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Se préparer à la Toussaint en 2025

« Heureux tous ceux qui choisissent de mettre leurs pas dans ceux du Christ »
La fête de la Toussaint
Comme son nom l’indique, la Toussaint est la fête de tous les saints. Chaque 1er novembre, l’Église honore ainsi la foule innombrable de ceux et celles qui ont été de vivants et lumineux témoins du Christ, connus ou inconnus.
La sainteté n’est pas une voie réservée à une élite : elle concerne tous ceux et celles qui choisissent de mettre leurs pas dans ceux du Christ. Le pape Jean-Paul II nous l’a fait comprendre en béatifiant et canonisant un grand nombre de personnes, parmi lesquelles des figures aussi différentes que le Père Maximilien Kolbe, Edith Stein, Padre Pio ou Mère Térésa…
La célébration liturgique débute avec les vêpres le soir du 31 octobre et se termine à la fin du 1er novembre.
Elle précède la Commémoration des fidèles défunts qui a lieu le 2 novembre.
La liturgie du fête de la Toussaint nous invite particulièrement à célébrer la Céleste Jérusalem, introduite par la préface de la messe : « Car tu nous donnes de célébrer aujourd’hui la cité du ciel, notre mère la Jérusalem d’en haut ; c’est là que nos frères les saints, déjà rassemblés, chantent sans fin ta louange. Et nous qui marchons vers elle par le chemin de la foi, nous hâtons le pas, joyeux de voir glorifiés ces enfants de l’Église dont tu fais un exemple et un secours pour notre faiblesse. »
Proposition de chant : Céleste Jérusalem

La Toussaint existait déjà à Rome au Ve siècle en l’honneur des saints et martyrs !
IVe siècle : l’Église Syrienne consacre un jour à fêter tous les martyrs dont le nombre était devenu si grand qu’il rendait impossible tout commémoration individuelle ;
VIIe siècle : Dans son effort pour christianiser les traditions païennes, le pape Boniface IV transformait un temple romain dédié à tous les dieux, le Panthéon, en une église consacrée à tous les saints.
XIe siècle (835) : Jusqu’alors, chaque Église locale fêtait les saints à des dates différentes. C’est en 835 qu’une date commune est fixée : le 1er novembre.
Nota bene : Dans l’Église byzantine, c’est le dimanche après la Pentecôte qui est consacré à la fête de tous les saints.
Halloween et Toussaint, est-ce la même chose ?

Chaque année, le 31 octobre, c'est la fête d'Halloween : cérémonie festive en l'honneur de la divinité Salmain (dieu de la mort) qui permet de communiquer avec l'esprit des morts. Et le lendemain, les catholiques célèbrent la Toussaint. Les deux fêtes sont totalement contradictoires, pourtant Halloween et Toussaint restent associées l'une à l'autre. Et pour cause : la fête d'origine celte signifie en anglais « veille de la Toussaint ».
Halloween, selon la légende, les portes entre le monde des vivants et celui des morts s’ouvraient et, cette nuit-là, les fantômes des morts rendaient visite aux vivants. Pour apaiser les esprits, les villageois déposaient des offrandes devant leurs portes. Cette fête est conservée dans le calendrier irlandais après la christianisation du pays, comme un élément de folklore, de carnaval. Elle s’implante ensuite aux Etats-Unis avec les émigrés irlandais de la fin du XIXème siècle où elle connaît, aujourd’hui encore, un immense succès. Halloween traversera ensuite l’Atlantique et arrivera en France essentiellement pour des raisons commerciales.
Halloween est avant tout un prétexte pour « faire la fête » et oublier les longues soirées automnales, souvent pluvieuses et tristes. Halloween est une fête du négatif : la peur, la frayeur, la mort anonyme, l’angoisse.. Les enfants « s’amusent » à se faire peur (aux autres et à eux-mêmes).
La Toussaint, elle, est une fête du positif, une fête beaucoup plus recueillie, « intérieure ». L’Église nous libère de cette peur de la mort en insistant, au jour de la Toussaint, sur l’espérance de la Résurrection et sur la joie de ceux qui ont mis les Béatitudes au centre de leur vie. Elle recentre sur le Christ, vainqueur de la mort. Quelques passages d’ Évangile peuvent d’ailleurs éclairer ce débat (Jn 1, 9 ; Mt 5, 14 ; Ps 139, verset 12). La Toussaint est une fête de la communion, communion avec les saints, le 1er novembre, et avec les morts, le 2 novembre. Communion de tous par et avec un Dieu d’Amour. Les saints ont des individus qui, soucieux de suivre l’Evangile, ont aimé les autres, se sont dévoués corps et âme pour l’humanité souffrante. Ils sont des modèles de vie.
Être en communion de pensée, par la prière, c’est être en lien, en relation, en sympathie avec les autres. A contrario, cultiver la peur, c’est s’éloigner des autres, s’isoler d’eux, se replier sur ses peurs.
2 novembre : Jour des Défunts
La fête de la Toussaint est inséparable de du jour de prière pour les défunts, que l’Église commémore le 2 novembre.
La première célébration s’est vécue dans la joie; la seconde est plus en lien avec les souvenirs envers ceux que nous avons aimés.
La conviction que les vivants ont à prier pour les morts s’est établie dès les premiers temps du christianisme. L’idée d’une journée spéciale de prière pour les défunts dans le prolongement de la Toussaint a vu le jour dès avant le Xe siècle. Par ce jour consacré aux défunts, l’Église signifie aussi que la mort est une réalité qu’il est nécessaire et possible d’assumer puisqu’elle est un passage à la suite du Christ ressuscité. Dans la lumière de la Toussaint, cette journée est pour les chrétiens l’occasion d’affirmer et de vivre l’espérance en la vie éternelle donnée par la résurrection du Christ. C’est bien pour signifier cela, qu’à l’occasion de ces célébrations, un grand nombre de personnes se rendent dans les cimetières pour honorer leurs proches disparus et fleurir leur tombe.

TOUS APPELÉS À LA SAINTETÉD
Tous ceux et toutes celles qui ont mis leur espérance dans le Christ et qui lui appartiennent par le baptême – qu’ils soient vivants ou décédés – font partie de la communion des saints.
Pour la plupart des personnes, la sainteté apparaît comme quelque chose d'inatteignable et d’impopulaire, que c’est réservé à un petit nombre d’élus... La bonne nouvelle, c’est que nous pouvons tous devenir saint !
Nous sommes tous appelés à la sainteté !
La sainteté, c’est vivre son quotidien en considérant Dieu, que l’on soit avec des amis, en train de travailler, de faire ses courses ou de prier. On ne reconnaît pas les saints à leurs actions spectaculaires, à leurs miracles ou à leurs capacités extraordinaires... mais plutôt dans leur quotidien tout à fait commun.
Les saints sont des personnes qui ont vécu l’ordinaire de manière extraordinaire. Ils ont su rendre précieuse, par leur amour, chaque situation du quotidien, aussi petite soit-elle. Les saints sont amenés à porter le kérygme, le message fondamental de la foi chrétienne, et proclamer haut et fort que Dieu est amour malgré toutes adversités. Cela ne signifie pas être parfait, sans défaut ou sans péché.

Toutefois, le Propre diocésain du diocèse vosgien célèbre seulement 18 saints et bienheureux.
En effet, le Propre vient refléter la diversité des diocèses et des provinces tout en répondant aux normes universelles de l'Église. Pour chaque diocèse, il y a solennité du patron principal, mémoire du patron secondaire, l'anniversaire de la dédicace de la cathédrale, la célébration des saints et bienheureux inscrits au Martyrologe – dont l'historicité a été vérifiée – et qui ont un lien particulier avec le diocèse.
Découvrir les saints du propre diocésain
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