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Paroisse La-Croisée-Saint-Nicolas
Paroisse La-Croisée-Saint-Nicolas
Notre paroisse comprend les communes de : Frebécourt, Mont-lès-Neufchâteau, Neufchâteau, Rebeuville, Rollainville
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Permanence :
- lundi de 14h à 16h
- mardi de 10h à 12h et de 16h à 18h
- jeudi de 10h à 12h
- vendredi de 15h à 17h
Journal paroissial :
Église dans l'Ouest Vosgien - parution trimestrielle
ANNONCES du 22 août au 29 août 2021
MEDITATION DU JOUR
La question de la vie éternelle est au cœur de la vie de tout homme en général et de tout croyant en particulier.
Pour le Juif, la vie éternelle est une promesse que Dieu a faite au peuple élu. Ainsi donc, appartenir à ce peuple rend bénéficiaire du Salut. L'interlocuteur de Jésus en est conscient : "Maître, que dois-je faire de bon pour avoir la vie éternelle ?" Pour toute réponse, il est invité par Jésus à observer les commandements de Dieu. Ce qu'il fait déjà. Le Christ l'exhorte donc à faire plus : se dépouiller de ses biens matériels en vue de l'éternité. Ce qui semble être impossible pour le jeune homme (Matthieu 19,16-22). Or le dépouillement ou le détachement pour le Seigneur nous est nécessaire pour la vie éternelle.
Une chose est sûre, on part comme on est venu. On est venu sans rien, on partira sans rien. Cela s'impose à tous. Tel est le sort commun à tous les Hommes. Nul n'y échappe. Apprenons donc à vivre dans le détachement vis-à-vis de ce que nous avons en faisant preuve de charité autour de nous.
Le dépouillement concerne aussi nos péchés. On peut être riche de péché. Le détachement exigé consiste à vivre dans la conversion quotidienne et permanente par le refus de toute forme de compromission avec le péché.
C'est ce que Dieu attend de nous : la fidélité à son égard (Juges 2,11-19). Cela nécessite un examen profond et minutieux de notre manière de vivre et d'être.
Puisse la Parole de Dieu nous aider à devenir libres à l'égard de nos biens matériels et à renoncer à toute pratique qui ne glorifierait pas Dieu.
Que le Seigneur se souvienne toujours de nous dans sa grande bienveillance. Bonne semaine à nous tous.
Père OPI
MEDITATION DE L'ASSOMPTION
L'Assomption est le couronnement de celle que nous appelons la Mère de Dieu parce qu'elle est la mère de Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai homme. Lui aussi fut élevé dans les cieux, cependant une distinction importante est à faire entre l'Ascension du Christ et l'Assomption de Marie.
Alors que Jésus-Christ est monté par ses propres forces, la Vierge Marie a été élevée par la force divine. Nous sommes ici, comme pour l'Ascension du Seigneur, devant un mystère insondable. Nous pouvons simplement dire ceci : Marie, à la fin de sa vie terrestre, est entrée dans la gloire de son Fils. Elle y est entrée corps et âme. Elle se trouve dans une autre dimension de l'existence qui nous est actuellement inaccessible. Ici prennent tout leur sens et toute leur force, les paroles qu'elle a prononcées dans son Cantique d'action de grâce, et qui nous sont rappelées dans l'évangile : "Le Puissant fit pour moi des merveilles. IL élève les humbles."
Mais ce mystère de foi nous concerne. Comme Marie, cette femme de notre race, bien de chez nous, nous sommes destinés à la même glorification. Marie glorifiée demeure une mère qui n'oublie jamais ses enfants.
Bonne fête de l’Assomption à toutes et à tous !
Père OPI
ANNONCES du 15 août au 22 août 2021
MEDITATION DU JOUR
« Le Créateur les fit homme et femme » (Mt 19, 3-12)
Voilà, en quelques versets, l'enseignement de Jésus à la fois sur le mariage et la continence. L’union des corps scelle une unité irréversible : "À cause de cela, ils ne seront plus deux, mais un seul". Les époux se choisissent, ils se donnent, et par là ils ratifient le plan de Dieu. Ils sont désormais "ce que Dieu a uni". Renforcer cette union, c'est entrer à plein dans l'œuvre de Dieu, dans son plan d'amour et son plan sur l'amour. Défaire cette union, c'est relâcher un lien que lui, Dieu, ne défait pas.
Le droit canonique dans les canons 1055, 1056 nous indique qui peut recevoir le sacrement du mariage dans l'Église catholique. Deux baptisés. Qu'ils soient pratiquants ou non. Par le fait qu'il ait reçu le baptême, s'il demande le sacrement du mariage, on ne peut pas le lui refuser. Sauf s'il a renoncé à son baptême, où de plus en plus, les gens demandent à être débaptisé. Donc, Il nous faut définir ce que nous attendons d'un incroyant baptisé, un baptisé pratiquant et non pratiquant. Parce que le baptisé « incroyant » comme vous le dites, s'il demande le mariage à l'Église, c'est qu'il pense qu'il y a un "Dieu " qui puisse protéger son Mariage. Et c'est là, notre rôle. L'aider à passer cette étape.
Maintenant, quant à la validité du mariage, le droit canonique est clair. Le consentement des époux est au nœud du mariage valide. Pour les époux, ils doivent jouir d'un esprit critique qui mesure le pour et le contre de cet engagement. Ils doivent faire un choix personnel autonome et libre. C'est donc, la valeur de ce choix initial qui permet de déterminer la validité ou la nullité du contrat de mariage. Ainsi, les déboires et les insuccès de la vie du couple, ne sont pas des critères de nullité du mariage. Je vous donne brièvement quelques critères de nullité du sacrement de mariage. Défaut du consentement pour manque de discernement : manque de choix lucide et libre. Incapacité d'assumer les obligations essentielles du mariage : la fidélité mutuelle, la procréation et l'éducation des enfants ainsi que l'indissolubilité du mariage Il y a la Simulation du mariage. Accepter le mariage pour d’autres raisons que celle du Sacrement. Agir au moment des consentements, sous influences d'une crainte graves. Victime d'une fraude... Voici de façon succincte ce que le droit canonique de l'Église catholique nous donne pour introduire une procédure matrimoniale ou une déclaration en nullité de mariage.
Mais alors, qu'est-ce que les femmes et les hommes proposent au monde s'ils ne sont pas mariés ? Deux manières différentes de vivre à l'image de Dieu, deux manières d'apporter cette nouvelle inouïe, et surtout aux plus délaissés : nous sommes tous aimés de Dieu : il nous veut dans sa vie pour être les témoins de son Amour.
Père OPI
MEDITATION DU JOUR
Dans Matthieu 18,21-19,1, la question de Pierre relative au nombre de pardon à accorder envers ceux qui nous offensent conduit le Christ à nous instruire sur la nécessité et l'importance du pardon.
Pour Jésus, le pardon n'est ni quantifiable ni limité. Il faut pardonner chaque fois que le mal fait est reconnu et avoué. C'est ce que nous attendons de Dieu. Ainsi, si nous voulons que Dieu nous pardonne, nous sommes exhortés à donner le pardon aux autres.
Le pardon de Dieu est lié à notre pardon. Or parfois, nos cœurs sont durs envers les autres et nos réactions violentes face à l'offense qui nous est faite. Nous nous obstinons dans notre refus de pardonner surtout en cas de récidive.
On entend souvent ces expressions : " C'est toujours toi qui fais les mêmes choses », « c’est trop facile de demander pardon », « tu vas payer ce que tu as fait », etc.
Pardonnons pour être libres car le manque de pardon est un poids, un poison et une prison dans notre vie. Le manque de pardon est un cancer qui petit à petit envahit tout notre être et nous "tue". Ne le laissons pas s'installer en nous.
De plus, pardonnons pour être vraiment la ressemblance de Dieu. En effet, si nous nous considérons comme enfants de Dieu, nous ne pouvons que pardonner. Soyons donc indulgents les uns envers les autres à l'image de Dieu.
Pour y arriver, prenons appui sur la Parole de Dieu qui est notre guérison.
Que nos cœurs soient toujours débordants de pardon.
Agréable journée.
Que Dieu vous bénisse abondamment.
Père OPI
MEDITATION DU JOUR
La vie qui jaillit de la mort, tel est le sens de la parabole du grain de blé tombé en terre en Jean 12,24-26. Tels sont le contenu et l'issue de la vie du Christ.
En effet, pour que nous ayons la vie, il fallut sa mort sur la Croix. Autrement dit, par sa mort, le Christ nous a donné la vie, la vie éternelle.
Ce passage insiste donc sur le don gratuit de soi sans calcul ni intérêt. Ce qui fait la qualité ou la nature du don, c'est sa gratuité. Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu'on aime.
Toute la vie du Christ en est le témoignage visible et concret. C'est aussi ce que doit être la vie du chrétien : être capable du don de soi par le comportement ou la manière d'être.
Nous sommes donc incités à mourir en nous-mêmes, à mourir à nos péchés, notre orgueil, notre moi, pour que jaillisse la Grâce de Dieu, une Grâce débordante.
Le don de soi pourrait aussi se traduire par notre volonté de partage. Partager ce qu'on est et partager ce qu'on a en toute simplicité, humilité et générosité.
Qui partage avec foi et générosité s'enrichit en Dieu. Dieu se souvient toujours de lui et s'occupe de lui en le comblant de bénédictions. Car un bienfait n'est jamais perdu.
Le Seigneur n'est ni ingrat ni avare en bénédictions (2 Corinthiens 9,6-10).
Sachons donc dans un esprit de détachement donner joyeusement et avec un cœur confiant à Dieu et aux autres.
Que le Seigneur multiplie en nous ses largesses et fructifie toujours le fruit de notre travail.
Bonne journée à nous tous. Dieu nous bénisse abondamment. Amen
P. OPI
MÉDITATION DU 19è DIMANCHE-B
Le discours de Jésus sur le Pain de vie en Jean 6, 41-51, n'est pas compréhensible par ses contemporains. C'est un discours difficile à saisir par la raison voire choquante.
En effet, ses contemporains ne vont pas au-delà de ses origines humaines pour découvrir sa profonde et véritable identité.
Comment cet homme, ce terrestre, peut-il dire ouvertement qu'il vient du Ciel ?
Le discours sur le Pain de vie fait donc appel à la foi. La foi est le moyen de mise en contact avec la personne même du Seigneur dans sa divinité et son humanité.
C'est la foi qui me donne de recevoir le Christ comme Pain de vie. Le Pain de Vie fait de nous des Vivants car par lui, Dieu lui-même s'occupe de nous sur le long et parfois dur chemin de la vie (1 Rois 19,4-8). Il nous dit la proximité de Dieu dans notre existence.
Cela est vécu dans la célébration eucharistique où par la Communion au Corps du Christ, vrai et unique Pain de Vie, Dieu vient demeurer en nous et nous en lui.
Si nous sommes des Vivants en Dieu, alors nous devons vivre des vertus que sont la générosité, la tendresse, le pardon et l'amour. Il nous faut également bannir amertume, irritation, colère, éclats de voix et toute forme de méchanceté.
Telle est la marque de notre identité d'enfants bien-aimés de Dieu créés à son image et selon sa ressemblance (Éphésiens 4,30-5, 2).
Que toute notre vie bénisse, glorifie, magnifie et exalte le Seigneur. Que Dieu nous délivre de toute forme de frayeur.
Excellent dimanche à nous tous. Que Dieu nous bénisse tous abondamment.
Père OPI
MÉDITATION DU 19è DIMANCHE-B
Le discours de Jésus sur le Pain de vie en Jean 6, 41-51, n'est pas compréhensible par ses contemporains. C'est un discours difficile à saisir par la raison voire choquante.
En effet, ses contemporains ne vont pas au-delà de ses origines humaines pour découvrir sa profonde et véritable identité.
Comment cet homme, ce terrestre, peut-il dire ouvertement qu'il vient du Ciel ?
Le discours sur le Pain de vie fait donc appel à la foi. La foi est le moyen de mise en contact avec la personne même du Seigneur dans sa divinité et son humanité.
C'est la foi qui me donne de recevoir le Christ comme Pain de vie. Le Pain de Vie fait de nous des Vivants car par lui, Dieu lui-même s'occupe de nous sur le long et parfois dur chemin de la vie (1 Rois 19,4-8). Il nous dit la proximité de Dieu dans notre existence.
Cela est vécu dans la célébration eucharistique où par la Communion au Corps du Christ, vrai et unique Pain de Vie, Dieu vient demeurer en nous et nous en lui.
Si nous sommes des Vivants en Dieu, alors nous devons vivre des vertus que sont la générosité, la tendresse, le pardon et l'amour. Il nous faut également bannir amertume, irritation, colère, éclats de voix et toute forme de méchanceté.
Telle est la marque de notre identité d'enfants bien-aimés de Dieu créés à son image et selon sa ressemblance (Éphésiens 4,30-5, 2).
Que toute notre vie bénisse, glorifie, magnifie et exalte le Seigneur. Que Dieu nous délivre de toute forme de frayeur.
Excellent dimanche à nous tous. Que Dieu nous bénisse tous abondamment.
Père OPI
MEDITATION DU JOUR
La Transfiguration est l'une des manifestations du Seigneur Jésus aux hommes.
Au cours de cet événement majeur, Jésus nous est révélé comme celui en qui s'accomplit toute l'Écriture représentée par Moïse et Élie. De plus, Dieu, comme au baptême, confirme l'identité de Jésus : il est son Fils, sa Parole faite chair que nous sommes invités à écouter. Si nous l'écoutons, alors sa Parole deviendra en nous la Source de notre transformation voire transfiguration.
Sachons écouter attentivement la Parole de Dieu et laissons-nous saisir par elle, afin de vivre réellement en enfants bien-aimés de Dieu. Le lieu de notre propre transfiguration est la célébration eucharistique au cours de laquelle, le Seigneur ne cesse de se révéler à nous dans sa Parole et de nous introduire dans sa Gloire par la Communion au Corps du Christ.
Nous voudrions bien comme Pierre, rester sur la Montagne de la Transfiguration. Mais nous sommes appelés à descendre dans la plaine où nous attendent nos frères et sœurs et tous les défis de la vie à affronter et relever (Marc 9,2-10).
Que la Parole de Dieu fasse briller sur nous la Lumière divine.
Que nous en devenions les témoins pour le Salut des Hommes (2 Pierre 1,16-19).
Que Dieu vous bénisse abondamment. Excellente à tous.
P. OPI