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Paroisse Notre-Dame-du-Val-de-Meurthe

Paroisse Notre-Dame-du-Val-de-Meurthe
La paroisse Notre-Dame-du-Val-de-Meurthe, d’une population d’environ 16 000 habitants, est composée de :
Anould, Ban-sur-Meurthe-Clefcy, Entre-deux-Eaux, Fraize, Le Valtin, Mandray, Plainfaing, Saint-Léonard, Saulcy-sur-Meurthe, et Taintrux
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Paroisse Notre-Dame-du-Val-de-Meurthe - parution bi-mensuelle
N.D. du Val de Meurthe - Horaires semaine Sainte 2022
N.D. du Val de Meurthe - Téléchargement bulletin mars avril mai 2022
Pour télécharger le bulletin de mars avril mai 2022, cliquer ICI
N.D. du Val de Meurthe - Messes de NOEL
N.D. du Val de Meurthe - Homélie du 4ème dimanche de l'Avent
Bien-aimés, avec la quatrième bougie allumée, notre couronne de l’avent est illuminée.
Nous entamons la dernière ligne droite qui nous mène à la célébration de la nativité du Messie.
Cette dernière semaine qui nous est donnée, est une semaine à vivre dans le sens de l’accueil, l’accueil de Dieu et l’accueil de l’autre.
Merci à l’abbé Marcel de nous le rappeler à travers l’interprétation de l’évangile de la visitation.
Bonne préparation à la fête de Noël.
Dieu bénisse.
Abbé Éric TRAORE.
MEDITATION DU QUATRIEME DIMANCHE DE L’AVENT C
Michée 5, 1-4 Hébreux 10, 5-10 Luc 1, 39-45
Frères et sœurs,
A travers Élisabeth et Marie l’évangile de ce quatrième dimanche nous montre comment l’attente du messie arrive à sa plénitude.
Les deux femmes se saluent sur le seuil de la nouvelle alliance. Élisabeth est une âgée. On peut voir en elle l’image des longs siècles de préparation à la venue du sauveur. Marie, quant à elle, est toute jeune, rayonnante, sans tâche. Elle est la figure de l’annonce du nouveau peuple de Dieu, l’église du Christ.
Élisabeth et Marie ont pourtant plusieurs points communs. Elles appartiennent à la même famille. Elles ont une même espérance. Car toutes les deux vont avoir un enfant contre toute attente, l’une étant marquée par la stérilité et l’autre par la virginité.
Toutes les deux témoignent dans leur chair que rien n’est impossible à Dieu. Toutes les deux témoignent d’une vie pleine d’humilité. Élisabeth la plus âgée s’efface devant la jeune Marie en qui elle reconnaît la mère de son sauveur : « Comment m’est-il donné que vienne à moi la mère de mon sauveur » ?
Marie, elle, se rend chez Élisabeth et permet de construire une solidarité familiale. En étant aux côtés d’Élisabeth ne va-t-elle pas pouvoir l’aider ?
Marie est celle qui porte en elle la présence du Dieu de l’alliance. Mais cela ne déclenche aucune jalousie, aucune rivalité entre elle et Élisabeth. Et comme il n’y a pas eu de rivalité entre Marie et Élisabeth, de même, plus tard il n’y aura aucune rivalité entre Jean Baptiste et Jésus.
Avant de fêter Noël, Élisabeth et Marie nous invitent à être attentifs à tout ce qui se fait dans le silence de nos vies. C’est en cultivant en nous les vertus d’humilité, de service et d’écoute de Dieu que nous pourrons disposer nos cœurs à accueillir le Fils de Dieu à Noël et le donner aux autres.
Saintes Marie et Élisabeth, priez pour nous afin que soyons à même d’accueillir avec foi ce qui vient de Dieu.
Abbé Marcel KABORÉ
Diocèse de San-Pedro (Côte-d’Ivoire)
N.D. du Val de Meurthe - Téléchargement Bulletin Janv-Fév 2022
N.D. du Val de Meurthe - Homélie du 3ème dimanche de l'Avent
« Soyez dans la joie du Seigneur, soyez toujours dans la joie, le Seigneur est proche » (Ph 4, 4.5)
Bien chères paroissiennes, bien chers paroissiens du « Net », voici l’invitation qui nous est adressée en ce troisième dimanche de préparation de la venue du Messie de Dieu.
Oui, le Messie de Dieu ; notre Salut est tout proche. Dans la joie et l'allégresse accueillons-le.
Mais comment est-ce possible de se réjouir quand le cœur n’est pas à la fête, que les situations du moment ne s’y prêtent pas ?
Laissons l’abbé Jean-Jacques raviver notre Espérance à travers l’interprétation des textes de ce troisième dimanche de l’avent. Bonne préparation à Noël
« Ir adelante siempré ! » Dieu bénisse !
Abbé Éric TRAORE.
Centre Spirituel Alfred Diban de Moundasso
BP:35 Dédougou BURKINA-FASO
+226 7022 55 15/ +226 78 18 07 99/ +226 65 07 85 09
HOMELIE pour le 3ème dimanche de l'Avent année C
(So 3,14-18a, Ph 4, 4-7, Lc 3, 10-18)
Le 3ème dimanche de l’Avent est communément appelé dimanche de Gaudete c'est à dire réjouissez-vous. C'est donc le dimanche de la joie. Ce message nous le trouvons dans les lectures de ce dimanche. Dans la première le prophète Sophonie profite d’un petit bout de paix retrouvée pour inviter son peuple à faire la fête.
Ces paroles du prophète s’adressent aussi à chacun de nous aujourd’hui : Ce dimanche nous invite à la joie car le Seigneur est au milieu de nous. Nous ne devons pas nous laisser aller à la tristesse ni au découragement. Le Seigneur est toujours là au cœur de nos vies. C’est en lui que nous trouverons la vraie joie.
Cet appel à la joie nous le retrouvons dans la lettre de saint Paul aux Philippiens (2ème lecture). Il écrit de sa prison ; on attendrait de sa part un message d’inquiétude et d’angoisse. Pourtant il rayonne de joie et il invite ses correspondants à la partager ; un chrétien devrait frapper tous les regards par sa joie inaltérable ; c’est là son meilleur témoignage dans un monde perpétuellement inquiet.
La joie chrétienne a sa source dans la certitude que le Christ est proche de celui qui souffre, proche des affligés. Malgré les multiples raisons d’inquiétude, il ne cesse de nous rejoindre pour nous apporter la joie et la sérénité.
Mais pour en arriver là, « que nous faut-il faire » ? C’est la question qui est répétée trois fois dans l’Évangile de ce jour. Toutes les catégories de personnes s’adressent à Jean Baptiste : la foule, les publicains (percepteurs d’impôts) puis les soldats. Il va montrer aux uns et aux autres que la vraie conversion doit passer par des actes. Ces actes concernent la vie sociale et professionnelle : partager avec celui qui n’a rien, bien accomplir son devoir d’état, ne pas profiter de la situation.
Ce qu’il faut bien voir, c’est que Jean Baptiste s’adresse à tous : aucune catégorie n’est exclue de ce parcours de conversion pour obtenir le salut. Cela vaut même pour les publicains qui étaient considérés comme des pécheurs irrécupérables. Dieu ne refuse à personne la possibilité de se sauver. Il est un Père qui aime chacun de ses enfants et qui veut le salut de tous.
« Que nous faut-il faire » ? Cette question est aussi la nôtre ; et les réponses de Jean Baptiste sont aussi pour chacun de nous : nous devons réentendre ses appels à nous convertir, à changer de direction et à emprunter la route de la justice, de la solidarité et de la sobriété. Ce sont des valeurs indispensables d’une existence pleinement humaine et authentiquement chrétienne.
La liturgie de ce dimanche nous aide à découvrir que cette conversion est source de joie. Ceux qui s’approchent du Seigneur ressentent de la joie. Nous vivons dans un monde qui est accablé par toutes sortes de problèmes, la pandémie, la précarité, la violence. Beaucoup craignent pour l’avenir. Et pourtant le chrétien est une personne joyeuse. Sa joie n’est pas quelque chose de superficiel et d’éphémère. Elle est profonde et durable. C’est un don du Seigneur qui remplit sa vie. Elle vient de la certitude que le Seigneur est proche. Il est proche par sa tendresse, par sa miséricorde, par son pardon et son amour. Amen
Bonne montée vers Noël
Abbé Jean-Jacques NDUNGUTSE
N.D. du Val de Meurthe - Homélie du deuxième dimanche de l'avant
Vigilance, vigilance, le Messie de Dieu est tout proche !
Bien-aimés, que la grâce et la paix de notre Seigneur Jésus-Christ soient avec vous !
Dimanche dernier nous avons entamé une nouvelle année liturgique ; l’année C. L’année liturgique s’ouvre avec le temps de l’Avent qui prépare à la célébration de la fête de la nativité (Noël) de notre Seigneur Jésus-Christ et s’achève avec la célébration de la solennité du Christ-Roi de l’univers.
Le Messie de Dieu est déjà venu dans notre humanité, en prenant chair de notre chair, il y'a de cela plus de 2000 ans. Il a impacté de façon positive notre histoire humaine. Il reviendra assurément dans sa gloire. Il l’a promis. C’est cet avènement que nous préparons dans la foi. C’est le temps de l’attente. Temps de l’Espérance.
Autrefois appelé petit carême, le temps de l’avent qui est le temps de préparation à l’avènement du Messie dure quatre semaines (du dimanche après la solennité du Christ Roi de l’univers au 24 décembre. Cette année du 28 novembre au 24 décembre) et la couleur liturgique est le violet. La couleur de la pénitence et de la sobriété. Durant cette période nous sommes invités à nous préparer spirituellement (dans la prière), en vivant de façon concrète l’Amour et à demeurer vigilants afin que la venue du Messie de Dieu ne nous surprenne pas comme un voleur. Les thèmes phares de ce temps de préparation sont donc la vigilance et la prière.
C’est avec un cœur en grande tristesse et les larmes aux yeux que nous entamons au Sahel et particulièrement au Burkina cette nouvelle année liturgique. L’horizon semble s’obscurcir chaque jour davantage pour nos braves populations. Les images de nos braves FDS tombant les armes à la main sur le champ de bataille, les populations civiles qui sont exterminées ; les images des personnes déplacées internes (PDI) fuyant leurs villages laissant tout derrière elles, des écoles, des services administratifs fermés, des postes de sécurités incendiés dans une grande partie du territoire quoi qu’on dise nous touchent au plus profond de notre être et nous empêchent de dormir de façon sereine. Notre moral et notre espérance ont pris un coup. Plein de questions se bousculent dans nos têtes. À qui le tour demain ? Chrétienne, chrétien, homme et femme de bonne volonté que puis-je faire ? Tous, gouvernants et gouvernés sont désemparés. L’hydre terroriste ne fait qu’étendre sous nos regards impuissants ses tentacules dans notre beau et accueillant Burkina. « À qui irions-nous Seigneur ? » sommes-nous tentés de nous écrier comme l’apôtre saint Pierre.
Chrétienne, chrétien, homme et femme de bonne volonté, chers paroissiens du « Net » du Burkina, nous avons une arme puissante et infaillible à notre disposition. La Prière. Puissions-nous en ces temps sombres de l’histoire de notre pays en user avec confiance. Ne désespérons surtout pas. Nous possédons chacune, chacun à son niveau de responsabilités les ingrédients nécessaires au changement que sont la solidarité (ne laissons pas la graine de la division qui est l’arme du malin pousser en nos cœurs), la pratique de la justice et de l’équité… si chacune, chacun à son niveau comme en système d’érosion œuvre pour plus de justice et d’équité qui sont les levains d’un changement en profondeur nous anticiperons la venue du prince de la Paix. Bien-aimés nous avons l’EMMANUEL « Dieu avec nous » qui lutte à nos côtés. Fort du fait que « qui a Dieu ne manque rien » nous sommes déjà vainqueurs. Redoublons donc de prière et de pratique vertueuses au quotidien. A l’image de Dii Alfred Diban, premier chrétien du Burkina, armons-nous de notre chapelet et combattons le bon combat. Dès aujourd’hui disons non à la corruption sous toutes ses formes, non à toutes formes d’injustice qui sont le lit de la révolte, de la violence. Que ce temps qui nous est offert gracieusement par l’Église nous permette de nous recentrer véritablement sur l’essentiel de notre vie : Jésus-Christ, le Messie de Dieu.
Je vous souhaite chers paroissiens du « Net » une bon temps de l’avent. Déjà le rameau de la souche de Jessé (cf. Is 11,1-2) pointe ; augurant des lendemains très proches meilleurs. Confiance, AVEC LE CHRIST SOMMES VAINQUEURS !
Toute la semaine dernière (1er dimanche) les autorités Burkinabê avaient interrompu la connexion internet mobile sur l’ensemble du territoire. Raison pour laquelle vous n’avez pas eu l’homélie du premier dimanche de l’avent. Maintenant que la connexion est rétablie, voici l’homélie du deuxième dimanche préparée par l’abbé Stanislas SOW à qui je dis en votre nom Merci tout plein. Bon temps de l’avent. « Ir adelanté siempré ! » Dieu bénisse !
Abbé Éric TRAORE.
Homélie du deuxième dimanche de l’Avent / C
Dimanche dernier, la liturgie nous invitait à vivre le temps de l’Avent et d’attente du Seigneur dans une attitude de veille et de prière : « veillez » et « priez ». Aujourd’hui, deuxième dimanche de l’Avent, il nous est indiqué comment rendre cette attente concrète : en entreprenant un chemin de conversion. Comme guide pour ce chemin, l’Évangile nous présente la figure de Jean-Baptiste, qui « vint dans toute la région du Jourdain, proclamant un baptême de repentir pour la rémission des péchés » (Lc 3, 3). Pour décrire la mission de Jean-Baptiste, l’évangéliste Luc recueille l’antique prophétie d’Isaïe, qui écrit : « Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers ; tout ravin sera comblé, et toute montagne ou colline sera abaissée » (Lc3, 4-5).
Bien-aimés de Dieu, pour préparer la voie au Seigneur qui vient, il est nécessaire de tenir compte des exigences de la conversion à laquelle nous invite Jean-Baptiste. Quelles sont les exigences de cette conversion ? Tout d’abord, nous sommes appelés à assainir les dépressions produites par la froideur et par l’indifférence, en nous ouvrant aux autres avec les sentiments de Jésus, c’est-à-dire avec cette cordialité et cette attention fraternelle qui se charge des besoins de son prochain. On ne peut pas avoir une relation d’amour, de charité, de fraternité avec le prochain s’il y a des « trous », de même qu’on ne peut pas avancer sur un chemin qui a beaucoup de trous. Cela demande de changer d’attitude. Et tout cela, il faut le faire avec une attention spéciale pour les plus nécessiteux.
Ensuite, il faut réduire les nombreuses aspérités causées par l’orgueil et la suffisance. Ces personnes, peut-être sans s’en rendre compte, sont suffisantes, sont âpres, elles n’ont pas de relation de cordialité. Il faut dépasser cela en accomplissant des gestes concrets de réconciliation avec nos frères, de demande de pardon pour nos fautes. Il n’est pas facile de se réconcilier. On pense toujours : « Qui fait le premier pas ?». Le Seigneur nous aide en cela, si nous sommes de bonne volonté. La conversion, en effet, est complète si elle conduit à reconnaître humblement nos erreurs, nos infidélités et nos manquements.
Le croyant est celui qui, en se faisant proche de son frère, comme Jean-Baptiste, ouvre des routes dans le désert, c’est-à-dire indique des perspectives d’espérance y compris dans les contextes existentiels inaccessibles, marqués par l’échec et la défaite. Nous ne pouvons pas capituler face aux situations négatives de fermeture et de refus. Nous ne devons pas nous laisser assujettir par la mentalité du monde, car le centre de notre vie est Jésus et sa Parole de lumière, d’amour, de consolation. C’est Lui ! Jean-Baptiste invitait à la conversion les personnes de son temps, avec force, avec vigueur, avec sévérité. Cependant il savait écouter, il savait accomplir des gestes de tendresse, des gestes de pardon envers la multitude d’hommes et de femmes qui venaient à lui pour confesser leurs péchés et recevoir le baptême de pénitence.
Le témoignage de Jean-Baptiste nous aide à poursuivre notre témoignage de vie. La pureté de son annonce, son courage pour proclamer la vérité, parvinrent à réveiller les attentes et les espérances du Messie qui étaient endormies depuis longtemps. Encore aujourd’hui, les disciples de Jésus sont appelés à être ses témoins humbles mais courageux, pour rallumer l’espérance, pour faire comprendre que, malgré tout, le Royaume de Dieu continue à se construire jour après jour par la puissance de l’Esprit Saint. Que chacun de nous réfléchisse : comment puis-je changer quelque chose à mon attitude, pour préparer le chemin du Seigneur ?
Abbé Stanislas SOW
N.D. du Val de Meurthe - Téléchargement du Bulletin Nov Déc 2021
N.D. du Val de Meurthe - Téléchargement Bulletin Sept-Oct. 2021
N.D. du Val de Meurthe - Rentrée des Catés
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M. Jacques NOEL

M. Christophe MICHEL

M. l'abbé Jean-Pierre WAGNER

P. Luc GRANDJEAN
