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Paroisse Saint-Dié
Paroisse Saint-Dié
Notre paroisse porte le même nom que le diocèse auquel elle est rattachée et couvre la ville entière de Saint-Dié-des-Vosges.
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Permanences :
- du lundi au jeudi de 9h30 à 11h30 et de 14h à 18h
- le vendredi de 9h30 à 11h30 et de 14h à 16h
- le samedi de 9h30 à 11h30
Ve Dimanche du temps ordinaire
Soirée louange
Ve Dimanche du temps ordinaire
Alléluia. Alléluia.
Le Christ a pris nos souffrances,
il a porté nos maladies.
Alléluia. (Mt 8, 17)
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (1, 29-39)
En ce temps-là, aussitôt sortis de la synagogue de Capharnaüm,
Jésus et ses disciples allèrent, avec Jacques et Jean,
dans la maison de Simon et d’André.
Or, la belle-mère de Simon était au lit, elle avait de la fièvre.
Aussitôt, on parla à Jésus de la malade.
Jésus s’approcha, la saisit par la main
et la fit lever.
La fièvre la quitta, et elle les servait.
Le soir venu, après le coucher du soleil,
on lui amenait tous ceux qui étaient atteints d’un mal
ou possédés par des démons.
La ville entière se pressait à la porte.
Il guérit beaucoup de gens atteints de toutes sortes de maladies,
et il expulsa beaucoup de démons ;
il empêchait les démons de parler,
parce qu’ils savaient, eux, qui il était.
Le lendemain, Jésus se leva, bien avant l’aube.
Il sortit et se rendit dans un endroit désert,
et là il priait.
Simon et ceux qui étaient avec lui partirent à sa recherche.
Ils le trouvent et lui disent :
« Tout le monde te cherche. »
Jésus leur dit :
« Allons ailleurs, dans les villages voisins,
afin que là aussi je proclame l’Évangile ;
car c’est pour cela que je suis sorti. »
Et il parcourut toute la Galilée, proclamant l’Évangile dans leurs synagogues,
et expulsant les démons.
Pour télécharger la feuille de ce dimanche : Dimanche 4 février
Dimanche 4 février, après les Vêpres Solennelles,
tous les paroissiens sont conviés à partager des crêpes dans une ambiance chaleureuse,
à la maison Charles-de-Foucauld.
« CHEMINS D'ESPÉRANCE » POUR VIVRE LE CARÊME ET PÂQUES EN 2024
« Tout près de toi est la Parole, elle est dans ta bouche et dans ton cœur » nous dit l’Apôtre Paul (Rm 10, 8). La Parole qui mûrit en notre cœur, à la croisée de notre expérience, de notre réflexion et de notre méditation, veut à son tour habiter nos paroles et les transfigurer. Depuis maintenant trois ans, notre livret de Carême propose deux étapes : un temps personnel en vue d’un cheminement intérieur et un temps communautaire afin de partager quelque chose de ce chemin personnel.
À travers ce partage spirituel – qui n’exclut pas celui d’une part du meilleur gâteau maison ! – peuvent grandir « des communautés selon l’Évangile » selon le souhait de Mgr BERTHET. Ce qui nous unit, ce qui fait de nous une communauté de croyants, frères et sœurs dans le Fils unique, est en effet la Parole de Vie, la Bonne Nouvelle de notre salut, l’Évangile de Dieu dont l’annonce est un « culte spirituel » rendu à Dieu (cf. Rm 1, 9). Au sein d’une même communauté, nous mettons en commun au profit de tous, ce que chacun a de meilleur, selon le caractère spécifique de cette communauté. Dans une communauté qui veut vivre selon l’Évangile, comment ne pas partager ce que chacun reçoit de ce même Évangile ?
Comme je le remarquais au début de l’Avent, « les six participants français au synode romain ont témoigné à Lourdes lors de l’Assemblée plénière de la Conférence des évêques de France de l’expérience très forte qu’ils y ont vécu. La ‘conversation dans l’Esprit’, bien plus qu’une méthode, a été le lieu où a pris corps une parole plus profonde que tout ce qui avait été dit par les uns et les autres, une parole fécondée par l’Esprit. Plusieurs participants aux rencontres qui ont eu lieu à travers le diocèse sur ce même mode en ont fait spontanément le constat. »
Forts de ce constat, nous vous proposons de vous appuyer sur cette méthode pour vivre des rencontres tout au long du Carême. Nous cheminerons cette année avec la première lettre de saint Pierre, indépendamment du cycle liturgique des lectures du dimanche (un extrait de cette lettre est lu le premier dimanche, mais ne le cherchez pas dans ces pages, il n’y est pas proposé !) On dit de la lettre de saint Jacques que nous avons lue l’an passé qu’elle est, de tous les écrits du Nouveau Testament, celui qui se rapproche le plus de ce que pouvait être la prédication de Jésus. Celle de Pierre, moins ‘rugueuse’, s’en rapproche par certains aspects. Nous l’aborderons dans ces pages sous le prisme de l’espérance. Une introduction à la première lettre de saint Jean lue pendant le temps pascal, vous aidera à prolonger votre partage après Pâques.
À tous un très beau chemin de Carême pour une « vive espérance », nous qui sommes appelés à partager « la gloire éternelle » de Dieu !
Père Denis BELIGNÉ
Administrateur diocésain
Pour télécharger le livret : diocese_de_saint-die_livret_careme_2024_chemins_desperance.pdf
Nous avons privilégié cette année une approche dans le prolongement de l’année dernière autour de la 1ère Épître de saint Pierre, dans la contemplation de l'œuvre de Pierre Soulages... en hommage aussi à Mgr Berthet qui a écrit sa 1ère exhortation pastorale à l’appui de cette Épître.
Sur la route de notre conversion pastorale, pour « des communautés selon l’Évangile », puissions- nous vivre ce temps de Carême et de Pâques en s’inscrivant davantage dans l’esprit du processus impulsé par notre pape François :
« Le but du processus synodal n’est pas de produire des documents mais d’ouvrir des horizons d’espérance pour l’accomplissement de la mission de l’Église. »
Extrait de Instrumentum Laboris (Octobre 2023)
Conversion pastorale de la paroisse de Saint-Dié – Émission "Rencontres" du 27 janvier 2024
Magazine rencontres janvier 2024 : conversion pastorale de la paroisse de Saint-Dié - YouTube
Le dimanche de la santé ?
Pour Quoi ? Pour Qui ?
Le dimanche de la santé a été instauré vers la fin des années 80, à l’initiative d’ungroupe de l’Action Catholique des Milieux Sanitaires et Sociaux (ACMSS) pour mettre en lumière la présence des soignants dans les communautés paroissiales. Ces soignants, par leurs horaires décalés, ne pouvaient pas toujours participer activement à la vie paroissiale, mais ils vivaient au quotidien ce « prendre soin » si cher au Christ. La date retenue pour cette célébration au niveau national est celle du dimanche le plus proche du 11 février instauré par Jean-Paul II en 1992 comme journée mondiale des malades.
La vocation du dimanche de la santé est, vraiment, de rendre visible dans les communautés chrétiennes, l’ensemble des soignants, les chercheurs, les aidants, les visiteurs de malades, les équipes d’aumônerie et toutes les associations… ceux qui œuvrent, souvent dans l’ombre, et sont tellement importants, tellement essentiels pour la prise en charge des personnes malades, âgées, handicapées, pour leur bien-être.
Pour Pâques,
le service de la catéchèse de la paroisse vous propose une vente de différents fromages en provenance du Haut Doubs.
Ainsi, vous aiderez à financer la sortie de fin d'année des enfants.
Vous trouverez des bulletins de commande à la sortie des églises et au presbytère.
La date limite pour commander : samedi 23 mars 2024. Vous pouvez déposer vos commandes au presbytère.
La livraison aura lieu le samedi 30 mars 2024,
Pour télécharger le bon de commande : commande_fromages_8_avril_23.png (556×791)
Dimanche de la santé
Le dimanche de la santé ?
Pour Quoi ? Pour Qui ?
Le dimanche de la santé a été instauré vers la fin des années 80, à l’initiative d’un groupe de l’Action Catholique des Milieux Sanitaires et Sociaux (ACMSS) pour mettre en lumière la présence des soignants dans les communautés paroissiales. Ces soignants, par leurs horaires décalés, ne pouvaient pas toujours participer activement à la vie paroissiale, mais ils vivaient au quotidien ce « prendre soin » si cher au Christ. La date retenue pour cette célébration au niveau national est celle du dimanche le plus proche du 11 février instauré par Jean-Paul II en 1992 comme journée mondiale des malades.
La vocation du dimanche de la santé est, vraiment, de rendre visible dans les communautés chrétiennes, l’ensemble des soignants, les chercheurs, les aidants, les visiteurs de malades, les équipes d’aumônerie et toutes les associations… ceux qui œuvrent, souvent dans l’ombre, et sont tellement importants, tellement essentiels pour la prise en charge des personnes malades, âgées, handicapées, pour leur bien-être.
IVe Dimanche du temps ordinaire
Fresque anonyme du XIe siècle, Autriche - Jésus à la Synagogue
IVe Dimanche du temps ordinaire
Fresque anonyme du XIe siècle, Autriche - Jésus à la Synagogue
Alléluia. Alléluia.
Le peuple qui habitait dans les ténèbres
a vu une grande lumière.
Sur ceux qui habitaient dans le pays et l’ombre de la mort,
une lumière s’est levée.
Alléluia. (Mt 4, 16)
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (1, 21-28)
Jésus et ses disciples entrèrent à Capharnaüm.
Aussitôt, le jour du sabbat, il se rendit à la synagogue, et là, il enseignait.
On était frappé par son enseignement,
car il enseignait en homme qui a autorité,
et non pas comme les scribes.
Or, il y avait dans leur synagogue un homme tourmenté par un esprit impur,
qui se mit à crier :
« Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ?
Je sais qui tu es : tu es le Saint de Dieu. »
Jésus l’interpella vivement :
« Tais-toi ! Sors de cet homme. »
L’esprit impur le fit entrer en convulsions,
puis, poussant un grand cri, sortit de lui.
Ils furent tous frappés de stupeur
et se demandaient entre eux :
« Qu’est-ce que cela veut dire ?
Voilà un enseignement nouveau, donné avec autorité !
Il commande même aux esprits impurs, et ils lui obéissent. »
Sa renommée se répandit aussitôt partout,
dans toute la région de la Galilée.
Feuille d'annonces - IVe dimanche du Temps Ordinaire : Dimanche 28 janvier
Dimanche 4 février, après les Vêpres Solennelles,
tous les paroissiens sont conviés à partager des crêpes dans une ambiance chaleureuse,
à la maison Charles-de-Foucauld.
Pour Pâques,
le service de la catéchèse de la paroisse vous propose une vente de différents fromages en provenance du Haut Doubs.
Ainsi, vous aiderez à financer la sortie de fin d'année des enfants.
Vous trouverez des bulletins de commande à la sortie des églises et au presbytère.
La date limite pour commander : samedi 23 mars 2024
Vous pouvez déposer vos commandes au presbytère.
La livraison aura lieu le samedi 30 mars 2024, maison Charles-de-Foucauld de 9h30 à 12h.
Bon de commande à télécharger : Microsoft Word - Document1
Une quête sera organisée à la sortie de chaque messe les 27 et 28 janvier.
« Tout près de toi est la Parole, elle est dans ta bouche et dans ton cœur » nous dit l’Apôtre Paul (Rm 10, 8). La Parole qui mûrit en notre cœur, à la croisée de notre expérience, de notre réflexion et de notre méditation, veut à son tour habiter nos paroles et les transfigurer. Depuis maintenant trois ans, notre livret de Carême propose deux étapes : un temps personnel en vue d’un cheminement intérieur et un temps communautaire afin de partager quelque chose de ce chemin personnel.
À travers ce partage spirituel – qui n’exclut pas celui d’une part du meilleur gâteau maison ! – peuvent grandir « des communautés selon l’Évangile » selon le souhait de Mgr BERTHET. Ce qui nous unit, ce qui fait de nous une communauté de croyants, frères et sœurs dans le Fils unique, est en effet la Parole de Vie, la Bonne Nouvelle de notre salut, l’Évangile de Dieu dont l’annonce est un « culte spirituel » rendu à Dieu (cf. Rm 1, 9). Au sein d’une même communauté, nous mettons en commun au profit de tous, ce que chacun a de meilleur, selon le caractère spécifique de cette communauté. Dans une communauté qui veut vivre selon l’Évangile, comment ne pas partager ce que chacun reçoit de ce même Évangile ?
Comme je le remarquais au début de l’Avent, « les six participants français au synode romain ont témoigné à Lourdes lors de l’Assemblée plénière de la Conférence des évêques de France de l’expérience très forte qu’ils y ont vécu. La ‘conversation dans l’Esprit’, bien plus qu’une méthode, a été le lieu où a pris corps une parole plus profonde que tout ce qui avait été dit par les uns et les autres, une parole fécondée par l’Esprit. Plusieurs participants aux rencontres qui ont eu lieu à travers le diocèse sur ce même mode en ont fait spontanément le constat. »
Forts de ce constat, nous vous proposons de vous appuyer sur cette méthode pour vivre des rencontres tout au long du Carême. Nous cheminerons cette année avec la première lettre de saint Pierre, indépendamment du cycle liturgique des lectures du dimanche (un extrait de cette lettre est lu le premier dimanche, mais ne le cherchez pas dans ces pages, il n’y est pas proposé !) On dit de la lettre de saint Jacques que nous avons lue l’an passé qu’elle est, de tous les écrits du Nouveau Testament, celui qui se rapproche le plus de ce que pouvait être la prédication de Jésus. Celle de Pierre, moins ‘rugueuse’, s’en rapproche par certains aspects. Nous l’aborderons dans ces pages sous le prisme de l’espérance. Une introduction à la première lettre de saint Jean lue pendant le temps pascal, vous aidera à prolonger votre partage après Pâques.
À tous un très beau chemin de Carême pour une « vive espérance », nous qui sommes appelés à partager « la gloire éternelle » de Dieu !
Père Denis BELIGNÉ
Administrateur diocésain
Nous avons privilégié cette année une approche dans le prolongement de l’année dernière autour de la 1ère Épître de saint Pierre, dans la contemplation de l'œuvre de Pierre Soulages... en hommage aussi à Mgr Berthet qui a écrit sa 1ère exhortation pastorale à l’appui de cette Épître.
Sur la route de notre conversion pastorale, pour « des communautés selon l’Évangile », puissions- nous vivre ce temps de Carême et de Pâques en s’inscrivant davantage dans l’esprit du processus impulsé par notre pape François :
« Le but du processus synodal n’est pas de produire des documents mais d’ouvrir des horizons d’espérance pour l’accomplissement de la mission de l’Église. »
Extrait de Instrumentum Laboris (Octobre 2023)
Version numérique à télécharger (gratuite) :
Livret de carême "Chemins d'espérance" : diocese_de_saint-die_livret_careme_2024_chemins_desperance.pdf
Saint Paul était-il misogyne ?
Journée Bible – Intervention du père Olivier Bourion
Une journée Bible inter-diocésaine s'est déroulée le samedi 20 janvier 2024 au Domaine de l'Asnée, à Villers-les-Nancy, et en retransmission directe à la Maison diocésaine d'Épinal. Organisée par les services lorrains de formation (diocèses de Saint-Dié, Nancy et Toul, Metz et Verdun), cette édition 2024 avait pour thème « Saint Paul était-il misogyne ? ».
Le père Olivier Bourion, bibliste, a animé cette journée et a permis aux participants de mieux comprendre les positions de saint Paul au sujet des femmes et de la relation femme-homme.
Quand on lit saint Paul, certains passages peuvent nous [rester] en travers de la gorge […]. Ça pourrait nous donner une image de Paul complétement fausse, en faire quelqu’un qui n’aime pas les femmes, qui est misogyne.
Père Olivier Bourion, bibliste et prêtre du diocèse de Saint-Dié
Découvrez ci-dessous l'intervention du père Olivier Bourion en deux parties, la deuxième partie étant axée sur la Lettre de saint Paul aux Éphésiens (enregistrements effectués et diffusés par le diocèse de Nancy-Toul) :
Partie 1
Partie 2
Spectacle Bernadette de Lourdes
Le spectacle de Bernadette de Lourdes a été reporté au
Samedi 20 avril à Amnéville.
Départ en bus : parking du presbytère à 17h.
Pique-nique à emporter.
Suite à des désistements, il reste quelques places à 51 € transport compris.
Attention, il n'y en aura pas pour tout le monde !
Pour s'inscrire, veuillez contacter le presbytère
au 03 29 56 12 88
IIIe Dimanche du temps ordinaire
IIIe Dimanche du temps ordinaire
Alléluia. Alléluia.
Le règne de Dieu est tout proche.
Convertissez-vous et croyez à l’Évangile.
Alléluia. (Mc 1, 15)
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (1, 14-20)
Après l’arrestation de Jean le Baptiste,
Jésus partit pour la Galilée
proclamer l’Évangile de Dieu ;
il disait :
« Les temps sont accomplis :
le règne de Dieu est tout proche.
Convertissez-vous et croyez à l’Évangile. »
Passant le long de la mer de Galilée,
Jésus vit Simon et André, le frère de Simon,
en train de jeter les filets dans la mer,
car c’étaient des pêcheurs.
Il leur dit :
« Venez à ma suite.
Je vous ferai devenir pêcheurs d’hommes. »
Aussitôt, laissant leurs filets,
ils le suivirent.
Jésus avança un peu
et il vit Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean,
qui étaient dans la barque et réparaient les filets.
Aussitôt, Jésus les appela.
Alors, laissant dans la barque leur père Zébédée avec ses ouvriers,
ils partirent à sa suite.
Feuille d'annonces du IIIe dimanche du Temps Ordinaire :Dimanche 21 janvier
Le Pape sur les couples irréguliers :
« Le Seigneur bénit tout le monde »
La bénédiction à tous, même aux couples « irréguliers », l'imitation de Dieu qui est « bon » et non « châtieur » et qui « bénit tout le monde » ; la « peur » d'une escalade de la guerre et de la capacité d'« autodestruction » de l'humanité ; la confirmation qu'il n'a pas l'intention de démissionner et l'annonce de deux voyages : en Polynésie, en août, et dans son pays natal, l'Argentine, à la fin de l'année. Tels sont quelques-uns des thèmes abordés par le Pape lors d’un entretien avec le journaliste Fabio Fazio pour l'émission italienne “ Che tempo che fa “, diffusée dimanche soir 14 janvier, sur la chaîne Nove. En 2022, François avait déjà accordé une interview à cette même émission populaire (diffusée à l'époque sur la RAI, la télévision publique). Dimanche, il a accordé un nouvel entretien de près d'une heure pour réfléchir sur des sujets liés à l'actualité, aux défis du monde, à l'Église, et au pontificat.
Bénédiction à « tous, tous, tous »
Le Pape a répondu à une question sur la déclaration du Dicastère pour la Doctrine de la Foi, Fiducia supplicans, qui ouvre la possibilité de bénir les couples en situation « irrégulière » par rapport à la morale catholique, y compris les couples de même sexe. Un document qui a suscité des réactions diverses, voire contrastées. François a reconnu que « parfois les décisions ne sont pas acceptées » mais souvent « c'est parce qu'on ne sait pas » ; puis il a réaffirmé le principe « todos, todos, todos » (« tous, tous, tous ») déjà exprimé lors des JMJ de Lisbonne : « Le Seigneur bénit tous ceux qui viennent, tous, tous, tous. Le Seigneur bénit tous ceux qui sont capables d'être baptisés, c'est-à-dire chaque personne. Mais ensuite, les personnes doivent entrer en dialogue avec la bénédiction du Seigneur et voir quel est le chemin que le Seigneur leur propose. Mais nous devons les prendre par la main et les aider à parcourir ce chemin, et non pas les condamner dès le début ».
Les confesseurs pardonnent tout
C'est « le travail pastoral de l'Église » et c'est un travail « très important » pour les confesseurs, auxquels François réitère l'invitation à « tout pardonner » et à traiter les gens « avec une grande bonté ». Lui-même, révèle-t-il, en 54 ans de sacerdoce, n'a refusé le pardon qu'une seule fois « à cause de l'hypocrisie de la personne » : « J'ai toujours tout pardonné, même, dirais-je, en sachant que cette personne allait peut-être rechuter, mais le Seigneur nous pardonne. Aider à ne pas rechuter, ou à moins rechuter, mais toujours pardonner ». Le Seigneur « ne se scandalise pas de nos péchés, car Il est un père qui nous accompagne », observe l’évêque de Rome, avouant qu’il aime à croire que l’enfer est vide.
Le risque de guerres
Une fois encore, comme en ces 100 jours de conflit au Moyen-Orient et en ces presque deux ans d'agression contre l'Ukraine, le Pape stigmatise l'horreur de la guerre : « Il est vrai que faire la paix comporte des risques, mais faire la guerre comporte plus de risques », soutient-il avant de revenir un instant sur sa rencontre, mercredi dernier, avec une délégation d'enfants ukrainiens : « Aucun d'entre eux n'a souri. Les enfants sourient spontanément, je leur donnais des chocolats, mais ils ne souriaient pas. Ils avaient oublié de sourire et pour un enfant, oublier de sourire, c’est criminel. Voilà ce que fait la guerre : elle empêche de rêver ».« Derrière les guerres, insiste-t-il, il y a le commerce des armes. Un économiste m'a dit qu'en ce moment, les investissements qui rapportent le plus d'intérêts, le plus d'argent, concernent l’industrie de l’armement. Investir pour tuer ».
La peur de l'escalade de la guerre
L'évêque de Rome confie une crainte personnelle: « Cette escalade de la guerre m'effraie, parce que cela engrange des actions belliqueuses dans le monde. On se demande comment ça va finir. Avec les armes atomiques d’aujourd’hui, qui détruisent tout. Comment allons-nous finir ? Comme l'Arche de Noé ? Cela me fait peur. La capacité d'autodestruction qu'à aujourd’hui l'humanité ».
La cruauté envers les migrants
Au cours de l’entretien, une place a également été accordée au thème des migrants, cher au Pape, et à son accolade avec Pato, le jeune Camerounais qui a perdu sa femme et sa fille de 6 ans l'an dernier, morts de faim, de chaleur et de soif dans le désert entre la Tunisie et la Libye. François l'a reçu en novembre dernier à la résidence Sainte Marthe. « Il y a tellement de cruauté dans le traitement de ces migrants, dès le moment où ils quittent leur maison jusqu'à ce qu'ils arrivent ici en Europe », a-t-il déploré, rappelant la situation dramatique de nombreuses personnes dans les camps de réfugiés libyens et la tragédie de février 2022 à Cutro, sur les côte de Calabre, dans le sud de l’Italie. « C’est vrai que chacun a le droit de rester dans sa propre maison et d'émigrer », a déclaré le Pape, mais « s'il vous plaît, ne fermez pas les portes». Ce qu'il faut, c'est une politique migratoire « bien pensée » qui permette de « prendre en main le problème des migrants » et « d'éliminer toutes ces mafias qui exploitent les migrants ».
Non à la démission, oui aux voyages
Pour terminer, l’inévitable question sur une éventuelle démission lui a été posée, cependant « ce n'est ni une pensée, ni une préoccupation, ni même un désir. C'est une possibilité, ouverte à tous les papes, mais pour le moment elle n'est pas au centre de mes pensées, de mes préoccupations et de mes sentiments ». Pour confirmer ses propos, François a annoncé les deux voyages présentés comme des hypothèses lors de précédentes interviews : la Polynésie et l'Argentine. En Argentine — où il a été officiellement invité par une lettre du nouveau président Javier Milei - le successeur de Pierre pourrait se rendre vers la fin de l'année : « Les gens souffrent beaucoup là-bas. C'est un moment difficile pour le pays. La possibilité d'un voyage dans la seconde moitié de l'année est envisagée, parce que maintenant il y a un changement de gouvernement, il y a de nouvelles choses... En août, je dois faire un voyage en Polynésie, un long voyage, et ensuite, nous ferons un voyage en Argentine, si c'est possible. J'ai envie d'y aller. Dix ans, c'est bien, c'est bon, je peux y aller ».
Salvatore Cernuzio - Cité du Vatican
Le spectacle de Bernadette de Lourdes a été reporté au
samedi 20 avril à Amnéville.
Départ en bus : parking du presbytère à 17h.
Pique-nique à emporter.
Suite à des désistements, il reste quelques places à 51 € transport compris.
Attention, il n'y en aura pas pour tout le monde !
Pour s'inscrire, veuillez contacter le presbytère
au 03 29 56 12 88
IIe Dimanche du temps ordinaire
Alléluia. Alléluia. En Jésus Christ, nous avons reconnu le Messie :
par lui sont venues la grâce et la vérité. Alléluia. (cf. Jn 1, 41.17)
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (1, 35-42)
En ce temps-là, Jean le Baptiste se trouvait avec deux de ses disciples.
Posant son regard sur Jésus qui allait et venait, il dit :
« Voici l’Agneau de Dieu. »
Les deux disciples entendirent ce qu’il disait,
et ils suivirent Jésus.
Se retournant, Jésus vit qu’ils le suivaient,
et leur dit :
« Que cherchez-vous ? »
Ils lui répondirent :
« Rabbi – ce qui veut dire : Maître –, où demeures-tu ? »
Il leur dit :
« Venez, et vous verrez. »
Ils allèrent donc, ils virent où il demeurait,
et ils restèrent auprès de lui ce jour-là.
C’était vers la dixième heure (environ quatre heures de l’après-midi).
André, le frère de Simon-Pierre, était l’un des deux disciples
qui avaient entendu la parole de Jean et qui avaient suivi Jésus.
Il trouve d’abord Simon, son propre frère, et lui dit :
« Nous avons trouvé le Messie » – ce qui veut dire : Christ.
André amena son frère à Jésus.
Jésus posa son regard sur lui et dit :
« Tu es Simon, fils de Jean ;
tu t’appelleras Kèphas » – ce qui veut dire : Pierre.
Feuille d'annonces : Dimanche 14 janvier
Convertir la pastorale pour témoigner plutôt que convertir le monde
Le Pape est parti du constat que l’on entend presque toujours dire du mal « de l’aujourd'hui », reconnaissant qu’entre les guerres, changements climatiques, injustices planétaires et migrations, crises de la famille et de l'espérance, les motifs d'inquiétude ne manquent pas.
« L'époque actuelle semble être habitée par une culture qui place l'individu au-dessus de tout et la technologie au centre de tout, avec sa capacité à résoudre de nombreux problèmes et ses gigantesques progrès dans tant de domaines », a relevé le Souverain pontife, estimant que cette culture du progrès technico-individuel conduit à « l'affirmation d'une liberté qui ne veut pas se donner de limites et qui est indifférente à ceux qui restent en arrière ». Selon lui, elle livre ainsi les grandes aspirations humaines à « la logique souvent vorace de l'économie, avec une vision de la vie qui écarte ceux qui ne produisent pas et peine à dépasser l'immanent ».
La première civilisation qui tente d'organiser une société sans Dieu
Le Pape s’inquiète de voir ainsi la première civilisation de l'histoire « qui tente globalement d'organiser une société humaine sans la présence de Dieu », en se concentrant dans d'immenses villes qui restent horizontales, même si elles ont des gratte-ciels vertigineux qu’il compare à Babel. « On y raconte un projet de société où chaque individualité est sacrifiée à l'efficacité de la collectivité. L'humanité parle une seule langue-nous pourrions dire qu'elle a une "pensée unique"- elle est comme enveloppée dans une sorte de sortilège général qui absorbe l'unicité de chacun dans une bulle d'uniformité », a relevé l’évêque de Rome, rappelant que Dieu rétablit les différences, recrée les conditions pour que l'unicité puisse se développer, fait revivre le multiple là où l'idéologie voudrait imposer l'unique.
Le récit de Babel résonne avec l’époque pour François : « Aujourd'hui encore, la cohésion, au lieu de la fraternité et de la paix, est souvent basée sur l'ambition, les nationalismes, l'homologation et les structures technico-économiques qui inculquent la persuasion que Dieu soit insignifiant et inutile : non pas tant parce que l'on cherche plus de savoir, mais surtout pour plus de pouvoir ».
« Une vérité devient crédible si elle est attestée par la vie »
Or, selon le Pape, on ne peut annoncer Jésus qu'en habitant la culture de son temps et en ayant toujours à l'esprit les paroles de l'apôtre Paul sur l'aujourd'hui : « Voici maintenant le temps favorable, voici maintenant le jour du salut » (2 Co 6,2). Le successeur de Pierre n’estime pour cela pas nécessaire « d'opposer à l'aujourd'hui des visions alternatives provenant du passé ». « Il ne suffit pas non plus de réaffirmer des convictions religieuses acquises qui, même si elles sont vraies, deviennent abstraites avec le temps. Une vérité ne devient pas plus crédible parce que l'on élève la voix en la disant, mais parce qu'elle est attestée par la vie », a-t-il assuré.
En effet, le Pape a souhaité rappeler dans sa catéchèse que « le zèle apostolique n'est jamais la simple répétition d'un style acquis, mais le témoignage que l'Évangile est vivant aujourd'hui pour nous ».
Se tenir aux carrefours « de l'aujourd'hui »
Conscients de cela, regardons donc notre époque et notre culture comme un don, a-t-il exhorté. « Elles sont les nôtres et les évangéliser ne signifie pas les juger de loin, ni même se tenir sur un balcon en criant le nom de Jésus, mais descendre dans la rue, aller dans les lieux où les gens vivent, fréquenter les espaces où les gens souffrent, travaillent, étudient et réfléchissent, habiter les carrefours où les êtres humains partagent ce qui a du sens pour leur vie ».
Enfin, le Souverain pontife a souligné la nécessité « de se tenir aux carrefours de l'aujourd'hui », car « les quitter appauvrirait l'Évangile et réduirait l'Église à une secte ». « Les fréquenter, en revanche, nous aide, nous chrétiens, à comprendre de manière renouvelée les raisons de notre espérance, à extraire et à partager du trésor de la foi les choses nouvelles et les choses anciennes », a-t-il conclu, appelant à plus convertir la pastorale « pour qu'elle incarne mieux l'Évangile dans l'aujourd'hui » plutôt que « de vouloir convertir le monde d'aujourd'hui ».
Vatican News
Invitation de l'APIST à participer à l'opération DON DU LIVRE - les 19, 20 et 21 janvier - Espace François - Mitterrand.
Le salon de thé d'Apist servi par les jeunes de l'association se tiendra à l'Espace François - Mitterrand,
samedi 20 janvier de 14h à 18h et dimanche 21 janvier de 14h à 17h. Il sera servi par les jeunes adultes de l'association.
L'association Emmaüs, notre partenaire de ce WE festif qui débutera vendredi à partir de 14h30 jusqu'au dimanche 21 à 17h vous proposera des espaces de détente où vous seront servies boissons chaudes ou jus de fruits accompagnés de douceurs sucrées pour une somme modique.
Nous aurons le plaisir d'accueillir samedi 20 janvier à 15 h Zoé, conteuse de l'association culturelle de Gérardmer "La cabane qui murmure" avec son spectacle tout public "Le roi du vent ".
Dimanche 21 janvier, Nahalia Jacquel animera à partir de 14h le Salon de thé d'Apist . Autodidacte en viole de gambe et autres instruments de musique traditionnelle d'Europe, elle nous enchantera avec des airs de musique dont elle a le secret.
© Marie-Christine Bertin / Diocèse de Paris
Le dimanche 21 janvier, c'est le dimanche de la Parole, institué par le Pape François, pour accorder plus de place à la Parole de Dieu dans nos vies.
"Ignorer les Écritures, c'est ignorer le Christ" disait Saint Jérôme, et selon le pape François : "Écouter la parole de Dieu signifie lire et se demander : mais, qu'est-ce que cela dit à mon cœur ? Que me dit Dieu avec cette parole ?"
Pour entrer dans cette démarche, la célébration du samedi 20 janvier à 18h30 s'étirera jusqu'à 20h sous la forme d'une "messe qui prend son temps". Elle fera place, après la proclamation de l'Évangile, à une méditation personnelle guidée, puis à un partage des réflexions de chacun, en petits groupes, l'eucharistie sera suivie d'un verre de l'amitié bien chaud.
Nous vous invitons à venir nombreux, découvrir une autre manière de faire communauté pendant la messe.
Pour plus d'informations, vous pouvez contacter :
Claude pour CVX (06 88 59 42 88) ou Francine pour l'ACI (06 62 58 19 38)