LA MEDITATION DU JOUR Luc 19, 11-28
Par cette parabole, Jésus prépare ses disciples à ce qu’ils devront vivre après sa mort sur la croix. Il leur confie donc, la mission de faire connaitre l’Evangile et les difficultés les attendent : Ils rencontreront des oppositions.
Jésus nous fait confiance et les biens qu’il nous confie aujourd’hui, c’est la foi, l’espérance et la charité que nous aurons à cultiver et faire fructifier et à transmettre : c’est là notre véritable responsabilité.
Pour y arriver, la parabole nous invite à faire confiance à celui qui nous a fait confiance en premier, en nous confiant la gestion de ses biens.
N’ayons donc pas l’attitude du troisième serviteur, qui n’est pas dans la confiance et la liberté. Il est dans la peur. Nous devons plutôt croire en un Dieu de bonté, de miséricorde et d’amour. Alors, nous pouvons vivre dans la grâce et la générosité. Mais, si nous croyons un Dieu sévère qui juge et prêt à nous condamner, nous serons toujours paralysés par la peur du jugement qui est en réalité, un jugement d’amour : « l’amour nous fait passer de la mort à la vie » (1 Jn 3, 14-20)
Alors, quelle image avons-nous de Dieu ? Qu’elles sont les vraies richesses pour Dieu ?
Regardons Jésus : Son humilité, sa confiance totale à son Père, son souci des plus pauvres, son amour…Voilà les richesses qu’il nous confie ; Chacun selon ses capacités, et joyeux d’avoir été de bons serviteurs de l’Evangile.
Que Dieu vous bénisse abondamment. Excellente journée à toutes et à tous.
Père OPI
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Paroisse La-Croisée-Saint-Nicolas
Paroisse La-Croisée-Saint-Nicolas
Notre paroisse comprend les communes de : Frebécourt, Mont-lès-Neufchâteau, Neufchâteau, Rebeuville, Rollainville
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Église dans l'Ouest Vosgien - parution trimestrielle
MEDITATION DU JOUR
LA MÉDITATION DU JOUR
Apocalypse 3,1-6.14-22 est un appel incessant à la conversion permanente. Le Seigneur nous invite à poser des actes qui lui plaisent dans la perspective de notre éternité et à nous décider véritablement pour lui. C'est une urgence car à tout moment, l'éternité pourrait se présenter à nous. Voilà pourquoi il nous exhorte à entendre son appel et à lui ouvrir la porte de nos cœurs pour une communion intime entre lui et nous.
Telle est la belle et salutaire expérience personnelle que fait Zachée en Luc 19,1-10. Sa soif du Seigneur est comblée lorsque le regard bienveillant de celui-ci se pose sur lui et que le Seigneur s'invite chez lui. Sa joie est immense car il n'est pas jugé pour ce qu'il fait. Il est aimé de Dieu pour ce qu'il est : un fils d'Abraham. Il est donc lui aussi l'objet du Salut de Dieu. L'Amour de Dieu qu'il expérimente le décide à se convertir, à changer radicalement l'orientation de sa vie.
Ouvrons toujours nos cœurs pour accueillir le Seigneur et laissons-nous saisir par sa Parole. Dieu ne nous juge pas, il nous aime. Que notre désir de conversion ne s'éteigne jamais et que la Joie de Dieu demeure toujours en nous. Magnifique journée. Que Dieu vous bénisse abondamment.
Père OPI
MEDITATION
La belle histoire de la rencontre entre Jésus et l'aveugle mendiant de Jéricho en Luc 18,35-43 peut avoir plusieurs enseignements.
Le 1er est l'intuition de pouvoir saisir les opportunités qui se présentent à nous. L'aveugle mendiant sent une animation inhabituelle à cause de la présence de Jésus dont il a entendu parler. Il ne laisse pas passer cette occasion. Puis, il est conscient qu'un obstacle majeur se dresse devant lui:l'hostilité de la foule. Il ne se décourage pas. Car rien ne dit qu'une telle opportunité se présentera à nouveau.
Enfin, il dit à Jésus ce qu'il attend de lui : la guérison.
Chaque jour, Dieu nous visite par sa Parole, une Parole de vie, Parole qui nous dit sa proximité.
Cependant,
beaucoup d'obstacles peuvent se dresser sur notre route.
En effet, d'autres paroles, contraires à celle de Dieu, pourraient être un obstacle dans notre désir de quête du bonheur et d'un bien-être. Restons attachés à la Parole de Dieu notre unique force face à toute forme d'adversité.
Enfin, sachons dire à Dieu nos préoccupations avec une foi solide car Dieu ne déçoit jamais ses enfants. Même dans la vie sociale et professionnelle, des opportunités s'offriront à nous. Saisissons-les à fond et osons affronter tous les obstacles qui jalonneront notre parcours de vie. Ne soyons pas des défaitistes. Nous sommes capables de donner une orientation qualitative à notre vie. Sachons aussi partager nos attentes ou préoccupations car on ne sait pas ce que l'avenir pourrait nous réserver. De plus à l'image de Jésus, si nous sommes des décideurs, soyons attentifs aux besoins de ceux qui nous sollicitent et dans la mesure de nos possibilités, accédons à leurs justes et objectives demandes.
Puisse le Seigneur soutenir tous nos efforts dans la quête d'un mieux-être spirituel et matériel décent.
Bon début de semaine.
Que Dieu nous bénisse abondamment.
Père OPI
ANNONCES
Dimanche 13 Nov 32e Dimanche du temps ordinaire
Rebeuville 9h30 Messe Fête patronale
Gironcourt/vraine 10h30 Messe
Pompierre 11h00 Messe (fête)
Lundi 14 nov St Sidoine - Pas de messe
Mardi 15 Nov St Albert le Grand
Jean Rodhain 9h00 Messe
Mercredi 16 Nov Sainte Marguerite d’Ecosse
Liffol 9h30 Messe à la maison paroissiale + permanence
Jean Rodhain 15h -17h Adoration – 17h Chapelet - 17h30 Vêpres -18h Messe
Jeudi 17 Nov Ste Elisabeth de Hongrie
Jean Rodhain 9h00 Messe pour Jean MONTIGNON viv.et déf de la famille
Moncel/Vair 18h00 Messe
Vendredi 18 Nov Ste Aude
Basilique 11h00 Messe à la crypte
Val de Meuse 15h00 Messe
Samedi 19 Nov. St Tanguy
Justine Pernot 17h30 Messe
Chatenois 17h30 Messe de la Ste Barbe
Midrevaux 17h00 Messe
Dimanche 20 Nov 33e dimanche du temps ordinaire - MISSIONS
St Nicolas 9h30 Messe pour Giovani PISANO inhumé le 14/06/2022, Esterina PISANO décédée le 16/11/2020, Michèle PISANO décédée le 02/10/2020, Louis PISANO décédée le 29/11/2016 et Doménico PISANO, * 6e anniversaire de François GERAULT. * François et Jean-Marie DURAND. * Jean-Philippe GAXOTTE (26e anniversaire), Emile FARNOCCHIA, sa famille et Philippe MAURICE* Maurice DEGEN et sa fam* Pour le Père Gilbert, en action de grâce et pour qu’il reçoive les lumières nécessaires à son ministère, même loin de moi, il m’envoie lumières et consolations.* Pour la protection de Paulette , pour les viv et déf des fam SOKOL-ROSINSKI, pour Marcel MAGNIER
Dommartin/Vraine 10h30 Messe
Trampot 11h00 Messe
Annonces
Tous les mardis midi à Jean Rodhain : accueil des collégiens et lycéens, chacun apporte son repas.
Mardi 15 novembre : 15h00 : Collectif. Adultes avec Betty Bourion à l’antenne paroissiale quartier de la Maladière.
16h30 : Maison d’Evangile : Antenne paroissiale – La maladière – Actes des Apôtres 7,1-53
Tous les Jeudis à 16h00 – Jean Rodhain - Partage de l’évangile du dimanche.
Denier de l’Eglise : 2e appel pour la collecte du Denier de l’Eglise, ce qui fait vivre nos prêtres. Merci pour votre générosité.
Dimanche 20 novembre – 17h – Luc Arbogast à l’église St Nicolas. Réservations :Tabac le Fontenoy, rue de France à Neufchâteau.
33è DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE C
MÉDITATION
Dans l'évangile de Luc en ce 33e dimanche du temps ordinaire, l'annonce prophétique de la destruction du Temple de Jérusalem, expression visible de la Présence permanente de Dieu au milieu de son peuple, sonne pour Israël comme la fin de tout, la fin du monde, la fin de tout le peuple.
En effet, Israël ne peut pas concevoir son existence sans Dieu, en dehors de tout lien avec Dieu. Si le Temple est détruit, plus de lieu où offrir les différents sacrifices à Dieu. Dieu est perçu comme absent.
Or "l'absence" de Dieu signifie la fin du peuple élu. Par cette annonce, Jésus proclame que tout ici-bas finira un jour.
Que faire ? Quelle attitude avoir ? La peur ? L'insouciance ? L'inertie ? L'espérance ? Ni peur car la fin du monde et notre fin auront lieu forcément. Ni insouciance car l'enjeu ici est notre éternité en Dieu ou loin de Dieu. Ni inertie car nous sommes appelés à une attente active dans la prière et dans l'exercice des responsabilités humaines qui sont les nôtres. On n'attend pas la fin des temps en ayant les bras croisés. Il faut bien faire ce que nous avons à faire au quotidien, car c'est ainsi que nous allons nous sanctifier (2 Thessaloniciens 3,7-12).
Loin d'avoir peur, nous sommes exhortés à vivre dans l'espérance même si nous traversons et traverserons des moments difficiles. Nous ne sommes pas seuls dans ce combat, le Seigneur nous garantit sa présence indéfectible. De plus notre espérance est fondée sur la Gloire du monde à venir qui est de loin plus importante que les choses matérielles. Courage.
Que la Gloire de Dieu brille toujours dans nos vies.
Excellente journée dominicale.
Que Dieu vous bénisse abondamment. Amen
Père OPI
MESSE DE L'ARMISTICE DE LA GRANDE GUERRE
Frères et sœurs,
Ce matin, nous commémorons plusieurs évènements. Tout d’abord, l’église fait mémoire de St Martin, évêque de Tours, évangélisateur de la Gaule au IVe siècle.
A cette fête de St Martin vient s’ajouter la commémoration de l’armistice du 11 novembre 1918, mettant fin à une guerre épouvantable où beaucoup de nos frères et sœurs ont perdu la vie, où beaucoup de familles ont été meurtries, brisées.
Et à cette commémoration, nous voulons avoir une pensée et une prière profonde pour toutes ces victimes de la guerre en Ukraine depuis 10 mois.
Ce matin, le message de l’Evangile vient nous rejoindre en nous posant cette question : comment es-tu serviteur, constructeur de la paix dans le monde d’aujourd’hui ?
Ce que cette commémoration nous redit, c’est que la paix a un prix. La paix coûte cher ; parfois, elle coûte la vie. Aujourd’hui, nous ne pouvons pas affirmer que nous vivons dans un contexte de paix ; Puisque les menaces sont à nos frontières !
Nous vivons dans un contexte difficile où la défiance prend le dessus sur la confiance, où les crises se multiplient et s’enchainent : Crise énergétique, crise économique, crise politique, crise de l’identité…Dans ce contexte parfois tumultueux et où la désespérance gagne nos cœurs, comment pouvons-nous espérer et construire la paix ?
Construire la paix, c’est une réalité concrète. Celui qui s’engage en faveur de la paix doit commencer par la construire en lui-même. Il n’est pas possible d’être un artisan de paix si, en moi-même, je ne suis pas en paix. Et le premier ennemi de la paix, c’est le péché ; le péché qui fait que je n’aime pas l’autre, qui fait que je veux écraser l’autre ; que je ne le respecte pas ! Le péché abîme la relation avec Dieu et avec les autres ; Il engendre le mal et la souffrance. Et là, seul le Christ peut libérer du péché ; Des appétits de pouvoir et de puissance. Être artisan de paix, cela commence donc d’abord en moi, puis autour de moi.
Ne peut être artisan de paix que celui qui est juste, qui vit justement. Nous savons tous, combien l’injustice est source de violence. Alors se pose à nous ce matin cette autre question : quelle justice, quelle justesse est-ce que j’exprime dans ma vie ?
Celui qui s’engage en faveur de la paix découvre aussi que la paix a un prix ; qu’elle n’est jamais acquise et qu’elle appelle des sacrifices : d’abord le sacrifice de mon égo ; mais ensuite des sacrifices plus lourds qui peuvent aller jusqu’au don de la vie.
Il y a une attitude noble et vertueuse chez tous ceux qui ont offert leur vie pour défendre un pays, une nation, un peuple, pour défendre la liberté. Ce matin, à travers cette messe, nous leur rendons hommage ainsi qu’aux victimes de toutes les guerres. Leur sacrifice ne doit pas tomber dans l’oubli.
Notre prière dépasse les frontières et rejoint toutes les populations qui sont massacrées, abusées ; sans oublier l’Ukraine et tous les pays en guerre.
Puisse notre société retrouver le chemin de la foi et de la fidélité à Dieu et à l’Evangile, seul source de paix véritable. Amen !
Père OPI
MÉDITATION DU JOUR
Fête de la Dédicace de la Basilique du Latran
"Cessez de faire de la maison de mon Père une maison de commerce" (Jean 2,13-22). L'église est d'abord et avant tout la maison de Dieu, le lieu où l'Homme vient pour rencontrer Dieu par la prière et par l'écoute de sa Parole. Elle nous manifeste la présence de Dieu parmi nous. C'est donc un lieu sacré qui doit nous inspirer le silence, le respect et la crainte de Dieu. Or, parfois nous en faisons le lieu de nos rendez-vous de bavardage inutile qui empêche les autres à la prière. Aussi, le geste que pose le Christ en chassant les marchands du Temple voudrait nous inviter à redonner à l'église sa vraie vocation : favoriser la rencontre et la communion entre Dieu et l'Homme.
De plus, si l'église demeure le lieu par excellence de la rencontre entre Dieu et l'Homme, elle devient le lieu indiqué de la bénédiction de l'Homme par Dieu (Ézékiel 47,1-2.8-9.12).
Puissions-nous être toujours habités par l'amour de la Maison de Dieu.
Que sa bénédiction de vous accompagne toujours.
Excellente journée à vous. Amen
Père OPI
MÉDITATION DU JOUR
Saint Paul dans Tite 2,1-8.11-14, donne des conseils à toutes les composantes du peuple de Dieu (adultes, époux, enfants) afin de favoriser d'une part le vivre-ensemble entre tous et d'autre part de vivre comme Dieu le veut. Puis il montre l'importance de la connaissance de la doctrine chrétienne, la maîtrise et la solidité de notre enseignement. Si nous voulons rendre compte de notre foi et de notre appartenance au Christ, il nous faut bien nous former à la connaissance de la Parole de Dieu et de l'enseignement de l'Église.
Ainsi nous aurons les arguments solides pour défendre et justifier notre foi. Cela passe aussi par le refus de l'impiété et des sollicitations du monde susceptibles de nous détourner de Dieu. Pratiquons plutôt la justice et la piété.
Enfin, notre fidélité à Dieu est stimulée par la perspective de la Gloire à venir dont nous sommes les bénéficiaires.
En Luc 17,7-10, Jésus nous dit qui nous sommes : serviteurs de Dieu. Faisons les choses selon la volonté de Dieu, lui seul saura nous récompenser. Que notre confiance en Dieu soit sans cesse plus forte et faisons toujours le bien en évitant le mal.
Que Dieu nous bénisse abondamment et comble les désirs profonds de nos cœurs.
Excellente journée à toutes et à tous.
Père OPI
32è DIMANCHE T. O C
Chers amis,
Chers frères et sœurs dans le Christ,
Nous sommes au 32è dimanche du temps ordinaire de l’année liturgique C. Et, l’Eglise nous propose de méditer le chapitre 20, les versets 27 à 38 de l’Evangile de Saint Luc.
La question centrale dans ce passage tourne autour de la résurrection et de la vie après la mort.
Dimanche dernier, nous avons suivi l’itinéraire de Jésus de la Galilée vers Jérusalem en traversant les villes et villages. Et nous nous souvenons de son passage remarquable à Jéricho, dans la maison de Zachée : Nous en connaissons la suite.
L’Evangile de ce dimanche nous présente Jésus déjà arrivé à Jérusalem, suivi par des nombreuses foules qui écoutent et savourent ses paroles pleines d’espérance.
Cette situation ne plait pas aux autorités religieuses et politiques de cette grande cité de Jérusalem. Ces autorités entrent en confrontation ouverte avec Jésus sur de nombreuses questions doctrinales ; dans le but de le discréditer devant ces nombreuses foules.
C’est dans ce contexte que les Sadducéens entrent en la scène.
En effet, les Sadducéens étaient un peu comme une secte juive, qui formait l’aristocratie sacerdotale : Ils étaient des hommes de pouvoir. Ils étaient chargés du culte dans le temple, avec tout le trafic et les affaires financières : ventes de colombes, de brebis pour les offrandes.
Ils voient déjà Jésus comme un ennemi, qui vient menacer leurs bonnes affaires. Souvenons-nous que Jésus avait chassé du temple, tous les marchants avec un fouet. Et les Sadducéens étaient les plus offensés de l’action brutale de Jésus, puisqu’ils étaient en amont et en aval de tout ce commerce dans et autour du temple.
Mais, le problème majeur des sadducéens, c’est que, malgré leur fonction sacerdotale,ils ne croyaient pas en la résurrection après la mort. Pour eux, la vie finit avec la mort. Avoir donc le pouvoir et l’argent sur la terre par tous les moyens, était la chose la plus importante.
Les pharisiens au contraire, croyaient en la résurrection ; Mais de façons erronées. Ils entraient souvent en confrontation avec les Sadducéens, particulièrement autour de cette question de la vie après la mort.
C’est le but de leur question à Jésus dans cet évangile de ce jour : « Maître, Moïse nous a prescrit : Si un homme a un frère qui meurt en laissant une épouse mais pas d’enfant, il doit épouser la veuve pour susciter une descendance à son frère. Or, il y avait sept frères : le premier se maria et mourut sans enfant ; de même le deuxième, puis le troisième épousèrent la veuve, et ainsi tous les sept : ils moururent sans laisser d’enfants. Finalement la femme mourut aussi. Eh bien, à la résurrection, cette femme-là, duquel d’entre eux sera-t-elle l’épouse, puisque les sept l’ont eue pour épouse ? »
Cette disposition est l’une des lois hébraïque ou mosaïque dans l’Ancien Testament, qui s’appelle la loi du « Lévirat » qui consiste à assurer la descendance à un frère défunt, en épousant la veuve.
Les Sadducéens présentent ce cas d’une veuve qui a eu 7 frères comme époux de façon successive en vue d’une descendance. C’est la loi du lévirat en deutéronome 25, 5-6
Leur question est donc claire : s’il y a la résurrection : puisqu’ils sont tous morts et la femme aussi: Eh bien, à la résurrection, cette femme-là, duquel d’entre eux sera-t-elle l’épouse, puisque les sept l’ont eue pour épouse ? ». Les Sadducéens sont dans une logique de la réincarnation comme certains de nos contemporains au sujet de la vie après la mort.
Les Pharisiens ne pouvaient pas répondre à une telle question piège, étant donné qu’ils avaient une conception erronée de la résurrection. Car pour eux, la résurrection serait une transposition, une continuation, ou prolongement de la vie de la vie terrestre, à la vie après la mort.
Nous comprenons maintenant, pourquoi il était difficile aux Pharisiens de répondre à une telle question.
Alors, Jésus pour répondre, selon Saint Augustin, devait d’abord corriger la conception erronée, de la mentalité des Pharisiens et en même temps répondre aux Sadducéens, sur cette croyance, qui est un élément majeur de notre Credo : « Je crois à la résurrection de la chair et à la vie éternelle ».
Voici donc la réponse de Jésus : « Les enfants de ce monde prennent femme et mari. Mais ceux qui ont été jugés dignes d’avoir part au monde à venir et à la résurrection d’entre les morts ne prennent ni femme ni mari, car ils ne peuvent plus mourir : ils sont semblables aux anges ».
Ressusciter, c’est donc entrer dans une vie radicalement nouvelle. Ceux qui sont appelés à cette vie nouvelle, ne sont plus des êtres sexués, ils sont comme des anges, dit Jésus.
Ressusciter, c’est être recréé par Dieu, transformé et transfiguré par lui pour briller éternellement de sa gloire.
Donc, l’institution du mariage n’a plus sa raison d’être dans ce monde. Parce que la condition de notre vie sera différente : « car ils ne peuvent plus mourir : ils sont semblables aux anges ».
Jésus vient donc combattre toutes ces lois qui ne prennent en compte la dignité de la personne humaine et restituer la vision du Créateur : Créer l’homme et la femme, à son Image et à sa Ressemblance, avec une égale dignité.
Ainsi donc, après notre mort, ce qui va subsister, ce qui va rester de notre vie et lui donner tout son sens : C’est l’amour véritable dont elle été rempli.
Alors, qu’à l’image de Saint patron Martin et par son intercession, nous devenions des artisans de fraternité, de solidarité, de tolérance, de justice, d’amour et de paix. Amen.
Père OPI
LA MÉDITATION DU JOUR
En Philippiens 3,3-8a, Paul fait le bilan de sa vie spirituelle. Il tire la conclusion suivante : il n'y a pas de réalité plus importante et plus grande que la connaissance du Christ. Nos biens, nos compétences ne sont rien à côté de la connaissance du Christ et de son Saint Nom. Connaître le Christ, connaître son Saint Nom, c'est déjà expérimenter la grâce de la vie éternelle. En d'autres mots, connaître le Christ et son Saint Nom est pour nous le chemin du Salut car il n'y a pas d'autre nom qui puisse nous sauver. La connaissance du Christ passe par notre familiarité avec la Parole de Dieu. C'est elle qui nous révèle toute la puissance du Saint Nom du Christ.
Que nous dit la Parole de Dieu ? Elle déclare qu'en Jésus, Dieu nous manifeste sa proximité et nous fait don de sa Miséricorde. Rien ne peut arrêter la Miséricorde de Dieu pour nous parce que Dieu nous aime au-delà de tout. Par conséquent nous sommes exhortés à répondre à son Amour par notre amour qui consistera à nous convertir par le refus clair du péché. Lorsque nous revenons à Dieu, c'est tout le Ciel qui est dans la joie (Luc 15,1-10). Autrement dit, il y a de la tristesse au Ciel lorsqu'un enfant bien-aimé de Dieu refuse de se convertir et demeure dans son péché.
Que la Parole de Dieu, lumière sur le chemin de la vie, nous aide à toujours glorifier le Nom Très Saint de Dieu par toute notre vie.
Que nous puissions sans cesse nous souvenir de ses merveilles dans nos vies. Magnifique journée. Que Dieu vous bénisse abondamment.
Père OPI