Bien chères paroissiennes, bien chers paroissiens du « net »
« Sois sel et lumière du monde »
Et de cinq… nous voilà entamant la cinquième semaine de carême. Semaine qui nous mène à la semaine sainte. L’heure de la gloire sonnera bientôt.
Le « réveil » de Lazare (Dieu aide) qui constitue le septième et dernier miracle de Jésus que nous donne à méditer la liturgie de ce dimanche préfigure déjà la résurrection du Christ.
Saurons-nous-en cette période difficile que traverse notre humanité avoir la force de croire que le Christ est le véritable Sauveur du monde ?
Merci à l’abbé Jean GOUROU pour sa méditation.
Pour cette semaine tout en continuant la lecture de la passion selon saint Jean, je prends le temps de faire le point de mes résolutions de carême.
Bonne semaine. « Ir adelante siempré ! »
Dieu bénisse !
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Abbé Éric TRAORE.
Paroisse N.D du Val de Meurthe
20, rue de l'Église
88230/ Fraize
Tel :+33 3 29 50 30 50 / +33 7 53398792
France
Cinquième dimanche de carême année A
Éz 37,12-14 - Ps 129 - Rm 8,8-11 - Jn 11,1-45
Chers ami-e-s,
Nous y voilà ; 5ème dimanche du temps de carême, deuxième, troisième ou première semaine de confinement, mesure sur mesure pour ce temps de guerre contre le covid-19.
Quel chemin étrange vers des fêtes pascales qui s’annoncent encore plus étranges et inouïes !!
Oui guerre contre le covid-19 ; mais aussi peur, angoisse, intoxication par des infos de tous ordres sur les réseaux sociaux….
Dans un tel climat sociopolitique et socioculturel généralisé, pourrais-je encore avoir une oreille pour le Seigneur et pour sa parole ?
J’ai envie de crier : Ô Seigneur, si tu déchirais les cieux et si tu descendais !!!
Mais non, inutile de crier, il est avec nous ; il souffre avec nous pour notre guérison et pour notre salut. Il est l’initiateur de tout bien. Le prophète Ezéchiel l’exprime avec force dans la première lecture de ce dimanche ; Courte de 3 versets seulement, le Seigneur y intervient au moins 10 fois à travers le pronom personnel « Je » :
Je vais ouvrir vos tombeaux
et je vous en ferai remonter,
ô mon peuple,
et je vous ramènerai sur la terre d’Israël.
Vous saurez que Je suis le Seigneur,
quand j’ouvrirai vos tombeaux
et vous en ferai remonter,
ô mon peuple !
Je mettrai en vous mon esprit,
et vous vivrez ;
je vous donnerai le repos sur votre terre.
Alors vous saurez que Je suis le Seigneur :
j’ai parlé
et je le ferai.
Quelle assurance !!! ou mieux, quelle espérance pour nous !!! C’est cette espérance qui nous fait vivre sous l’emprise de l’Esprit de Dieu qui habite en nous comme le dit saint Paul dans la lettre aux Romains.
Vivre sous l’emprise de l’Esprit de Dieu, cela signifie que nous appartenons au Christ, que l’amour de Dieu est répandu au fond de nos cœurs et enfin, que nous pouvons croire au Fils de l’homme. Une chose est claire : Jésus le dit dans l’évangile : « Ne te l’ai-je pas dit ? si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ? ».
Lui Jésus qui a ouvert les yeux de l’aveugle-né (évangile dimanche dernier) pouvait bel et bien empêcher Lazare de mourir. Mais, il a préféré, en présence de nombreux témoins, après avoir ressenti une émotion forte en lui, il a préféré crier d’une voix forte : « Lazare, viens dehors !». Puis il ajouta : « Déliez-le, et laisser-le aller ».
Jésus nous associe à son œuvre de salut et de nouvelle création ; oui, croire et délier l’autre.
Dans cette même foi, malades ou bien portant, soignant ou soigné-e, ce dont nous avons besoin de fondamentale, c’est l’amour, la charité, la foi, de la miséricorde de Dieu, afin de pouvoir nous délier nous-mêmes de toute culture de mort, et aussi de pouvoir délier les autres.
La force dans les épreuves de notre temps, nous la trouvons dans le Seigneur ; nous la trouvons dans la prière, dans l’adoration, dans la croix et dans l’espérance qui nous font tenir bon et serein jusqu’au bout !
Délivre-nous de tout mal Seigneur ;
Donne-nous la force dans la tentation et dans l’épreuve. Amen.
Abbé Jean GOUROU