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Paroisse Saint-Hubert-du-Ban-de-Jeanménil
Paroisse Saint-Hubert-du-Ban-de-Jeanménil
La paroisse Saint Hubert du Ban de Jeanménil comprend les villages de Autrey, Brû, Housseras, Jeanménil et Saint Benoît la Chipotte
Info Contact
- Permanence le mardi de 17 h à 18 h.
- Journal du doyenné :
- Ensemble, parution trimestrielle sur abonnement
L'étoile de Noël
La couronne de l'avent
Pour lever l’obscurité qui parfois recouvre le monde,
je vais préparer quatre bougies
et je les poserai aux quatre coins de la terre.
La première bougie sera la lumière de mon sourire
offert à tous, chaque jour, comme un cadeau !
La deuxième bougie sera la lumière de ma prière
tournée vers toi, Seigneur, chaque jour, comme un regard !
La troisième bougie sera la lumière de mon pardon
accordé à tous, chaque jour, comme une main tendue !
La quatrième bougie sera la lumière de ma douceur
distribuée à tous, chaque jour, comme du bon pain.
Pour te montrer Seigneur, combien je t’attends,
j'allumerai mes bougies une à une
au long des quatre semaines de l’Avent.
Quand Noël viendra dans les maisons et les cœurs,
elles brilleront dans la nuit.
Ce sera ma couronne de lumière préparée pour toi, Seigneur.
Charles Singer
Novembre
Novembre…
Temps des souvenirs heureux, parfois drapés de nostalgie…
Le printemps est trop loin pour qu’on y pense déjà…
Chaque mois a ses rites, gravés dans le calendrier du temps.
Voici avec novembre, le temps de la Toussaint,
joyeuse fête de la mémoire,
belle manière de célébrer tous ceux,
connus ou anonymes,
qui nous ont précédés ;
En caressant, émus, la lisse dalle des tombes familiales,
nous pouvons avec un brin de foi
oser croire qu’elles ne cachent pas une fosse sans retour,
mais une porte ouverte sur le bonheur en Dieu.
Raison d’aller au cimetière, non pas pour y pleurer,
mais pour espérer…
Bertrand Révillion (Fruits et Abeilles-11.2009)
J'aime le gris
La saison du gris
J'aime les 4 saisons et tous les temps.
J'aime le gris bruineux, celui du plafond bas, de l'air frais, humide,
formant petit à petit de fines gouttelettes qui percolent et chutent de feuille en feuille
pour sinuer lentement le long des troncs et ainsi hydrater lentement le réseau de racines de surface.
Le gris est mélange de noir et de blanc, de nuit et de lumière.
Il fige les formes et les couleurs, il exacerbe les sons et gazouillis d'été finissant,
il révèle des odeurs de champignons, de terre mouillée.
J'aime le crachin gris, il invite à respirer profondément les poussières humides en suspension,
qui caressent la peau et décorent les cheveux de perlettes translucides.
Le gris est une belle couleur.
Aimer le gris, c'est aimer la nature.
Joseph
Les 7 rayons de l'amour
Dans ce monde éruptif où nous vivons, tentons d’être fidèle à Jésus. Il a versé l’eau sur les pieds fatigués : dans l’ordinaire de nos maisons, de nos villages, soyons ceux qui rafraîchissent la vie de leurs frères en les écoutant, en étant vraiment là, disponible et ouvert, à savourer la vie au cœur des fragilités où Dieu nous donne rendez-vous. C’est pour cela qu’il est ressuscité.
Le mois de Marie
Quand le mois de mai revient et que la nature se pare de toute sa beauté, nous nous souvenons que ce mois est dédié à celle que l’Écriture pare aussi de toute beauté, la Vierge Marie.
C’est effectivement le mois où nous avons la coutume de l’honorer depuis longtemps et il est bon de continuer à le faire, car nos cœurs se sentent toujours proches de cette Bonne Mère.
Naguère nous le chantions :
C’est le mois de Marie, c’est le mois le plus beau.
À la Vierge chérie disons un chant nouveau.
Oui, ornons le sanctuaire de nos plus belles fleurs.
Offrons à notre Mère et nos chants et nos cœurs.
Beaucoup effectivement apportent des fleurs et chantent pleins de joie, aux pieds de Marie. Quant aux cœurs, c’est le secret de chacun certes, mais l’expression des visages en dit assez pour deviner le rapport qui existe avec Elle. Marie est guide sur le chemin de la prière. Sans bruit, bien des personnes se réunissent les soirs du mois de mai, à l’église pour dire le chapelet près d’une statue de la Vierge ornée de fleurs.
Quand nous prions avec Marie, nous nous tournons vers son Fils. Beaucoup de "Je vous salue Marie" sont accompagnés d’une intention de prière car nous avons confiance en Marie pour porter nos suppliques au Seigneur. Marie, prenez nos prières, présentez-les à Jésus.
Joseph SCHLOSSER
DIMANCHE DE PÂQUES
Le Christ vert
MAURICE DENIS - 1890
En 1890, Maurice Denis peint un Christ appelé le « Christ vert ».
Du vert ! Étrange couleur pour un Christ, couleur tout de même dédiée à un temps liturgique – ordinaire – qui prolonge la Pentecôte : les dimanches en vert. Dans ce petit tableau, qui fait à peine une vingtaine de centimètres de hauteur, les traits de contours sont supprimés laissant émaner une spiritualité qui a quelque chose de neuf. L’emploi de tons purs accentue la lumière.
Le rouge de la Passion esquissant le tombeau ouvert, quelques taches suggérant des fleurs, le vert de la vie dans sa permanence et sa vigueur, tous ces éléments veulent témoigner de la Résurrection dans la suite des jours.
Avec ce Christ vert, il me semble que les « dimanches en vert » n’ont plus rien « d’ordinaire ».
SAMEDI SAINT
Golgotha consummatum est
JEAN-LÉON GÉRÔME - 1867
Seule exception, issue de la fin XIXe° siècle ! Le Golgotha est seulement suggéré par l’ombre des trois croix, et une foule de passants qui s’éloigne pour retourner en ville au moment des derniers rayons du soleil... Torture de la solitude des condamnés mourants !
VENDREDI SAINT
The crucifixion of humanity
SAM MORSE-BROWN - 1961
Au-dessus d’une foule en train de fuir le centre en ruine d’une grande ville bombardée, le crucifié trône dans un ciel qui représente le tragique champignon d’une explosion d’une bombe atomique. Allusion à l’explosion de la première bombe largué par les britanniques le 8 novembre 1957.
La foule en fuite est attendue en haut par deux représentants des partisans de l’explosion, un militaire torse nu, armé d’une mitraillette, et un membre du gouvernement, micro en main, en train de prononcé un discours, et visiblement surexcité.
JEUDI SAINT
Crucifixion « Our story, your story » (Notre histoire, votre histoire)
EMMANUEL LEVY - 1942
Comme Chagall, d’autres peintres juifs reprendront à leur compte le motif du juif en croix. Ici Emmanuel Levy, fils d’de migrants juifs russes.
Cette toile de 1942 porte un titre qui à lui seul réussit à dire l’essentiel en deux mots. Le traditionnel INRI a été remplacé par un écriteau avec un seul mot allemand « JUDE » (juif). Un vaste châle de prière et des phylactères achèvent de confirmer l’identité du crucifié. Jésus un juif oui ! Mais en 1942 ?