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La paroisse Notre-Dame-du-Val-de-Meurthe, d’une population d’environ 16 000 habitants, est composée de :
Anould, Ban-sur-Meurthe-Clefcy, Entre-deux-Eaux, Fraize, Le Valtin, Mandray, Plainfaing, Saint-Léonard, Saulcy-sur-Meurthe, et Taintrux
Paroisse Notre-Dame-du-Val-de-Meurthe - parution bi-mensuelle
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Chères paroissiennes, chers paroissiens du "Net"
En allumant la troisième bougie de l'avent, nous sentons déjà la joie envahir notre cœur.
Plus nous nous approchons de la fête de la nativité de notre Seigneur Jésus, plus la joie est vive et grande.
Ce troisième dimanche est celui du Gaudete : Réjouissez-vous.
Le dimanche de la joie.la couleur liturgique est normalement rose (le rose étant une variation plus lumineuse du violet).
Au cœur de ce "petit carême" nous sommes invités à laisser éclater notre joie.
L'avènement du Messie de Dieu est tout proche.
Merci à l'Abbé Christophe OUATTARA qui nous aide par sa méditation à saisir le sens de la joie.
Bonne méditation.
Dieu bénisse.
Abbé Éric TRAORE
Paroisse N.D du Val de Meurthe
Homélie du 3 ème Dimanche de l’Avent Année C
Textes : So 3,14-18a
Ct d’Isaïe 12
Ph 4,4-7
Lc 3,10-18
« Réjouissez-vous ! »
Bien aimés de Dieu, un proverbe arabe dit « Si tu partages tes galettes avec quelqu’un ta part diminue et tu perds un peu. Si tu partages ta maison avec quelqu’un tu ne perds rien. Si tu partages ta joie avec quelqu’un ta joie grandit et se multiplie. La joie est l’un des trésors qui se multiplient quand on la partage. Il faut donc cultiver la joie en tout temps pour la partager. En la troisième étape de notre marche vers Noël, c’est à cela que les textes proposés à notre méditation nous invitent. « Pousse des cris de joie, fille de Sion ! Eclate en ovation Israël ! » Nous dit le prophète Sophonie dans la première lecture. Et l’apôtre des nations de préciser « soyez toujours dans la joie du Seigneur. »
Mais de quelle joie s’agit-il ? Wikipédia définit La joie comme une émotion agréable ou un sentiment de satisfaction ou de plaisir de durée limitée, qu'éprouve un individu au moment où une de ses aspirations, ou un de ses désirs vient à être satisfait d'une manière réelle ou imaginaire. Ce n’est certainement de cette joie dont les textes bibliques nous parlent. Il ne s’agit donc pas d’un sentiment d’euphorie passagère. Mais d’un sentiment de bien être qui tire sa raison d’une source très profonde : la foi en un Dieu provident. Il est important de savoir que le prophète Sophonie s’adressait à un peuple de pauvre, de misérables, les rescapés du désastre de Samarie. Les conditions humaines n’étaient pas au rendez vous pour jubiler. La joie à laquelle il invitait le peuple trouve tout son sens en l’imminence de la réalisation de la promesse de Dieu. C’est cette joie qui vient du Seigneur dont nous parle Saint Paul. Elle réside dans le seul fait bouleversant que Dieu existe et qu’il soit venu chez les hommes, dans leur intimité.
Notre monde marqué par des catastrophes naturelles, des situations existentielles parfois désastreuse a besoin de cette joie et nous qui croyons en la réalisation de la promesse de Dieu devons en être les chantres. Cela nécessitera de notre part une conversion profonde. Un changement radical de nos schèmes de pensé et de nos comportements. A l’instars des foules, des publicains et des soldats accourus au baptême de Jean, nous devons sans cesse nous poser la question : « que devons-nous faire ? » Nous devons laisser la parole du précurseur nous toucher au plus profond de nous-mêmes. Nous ne pourrons jamais vêtir ceux qui sont nus, ni partager avec les affamés si nous ne commençons pas par reconnaitre les merveilles que Dieu accomplit dans nos vies. L’abbé François Xavier disait que pour être content il faut s’avoir se contenter. Et seul celui qui est content peut vraiment partager. Tant que nous passerons notre temps à nous lamenter sur notre misère et nos manques jamais nous ne pourrons voir les besoins des autres. Tant que notre cœur restera envieux, remplis de cupidité et de jalousie nous resterons les complices du malheur et des injustices ou nos frères sont tenus. Tant que nous n’aurons pas fait la paix avec nous même afin de voir en l’autre un frère, un fils de Dieu, la violence restera notre seul moyen d’expression.
Bien aimés de Dieu, la conversion est le chemin qui mène à la joie véritable. S’y atteler, c’est poser l’acte le plus élevé du détachement de soi, le plus opposé à l’égoïsme, c’est entrer dans le dépouillement total de la crèche et ne plus voir que la splendeur de Jésus. Que Dieu nous aide sur ce chemin.
Abbé Christophe OUATTARA.
Bien chères paroissiennes, bien chers paroissiens du "Net"
Nous voici entré dans la deuxième semaine de préparation de la venue du Messie de Dieu. l'abbé Stanislas SOW à qui nous disons un sincère Merci nous invite à nous laisser interpeller par la voix du prophète Jean-Baptiste qui nous dit: "Préparez le chemin du Seigneur". bonne méditation. "Ir adelante siempré!"
Dieu bénisse.
Abbé Éric TRAORE.
Paroisse N.D du Val de Meurthe
Homélie du deuxième dimanche de l’Avent / Année C
Textes : Ba 5,1-9
Ps 125
Ph 4,4-7
Lc 3,10-18
« Préparez le chemin du Seigneur »
Frères et sœurs, en ce deuxième dimanche de l’Avent, la liturgie nous met à l’école de Jean-Baptiste, qui prêchait « un baptême de conversion pour le pardon des péchés » (Lc. 3, 3). Et nous nous demandons peut-être : « Pourquoi devrions-nous nous convertir ? La conversion concerne celui qui d’athée devient croyant, de pêcheur devient juste, mais nous, nous n’en avons pas besoin, nous sommes déjà chrétiens ! Nous sommes donc en règle ». Et cela n’est pas vrai. En pensant ainsi, nous ne nous rendons pas compte que c’est précisément de cette prétention — que nous sommes chrétiens, tous bons, que nous sommes en règle — que nous devons nous convertir : de la supposition que, tout compte fait, cela va bien ainsi et que nous n’avons besoin d’aucune conversion.
Mais essayons de nous demander : est-il, tout à fait, vrai que dans les diverses situations et circonstances de la vie nous avons en nous les mêmes sentiments que Jésus ? Par exemple, quand nous sommes victimes d’un tort ou d’un affront, réussissons-nous à réagir sans passion et à pardonner de tout cœur ? Comme il est difficile de pardonner ! « Tu me le payeras !» : cette phrase qui nous vient de l’intérieur ! Quand nous sommes appelés à partager les joies ou les peines, savons-nous sincèrement pleurer avec celui qui pleure et nous réjouir avec celui qui se réjouit ? Quand nous devons exprimer notre foi, savons-nous le faire avec courage et simplicité, sans avoir honte de l’Évangile ? Et ainsi, nous pouvons nous poser tant de questions. Nous ne sommes pas en règle, nous devons toujours nous convertir, avoir les sentiments qu’éprouvait Jésus.
La voix de Jean-Baptiste résonne encore dans les déserts actuels de l’humanité, qui sont — quels sont les déserts d’aujourd’hui ? — les esprits fermés et les cœurs durs, et cela nous incite à nous demander si effectivement nous parcourons la bonne voie, en vivant une vie selon l’Evangile. Aujourd’hui comme alors, il nous admoneste avec les paroles du prophète Isaïe : « Préparez la voie du Seigneur !» (V. 4). C’est une invitation pressante à ouvrir notre cœur et à accueillir le salut que Dieu nous offre sans cesse, car il veut que nous soyons tous libérés de l’esclavage du péché. Mais le texte du prophète amplifie cette voix, en annonçant que « chaque homme verra le salut de Dieu » (v. 6). Et le salut est offert à chaque homme et à chaque peuple, personne n’étant exclu, à chacun de nous. Personne d’entre nous ne peut dire : « Je suis saint, je suis parfait, je suis déjà sauvé ». Non. Nous devons toujours accueillir cette offre de salut. Dieu veut que tous les hommes soient sauvés au moyen de Jésus Christ, l’unique médiateur (cf. 1 Tm 2, 4-6).
C’est pourquoi, chacun de nous est appelé à faire connaître Jésus à ceux qui ne le connaissent pas encore. Mais cela ne signifie pas faire du prosélytisme. Non, c’est ouvrir la porte. « Malheur à moi, si je n’annonçais pas l’Évangile !» (1 Co 9, 16), déclarait saint Paul. Si le Seigneur Jésus a changé notre vie, et nous la change chaque fois que nous allons à Lui, comment ne pas sentir la passion de le faire connaître à ceux que nous rencontrons au travail, à l’école, à la maison, à l’hôpital, dans les lieux de loisirs ? Si nous regardons autour de nous, nous trouvons des personnes qui seraient disponibles à entamer ou à recommencer un chemin de foi, si elles rencontraient des chrétiens qui aiment Jésus. Ne devrions-nous pas et ne pourrions-nous pas être nous-mêmes ces chrétiens ? Si nous aimons Jésus, nous devons le faire connaître. Mais nous devons être courageux : aplanir les montagnes de l’orgueil et de la rivalité, remplir les précipices creusés par l’indifférence et par l’apathie, redresser les sentiers de nos paresses et de nos compromis.
Abbé Stanislas SOW.
Bien chères paroissiennes, bien chers paroissiens du « Net »
Nous voilà entré dans ce temps de grâce qu’est l’avent.
Temps de préparation à la venue du Messie dans nos vies, dans notre humanité.
Veuillez trouver ci-après ma méditation de ce premier dimanche de l’avent.
Bon temps de l’avent.
Dieu bénisse!
Abbé Éric TRAORÉ.
Premier dimanche de l’Avent - année « C »
Textes: Jr 33, 14-16.
Ps 24,4-5ab, 6-7, 8-9
1Th 3,12-4, 2
Lc 21, 25-28.34-36
« Restez éveillés et priez en tout temps »
Bien-aimés dans le Christ,
Nous sommes en plein dans l’harmattan, les arbres perdent leurs feuillages, le vent qui souffle est froid et glacial, la poussière recouvre le ciel. C’est la montée en pic des maladies virales comme les rhinopharyngites, la grippe, le rhume, les bronchites… Cependant au cœur de ce mauvais temps qui souffle dans nos savanes, un arbre à la couleur violette (sic ! notre recteur de grand séminaire l’appelle l’arbre liturgique) semble défier le cours du temps. Lui ; refuse de perdre son feuillage. Au contraire débout, il brille. Au milieu de tous ces arbres qui semblent baisser les bras, lui est un signe d’espoir, voire d’Espérance. Il est la lumière qui pointe dans le ciel poussiéreux et nuageux. Une lumière qui annonce des lendemains meilleurs. Une lumière qui nous invite à entrer dans une ère nouvelle. Celle du Messie de Dieu qui a entendu nos cris et gémissements et vient à notre secours. Il revêt notre chair pour venir nous sauver.
En effet, « Quand le genre humain aveuglé ne croyait qu’à de vaines fables, il adorait comme son dieu le bois et l’airain et la pierre. En suivant ces chemins perfides, il tomba au pouvoir du diable ; au fond de cachot ténébreux, il menait une vie d’esclave. Mais le Christ ne put tolérer ce désastre où sombrait les hommes, il refusa que fût détruit l’ouvrage de son propre Père. Il revêtit un corps mortel afin que ce corps ressuscite, brisant les chaines de la mort et portant l’homme jusqu’au Père... » (Prudence, Ve siècle).
Chrétienne, chrétien, homme et femme de bonne volonté pousse des cris de joie et entre dans cette nouvelle ère car « voici venir des jours-oracle du Seigneur- où j’accomplirai la parole de bonheur que je t’ai adressée à la maison d’Israël et à la maison de Juda ». Dieu a entendu ; a vu ta misère et il vient à toi. N’aie pas peur. Que la terre tremble sous tes pieds, que la mer se déchaine, que la tempête souffle violemment… toi reste serein et confiant.
Bien-aimés dans le Christ, la célébration de ce jour nous prépare à rentrer dans cette nouvelle ère. Une nouvelle année nous est donnée. L’année liturgique « C ». Un temps de grâce et d’espérance : l’avent. L’avent nous est donné pour nous rapprocher davantage de Dieu et de nos frères ; bâtir ensemble un monde meilleur où règne la paix, la justice et l’Amour. L’avent est un temps de préparation à la venue du Messie dans notre monde, dans nos cœurs. Quatre semaines, durant nous sommes invités dans le silence, la prière, le recueillement et la charité (le partage) à attendre ; guetter, scruter le ciel, les visages de nos frères et sœurs, les écritures pour apercevoir le Messie de Dieu qui s’annonce.
Les textes de ce premier dimanche de l’avent que nous venons d’écouter et particulièrement l’évangile de saint Luc nous invitent à « Restez éveillés et priez en tout temps ». C’est à dire à adopter l’attitude et le comportement de la sentinelle, du veilleur : la vigilance et la prière. Deux attitudes qui nous permettront de ne pas passer à côté de l’avènement du Messie dans notre monde et dans nos cœurs. Retenons que ces deux attitudes, loin de nous confiner dans l’inaction nous invitent au contraire à monnayer l’Amour de Dieu que nous avons reçu.
Notre charité durant ce temps doit être inventive.
Maman Marie, notre dame de l’attente apprend nous à attendre dans le silence, la prière et le partage ton fils ; le Messie de Dieu.
Chant : Venez, divin Messie,
Nous rendre espoir et nous sauver !
Vous êtes notre vie :
Venez, venez, venez !
Abbé Éric TRAORÉ.
Dis-moi ma foi.
Le temps de l’avent
« Aube nouvelle Aube nouvelle dans notre nuit : Pour sauver son peuple, Dieu va venir.
Joie pour les pauvres, fête aujourd’hui : Il faut préparer la route au Seigneur.
Bonne nouvelle, cris et chansons : Pour sauver son peuple, Dieu va venir.
Voix qui s’élève dans nos déserts : Il faut préparer la route au Seigneur.
Terre nouvelle, monde nouveau : Pour sauver son peuple, Dieu va venir.
Paix sur la terre, ciel parmi nous : Il faut préparer la route au Seigneur » ;
Comme le chante et nous invite l’hymne, le Christ-Jésus, le Messie de Dieu a eu pitié de nous et a décidé de venir à notre secours en prenant chair de notre chair sur la terre. Il nous faut nous préparer afin de vivre l’évènement de sa venue dans nos cœurs, dans notre monde. Pour ce faire l’Église notre Mère nous propose un temps de préparation. Oui, à partir du dimanche 2 décembre prochain et ce jusqu’au 24 décembre, l’Église nous propose d’entrer dans un temps important de préparation à la fête de la nativité : noël. Ce temps essentiellement spirituel et qui se veut une halte dans la course des préparatifs matériels de noël est appelé temps de l’Avent. Mais qu’est-ce que le temps de l’avent ? comment le vivre aujourd’hui ? voilà les questions auxquelles nous tenterons de donner quelques réponses dans ce bref article.
Qu’est-ce que l’avent ?
Il faut dire que l’Avent vient du latin « adventus » et signifie « arrivée », « venue ». C’est un temps de préparation à la fête de noël. Il désigne à la fois la venue de Jésus lors de sa naissance, il y a deux mille ans, sa venue intérieure en nous, aujourd’hui, et son retour en majesté à la fin des temps. Ce temps débute le quatrième dimanche avant le 25 décembre, donc selon les années entre le 27 novembre et le 3 décembre. Le temps de l’avent marque le début de la nouvelle année liturgique. Cette année nous entrons dans l'année « C ». La célébration du temps de l’Avent dans l’Église remonte à la fin du IVe siècle à Ravenne, ville byzantine en Italie, en Gaule et en Espagne avant d’atteindre Rome dans la seconde moitié du Vie siècle. Ce temps choisi par l’Église byzantine et orthodoxe et ensuite par l’Église romaine et occidentale consistait en une préparation ascétique de la fête de noël. Une sorte de petit carême[1][i] c’est pourquoi la couleur liturgique est le violet (sauf le troisième dimanche dit dimanche du GAUDETE, ou dimanche de la joie. Ce jour-là la couleur est rose pour signifier que l’attente reste joyeuse), aussi durant tout le temps que dure l’avent on ne chante pas le Gloria durant la messe. Ce temps de préparation vise à la conversion des cœurs pour accueillir le Messie de Dieu. Il nous donne de mieux comprendre le sens de la naissance de Dieu dans l’âme et de la croissance du Christ en nous, qui n’est autre que le motif de l’incarnation, cet évènement inouï par lequel Dieu nous donne d’avoir part à sa vie, d’être introduits à la communion trinitaire. Afin d’aider le peuple de Dieu à vivre plus intensément ce temps d’attente l’Église va introduire dès l’antiquité la « couronne[2] de l’avent ». Cette couronne indique la conquête du salut, elle montre que par Jésus-Christ notre vie accède à sa totalité et à son intégrité. En effet, la couronne de l’avent a pour but de nous conforter dans l’espoir que notre vie sera une réussite avec Jésus. Même si l’année qui s’écoule nous a apportée beaucoup d’échecs, ceux-ci peuvent être métamorphosés par le recueillement, le silence et la prière, et intégrés à l’ensemble de notre existence de telle façon qu’elle retrouve une cohérence. La couronne de l’avent depuis le XIXe siècle est constituée de quatre bougies[3] qui représente chacune un dimanche du temps de l’avent. Chaque dimanche on allume une nouvelle bougie, de telle sorte que le nombre de bougies allumées rendent plus vive et intense notre attente de la nativité. Quand les quatre bougies brûlent sur le cercle de la couronne, toutes les oppositions sont réconciliées dans cette union du cercle et du carré.
Comment vivre le temps de l’avent ?
Vivre donc le temps de l’avent c’est accepter de vivre une aventure. L’aventure de Dieu. Car quand Dieu vient chez nous c’est toujours une aventure. Vivre le temps de l’avent c’est accepter que nos certitudes les mieux établies s’effondrent pour laisser place au Messie. C’est aller à la rencontre du Seigneur qui vient à notre rencontre. Frappe à la porte de notre cœur. L’attendre, l’écouter, le regarder avec les sens des acteurs principaux de ce temps que sont le prophète Isaïe, Saint Jean-Baptiste le précurseur, saint Joseph et la Sainte vierge Marie. Il nous faut pour cela être attentif aux textes qui sont lus durant cette période lors des messes. À travers la figure du prophète Isaïe qui exprime l’espérance messianique, les textes rappellent d’abord la longue attente par les Hébreux du sauveur annoncé par Dieu (cf. Isaïe (11, 1-10)).
À travers celle de Jean-Baptiste, ils annoncent la venue proche du Messie et invitent à un baptême de conversion pour s’y préparer (Marc 1,1.8 et Jean 1,19.28).
À travers la figure de Joseph père nourricier de Jésus, qui est le symbole de l’obéissance, de la douceur et de la disponibilité à la parole de Dieu, les textes nous invitent à son imitation. A la confiance en ce Dieu qui nous aime de toute éternité.
Et enfin, à travers la figure de la très Sainte vierge Marie qui est le symbole de l’habitation de Dieu en nous, les textes nous font vivre l’annonciation et le Fiat de Marie (Luc (1, 26-38)) qui nous ouvrent sur le mystère de l’incarnation du Fils de Dieu dans nos cœurs et dans notre Monde. La Nativité. NOÊL.
Comment alors vivre aujourd’hui ce saint temps que nous propose l’Église ?
Il est bon de rappeler que le temps de l’avent nous appelle d’une part au recueillement, au silence et à la prière. Pourquoi ne pas commencer ce temps de l’avent par être assidu à la récitation quotidienne de l’angélus à midi et à 19h00 ? Aussi, je pourrais prévoir par exemple dans son planning quotidien la participation à la messe ; ou / et prendre un temps (15 minutes) de lecture méditée de la parole de Dieu ? Pour cela je peux lire en m'aidant du calendrier liturgique le livre du prophète Isaïe ou l’évangile de saint Mathieu. Ou encore méditer le mystère de l’incarnation avec le regard de la très sainte vierge Marie, le premier tabernacle de l’humanité. Je n'oublie surtout pas durant cette période de m'approcher du sacrement de la réconciliation. Jésus m'attend au confessionnal.
Et d’autre part, à la conversion intérieure ; à l’accueil de l’autre, au partage et à la solidarité. De fait, Les célébrations rappellent, en permanence et avec force, que les fidèles doivent être mobilisés spirituellement pour que la foi soit un ferment constant de renouvellement personnel et social autant que de confiance dans l’avenir. Vivre le temps de l’avent, c’est faire une halte dans mon quotidien surchargé pour me mettre à la disposition de Dieu afin de contribuer à mon niveau à rendre les autres heureux. Cela commence par laisser mon cœur toucher par la misère des pauvres. De façon concrète c’est leurs permettre aussi de sentir noël dans leurs assiettes. C’est être présent aux personnes vivant seules ou marginalisées à travers par exemple une visite, un coup de fil… C’est l’occasion de me réconcilier avec un proche, ou un ami, un camarade ou un collègue avec lequel je suis en brouille. Je saisis cette chance du temps de l’avent qui m'est gracieusement offerte pour faire le premier pas vers la réconciliation ; même si je juge que j'ai raison. Beaucoup d’autres initiatives peuvent être prises ; à chacune, chacun de juger selon son l’inspiration et de laisser son cœur parler.
Entrons avec sérénité et confiance dans ce saint temps de grâce. « Ir adelante siempré ! »
Dieu bénisse !
Abbé Éric TRAORÉ.
[1] L’Avent et le Carême sont deux périodes préparatoires à une grande fête, Malgré leur ressemblance, l’Avent et le Carême sont assez différents. La préparation de Noël ne se fait pas de la même manière que celle du mystère pascal par le Carême. Le Carême est un temps de préparation baptismale et un temps de repentir pour ceux qui ont failli à l’engagement baptismal. Il est marqué par le jeûne. L’Avent est un temps d’espérance et une invitation à être vigilent. Il ne comporte pas de jeûne en occident.
[2] La couronne dans l’antiquité symbolisait la victoire et les honneurs. On la plaçait, richement ornée, sur la tête du vainqueur. La couronne de l’avent est le signe de l’hommage rendu au Seigneur qui va venir.
[3] L’introduction des bougies dans la couronne est l’œuvre du pasteur allemand d’Hambourg au 19eme siècle. Chaque matin il allumait un petit cierge et, chaque dimanche, un grand cierge. La coutume n’a retenu que les grands.
Temps de l'Avent 2018
Bien-aimés, dans le Christ,
Un soir d’harmattan, autour du feu, mon grand-père lève les yeux vers le ciel plein d’étoiles.
Son visage tout à coup s’illumine.
Il s’écrit : « regarde comme le ciel est beau ! » et avec sa canne il me montre les étoiles qui brillent de tous leurs éclats.
Comme s’il « calquait » un dessin, de sa canne il suit les formes des étoiles qui laissent voir un gros et majestueux croquis.
Le sourire jusqu’aux oreilles il s’exclame : « les astres annoncent un heureux événement : la naissance d’un grand prince » et tout à coup son visage s’assombrit « les hommes préoccupés par la richesse matérielle, et la quête des plaisirs mondains s’auront-ils le reconnaître et l’accueillir ? »
Il tient sa tête dans ses mains.
Debout à côté de lui je lui dis « grand-père, rassure-toi, même si tous ne le reconnaissent pas, et ne l’accueillent pas toi et moi nous allons le faire » baisant son regard vers moi il dit : « tu as raison ! Rentrons à présent et apprêtons-nous !»
Oui, bien-aimés dans le Christ, un grand événement se prépare dans notre humanité.
Dieu va visiter notre terre.
Le Messie de Dieu s’apprête à prendre chair de notre chair.
Il désir naître dans ta vie, dans ma vie, dans nos vies, nos cœurs et dans notre monde afin de nous accorder le Salut.
C’est le temps de l’AVENT.
Quatre semaines durant nous sommes donc invités à nous préparer à vivre cet avènement.
Saurons-nous savoir faire une halte pour préparer spirituellement ce grand rendez-vous ?
Cette année encore les prêtres de la paroisse du « NET » veulent nous y aider.
Merci à chacun d’eux pour ses enseignements.
Nouveauté ; en cette année pastorale 2018-2019 l’abbé Paul NAZOTIN à travers quelques textes bibliques et réflexions nous aidera à mieux connaitre et aimer notre Église catholique.
Merci déjà à lui.
Que le Messie que nous attendons leurs accordent à chacun les grâces dont il a besoin pour son ministère et son épanouissement.
Bon temps de préparation de la venue du Messie à chacune, chacun et à tous ! Bonne année pastorale.
« Ir adelante siempré ! »
Dieu bénisse.
Abbé Éric TRAORE.
Paroisse N.D du Val de Meurthe
20, rue de l'Église
88230/ Fraize
Tel : +33 3 29 50 30 50 / +33 7 53398792
France
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Samedi 8 juin - 18:00 | Chapelle Notre-Dame-des-Monts (Le Vic) de Ban-sur-Meurthe-Clefcy | |
Dimanche 9 juin - 10:00 | Eglise Sainte-Agathe de Ban-sur-Meurthe-Clefcy | |
Mardi 11 juin - 9:00 | Eglise Saint-Jean-Baptiste de Saulcy-sur-Meurthe | |
Mercredi 12 juin - 9:00 | Eglise Saint-Georges de Taintrux | |
Samedi 15 juin - 18:00 | Chapelle Notre-Dame-des-Monts (Le Vic) de Ban-sur-Meurthe-Clefcy | |
Dimanche 16 juin - 10:00 | Eglise Saint-Jacques de Mandray | |
Mardi 18 juin - 9:00 | Eglise Saint-Jean-Baptiste de Saulcy-sur-Meurthe | |
Mercredi 19 juin - 9:00 | Eglise Saint-Georges de Taintrux | |
Samedi 22 juin - 18:00 | Chapelle Notre-Dame-des-Monts (Le Vic) de Ban-sur-Meurthe-Clefcy | |
Dimanche 23 juin - 10:00 | Eglise Saint-Nicolas de Plainfaing | + |