Hymne à l'Avent 2023 – Pour une vivante espérance #3
L'espérance chrétienne est avant tout un don ; l'être humain quel qu'il soit est « capable d'espérance » ; capacité humaine qui relève de notre responsabilité pour la nourrir et la faire grandir. Afin de mieux déployer l'espérance, nous pouvons prendre soin de 3 racines, celles du passé, du présent et de l'avenir ; racines qui permettent de « vivre debout » en traversant et reliant ces différentes dimensions.
Chaque semaine, nous vous invitons à prendre plus particulièrement soin d'une racine : très bon cheminement !
3 ÈME SEMAINE : Vivre l'espérance chrétienne en s'appuyant sur les racines de l'avenir
LECTURE – Première lettre de saint Paul apôtre aux Thessaloniciens (1 Th 5, 16-24) :Frères, soyez toujours dans la joie, priez sans relâche, rendez grâce en toute circonstance : c’est la volonté de Dieu à votre égard dans le Christ Jésus. N’éteignez pas l’Esprit, ne méprisez pas les prophéties, mais discernez la valeur de toute chose : ce qui est bien, gardez-le ; éloignez-vous de toute espèce de mal. Que le Dieu de la paix lui-même vous sanctifie tout entiers ; que votre esprit, votre âme et votre corps, soient tout entiers gardés sans reproche pour la venue de notre Seigneur Jésus Christ. Il est fidèle, Celui qui vous appelle : tout cela, il le fera.
MÉDITER LA PAROLE AVEC LE PÈRE OLIVIER
Quand un enfant arrive, plus rien n’est en place ! Il nous apprend à nous émerveiller et à voir le monde avec ses yeux. Le regard de l’enfant s’interroge. Son émerveillement n’a rien de naïf. Il est la seule manière d’entrer dans l’intelligence du mystère de Dieu, caché dans l’humilité des petites choses où peut se discerner l’éternité. Dieu n’est pas dans nos jargons prétentieux et nos organisations rassurantes, mais dans l’humilité de la vie qui commence tout petit. Savourons l’avenir caché dans la fragilité d’un nouveau-né.

On ne sait qu’une chose face à l’avenir, c’est que nous allons mourir. L’espérance chrétienne nous permet d’y faire face, d’élargir notre horizon en aiguisant notre regard pour :
- Percevoir les petites pousses, les germes, là où la vie passe même si elle est fragile (exemple de la pousse dans le désert) pour ne pas entrer dans le découragement ou le « à quoi bon »
- Tenir face au mal, à la violence, le/la nommer pour y faire face et le/la traverser
- Consentir à la mort qui est passage vers plus de vie (exemple de nos traversées mortifères)
Tout au long de cette semaine, je peux prendre le temps de discerner l’attitude que je vis le plus concrètement, celle que j’ai le plus de mal d’incarner ? Est-ce que je peux faire un pas de plus ?
L’espérance chrétienne nous fait entrer dans un processus (on est dans l’espérance, on est dans la foi, plus qu’on a la foi / l’espérance). Nous sommes invités à entrer dans ce processus qui nous permet de relire et relier passé/présent/avenir (à l’image du processus du deuil), dans une dynamique qui nous ouvre à un à-venir…Belle entrée à chacun dans le temps de Noël !























