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Paroisse Saint-Amé-des-Trois-Vallées
Paroisse Saint-Amé-des-Trois-Vallées

La Paroisse Saint-Amé des 3 vallées regroupe les secteurs de Saint-Amé, Cleurie, Julienrupt, La Forge, le Syndicat, Vecoux et Dommartin-les-Remiremont. Elle est née le jour de la Pentecôte 2000.
Info Contact
Permanences :
le samedi matin :
- Saint-Amé : de 10 h à 11 h 30
Maison St Jean-Baptiste- 13 Rue de l'église
Tél : 03 29 61 21 32 - Julienrupt : de 10 h 30 à 11 h 30
Ancien presbytère - Salle de l'état civil
Tél : 06 71 21 41 15 - Dommartin de 10 h 30 à à 11 h 30
Maison des associations- Rue de Pont
Tél : 07 88 03 36 62 - Vecoux de 10 h 30 à 11 30
4 rue de la Cure
Tél : 06 20 87 91 87
Journal paroissial :
La Vie au pied des Monts - parution mensuelle
MESSES ET BENEDICTION DES CIERGES
MEDITATION DE L'Evangile du JOUR
Évangile du jour
Marc 4, 1-20
Écouter l'évangile
En ce temps-là, Jésus se mit de nouveau à enseigner au bord de la mer de Galilée. Une foule très nombreuse se rassembla auprès de lui, si bien qu’il monta dans une barque où il s’assit. Il était sur la mer, et toute la foule était près de la mer, sur le rivage. Il leur enseignait beaucoup de choses en paraboles, et dans son enseignement il leur disait : « Écoutez ! Voici que le semeur sortit pour semer. Comme il semait, du grain est tombé au bord du chemin ; les oiseaux sont venus et ils ont tout mangé. Du grain est tombé aussi sur du sol pierreux, où il n’avait pas beaucoup de terre ; il a levé aussitôt, parce que la terre était peu profonde ; et lorsque le soleil s’est levé, ce grain a brûlé et, faute de racines, il a séché. Du grain est tombé aussi dans les ronces, les ronces ont poussé, l’ont étouffé, et il n’a pas donné de fruit. Mais d’autres grains sont tombés dans la bonne terre ; ils ont donné du fruit en poussant et en se développant, et ils ont produit trente, soixante, cent, pour un. » Et Jésus disait : « Celui qui a des oreilles pour entendre, qu’il entende ! »
Quand il resta seul, ceux qui étaient autour de lui avec les Douze l’interrogeaient sur les paraboles. Il leur disait : « C’est à vous qu’est donné le mystère du royaume de Dieu ; mais à ceux qui sont dehors, tout se présente sous forme de paraboles. Et ainsi, comme dit le prophète : Ils auront beau regarder de tous leurs yeux, ils ne verront pas ; ils auront beau écouter de toutes leurs oreilles, ils ne comprendront pas ; sinon ils se convertiraient et recevraient le pardon. » Il leur dit encore : « Vous ne saisissez pas cette parabole ? Alors, comment comprendrez-vous toutes les paraboles ? Le semeur sème la Parole. Il y a ceux qui sont au bord du chemin où la Parole est semée : quand ils l’entendent, Satan vient aussitôt et enlève la Parole semée en eux. Et de même, il y a ceux qui ont reçu la semence dans les endroits pierreux : ceux-là, quand ils entendent la Parole, ils la reçoivent aussitôt avec joie ; mais ils n’ont pas en eux de racine, ce sont les gens d’un moment ; que vienne la détresse ou la persécution à cause de la Parole, ils trébuchent aussitôt. Et il y en a d’autres qui ont reçu la semence dans les ronces : ceux-ci entendent la Parole, mais les soucis du monde, la séduction de la richesse et toutes les autres convoitises les envahissent et étouffent la Parole, qui ne donne pas de fruit. Et il y a ceux qui ont reçu la semence dans la bonne terre : ceux-là entendent la Parole, ils l’accueillent, et ils portent du fruit : trente, soixante, cent, pour un. »
Méditation
Frère François-Dominique Charles
Frère François-Dominique Charles
Couvent Sainte-Marie-du-Chêne à Nancy
Bêchons et arrosons !
Écouter la méditation
La parabole du semeur insiste sur la terre qui reçoit la semence. Sommes-nous de la bonne terre ou un sol pierreux et résistant à l’accueil de la Parole de Dieu ? Notre sol est-il en friche, couvert de ronces et de mauvaises herbes, si difficile à arracher ? Quels efforts faisons-nous pour rendre notre terre fertile et accueillante à la Parole semée ? Mettons-nous au travail, comme ceux qui bêchent et arrosent leur jardin. Le jardinier peine et sue pour obtenir des beaux légumes : il oublie ses efforts et se réjouit quand il voit ses tomates, ses haricots, ses aubergines, ses courgettes, ses poireaux… et ses fleurs ! Aujourd’hui, Jésus veut que nous prenions soin de notre propre terre. Si nous ne persévérons pas pour enlever les pierres qui encombrent notre cœur, la Parole entendue ne pourra pas germer et produire du fruit en nous. Quant à la nécessaire eau de la grâce du Saint-Esprit, elle ne pourra pas s’infiltrer pour féconder notre jardin.
Si chacun travaille son petit lopin de terre, l’Église tout entière deviendra un beau jardin, une terre fertile et réceptrice à la Parole semée abondamment par Dieu : l’évangélisation commence par l’enracinement de cette Parole dans chacun de nos cœurs. Alors nous porterons du fruit, comme Marie qui accueillit la Parole de l’ange et porta un fruit béni, selon les mots mêmes d’Élisabeth : « le fruit de tes entrailles est béni ! » Imaginons l’Église comme ces jardins de curé bien entretenus et si beaux qui, dans les presbytères de jadis, était admirés par tous, paroissiens ou non. Et les curés offraient leurs tomates aux passants, comme l’Église doit offrir largement les dons de Dieu à ceux et celles qui ont soif d’une parole de vie.
ANNONCES DE LA SEMAINE 5

UN COMMENTAIRE INTERESSANT SUR LA PAROLE DE DIEU
Nous voici pour quelques semaines encore dans le Temps ordinaire, avant de commencer le Carême. Finies les grandes foules de Noël ! L’assistance régulière à la messe du dimanche ne concerne plus que les aînés qui y ont été habitués dès leur jeunesse. On leur parlait de péché mortel. C’était un piètre argument de vente, qui pourtant a bien marché ! Cette justification ne convainquant plus, l’habitude s’est perdue, mais ce n’est sans doute pas la seule explication.
En ces temps de déchristianisation, la pratique dominicale régulière ne serait-elle pourtant pas plus nécessaire que jamais ? Où sommes-nous encore en contact avec la Bible, la Parole de Dieu ? Il nous reste quelques histoires célèbres, comme celle d’Adam et Ève ou du Déluge, reliquats de notre enfance. Mais aujourd’hui, quand nous allons sporadiquement à la messe, nous sommes bien perdus devant toutes ces lectures qui supposent contextualisation et interprétation.
Quelle distance en effet entre les extraits bibliques proposés et l’assemblée. Je tente bien sûr d’en expliquer le sens. Mais si les personnes n’étaient pas là le dimanche précédent et ne seront pas là le suivant, c’est un petit peu comme si on parlait de la Révolution française, sans connaître ce qui a précédé et ce qui s’ensuivra.
Le Bible est un monument littéraire et spirituel, une vision particulière du monde qui, à l’époque, tranchait avec celle des Romains ou des Grecs et, aujourd’hui, avec notre monde contemporain. Elle est le livre d’un peuple, le peuple hébreu qui a relu son histoire avec l’aide des prophètes, celui de la communauté chrétienne qui, de siècle en siècle, scrute ces pages. Il s’agit donc d’une démarche essentiellement communautaire.
Dimanche après dimanche, nous creusons ce texte pour en tirer la substantifique moelle et nous aider les uns les autres à en vivre. Le cycle de trois ans nous permet d’acquérir une belle vision d’ensemble. Et si nous n’avons pas encore tout compris, nous pouvons dire, comme le cardinal Danneels : dans trois ans, cela ira mieux ! La lecture de la Bible ne devient enrichissante que si l’on y revient sans cesse, année après année.
Depuis les origines, les premières communautés chrétiennes ont pris l’habitude de se retrouver le premier jour de la semaine, en mémoire du Ressuscité qui s’est manifesté aux disciples ce jour-là. « Il y a des communautés chrétiennes qui, malheureusement, ne peuvent pas bénéficier de la messe chaque dimanche, a pu dire le pape François lors d’une audience générale. Toutefois, ajoute-t-il, elles aussi, en ce saint jour, sont appelées à se recueillir en prière au nom du Seigneur, en écoutant la parole de Dieu et en maintenant vivant le désir de l’Eucharistie. » Le jour où il n’y aura plus de prêtres pour consacrer le pain, il restera donc la Parole et la communauté. Celles-ci seront essentielles dans un monde qui ne nous parle plus guère de Dieu.
Ne suffit-il pas de s’aimer les uns les autres pour pouvoir se dire chrétiens ? entend-on parfois. Certes, on ne peut se passer de l’amour du prochain. Mais peut-on négliger la Parole qui nous en fait percevoir les exigences et la signification profonde, et qui nous en indique la source ? Peut-on se dire chrétien sans vivre en frères et sœurs, nourris par la parole que le Christ nous adresse ? Peut-on le laisser parler sans l’écouter ?
Charles Delhez sj
UNE CONFERENCE DEBAT SUR LE JEUNE

DECES DU PERE ANDRE ROMARY
Avis de décès du P. André Romary
Nous vous annonçons le décès de l’abbé André ROMARY ce vendredi 17 janvier 2025, à l'âge de 89 ans.
André s’affaiblissait. À la suite d’une chute, il avait intégré « Les Buissons » à Xertigny. Les bons soins du personnel de la maison de retraite n’ont pas suffi à le remettre debout. Une de ses dernières paroles a été, à l’adresse de sa famille et des confrères et amis qui le visitaient, « Vos visites me nourrissent. » Au fil des semaines, André a épuisé toutes ses forces physiques. Il nous a quittés ce vendredi 17 janvier 2025.
André prévoyait de fêter ses 90 ans et ses 60 ans de sacerdoce au cours du printemps. Il les fêtera, nous en sommes sûrs, à la table du Seigneur, avec les siens déjà disparus et son ami, Mgr Didier Berthet dont il avait pleuré le décès en septembre 2023.
André avait eu l’occasion de relire les événements marquants de sa vie et de livrer le sens qu’il avait voulu donner à sa vie, le sens de ses nombreux engagements. Il résumait tout cela en trois mots : "Ma famille, l’Église… et (en haussant le ton) la Mission de France". Laissons-lui la parole.
Je crois pouvoir résumer assez facilement (mon) engagement autour de la demande actuelle du pape François : "Soyez une Église pauvre au service des plus pauvres".
Tout a commencé, si j’ose dire, par ma naissance dans une famille de petits cultivateurs pauvres : nous étions neuf enfants « nourris par une douzaine de vaches ». J’ai toujours pensé que cela était une bénédiction du ciel !
Mais pastoralement tout a commencé lorsque, après mon service militaire et quelques années chez les jésuites, le Père Poirson, alors supérieur du grand séminaire en plein Concile, de 1962 à 1965, où le Bon Pape Jean exhortait l’Eglise à s’ouvrir au monde en particulier (aux) plus pauvres. Des évêques d’Amérique Latine présents au Concile avaient bien compris ce message, et en rentrant chez eux ils vont orienter résolument leur Eglise vers la dénommée "option préférentielle pour les pauvres". J’ai alors orienté largement mes études autour de cette option évangélique, ce qui s’est terminé par un mémoire demandé par le Secours Catholique national intitulé : "Les Pauvres, sacrement du Christ ". Pour la petite histoire, j’ai gagné le 1er prix qui m’a valu un voyage à Rome.
Ordonné en 1965 par le père Vilnet, je lui ai demandé deux choses : qu’il m’envoie dans une paroisse pauvre du diocèse, ce qu’il fit en me nommant au milieu d’une population ouvrière de Fraize-Plainfaing ; puis en 1967, il me demandait de participer à la 1ère équipe d’association à la Mission de France. Or les deux priorités de la MDF sont les plus loin et les plus pauvres ce qui était, en France, la même chose.
LA 2ème chose demandée au père Vilnet : qu’il m’autorise, après quelques années dans le diocèse, à rejoindre comme prêtre Fidei donum l’Église d’Amérique Latine, ce qui fut fait en 1975, et justement, dans la 1ère équipe de Mission de France au Brésil. J’y ai vécu ce que je peux appeler les plus belles années de ma vie sacerdotale dans les milieux populaires et au service d’une Eglise qui avait fait réellement l’option des plus pauvres.
Rentré en France en 1987, dans les paroisses de Marne-la-Vallée, Neufchâteau, Épinal, Saint-Antoine-en-Vologne, j’ai essayé le plus possible de rester dans cette orientation, assurant par exemple le service des Migrants, de la prison et toujours en lien aussi avec le Secours Catholique et le C.C.F.D., attachés au service des plus pauvres ici et là-bas.
… Douze ans (entrecoupés d’une nouvelle année de mission au Brésil, dans le nord) (j’ai été) responsable de la paroisse Saint-Antoine-en-Vologne avec résidence à Cheniménil, tout en continuant ma mission à la prison d’Epinal. Cette paroisse « nouvelle » sera pour moi le « bouquet final » de ce que je considère comme le « beau feu d’artifice » de ma responsabilité pastorale comme prêtre.
Retiré dans un quartier populaire au Plateau de la Justice à Epinal, je continue d’une façon différente cette option qui a vraiment marqué mon engagement au service de la Bonne Nouvelle en Eglise, participant par exemple à l’association SOS-Prison, à l’association Solidarité Est-Etranger, Alzhaimer88, Jardins de Cocagne qui fait de l’agriculture bio avec de l’insertion.
Dans son testament, André ajoutait :
Dans ma vie, j’ai aimé le sourire des enfants, l’enthousiasme des jeunes, la bonne volonté et la collaboration des prêtres et des nombreux laïcs chrétiens dans l’Eglise, l’ardeur généreuse de nombreux militants sociaux avec qui j’ai pu travailler.
J’ai aimé aussi la beauté de la nature, celle du Val d’Ajol où je suis né, les beaux paysages, les fleurs.
En 2015, André avait rejoint la rue Cour Billot, « gardien de la maison », passionné de cinéma…Il poursuivit ses engagements aussi longtemps que ses forces le lui permirent. (André aurait pu aussi mentionner son long engagement à la Coopération Missionnaire)
Après avoir évoqué ses soucis de santé, sa chute en 2017, il concluait ainsi son récit de vie "Des Vosges aux favellas brésiliennes : aventures et belles rencontres" :
... je garde le moral. Bien plus, bien entouré par ma grande et chère famille qui m’a toujours accompagné et soutenu, par mes nombreux et fidèles amis français et brésiliens, par mes sympathiques confrères prêtres et par mon nouvel évêque depuis cinq ans, père Didier Berthet, qui d’ailleurs m’honore de son amitié fraternelle !
Tout ceci accompli, je le crois, sous le regard et grâce à la tendresse infinie du Dieu d’Amour !
Cette même foi nous réunira pour les obsèques d’André mardi prochain, 21 janvier, à 14 h 30 en l’église du Val d’Ajol.
Le père André ROMARY repose à la maison funéraire Henry, au Val-d'Ajol.
Revoir les témoignages vidéos d'André :
Paroles de nos Pères | Septembre 2018 (à 20m46)
PRIERE POUR L'UNITE DES CHRETIENS

Seigneur Jésus,
qui a prié pour que tous soient un, nous te prions pour l’unité des chrétiens,
telle que tu la veux, par les moyens que tu veux.
Que ton Esprit nous donne d’éprouver la souffrance de la séparation, de voir notre péché, et d’espérer au-delà de toute espérance,
Amen
ANNONCES DE LA SEMAINE 4

ANNONCES DE LA SEAMINE "

EPIPHANIE 5 JANVIER 2025 Vagney















