Bon dimanche de la Miséricorde Divine !
Jésus a demandé à Sœur Faustine (au paragraphe 49 du Petit Journal) qu’il y ait une fête de la Miséricorde, le 1er dimanche après Pâques, et il explique qu’il désire que cette fête de la Miséricorde soit le refuge pour toutes les âmes, et surtout pour les pauvres pécheurs.
En ce jour, il déverse un océan de grâces sur les âmes qui s’approchent de sa Miséricorde, qui vont se confesser, qui vont communier, même celles qui ont des péchés comme l’écarlate...
Extraits (§1182 et 1517) du Petit Journal : « Plus grande est la misère, plus elle a droit à ma miséricorde. Toutes les âmes peuvent avoir confiance en l’inconcevable abîme de ma miséricorde car je désire les sauver toutes. Je n’exclus personne. La fête de la Miséricorde a jailli de mes entrailles pour la consolation du monde entier.»
Nous célébrons aujourd’hui le deuxième dimanche de Pâques, appelé aussi dimanche « de la Divine Miséricorde ». Qu’elle est belle, cette réalité de la foi pour notre vie : la miséricorde de Dieu ! Un amour aussi grand, aussi profond, celui de Dieu pour nous ; un amour qui ne fait pas de différence, qui nous saisit toujours par la main et nous soutient, nous relève, nous guide.
L'Évangile de ce jour nous aide à saisir pleinement le sens et la valeur de ce don.
L'évangéliste Jean nous fait en quelque sorte partager l'émotion éprouvée par les Apôtres lors de la rencontre avec le Christ, après sa résurrection. Notre attention voudrait s'arrêter sur le geste du Maître, qui transmet aux disciples craintifs et stupéfaits, la mission d'être ministres de la Miséricorde divine. Il leur montre ses mains et son côté qui portent les signes de la passion et leur dit: « Comme le Père m'a envoyé, moi aussi je vous envoie ».
Ayant dit cela, il souffla sur eux et leur dit: « Recevez l'Esprit Saint. Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis; ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus ». Jésus leur confie le don de "remettre les péchés" ; un don qui naît des blessures de ses mains, de ses pieds et surtout de son côté transpercé.
C'est de là qu'une cascade de miséricorde se déverse sur nous et sur l'humanité tout entière. Nous revivons ce moment avec une grande intensité spirituelle. Aujourd'hui, le Seigneur nous montre, à nous aussi, ses plaies glorieuses et son cœur, fontaine intarissable de lumière et de vérité, d'amour et de pardon.
Le Cœur du Christ ! Son "Sacré Cœur" a tout donné aux hommes : la rédemption, le salut, la sanctification. De ce cœur surabondant de tendresse, se libèrent deux rayons de lumière qui illuminent le monde. "Les deux rayons représentent le sang et l'eau. Le sang rappelle le sacrifice du Golgotha et le mystère de l'Eucharistie ; l'eau, selon le riche symbolisme de l'évangéliste Jean, fait penser au baptême et au don de l'Esprit Saint.
A travers le mystère de ce cœur blessé, le flux restaurateur de l'amour miséricordieux de Dieu ne cesse de se répandre également sur les hommes et sur les femmes de notre temps. Ce n'est que là, que celui qui aspire au bonheur authentique et durable peut en trouver le secret.
Oui, "Jésus, j'ai confiance en Toi". Cette prière, chère à tant de fidèles, exprime bien l'attitude avec laquelle nous voulons, nous aussi, nous abandonner avec confiance entre les mains du Christ Ressuscité : les rayons de sa miséricorde divine redonnent l'espérance et la force pour continuer notre marche à sa suite.
Ô Marie, Mère de la Miséricorde Divine, fais en sorte que nous conservions toujours vivante, cette confiance dans ton Fils, notre Rédempteur.
Avec toi nous voulons répéter, en fixant notre humble regard sur le visage du divin Sauveur : « Jésus, j'ai confiance en Toi ». Aujourd'hui et à jamais. Amen.
Père OPI
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (Jn 20, 19-31)
C’était après la mort de Jésus. Le soir venu, en ce premier jour de la semaine, alors que les portes du lieu où se trouvaient les disciples
étaient verrouillées par crainte des Juifs, Jésus vint, et il était là au milieu d’eux.
Il leur dit : « La paix soit avec vous ! »
Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur.
Jésus leur dit de nouveau : « La paix soit avec vous ! De même que le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie. »
Ayant ainsi parlé, il souffla sur eux et il leur dit :
« Recevez l’Esprit Saint. À qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis ; à qui vous maintiendrez ses péchés, ils seront maintenus. »
Or, l’un des Douze, Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), n’était pas avec eux quand Jésus était venu.Les autres disciples lui disaient : « Nous avons vu le Seigneur ! »
Mais il leur déclara : « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je ne croirai pas ! »
Huit jours plus tard, les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux.
Jésus vient, alors que les portes étaient verrouillées, et il était là au milieu d’eux.
Il dit : « La paix soit avec vous ! »
Puis il dit à Thomas : « Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-la dans mon côté : cesse d’être incrédule, sois croyant. »
Alors Thomas lui dit : « Mon Seigneur et mon Dieu ! »
Jésus lui dit : « Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. »
Il y a encore beaucoup d’autres signes que Jésus a faits en présence des disciples et qui ne sont pas écrits dans ce livre. Mais ceux-là ont été écrits pour que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et pour qu’en croyant, vous ayez la vie en son nom.
Chant :
Miséricorde insondable
Miséricorde insondable !
Dieu peut-il tout pardonner ?
Absoudre un si grand coupable,
Et mes péchés oublier ?
Refrain :
Jésus, je viens ! Je viens à toi !
Tel que je suis, je viens à toi !
Jésus, je viens ! Je viens à toi !
Tel que je suis, prends-moi.
Alléluia ! Plus de doute,
Mon fardeau est enlevé ;
Pour le ciel je suis en route,
Heureux pour l’éternité.