’un généreux donateur a commandé un tableau sur le thème du Bon pasteur à Philippe de Champaigne pour l'offrir au monastère de Port-Royal. Le peintre s’inspire des deux récits de la brebis égarée (Luc 15, 3-7 ; Matthieu 18, 12-14).  Le visage rayonnant du Christ, sa posture fermement campée, suit la tradition des deux évangélistes : quand le pasteur retrouve la brebis égarée, il la met, tout joyeux sur ses épaules et rentre chez lui.
Philippe de Champaigne complète avec  l’évangile de Jean. Le chemin couvert de ronces (cf. détail) évoque celui de la passion et la mort de Jésus et ce bon pasteur donne sa vie pour ses brebis ».

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Méditation - Psaume 22, 6  

Le Seigneur est mon berger : je ne manque de rien.
Grâce et bonheur m'accompagnent tous les jours de ma vie ;
j'habiterai la maison du Seigneur pour la durée de mes jours.

 

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