Comment voir la rentrée d'un bon œil ?
Septembre est l’un de mes mois préférés, peut-être parce qu’il me rappelle le temps où j’allais encore à l’école. J’ai encore l’impression que l’année commence en septembre à voir l’excitation des élèves et des professeurs, à sentir l'odeur des cahiers neufs.
Et oui ! C’est la rentrée ! Il faut faire face à la réalité : l’été est fini, les vacances aussi. Il faut remettre les pieds sur terre, reprendre le travail !
Des millions d’élèves vont retrouver le chemin de l’école et vont devoir s’ajuster aux nouveaux rythmes scolaires. Et pour le reste d’entre nous, la rentrée n’est pas moins mouvementée. De l’agitation pour certains, avec la reprise des activités ; de l’inquiétude pour d’autres, tant l’économie a du mal à faire sa propre rentrée et reprendre son élan.
Ajustements, agitations, inquiétudes… on dirait que la rentrée est plutôt une mauvaise nouvelle !
Mais en fait, la rentrée est une période que j’aime bien. Parce qu’au fond, c’est un temps de retrouvailles avec des personnes et des lieux. Alors que le mot "vacances" parle d’absence, la "rentrée" parle de présence.
Ceci dit, la rentrée ne parle pas simplement de retrouvailles, elle est aussi le temps des relances, de l'élan ; le temps de se porter vers ce qui est en avant ; le temps de déposer son fardeau afin de continuer sa route avec plus d'aisance ; le temps de se séparer de ce qui a fait son temps... comme l'arbre fruitier qui, une fois que son fruit est arrivé à terme, le laisse tomber à terre.
La période ne s’appelle pas la sortie des vacances, mais la rentrée des classes. C’est donc un temps d’espérance. Le démarrage de quelque chose de nouveau.
Ça me rappelle ce moment dans les Évangiles où Jésus dit : "prenez la charge que je vous propose et mettez-vous à mon école". Tenez-vous prêts, leur dit-il, car chez moi, la reprise des classes c’est aussi une sacrée relance ! Trouver du nouveau au milieu de l’ancien ; des occasions pour servir et soutenir, pour agir et construire ; espérer, là où vous êtes, avec la force que je vous donne…
Cette rentrée-là, c’est plutôt une bonne nouvelle, non ?
Joseph