Comme chaque année, la paroisse a délocalisé la célébration de l'Assomption à la grotte dite "de Lourdes", dans le quartier de Foucharupt.
Notre paroisse porte le même nom que le diocèse auquel elle est rattachée et couvre la ville entière de Saint-Dié-des-Vosges.
Comme chaque année, la paroisse a délocalisé la célébration de l'Assomption à la grotte dite "de Lourdes", dans le quartier de Foucharupt.
Et aussi : éveil à la foi, aumônerie des collèges et lycées. Toutes les inscriptions le même jour.
Quinze religieuses de Saint-Jean, en formation dans la maison de la congrégation à Rimont (Saône-et-Loire), sont de passage en Déodatie. Elles ont notamment célébré et chanté la messe du 16 juin à la petite église, puis ont visité la cathédrale Notre-Dame. Les soeurs ont prié avec les enfants de la catéchèse paroissiale avant de poser avec eux sur les marches du portail de la cathédrale.
Les soeurs dans le cloître de l'ensemble cathédral.
Les soeurs avec les enfants de la catéhcèse de la paroisse Saint-Dié, après la prière du chapelet.
Paroles du pape François avant l’angélus, dimanche 13 juin 2021 (traduction : Zenit ; photo Vatican News)
Les paraboles que la liturgie nous présente aujourd’hui – deux paraboles – s’inspirent précisément de la vie ordinaire et révèlent le regard attentif de Jésus, qui observe la réalité et, à travers de petites images quotidiennes, ouvre des fenêtres sur le mystère de Dieu et sur la vie humaine. Jésus parlait d’une manière facile à comprendre, il parlait par des images de la réalité, de la vie quotidienne. Ainsi, il nous enseigne que même les choses quotidiennes, celles qui parfois semblent toutes identiques et que nous continuons avec distraction ou fatigue, sont habitées par la présence cachée de Dieu, c’est-à-dire qu’elles ont un sens. Alors, nous aussi, nous avons besoin d’un regard attentif, pour pouvoir « chercher et trouver Dieu en toutes choses ».
Aujourd’hui, Jésus compare le Royaume de Dieu, c’est-à-dire sa présence qui habite le cœur des choses et du monde, à la graine de moutarde, c’est-à-dire à la plus petite graine qui existe : elle est toute petite. Pourtant, jetée en terre, elle grandit pour devenir le plus grand arbre (cf. Mc 4, 31-32). Dieu aussi. Parfois, le vacarme du monde, ainsi que les nombreuses activités qui remplissent nos journées, nous empêchent de nous arrêter et de voir comment le Seigneur dirige l’Histoire. Et pourtant – l’Évangile l’assure – Dieu est à l’œuvre, comme une petite bonne semence, qui germe silencieusement et lentement. Et, peu à peu, elle devient un arbre luxuriant, qui donne vie et rafraîchissement à tout le monde. Même la semence de nos bonnes œuvres peut sembler petite ; pourtant, tout ce qui est bon appartient à Dieu et porte donc humblement ses fruits. Le bien – rappelons-le – grandit toujours humblement, de manière cachée, souvent invisible.
Chers frères et sœurs, par cette parabole, Jésus veut nous donner confiance. Dans de nombreuses situations de la vie, en effet, il peut arriver qu’on se décourage, car on voit la faiblesse du bien par rapport à la force apparente du mal. Et l’on peut se laisser paralyser par la méfiance quand on voit que l’on s’est engagé, mais que les résultats n’arrivent pas et que les choses semblent ne jamais changer. L’Évangile nous demande de porter un nouveau regard sur nous-mêmes et sur la réalité ; il demande d’avoir des yeux plus grands, qui sachent voir au-delà, surtout au-delà des apparences, pour découvrir la présence de Dieu qui, comme humble amour, est toujours à l’œuvre sur le terrain de notre vie et sur celui de l’Histoire. C’est notre confiance, c’est ce qui nous donne la force d’avancer chaque jour avec patience, en semant un bien qui portera du fruit. Comme cette attitude est aussi importante pour bien sortir de la pandémie ! Cultiver la confiance d’être entre les mains de Dieu et en même temps nous engager tous à reconstruire et recommencer, avec patience et constance.
Les mauvaises herbes de la méfiance peuvent aussi s’enraciner dans l’Église, surtout lorsque nous assistons à la crise de la foi et à l’échec de divers projets et initiatives. Mais n’oublions jamais que les résultats des semailles ne dépendent pas de nos capacités : ils dépendent de l’action de Dieu, c’est à nous de semer, et de semer avec amour, avec engagement et avec patience. Mais la force de la graine est divine. Jésus l’explique dans l’autre parabole d’aujourd’hui : le fermier jette la semence et ne se rend pas compte alors comment elle porte du fruit, car c’est la semence elle-même qui pousse spontanément, jour et nuit, quand il s’y attend le moins (cf. vv. 26-29). Avec Dieu, même dans les sols les plus secs, il y a toujours l’espérance de nouvelles pousses.
Que la Très Sainte Vierge Marie, humble servante du Seigneur, nous apprenne à voir la grandeur de Dieu qui agit dans les petites choses et à vaincre la tentation du découragement. Faisons-lui confiance chaque jour !
Homélie du pape François (traduction : Zenit)
Jésus envoie ses disciples pour qu’ils aillent préparer le lieu où célébrer le repas pascal. C’étaient eux qui lui avaient demandé : « Où veux-tu que nous allions faire les préparatifs pour que tu manges la Pâque ? » (Mc 14, 12). Tandis que nous contemplons et adorons la présence du Seigneur dans le Pain eucharistique, nous sommes appelés nous aussi à nous demander : dans quel “lieu” voulons-nous préparer la Pâque du Seigneur? Quels sont les “lieux” de notre vie où Dieu nous demande d’être accueilli ? Je voudrais répondre à ces questions en m’arrêtant sur trois images de l’Évangile que nous avons entendu (Mc 14, 12-16.22-26).
La première est celle de l’homme qui porte une cruche d’eau (cf. v. 13). C’est un détail qui semblerait superflu. Mais cet homme tout à fait anonyme devient le guide pour les disciples qui cherchent le lieu qui sera ensuite appelé le Cénacle. Et la cruche d’eau est le signe de reconnaissance : un signe qui fait penser à l’humanité assoiffée, toujours à la recherche d’une source d’eau qui la désaltère et la régénère. Nous marchons tous dans la vie avec une cruche à la main : nous avons soif d’amour, de joie, d’une vie réussie dans un monde plus humain. Et pour cette soif, l’eau des choses mondaines ne sert pas, parce qu’il s’agit d’une soif plus profonde, que seul Dieu peut satisfaire.
Suivons encore ce “signal” symbolique. Jésus dit aux siens que là où un homme les conduira avec la cruche d’eau, là on pourra célébrer le Repas de la Pâque. Pour célébrer l’Eucharistie il faut donc reconnaître avant tout notre propre soif de Dieu : sentir que nous avons besoin de lui, désirer sa présence et son amour, être conscients que nous ne pouvons pas y arriver tout seuls mais que nous avons besoin d’une Nourriture et d’une Boisson de vie éternelle qui nous soutiennent sur le chemin. Le drame d’aujourd’hui est que souvent la soif a disparue. Les questions sur Dieu se sont éteintes, le désir de lui s’est affaibli, les chercheurs de Dieu se font de plus en plus rares. Dieu n’attire plus parce que nous ne ressentons plus notre soif profonde. Mais seulement là où il y a un homme ou une femme avec la cruche pour l’eau – pensons à la Samaritaine (Jn 4, 5-30) – le Seigneur peut se révéler comme Celui qui donne la vie nouvelle, qui nourrit d’une espérance fiable nos rêves et nos aspirations, présence d’amour qui donne sens et direction à notre pèlerinage terrestre. Comme nous l’avions déjà remarqué, c’est cet homme avec la cruche qui conduit les disciples dans la salle où Jésus instituera l’Eucharistie. C’est la soif de Dieu qui nous porte à l’autel. S’il manque la soif, nos célébrations deviennent arides. Aussi en tant qu’Eglise, alors, le petit groupe des habitués qui se réunissent pour célébrer l’Eucharistie ne peut pas suffire ; nous devons aller en ville, rencontrer les gens, apprendre à reconnaître et à réveiller la soif de Dieu et le désir de l’Evangile.
Photo : Vatican News
La seconde image est celle de la grande salle à l’étage (cf. v. 15). C’est là que Jésus et les siens feront le repas pascal et cette salle se trouve dans la maison d’une personne qui les accueille. Don Primo Mazzolari disait : « Voici qu’un homme sans nom, un maître de maison, lui prête la plus belle chambre. […] Il a donné ce qu’il avait de plus grand parce qu’autour du grand sacrement il faut que tout soit grand, chambre et cœur, paroles et gestes » (La Pasqua, La Locusta 1964, 46- 48).
Une grande salle pour un petit morceau de Pain. Dieu se fait petit comme un morceau de pain et c’est précisément pour cela qu’il faut un cœur grand pour pouvoir le reconnaître, l’adorer et l’accueillir. La présence de Dieu est si humble, cachée, parfois invisible, qu’elle a besoin d’un cœur préparé, éveillé et accueillant pour être reconnue. Si notre cœur, au lieu d’une grande salle, ressemble à un placard où nous gardons avec regret les vieilles choses ; s’il ressemble à un grenier où nous avons rangé depuis longtemps notre enthousiasme et nos rêves ; s’il ressemble à une pièce étroite et sombre parce que nous ne vivons que de nous-mêmes, de nos problèmes et de nos amertumes, alors il sera impossible de reconnaître cette présence de Dieu, silencieuse et humble. Il faut une grande salle. Il faut élargir notre cœur. Il faut sortir de la petite pièce de notre moi et entrer dans le grand espace de l’émerveillement et de l’adoration. (…) Telle est l’attitude devant l’Eucharistie, c’est de cela dont nous avons besoin : d’adoration. Et l’Église doit être aussi une grande salle. Pas un petit cercle fermé, mais une Communauté avec les bras grands ouverts, accueillante envers tous. Demandons-nous ceci : quand approche quelqu’un qui est blessé, qui s’est trompé, qui a un parcours de vie différent, l’Eglise est-elle une grande salle pour l’accueillir et le conduire à la joie de la rencontre avec le Christ ? L’Eucharistie veut nourrir ceux qui sont fatigués et affamés sur le chemin, ne l’oublions pas ! L’Eglise des parfaits et des purs est une salle où il n’y a de place pour personne ; l’Eglise aux portes ouvertes, qui fait la fête autour du Christ, est par contre une grande salle où tout le monde peut entrer.
Enfin, l’image de Jésus qui rompt le Pain. C’est le geste eucharistique par excellence, le geste identitaire de notre foi, le lieu de notre rencontre avec le Seigneur qui s’offre pour nous faire renaître à une vie nouvelle. Ce geste aussi est bouleversant : jusqu’alors on immolait des agneaux et on les offrait en sacrifice à Dieu, maintenant c’est Jésus qui se fait agneau et s’immole pour nous donner la vie. Dans l’Eucharistie, nous contemplons et adorons le Dieu de l’amour. C’est le Seigneur qui ne rompt personne mais qui se rompt lui-même. C’est le Seigneur qui n’exige pas de sacrifices mais qui se sacrifie lui-même. C’est le Seigneur qui ne demande rien mais qui donne tout. Pour célébrer et vivre l’Eucharistie, nous aussi nous sommes appelés à vivre cet amour. Car tu ne peux pas rompre le Pain du dimanche si ton cœur est fermé à tes frères. Tu ne peux pas manger ce Pain si tu ne donnes pas le pain à l’affamé. Tu ne peux pas partager ce Pain si tu ne partages pas les souffrances de celui qui est dans le besoin. A la fin de tout, même de nos liturgies eucharistiques solennelles, seul l’amour restera. Et dès maintenant, nos Eucharisties transforment le monde dans la mesure où nous nous laissons transformer et devenons pain rompu pour les autres.
Frères et sœurs, où “préparer le repas du Seigneur” aujourd’hui encore ? La procession avec le Saint Sacrement – caractéristique de la fête du Corpus Domini, mais que nous ne pouvons pas faire pour le moment – nous rappelle que nous sommes appelés à sortir en portant Jésus. Sortir avec enthousiasme en portant le Christ à ceux que nous rencontrons dans la vie de chaque jour. Devenons une Eglise avec la cruche en main, qui réveille la soif et apporte de l’eau. Ouvrons grand notre cœur dans l’amour, pour être la salle spacieuse et accueillante où tous peuvent entrer pour rencontrer le Seigneur. Rompons notre vie dans la compassion et la solidarité, afin que le monde voie à travers nous la grandeur de l’amour de Dieu. Et alors le Seigneur viendra, il nous surprendra encore, il se fera encore nourriture pour la vie du monde. Et il nous rassasiera pour toujours, jusqu’au jour où, au banquet du Ciel, nous contemplerons son visage et nous nous réjouirons sans fin.
© Librairie éditrice du Vatican
Procession d'entrée, au départ du cloître. Photo : Marc FOURNIQUET
Consécration du pain et du vin, récit de l'institution.
Communion des enfants, accompagnés d'un proche, au bas de marches.
Un chapelet béni par le pape François a été offert à chaque enfant.
Photo du groupe 2021 devant le portail ; la messe de la Fête-Dieu était présidée par le père Damien BESSOT, assisté du diacre Jean MANGEL.
L'équipe de la catéchèse des enfants au sein de la paroisse cathédrale Saint-Dié.
Le sacrement de la confirmation (c'est quoi ?) a été donné à une trentaine de jeunes de l'enseignement catholique et de l'enseignement public samedi 22 mai 2021 à la cathédrale Notre-Dame lors d'une messe présidée par l'évêque de Saint-Dié, à la veille de la Pentecôte. Quelques photos...
Lancement reporté à la rentrée 2021
Dans une atmosphère détendue et conviviale (un peu comme entre plusieurs amis), les
participants cheminent ensemble autour des questions que se posent la plupart de nos
contemporains sur la souffrance, la vie après la mort, l’existence de Dieu, l’amour… En plus
d’apprendre à se connaître les uns les autres, les participants échangent leurs opinions, leurs
questions, leurs expériences. Le Parcours Alpha est aussi une opportunité de découvrir ou
redécouvrir les bases de la spiritualité chrétienne avec des invités de toutes origines, toutes
philosophies et croyances.
C’est une série de 10 discussions et d’un week-end en ligne, des rencontres ouvertes sur le
monde qui permettent de parler de spiritualité, de ses propres questions et convictions sur le
sens de la vie. A chaque soirée, une question différente est abordée ouvrant sur une discussion
en petit groupe. C’est aussi une opportunité de découvrir, ou approfondir, les bases de la
spiritualité chrétienne. C’est sans engagement, c’est gratuit et ouvert à tous !
Chaque rencontre débute par un temps de convivialité dans une ambiance décomplexée,
suivi d’une présentation simple et vivante du
thème de la session et d’un échange, où
chacun est libre de dire ce qu’il a sur le cœur et
de partager sans tabou ses objections, ses
questions ou ses doutes. Le tout dure en général
deux heures.
La cathèdre, siège de l'évêque qui donne son nom à la cathédrale, est désormais habillée d'une tenture permanente. Celle-ci a été inaugurée dimanche 13 juin 2021 lors de la grand-messe de 10 h 30 présidée par l'évêque, et chantée par le choeur A Tre Voci, en présence des partenaires de l'opération.
Auparavant, un habillage aux couleurs de la liturgie (vert, violet, rouge ou blanc/jaune) pavoisait le siège épiscopal de Saint-Dié. Des étudiants de l'école nationale supérieure d'art et de design de Nancy, en collaboration avec Garnier-Thiébaut et le diocèse de Saint-Dié, ont travaillé à plusieurs propositions pour habiller l'arrière de la cathèdre.
Remises en février 2020, ces propositions ont été soumises à Mgr Didier Berthet, évêque des Vosges, qui a retenu un projet : celui d'un étudiant qui a observé la déambulation des visiteurs de la cathédrale Notre-Dame, remarquant que l'itinéraire de ces derniers esquissait une croix. "Retracer leur parcours permet d'obtenir une esthétique aléatoire à la frontière entre abstrait et figuratif", commente l'étudiant dans la note du projet sélectionné.
Longue de 5 m et large de 110 cm, la pièce a été tissée par Garnier-Thiébaut, de Gérardmer, puis remise pour la pose à l'atelier Dufala, de Deyvillers.
VIDEO ci-dessous
Voir la VIDEO de la pose :
Vendredi 1 novembre - 9:00 | Eglise Saint-Martin de Saint-Dié | |
Vendredi 1 novembre - 10:30 | Cathédrale Saint-Dié de Saint-Dié | |
Vendredi 1 novembre - 16:00 | Cathédrale Saint-Dié de Saint-Dié | |
Samedi 2 novembre - 9:00 | Eglise Saint-Martin de Saint-Dié | |
Samedi 2 novembre - 19:00 | Cathédrale Saint-Dié de Saint-Dié | |
Dimanche 3 novembre - 9:00 | Eglise Saint-Martin de Saint-Dié | |
Dimanche 3 novembre - 10:30 | Cathédrale Saint-Dié de Saint-Dié |