Paroisse Notre-Dame-du-Val-de-Meurthe

Paroisse Notre-Dame-du-Val-de-Meurthe
La paroisse Notre-Dame-du-Val-de-Meurthe, d’une population d’environ 16 000 habitants, est composée de :
Anould, Ban-sur-Meurthe-Clefcy, Entre-deux-Eaux, Fraize, Le Valtin, Mandray, Plainfaing, Saint-Léonard, Saulcy-sur-Meurthe, et Taintrux
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Paroisse Notre-Dame-du-Val-de-Meurthe - parution bi-mensuelle
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N.D. du Val de Meurthe - SOLENNITÉ DE LA SAINTE FAMILLE ANNÉE « B »
Bien chères paroissiennes, bien chers paroissiens du "Net"
Veuillez trouver ci-joint la méditation de l'abbé Élie sur le sens de la célébration de la solennité de la sainte famille.
Bonne sainte et joyeuse fête à tous.
Dieu bénisse.
Abbé Éric TRAORE.
Paroisse N.D du Val de Meurthe
20, rue de l'Église
88230/ Fraize
Tél : +33 3 29 50 30 50 / +33 7 53398792
France
SOLENNITE DE LA SAINTE FAMILLE ANNEE « B »
Gn (15,1-6 ;21,1-3) ; Ps 104 ; Hb (11,8.11-12.17-19) ; Lc (2,22-40)
Chers frères et sœurs,
Aujourd'hui, nous célébrons la fête de la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph. Cette fête commémore le fait que Dieu ait choisi de naitre et d'être élevé́ dans le même environnement que tous les hommes, alors qu'Il aurait pu choisir autrement. Elle attire ainsi notre attention sur la réalité́ profonde de Dieu devenant homme. En cette fête, en particulier, nous nous rappelons l'humanité́ de Jésus en tant que fils de Marie et de Joseph. La vie de Joseph, de Marie et de Jésus à Nazareth par sa simplicité́, sa profondeur et son équilibre offre cette image de la vie familiale exemplaire. Nous pouvons relever quelques points d’attention dans l’épisode que nous rapporte Saint Luc.
- È Dans ce bref récit, tout d’abord nous voyons que Jésus, Marie et Joseph sont une famille juive fidèle par le fait qu'ils se rendent à̀ Jérusalem une fois par an pour la fête de la Pâque. Ils ont une vie enracinée dans la foi et les traditions religieuses de leur pays. Cela constituait la force des liens qui les unissaient en tant que membres d’une même famille. Qu’en est-il de la situation actuelle de nos familles ? Quelle place donnons à la foi et aux pratiques religieuses dans nos familles ? La fête de la sainte Famille invite donc parents et enfants à vivre une foi solide qui soutienne leurs liens.
- È Dans un second temps, le fait survenu à l’occasion du pèlerinage où Marie et Joseph se rendent compte que Jésus n'était pas avec eux souligne la difficulté́ qu’éprouvent souvent les parents à accepter leurs enfants avec leur personnalité́ : « Mon enfant, pourquoi nous as-tu cela ? ». Joseph et Marie ne comprennent pas l’attitude de Jésus. C’est en même temps une leçon de patience, d’humilité́ qui invitent les parents à rester attentifs et à encourager leurs enfants dans la mesure où ce qu’ils font concourt à leur bien ou à̀ leur épanouissement. Par ailleurs, les trois jours de chagrin de recherche préfigurent les trois jours de chagrin que Marie connaitrait au moment de la mort de Jésus, quand il serait dans le tombeau pendant trois jours. La découverte dans le Temple préfigure donc la grande joie de la Résurrection.
È Enfin, notons que le passage nous dit que Jésus « leur était obéissant », mais cette obéissance était toujours liée à sa parfaite obéissance à Dieu. De même, nos familles doivent être le reflet de notre relation avec Dieu. Ce verset décrit l’attitude fondamentale de l’obéissance et de la soumission comme valeurs positives dans la mesure où elles répondent à la sollicitude des parents.
Frères et sœurs, l'histoire de la Sainte Famille et l'expérience montrent que la famille n'est pas à l'abri des questions et des tourments. Mais elle tient, car elle est fondée sur l'amour, et Dieu est toujours présent au milieu de ceux qui s'aiment. Même et surtout quand ils souffrent, et même quand ils tombent et qu'ils veulent se relever. Familles de la terre, Dieu vous aime et veut faire de vous sa famille. Réjouissons-nous pour la foi à toute épreuve de Marie, pour la droiture de Joseph, l'homme juste, et tournons les yeux vers le Christ, lui qui entré dans la famille des hommes pour nous faire entrer dans la famille de Dieu
Sainte Famille de Nazareth, soyez un modèle de tranquillité́ et d'harmonie pour toutes les familles. Donnez des grâces puissantes à nos familles pour surmonter les différences afin qu'elles puissent construire une vie sainte avec la vôtre comme modèle.
Abbé Élie Télia KOUSSOUBÉ
N.D. du Val de Meurthe - Homélie de la Nativité 2020
Bien chères paroissiennes, bien chers paroissiens du "Net"
Joyeux Noël https://youtu.be/TGgSypXQQ9w
Dieu bénisse
Abbé Éric TRAORE.
Paroisse N.D du Val de Meurthe
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Il est né le divin enfant / Homélie de la Nativité du Seigneur / 25 décembre 2020
Nativité du Seigneur
Homélie de la messe du jour
Textes: Is 52,7-10; Ps 97; He 1, 1-6; Jn 1, 1-18
Titre : Noël, fête de l’avenir de l’homme
Bien chers frères et sœurs,
Le jour tant attendu est enfin arrivé. Cette nuit, dans la ville de Bethléem, Marie mit au monde son fils premier-né. Cette naissance eut lieu lors d’un recensement, un grand rassemblement de foule, mais elle parut très ordinaire. Le récit merveilleux de l’évangéliste Luc, lu hier nuit, note les caractères simple, pauvre et humble de cette naissance. « Et elle mit au monde son fils premier-né ; elle l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune ». Voici comment Dieu vient au monde, presque de façon inaperçue au moment où l’on compte les gens pour en retirer fierté et puissance au regard de l’importance de la population. Contre le compte qui entraîne orgueil et jalousie, Dieu oppose le don de son fils comme la richesse première de l’humanité ; contre les bruits sonores qui divisent, Dieu crée un espace de silence comme cadre de vie propice au bonheur ; contre les paroles des hommes qui empoisonnent le vivre-ensemble, Dieu envoie sa Parole pour fertiliser la vie communautaire. C’est pourquoi, la venue du Fils de Dieu dans le monde n’est pas un fait anodin ; elle n’est ni un événement historique isolé ni une fête passagère. La valeur indéniable de la naissance de Jésus se trouve dans le fait qu’elle fonde l’avenir de tous les hommes de tous les temps. Noël est sans doute la fête de l’avenir de l’homme.
En effet, la fête de Noël ne célèbre pas Jésus vieux de plus un an. Certes elle nous rappelle qu’Il est né il y a plus de deux mille ans ! Plus que cela, la fête de Noël nous invite à partager aujourd’hui même la vie de Dieu. Autrement dit, il s’agit pour chacun de nous de re-naître. À cet égard, Noël annonce le rajeunissement de l’humanité dans le sens que Dieu est présent à côté de chaque situation nouvelle humaine. Ainsi la naissance du Fils de Dieu a répondu jadis à l’attente du peuple d’Israël, qui rêvait du Messie libérateur. De même elle répond, actuellement, à nos diverses attentes.
La grande lumière, que le peuple d’Israël a vu se lever au cœur de ses souffrances de l’exil et de la servitude, brille aussi sur les ténèbres de nos histoires personnelles et communautaires. Cette lumière est celle de l’Enfant Jésus que nous sommes venus honorer et adorer aujourd’hui. C’est justement dans cet état d’enfant qu’Il oriente nos regards vers l’avenir. Pour un enfant, rien n’est joué d’avance, la vie commence, les possibilités s’offrent et s’ouvrent toutes larges. Noël nous fait alors rêver à un avenir, à un devenir, à un monde nouveau, réaliste, non utopique. La naissance de Jésus enseigne que la vie de tout homme n’est pas prisonnière d’un passé sombre. La vie est en avant, elle est devant nous car Jésus vient nous offrir la capacité de faire apparaître et briller de nouvelles étoiles dans nos cœurs. Ces étoiles sont la paix, la liberté d’agir et de penser juste, la justice et la réconciliation. Les noms donnés par le prophète Isaïe au Messie, renferment toutes ces étoiles, et surtout nous disent qu’elles ont besoin de Dieu pour naître et grandir.
En ce jour, l’Enfant-Jésus nous fait rêver, pas en dormant ni en illusion. Les rêves que nous devons porter avec la naissance de Jésus sont ceux en faveur de qui nous devons agir, petit à petit, avec conviction et persévérance, à notre place. Cela nous introduit à l’essentiel du message évangélique qui consiste à nous élever avec tout ce que nous sommes vers Dieu. Si la foi chrétienne paraît en baisse de nos jours, et si les ténèbres semblent envahir les communautés chrétiennes, il nous semble que la justification réside, bien souvent, dans le caractère abstrait de notre adhésion au Christ. Oui, nous admirons l’enseignement de l’Église, nous comprenons sa vérité sans qu’elle n’imprime en nous des changements de style de vie.
Frères et sœurs, nous "sommes nés de Dieu" dit Saint Jean. Au nom de cette relation Père-enfants, rendons-nous disponibles pour donner la couleur de Dieu à nos options de vie. Jésus est venu dans le monde pour nous éclairer et nous aider dans le combat contre les ténèbres. Sa pédagogie consiste à s’approcher de l’homme, à le regarder dans ce qui fait sa vie, sa lumière et aussi ses zones de ténèbres tout en l’aimant. Une image biblique qui pourrait nous conforter dans ce sillage est le bon samaritain, qui bravant les barrières de l’exclusion, accepte de jouer la carte de la gratuité, de donner deux pièces d’argent pour sauver l’homme tombé aux mains des brigands de la haine, de l’exploitation, du profit malhonnête. Face à tout ce qui nous est offert en spectacle aujourd’hui, le chrétien, l’Église universelle et locale, toute famille chrétienne sont appelés à contempler l’amour chaque jour en la personne de l’Enfant Jésus pour essayer de s’en imprégner et d’en vivre, en refusant la haine et ses réflexes quotidiens que sont l’exclusion mutuelle, l’agressivité, l’indifférence, la malveillance, la médisance, la division.
En définitive, Noël, en célébrant la naissance de Jésus lumière qui dissipe les ténèbres, nous invite à être des lumières. Que chacun de nous soit une lumière signifie que nous consentions de nous laisser guider par Jésus à partir de notre être le plus intérieur. Qu’il est beau de chanter avec les anges la gloire de Dieu et la joie de notre avenir en Dieu. Que Dieu nous bénisse et nous donne de le chanter aujourd’hui et pour les siècles des siècles. AMEN !
Abbé Alfred Diban KI.
N.D. du Val de Meurthe - Homélie pour le Réveillon de NOEL
Dieu bénisse.
Abbé Éric TRAORE.
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HOMELIE POUR LE REVEILLON DE NOEL 24/12/2020
Quand j'étais séminariste en stage dans une paroisse en 1998 au Rwanda, ce pays était dans une situation très tendue à cause des infiltrés malfaiteurs qui venaient d’un Pays voisin pour déstabiliser le régime en place. Ils pillaient, violaient et volaient la population. Cette insécurité avait causé pour tous les habitants de ce petit pays d'Afrique centrale une peur généralisée, tout le monde se sentait en danger. Pendant son homélie de la nuit de Noël, le curé de la paroisse questionna à l’improviste une dame, (qui seule était debout de toute l'assemblée ce soir-là, à cause de sa maladie mentale, elle était schizophrène), en lui demandant ce que signifiait la fête de Noël pour elle. Sans hésitation la dame répondit : « Noël c'est la paix du peuple ».
Tout le monde dans l’Église a applaudi, car la dame avait exprimé ce que tous pensaient. Chaque fois, quand je célèbre la messe du réveillon cette scène se dessine dans ma tête. Oui, sans oublier qu'à Noël, on célèbre la naissance de notre sauveur Jésus Christ, il nous faut approfondir la raison de sa naissance pour nous, parmi nous. Plusieurs noms lui ont été attribués Emmanuel (Dieu avec nous), prince de la paix, le Saint de Dieu etc. qui révèlent sa mission sur la terre.
Ce soir nous sommes rassemblés pour nous réjouir de la naissance de ce Prince de la paix, tel que nous le présente l’Évangile de Saint Luc que nous avons écouté. La paix, le monde en a vraiment besoin. Pensons au monde entier qui est terrorisé par la Covid-19. On n'avait même peur de ne pas pouvoir se retrouver pour prier et fêter ensemble aujourd’hui. N'ayant pas pu célébrer sa Pâques en communauté Jésus nous offre un cadeau suprême de pouvoir fêter sa naissance, signe de la victoire de la vie sur la mort ; certes la mort et la résurrection de Jésus sont signes de notre Rédemption mais n'oublions pas que la naissance précède la mort.
Profitons de cette occasion, pour demander à l'enfant Jésus d'aider les hommes de ce monde à savoir écouter la voix du Père, comme il a su l'écouter.
En se détournant de Dieu, l'homme se crée des divinités et c'est très dangereux ; sans repères fondamentaux chacun pourra se croire maître de sa vie et risquer de confondre la vraie liberté des enfants de Dieu et le libertinage.
Jésus nous apporte la vraie paix et la vraie joie, posons-nous la question : Qu'est-ce qui empêche l’homme de vivre en paix ? Plusieurs réponses sont possibles : Course effrénée derrière l'argent (bon serviteur, mauvais maître), les jalousies qui rongent les cœurs, l'esprit de domination, le rejet des faibles et des étrangers...Tout cela s'oppose à l'Esprit de l’Évangile que nous a apporté l'enfant de Dieu.
Que la naissance de Jésus ravive en nous l'esprit des promesses que nous avons fait le jour de notre baptême. Par le baptême, nous nous sommes engagés à croire et à pratiquer la doctrine de Jésus. Dommage qu'actuellement beaucoup ont carrément séparer ces 2 verbes : Croire et pratiquer qui devaient pourtant se conjuguer sans se séparer.
Joyeux Noël à et meilleurs vœux pour l'an 2021
Abbé Jean-Jacques
N.D. du Val de Meurthe - Homélie du 4 ème dimanche de l'Avent
Bien-aimés
En allumant aujourd’hui la quatrième et dernière bougie de l’avent, nos yeux pétillent et nos cœurs débordent de joie.
Oui, « Réjouissons-nous car le Seigneur vient ! ». L’archange Gabriel nous annonce la Bonne Nouvelle.
Ce que nous espérions et préparons est enfin arrivé. Plus que quelques jours et nous célébrerons la fête de la Nativité.
Merci à l’abbé Jean GOUROU de nous aider à déchiffrer le sens des textes de ce quatrième dimanche de l’avent.
Bonne préparation à tous et à chacune, chacun.
« Ir adelante siempré ! »
Dieu bénisse.
Abbé Éric TRAORE.
Paroisse N.D du Val de Meurthe
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4ème dimanche de l’Avent
2 S 7, 1-5.8b-12.14a.16 ; Rm 16, 25-27 ; Lc 1, 26-38.
Chers amis paroissiens et paroissiennes,
« Le mystère de notre salut est maintenant manifesté au moyen des écrits prophétiques » nous dit saint Paul aux Romains dans la deuxième lecture.
En effet, pendant ce temps de l’Avent, les évangiles n’ont cessé de fonder le message de la Bonne Nouvelle dans les prophéties déjà connues. Cela a permis d’enraciner l’Avènement de Celui qui doit venir dans l’histoire et le mystère de notre salut.
Ce mystère, c’est l’engagement de Dieu pour nous et pour notre salut. Il s’engage à accomplir les prophéties. Il ne s’agit pas de parole personnelle de prophète ; puisqu’il refuse celle de Nathan à David. En effet, Nathan de son propre chef dit au roi David : « Tout ce que tu as l’intention de faire, fais-le, car le Seigneur est avec toi. »
En revanche, c’est Dieu lui-même qui prend l’initiative envers nous : « Le Seigneur t’annonce qu’il te fera lui-même une maison. (…) Ta maison et ta royauté subsisteront toujours devant moi, ton trône sera stable pour toujours ». C’est la Parole de Dieu qui porte et l’emporte. Elle l’engage tout entier.
L’engagement de Dieu met l’ange Gabriel en route vers Marie : ANONCIATION. Le même engagement de Dieu met l’Esprit Saint en route pour couvrir Marie de son ombre : CONCEPTION d’un fils ; qui s’appellera Jésus. « Il sera grand, il sera appelé Fils du Très-Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera pour toujours sur la maison de Jacob, et son règne n’aura pas de fin ».
Alors, dans la foi, Marie s’engage : « Voici la servante du Seigneur ; que tout m’advienne selon ta parole ».
Chers amis, et nous ?
Nous voilà rendus au 4ème dimanche de l’Avent. Quelle impression : déjà ou enfin, dirons-nous ? Quatre semaines nous ont été données pour que nous conjuguions AVENT et AVANT. Là se trouve notre part d’engagement à la suite de Marie à l’Annonciation.
Notre avent vers Noël ne saurait commencer au mieux qu’à partir du cœur. Dans ce contexte précis, l’avant (lumières, sapins, crèches, décoration, nourriture, boisson, cadeaux etc.) ne saurait entraver l’avent (prière, réconciliation, célébration de la Parole, célébration eucharistique, adoration, chapelet, visites dans les églises, un cierge à allumer à l’église, visites aux personnes seules ou oubliées, améliorer mon regard sur l’autre qui ne passe pas toujours etc.).
En unions d’esprit, de cœur et de prière avec toute l’Eglise, nous pouvons nous adresser au Seigneur pour demander son aide dans notre cheminement en avent vers Noël. Pleine de grâce, Marie ayant trouvé grâce aux yeux de Dieu a su dire oui.
Alors, restons ouvert à la grâce de Dieu et prions : « Que ta grâce Seigneur notre Père, se répande en nos cœurs : par le message de l’ange, tu nous as fait connaître l’incarnation de ton Fils bien-aimé, conduis-nous par sa passion et par sa croix jusqu’à la gloire de la résurrection ». Amen.
P. Jean GOUROU.
N.D. du Val de Meurthe - Homélie du 3 ème dimanche de l'Avent
Chères paroissiennes, chers paroissiens du "Net"
Nous célébrons aujourd'hui le troisième dimanche de l'avent ou le dimanche de la joie.
L'abbé Stanislas SOW nous fait l'honneur de nous aider à comprendre les textes de ce troisième dimanche soumis à notre méditation.
Merci tout plein à toi abbé Stanislas.
Bon dimanche du "Gaudete" à tous et à chacun.
Dieu bénisse.
Abbé Éric TRAORE.
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Homélie du troisième dimanche de l’Avent
Textes: Is 61, 1-2a.10-11; Lc 1, 46b-48, 49-50, 53-54; 1 Th 5, 16-24; Jn 1, 6-8.19-28
Avec les deux premiers dimanches de l’Avent, la liturgie a souligné ce que signifie véritablement se mettre dans une attitude de veille et ce qu’implique concrètement de préparer le chemin du Seigneur. En ce troisième dimanche de l’Avent, dit « dimanche de la joie », la liturgie nous invite à saisir l’esprit avec lequel tout cela arrive, c’est-à-dire la joie. Saint Paul nous invite à préparer la venue du Seigneur en assumant trois attitudes. Premièrement, la joie constante ; deuxièmement, la prière persévérante ; troisièmement, l’action de grâce permanente.
La première attitude est la joie constante : « Soyez toujours dans la joie » (1 Th 5, 16), dit saint Paul. Cela signifie rester toujours dans la joie, même quand les choses ne vont pas selon nos désirs ; même si les courbes de la situation sanitaire, dans différents pays, connaissent une évolution à dents de scie. Les angoisses, les difficultés et les souffrances traversent la vie de chacun, nous les connaissons tous. Et souvent, la réalité qui nous entoure semble être inhospitalière et aride, semblable au désert dans lequel retentissait la voix de Jean-Baptiste, comme le rappelle l’Evangile d’aujourd’hui (cf. Jn 1, 23). Mais précisément les paroles de Jean-Baptiste révèlent que notre joie repose sur une certitude, que ce désert est habité : « Au milieu de vous — dit-il — se tient celui que vous ne connaissez pas » (v. 26). Il s’agit de Jésus, l’envoyé du Père qui vient, comme le souligne Isaïe, « annoncer la bonne nouvelle aux humbles, guérir ceux qui ont le cœur brisé, proclamer aux captifs leur délivrance, aux prisonniers leur libération, proclamer une année de bienfaits accordée par le Seigneur » (Is 61, 1-2). Ces paroles expliquent que la mission du Messie dans le monde consiste dans la libération du péché et de l’esclavage qui en découle. Il est venu sur la terre pour redonner aux hommes la dignité et la liberté des enfants de Dieu, que Lui seul peut communiquer, et à travers cela, pour donner la joie.
Bien-aimés de Dieu,le cœur de l’homme désire la joie. Nous désirons tous la joie, toutes les familles, tous les peuples aspirent au bonheur. Mais quelle est la joie dont le chrétien est appelé à vivre et témoigner ? C’est celle qui vient de la proximité de Dieu, de sa présence dans notre vie. Jésus vient parmi nous pour nous faire don de la joie et pour toujours. Il ne s’agit pas d’une joie seulement espérée ou renvoyée au paradis : « ici sur terre, nous sommes tristes, mais au paradis nous serons joyeux ». Non ! Il s’agit d’une joie réelle et dont on peut faire l’expérience aujourd’hui, parce que Jésus lui-même est notre Joie. On n’a jamais entendu parler d’un saint triste, ou d’une sainte avec un visage d’enterrement. Jamais, on a entendu parler de cela ! Ce serait un contresens. Le chrétien est une personne qui a le cœur rempli de paix, parce qu’il sait placer sa joie dans le Seigneur même quand il traverse les moments difficiles de la vie. Avoir la foi ne signifie pas ne pas avoir de moments difficiles, mais avoir la force de les affronter en sachant que nous ne sommes pas seuls. Voilà la joie que Dieu donne à ses enfants.
La joie qui caractérise l’attente du Messie se fonde aussi sur la prière persévérante : c’est la deuxième attitude. Saint Paul dit : « Priez sans relâche » (1 Th 5, 17). Au moyen de la prière, nous pouvons entrer dans une relation stable avec Dieu, qui est la source de la véritable joie. La joie du chrétien ne s’achète pas, elle ne peut pas s’acheter : elle vient de la foi et de la rencontre avec Jésus Christ, raison de notre bonheur. Plus nous sommes enracinés dans le Christ, plus nous sommes proches de Jésus, plus nous retrouvons la sérénité intérieure, même au milieu des contradictions quotidiennes. Pour cela, le chrétien, ayant rencontré Jésus, ne peut pas être un prophète de malheur, mais un témoin d’espérance et un messager de joie. Une joie à partager avec les autres ; une joie contagieuse qui rend moins difficile le chemin de la vie.
La troisième attitude indiquée par Paul est l’action de grâce permanente, c’est-à-dire l’amour reconnaissant à l’égard de Dieu. Il est, en effet, très généreux avec nous, et nous sommes invités à toujours reconnaître ses bienfaits, son amour miséricordieux, sa patience et sa bonté, en vivant ainsi dans une action de grâce incessante.
Joie, prière et gratitude sont trois attitudes qui nous préparent à vivre Noël de façon authentique.
Abbé Stanislas SOW
N.D. du Val de Meurthe - Homélie du 2 ème dimanche de l'Avent
Bien chères paroissiennes, bien chers paroissiens du "Net"
Avec la deuxième bougie allumée, notre attente de la venue du Messie se fait de plus en plus vive. Encore quelques temps et nous célébrerons dans la joie la fête de la nativité de notre Seigneur.
Mais avant, les textes liturgiques nous invitent en ce temps de préparation et d'attente à l'espérance et à la Conversion.
Merci à l'abbé Christophe de nous aider à comprendre le sens des écritures. Bonne marche
Dieu bénisse.
Abbé Éric TRAORE.
Paroisse N.D du Val de Meurthe
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Homélie du deuxième dimanche de l’Avent
Is 40,1-5.9-11 ; Ps 84,8 ; 2P 3,8-14 ; Mc 1,1-8
Le dimanche dernier nous avons été introduits dans une nouvelle année liturgique par l’invitation à attendre en veillant le retour glorieux du Christ. Avant cet avènement tout ce qui est corrompu et corruptible en nous doit disparaitre ou au moins être transformé. C’est à cette transformation que nous sommes tous appelés. « Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers ! Convertissez-vous » Pour actualiser ce besoin de conversion, Jean proposait aux foules un bain rituel de purification. Mais il ne manquait pas d’exhorter à ne pas s’en tenir au bain mais à porter des fruits. C’est tout le sens du baptême des chrétiens. Il n’est pas rare d’entendre certaines personnes dire avec fierté : « moi j’ai été baptisé depuis l’an x par le père y. J’ai fait ma première communion et ma confirmation. » Paradoxalement ces mêmes personnes sont parfois de véritables poisons pour la vie, dans leur foyer, dans leur quartier et leur lieu de service. Un tel baptême n’a aucun sens. Le baptême suppose un retournement complet. La conversion qui nous est demandée est un changement radical. Un changement dans nos manières de vivre. Cette conversion est nécessaire pour nous car c’est de là que vient le véritable bonheur. Ce message est d’actualité car la voix du précurseur retentit encore dans nos vies « préparez le chemin du Seigneur »
Qu’est-ce que nous devons changer serons-nous tenter de dire. Changer nos habitudes bien sûr mais ne pas s’en tenir à cela car on ne change pas véritablement en changeant de chemise ou son régime alimentaire ou encore son logement. On ne devient pas intelligent en changeant de chapeau. La conversion requise est d’abord un changement intérieur. Si l’intérieur est net et propre, l’extérieur brillera mais si l’extérieur est astiqué et brillant alors que l’intérieur est rempli d’orgueil et de cupidité l’être tout entier dégagera une odeur nauséabonde qui rebute les hommes. Or l’homme converti attire à lui tous les autres ; on est content d’être en sa compagnie. Une telle conversion vient non pas du renoncement mais de l’écoute.
Ecoute de Dieu qui est au-dessus de tout et qui peut tout ; écoute de mon frère qui ne comprend rien, qui n’a rien, qui attend tout de moi et qui pourtant est plus grand que moi ; écoute de mon cœur qui est si petit, si pauvre, si dépendant de Dieu et des autres. Si donc j’écoute mon cœur je comprendrai que Dieu est bon et qu’il est plus grand que mon cœur et qu’il ne juge jamais mais se tient prêt pour pardonner. Alors j’irai avec joie au confessionnal pour me réconcilier avec lui chaque fois que je m’éloignerai de sa voie.
Mes montagnes d’orgueil seront abaissées. Si j’écoute mon frère je saurai que tout ce qu’il cherche c’est d’être compris et aimé tel qu’il est. Alors mes ravins de mécontentement et de rancœur seront comblés. Et je serai une source de consolation pour tout homme désespéré. En écoutant la voix de Dieu, de mon frère je ferai quitter au monde sa robe de tristesse. Voilà la conversion que Dieu attend de moi.
Abbé Christophe OUATTARA
N.D. du Val de Meurthe - Homélie du 1er dimanche de l'Avent
Chères paroissiennes, chers paroissiens du « Net »,
Le dimanche 29 novembre s'ouvre le temps de l’Avent, temps de préparation à la venue du Messie de Dieu.
Un temps de l'Avent qui s'ouvre au cœur d'une année particulière, marquée par la pandémie de la Covid-19.
Quatre semaines durant nous sommes invités à nous préparer spirituellement et matériellement pour accueillir l’Emmanuel « Dieu parmi nous ».
Merci à l’abbé Stanislas BALO de nous aider à déchiffrer le sens des textes de ce premier dimanche de l’avent.
Bon temps de l’avent à tous et à chacun.
« Ir adelante siempré ! »
Dieu bénisse.
Éric TRAORE.
Paroisse N.D du Val de Meurthe
20, rue de l'Église
88230/ Fraize
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HOMELIE DU PREMIER DIMANCHE DE L’AVENT
Année B : Is 63,16-17.19 ; 64,2-7 ; Ps 79 ; 1 Co 1,3-9 ; Mc 13,33-37
« A vous, la Grâce et la Paix, de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ » (1 Co 1,3) dans le souffle de l’Esprit Saint ! Il est heureux que notre première messe de l’année liturgique B comporte cette salutation apostolique de St Paul. En effet, Dieu Seul sait combien nos cœurs et nos corps appellent de tous leurs vœux la réalisation de cette salutation ! Nos familles et nos pays crient pour la fin des ténèbres de la pandémie qui couvre et pèse sur le monde entier avec ses conséquences désastreuses sur l’humanité. Ce temps de l’Avent qui s’offre à nous en ce moment particulier de crise profonde est donc à saisir pour se laisser davantage renouveler par l’Emmanuel, Dieu-avec-nous. Les textes de cette liturgie du premier dimanche de l’Avent, nous invite d’ailleurs instamment à plus d’attention et de détermination : « Veillez donc, car vous ne savez pas quand vient le maître de la maison, le soir ou à minuit, au chant du coq ou le matin ». Pour sûr, cette indication de Jésus dépasse bien le cadre de notre préparation à Noël. Elle nous appelle tous à une prudence sans prétention aucune et à une vigilance de tout instant. C’est pourquoi juste quelques versets après ceux que nous venons d’entendre, St Marc s’est fait plus précis sur l’interpellation de Jésus en ces termes : « veillez et priez afin de ne pas entrer en tentation. L’esprit est ardent mais la chair est faible » (Mc 14,38). Jésus sait donc bien à quel point nous sommes perpétuellement exposés voire écartelés entre les valeurs du Royaume et celles du monde, entre la persévérance dans le Bien et le découragement, l’endurance et l’essoufflement...
Je le dis en pensant aussi à ce que nous avons entendu dans la première lecture. Le prophète Isaïe y exprime la soif profonde du peuple pour son Dieu : « Pourquoi, nous laisses-tu errer hors de tes chemins ? Pourquoi laisser nos cœurs s’endurcir et ne plus te craindre ?... Ah si tu déchirais les cieux et si tu descendais… » C’est aussi là un véritable aveu que le peuple s’est éloigné de Dieu. Ce que relève sans détour notre Psaume 79,19 : « jamais plus nous n’irons loin de Toi, fais-nous vivre et invoquer ton Nom. » Pourtant, Dieu est bien là, présent au milieu de son peuple. Il ne peut pas lui cacher Son Visage. Il est Le Libérateur et Le Rédempteur de l’humanité. Il veut la sauver de tout esclavage et surtout de toute idolâtrie. Il veut la rendre libre de choisir le Bien et de rejeter le Mal. Il nous veut tout tourner vers l’Avenir (A-venir) et non vers le passé ; Il nous veut pleinement et exclusivement dans le Partage, la Solidarité et le Pardon. En cela, St Marc et St Paul sont de lointains fils spirituels du prophète Isaïe qui nous rassure que Dieu est Père et que chacune de ses créatures est objet de Sa Tendresse et de Sa Sollicitude. Mais seules sont comblées, celles qui reconnaissent leurs égarements et acceptent de revenir à Lui. Partant, attendre ce qui va advenir ne doit nullement nous empêcher de bien dormir. Je le dis en pensant à cette belle déclaration de l’épouse à l’époux dans le Livre du Cantique des Cantiques (5,1) : « je dors, mais mon cœur veille ». C’est là d’ailleurs que nous pouvons inscrire aussi le symbole des bougies de l’Avent qui éclairent nos nuits et rendent nos prières continuelles pour que lève le Jour du Salut.
Enfin, je voudrais relever qu’à deux reprises dans l’évangile, Jésus, sans donner ni délais ni précisions, avertit ses disciples qu’Il viendra. Et cela pourrait être difficilement supportable pour nous qui aimons prévoir, projeter, maîtriser. Pourtant, avec Jésus, il ne peut nous arriver que du Bien. Il a tout préparé et tout donné à cet effet tel le maître de la maison dans la parabole. De plus, son arrivée à l’improviste ne doit rien avoir de problématique puisque nous vivons selon les consignes qu’Il nous a laissées. En somme, Jésus nous veut chrétiens dans l’ordinaire de notre quotidien. Il veut que nous fassions de nos vies un service, un don et un sacrifice. Il nous a donné tout pouvoir et les moyens à cet effet : ce sont d’abord les sacrements de l’Eglise à célébrer de manière renouvelée ; ce sont nos qualités et nos forces personnelles à mettre en œuvre soutenues par celles de chacun de nos frères et sœurs… C’est avec cet arsenal que Jésus nous convie à accueillir la nouveauté de Sa Venue, de Sa Présence avec un cœur docile aux motions de l’Esprit Saint et des mains toujours ouvertes pour étreindre, réjouir, consoler. Dans sa lettre encyclique, Fratelli Tutti, le Pape François, nous invite à un mode de vie au goût de l’Évangile, à « l’essentiel d’une fraternité ouverte qui permet de reconnaître, de valoriser et d’aimer chaque personne indépendamment de la proximité physique, peu importe où elle est née ou habite. »
[1] Puissent les grâces de cette eucharistie nous introduire pleinement dans ce temps de l’Avent pour une communion toujours plus profonde avec notre Dieu et Père plein de miséricorde qui est, qui était et qui vient. Amen !
Abbé Stanislas BALO - Maison Pascal TIANHOUN à DEDOUGOU – 27/11/2020
[1] François, LETTRE ENCYCLIQUE, FRATELLI TUTTI, SUR LA FRATERNITÉ ET L'AMITIÉ SOCIALE, 03/10/2020, § 1.
N.D. du Val de Meurthe - Couronne de l'Avent 2020
Au cœur de ce temps de confinement imposé, m’apprêtant à fermer mes fenêtres la nuit tombante, je suis saisi par la beauté d’un ciel tout bleu éclairé par la pleine lune. Quelle joie, quel bonheur de contempler un ciel tout bleu. Je m’extasie ! Les yeux et le cœur pleins de rêves, je voyage ; je franchis les frontières, les océans…
Un soir d’harmattan, autour du feu, mon grand-père lève les yeux vers le ciel plein d’étoiles. Son visage tout à coup s’illumine. Il se lève et s’écrit : « Regarde comme le ciel est beau ! » et avec sa canne il me montre les étoiles qui brillent de tous leurs éclats. Comme s’il « calçait » un dessin, de sa canne il suit les formes des étoiles qui laissent voir un gros et majestueux croquis. Le sourire jusqu’aux oreilles il s’exclame : « les astres annoncent un heureux évènement : la naissance d’un grand prince ! » et tout à coup son visage s’assombrit, baissant la tête il poursuit : « les hommes préoccupés par la quête de la richesse matérielle, et la quête des plaisirs mondains s’auront-ils le reconnaitre et l’accueillir ? ». J’aperçois une larme sur sa joue. Debout à côté de lui je lui dis « grand-père, rassure-toi, même si tous ne le reconnaissent pas, et ne l’accueillent pas toi et moi nous allons le faire » ; baissant son regard vers moi il dit rassuré : « tu as raison ! Rentrons à présent et apprêtons-nous !»
Je me ravise et ferme mes fenêtres. Assis dans mon fauteuil je continu ma réflexion et je me dis : mon devoir en tant que chrétien c’est d’entretenir contre vent et marée la flamme de l’Espérance et de la partager. Car il est au milieu de nous, le Seigneur qui nous sauve.
Oui, bien-aimés dans le Christ, malgré la crise sanitaire qui sévit, un grand évènement se prépare dans notre humanité. Dieu va visiter notre terre. Le Messie de Dieu s’apprête à prendre chair de notre chair. Il désir naitre dans nos vies, dans ta vie, dans ma vie, dans nos cœurs et dans notre monde afin de nous accorder le Salut. Pour cela il faut que tu acceptes de préparer cet avènement. De raviver la flamme de l’espérance qui brûle en toi. C’est le temps de l’AVENT qui s’offre à toi. Quatre semaines durant nous serons invités à nous préparer à vivre Noël (la venue du Messie de Dieu). Saurons-nous savoir faire une halte pour préparer spirituellement et matériellement ce grand rendez-vous ?
Malgré le confinement, nous pouvons chacune, chacun donner une touche particulière à cet Avent 2020. Comme jadis à l’exemple nos frères ainés (les israélites) marquant le début du shabbat, osons marquer ce temps important de la liturgie en allumant et en entretenant dans chacune de nos (maisons) familles la couronne de l’avent. Donnons-nous l’obligation de prendre le temps de lire ensemble la parole de Dieu[1] et de prier ensemble. N’oublions pas nous « cheminons les uns par les autres ». Pour cela osons poser des actes concrets de charité et de solidarité envers les plus démunis d’entre nous. Accueillons-nous, prenons soin les uns des autres. Ne laissons pas l’isolement nous détruire.
Que le Messie que nous attendons accordent à chacune, chacun les grâces dont il a besoin pour sa vie de foi et son épanouissement. Bon temps de préparation de la venue du Messie à chacune, chacun et à tous ! « Ir adelante siempré ! » Dieu bénisse !
Abbé Éric TRAORÉ.
N.D. du Val de Meurthe - Homélie du 32 ème dimanche ordinaire
Bien chères paroissiennes, bien chers paroissiens du "Net",
Depuis le 2 novembre dernier les paroissiens se trouvant en France sont de nouveau privés de messes communautaires.
Je voudrais à travers la présente vous adresser le fruit de ma méditation pour soutenir votre temps de prière en ce jour du Seigneur. Restons unis dans le cœur du Seigneur.
Bonne méditation
Dieu bénisse.
Abbé Éric TRAORE.
Paroisse N.D du Val de Meurthe
20, rue de l'Église
88230/ Fraize
Tél : +33 3 29 50 30 50 / +33 7 53398792
France
32e DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE
(Ps. sem. IV) Sg 6, 12-16 ; 1 Th 4, 13-18 ; Mt 25, 1-13
« Restez en tenue de service »
La parabole des vierges sages et des vierges folles
Quelle est cette mystérieuse lampe qui ne peut éclairer qu’une seule personne ? De quelle huile s’agit-il au fait ? Voici les questions que je me suis posé à la lecture de la parabole des dix vierges que nous méditons en ce 32ème dimanche du temps de l’Église.
Le Royaume des cieux vers lequel chacune et chacun de nous marche requiert de toi, de moi un accueil et une préparation personnelle. S’il est un don de Dieu à nous offert gracieusement, il est de ton devoir, du mien de l’accueillir et de contribuer à sa réalisation. Et une des conditions de son accueil est de vivre de façon concrète la charité (cf. Mt 25,31-46) dans le quotidien de notre vie. En somme un engagement continu et sans faille. Nous avons à mettre individuellement et collectivement la main à la pâte.
Le jour de notre baptême, le prêtre nous remet un cierge allumé et nous invite à veiller sur cette flamme ; à l’entretenir avec l’aide de nos frères et sœurs. « An tala gnongo yé » (Nous cheminons vers le Royaume les uns avec les autres[i]). Conscient qu’il y aura un jour, ultime, où chacun sera seul face au Seigneur il nous invite à travers cet acte à être personnellement responsable de cette flamme (fragile et frêle) ; ainsi qu’à l’action. Bien-aimés, ne dormons pas sur nos lauriers (vigilance !), faute de quoi notre flamme s’éteindra. Nous sommes appelés à faire nôtre la Lumière du Ressuscité et à illuminer le monde par elle. Par nos faits et gestes, notre parole, il nous appartient d’une part de faire reculer la ténèbres du péché et de l’injustice sous toutes ses formes et d’autre part, de vaincre la peur (de l’autre, du coronavirus qui pourrait me pousser au repli sur moi et /ou à la suspicion) et de semer dans les cœurs de nos frères et sœurs humains l’Espérance. À travers la prière, et aussi venir en aide aux plus démunis, œuvrer pour l’instauration d’un monde plus juste et solidaire ; un monde ou l’amour et la fraternité ne sont pas de vains mots (cf. Is1,10-17) (C’est la véritable huile de ma lampe). C’est seulement ainsi, que la flamme reçue à notre baptême ne s’éteindra pas ; restera allumée.
Chrétienne, chrétien que fais-tu de la lumière de ton baptême en ces temps de la pandémie du coronavirus ? « Ir adelante siempré ! »
Abbé Éric TRAORÉ.
Pages

M. l'abbé Damien BESSOT

M. Jacques NOEL

M. Christophe MICHEL

M. l'abbé Jean-Pierre WAGNER
