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Paroisse Saint-Dié
Paroisse Saint-Dié
Notre paroisse porte le même nom que le diocèse auquel elle est rattachée et couvre la ville entière de Saint-Dié-des-Vosges.
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- du lundi au vendredi de 9h30 à 11h30 et de 14h à 18h
- le samedi de 9h30 à 11h30
Ve Dimanche de Carême
Ve Dimanche de Carême
Gloire à toi, Seigneur,
gloire à toi.
Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive,
dit le Seigneur ;
et là où moi je suis, là aussi sera mon serviteur.
Gloire à toi, Seigneur,
gloire à toi. (Jn 12, 26)
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (12, 20-33)
En ce temps-là,
il y avait quelques Grecs parmi ceux qui étaient montés à Jérusalem
pour adorer Dieu pendant la fête de la Pâque.
Ils abordèrent Philippe, qui était de Bethsaïde en Galilée,
et lui firent cette demande :
« Nous voudrions voir Jésus. »
Philippe va le dire à André, et tous deux vont le dire à Jésus.
Alors Jésus leur déclare :
« L’heure est venue où le Fils de l’homme doit être glorifié.
Amen, amen, je vous le dis :
si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ;
mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit.
Qui aime sa vie la perd ;
qui s’en détache en ce monde la gardera pour la vie éternelle.
Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive ;
et là où moi je suis, là aussi sera mon serviteur.
Si quelqu’un me sert, mon Père l’honorera.
Maintenant mon âme est bouleversée.
Que vais-je dire ?
“Père, sauve-moi de cette heure” ?
– Mais non ! C’est pour cela que je suis parvenu à cette heure-ci !
Père, glorifie ton nom ! »
Alors, du ciel vint une voix qui disait :
« Je l’ai glorifié et je le glorifierai encore. »
En l’entendant, la foule qui se tenait là disait que c’était un coup de tonnerre.
D’autres disaient :
« C’est un ange qui lui a parlé. »
Mais Jésus leur répondit :
« Ce n’est pas pour moi qu’il y a eu cette voix, mais pour vous.
Maintenant a lieu le jugement de ce monde ;
maintenant le prince de ce monde va être jeté dehors ;
et moi, quand j’aurai été élevé de terre,
j’attirerai à moi tous les hommes. »
Il signifiait par là de quel genre de mort il allait mourir.
Feuille d'annonces - Ve Dimanche de Carême : Dimanche 17 mars
Les responsables religieux chrétiens de France appellent
au cessez-le-feu et à la libération des otages
Paris, le 5 mars 2024
Nous, responsables religieux chrétiens de France, sommes solidaires de toutes les victimes de la guerre entre Israël et le Hamas et appelons au cessez-le-feu. Porteurs des valeurs de l’Évangile, nous souffrons de la désespérante situation que connaissent plus de deux millions de personnes vivant dans la bande de Gaza. Nous tenons à affirmer que la restriction d’accès à des ressources essentielles tels que les soins médicaux, la nourriture et l’eau est fondamentalement inhumaine.
Nous nous sentons solidaires de toutes les victimes de cette guerre, particulièrement des populations civiles, mais aussi des soldats ou des combattants qui portent et porteront les conséquences des actions qu’ils doivent mener. Nous avons exprimé notre solidarité au lendemain de l’attaque terroriste du 7 octobre 2023. Nous la redisons, comme c’est notre devoir, après la tuerie de plus d’une centaine de gazaouis affamés qui a eu lieu le jeudi 29 février 2024, et oblige à voir ce qu’il y a d’inhumain dans la situation présente.
Les objectifs militaires et les intérêts politiques poursuivis par cette guerre ne peuvent négliger la priorité que revêt la sauvegarde de toute vie humaine. Nous réprouvons les actes de violence qui exacerbent la souffrance humaine et empêchent l’émergence d’une paix durable. Nous exhortons les parties prenantes de cette guerre à faire de la protection de la vie humaine et de la dignité des civils, leur plus haute priorité.
Dans cet esprit, nous demandons instamment à tous les responsables politiques et religieux, d’intensifier leur action pour mettre fin à cette violence et de prendre les mesures essentielles dans le cadre d’un processus visant à instaurer une paix durable entre Israéliens et Palestiniens.
Nous demandons notamment :
Un cessez-le-feu immédiat, pour assurer l’acheminement d’une aide humanitaire indispensable, en premier lieu les soins médicaux, la nourriture et l’eau.
La libération immédiate de tous les otages, conformément au droit international humanitaire et aux droits humains.
Des efforts internationaux pour ouvrir, par le dialogue, une nouvelle voie politique vers une paix durable, relancer le débat sur une solution viable à deux États, et entamer le travail sur la guérison des mémoires de tous les habitants de la région.
En ce temps de Carême, nous invitons les chrétiens de toutes les confessions, à continuer de porter instamment la situation du Proche-Orient dans leur prière, à ne pas s’habituer à cette situation de guerre et de violence, à être facilitateurs de dialogue et de rencontre là où les sensibilités des uns et des autres s’opposent, à prier et travailler sans relâche pour que tous puisent dans leur religion des raisons de servir la paix et dépasser les peurs et les colères.
Pasteur Christian Krieger Mgr Éric de Moulins-Beaufort
Président de la Fédération Président de la Conférence des évêques de France
protestante de France
Métropolite Dimitrios
Président de l’Assemblée
des évêques orthodoxes
de France
Prochaine rencontre des équipes enseignantes : jeudi 21 mars à 14h30, maison Charles-de-Foucauld.
Chaque été, plus de 60 enfants et ados des paroisses vosgiennes se rassemblent à la Colline (Fresse sur Moselle), vivre une semaine d'école de prière, de découvertes, de partage. Pour en limiter le coût, une vente de sacs en tissu sera organisée à la sortie de la messe des Rameaux à la cathédrale au prix de 5€ l'unité.
D'avance, merci de votre soutien !
IVe Dimanche de Carême
Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus !
Dieu a tellement aimé le monde
qu’il a donné son Fils unique,
afin que ceux qui croient en lui aient la vie éternelle.
Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus ! (Jn 3, 16)
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (Jn 3, 14-21)
En ce temps-là, Jésus disait à Nicodème :
« De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert,
ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé,
afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle.
Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique,
afin que quiconque croit en lui ne se perde pas,
mais obtienne la vie éternelle.
Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde,
non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé.
Celui qui croit en lui échappe au Jugement,
celui qui ne croit pas est déjà jugé,
du fait qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.
Et le Jugement, le voici :
la lumière est venue dans le monde,
et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière,
parce que leurs œuvres étaient mauvaises.
Celui qui fait le mal déteste la lumière :
il ne vient pas à la lumière,
de peur que ses œuvres ne soient dénoncées ;
mais celui qui fait la vérité vient à la lumière, pour qu’il soit manifeste
que ses œuvres ont été accomplies en union avec Dieu. »
Feuille d'annonces - IVe Dimanche de Carême : Dimanche 10 mars
Comment parler de liberté si l’avortement est la seule option promue ?
Il y a bien de la tristesse et de l’amertume à considérer le vote du Parlement réuni en Congrès, pour ce que ce vote traduit finalement : le refus d’accueillir la vie est désormais érigé comme un principe fondamental de la République. Et si l’on méprise ainsi l’enfant à naître, on sait aussi qu’il y a, à l’autre bout de l’existence, des personnes trop âgées, trop seules, trop pauvres ou trop malades, dont on ne manquera pas bientôt de dire – dont on dit déjà ! – que le geste le plus noble et fraternel serait, pour elles aussi, de précipiter leur fin.
Évêques, nous ne sommes pas les seuls à faire part de notre inquiétude sur ce sujet depuis maintenant des années. Qu’il me soit permis de dire que notre expression, la mienne, n’est pas celle d’hommes qui croient savoir mieux que les femmes quels droits doivent être les leurs et comment elles peuvent les exercer. Bien au contraire, elle est celle de pasteurs qui vivent aux côtés des femmes et des hommes de leur temps ; les souffrances et les angoisses qui traversent leurs vies ne nous sont ni inconnues, ni indifférentes. Ainsi, c’est Simone Veil qui soulignait, il y a cinquante ans, « qu’aucune femme ne recourt de gaieté de cœur à l’avortement ».
Avec les citoyens de tous bords qui veulent continuer à porter, au-delà des opportunismes partisans, le témoignage de la dignité indépassable de toute vie, nous croyons aussi que personne, quels que soient ses choix, ne peut ni ne doit être résumé ou réduit à ses actes. Nous considérons qu’il est en revanche de notre responsabilité d’interroger notre société. Comment peut-on parler de liberté si l’avortement est, au fond, la seule option promue ? Devons-nous en rester là et nous satisfaire de cet état des choses ?
Il existe pourtant des alternatives, qui méritent d’être soutenues et valorisées. Depuis des décennies, des croyants et des non croyants se mettent simplement au service des femmes pour les accompagner à travers leur grossesse, qu’elles décident de garder leur enfant ou de le confier pour l’adoption. Je connais des associations qui, avec humanité et délicatesse, accueillent et soutiennent les futures mères en difficulté. Nous pouvons être heureux que de telles initiatives existent : loin d’être des gouttes d’eau dans l’océan, elles sont le signe que d’autres solutions peuvent être pleinement respectueuses du choix des femmes pour leur avenir et celui de l’enfant qu’elles portent.
Évoquer cette notion, centrale, de respect, conduit à s’inquiéter également pour les soignants. Le vote du Parlement réuni en Congrès fait peser une nouvelle menace sur leur liberté de ne pas pratiquer, pour des raisons qui leur appartiennent, une interruption volontaire de grossesse. Nous ne pouvons en effet pas concevoir que demain, un médecin ou une sage-femme puisse être condamné par la justice pour avoir refusé de mettre fin à une vie.
La tristesse et l’amertume que nous éprouvons ne doivent pas nous arrêter. Puisque nous voulons construire dans l’espérance une société toujours plus humaine et vraiment fraternelle, il nous appartient, avec tous les hommes et les femmes de bonne volonté qui ne se résolvent pas à considérer que le progrès ultime réside dans la seule protection des droits individuels, de poursuivre et d’amplifier nos efforts pour accueillir toutes les détresses et faire connaître toutes les options. Parce qu’il n’est de liberté sans choix, ni de choix sans conscience libre.
† Laurent Ulrich
Archevêque de Paris
Prochaine rencontre MCR
mardi 11 mars, 14h30 chez les Sœurs du Très-Saint-Sauveur
IVe Dimanche de Carême
Semaine Sainte 2024
IIIe Dimanche de Carême
Gloire au Christ,
Sagesse éternelle du Dieu vivant.
Gloire à toi, Seigneur.
Dieu a tellement aimé le monde
qu’il a donné son Fils unique,
afin que ceux qui croient en lui aient la vie éternelle.
Gloire au Christ,
Sagesse éternelle du Dieu vivant.
Gloire à toi, Seigneur. (Jn 3, 16)
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (2, 13-25)
Comme la Pâque juive était proche, Jésus monta à Jérusalem.
Dans le Temple, il trouva installés
les marchands de bœufs, de brebis et de colombes,
et les changeurs.
Il fit un fouet avec des cordes, et les chassa tous du Temple,
ainsi que les brebis et les bœufs ;
il jeta par terre la monnaie des changeurs,
renversa leurs comptoirs,
et dit aux marchands de colombes :
« Enlevez cela d’ici.
Cessez de faire de la maison de mon Père
une maison de commerce. »
Ses disciples se rappelèrent qu’il est écrit :
L’amour de ta maison fera mon tourment.
Des Juifs l’interpellèrent :
« Quel signe peux-tu nous donner pour agir ainsi ? »
Jésus leur répondit :
« Détruisez ce sanctuaire, et en trois jours je le relèverai. »
Les Juifs lui répliquèrent :
« Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce sanctuaire,
et toi, en trois jours tu le relèverais ! »
Mais lui parlait du sanctuaire de son corps.
Aussi, quand il se réveilla d’entre les morts,
ses disciples se rappelèrent qu’il avait dit cela ;
ils crurent à l’Écriture et à la parole que Jésus avait dite.
Pendant qu’il était à Jérusalem pour la fête de la Pâque,
beaucoup crurent en son nom,
à la vue des signes qu’il accomplissait.
Jésus, lui, ne se fiait pas à eux, parce qu’il les connaissait tous
et n’avait besoin d’aucun témoignage sur l’homme ;
lui-même, en effet, connaissait ce qu’il y a dans l’homme.
Feuille d'annonces - IIIe Dimanche de Carême : Dimanche 3 mars
L'envie et la vanité, ancrées dans « une fausse idée de Dieu »
Toujours souffrant « d’un léger état grippal, sans fièvre », le Pape a confié la lecture de sa catéchèse à Mgr Filippo Ciampanelli, officiel de la Secrétairerie d’État. Dans le texte, le souverain pontife a rappelé les origines du vice de l’envie, qui apparaît comme l’un des plus anciens, comme le démontre la haine de Caïn envers Abel.
« La tête de l'envieux est toujours triste : son regard est baissé, il semble continuellement sonder le sol, mais en réalité il ne voit rien, car son esprit est enveloppé de pensées pleines de méchanceté », a noté François, constatant que l'envie, si elle n'est pas maîtrisée, conduit à la haine de l'autre ; Abel tué par Caïn, qui n'a pas supporté le bonheur de son frère.
Les envieux et la fausse idée de Dieu
L'envie a attiré l'attention de philosophes et d'érudits de toutes cultures. « À la base, il y a une relation de haine et d'amour : l'un veut le mal de l'autre, mais secrètement, il souhaite lui ressembler. L'autre est l'épiphanie de ce que nous voudrions être, et qu'en réalité nous ne sommes pas ». Et le Pape d’évoquer « la fausse idée de Dieu » à la base de ce vice : on n'accepte pas que Dieu ait ses propres "mathématiques", différentes des nôtres. Au contraire, nous voudrions imposer à Dieu notre logique égoïste, mais la logique de Dieu est l'amour, a-t-il poursuivi. « Les biens qu'il nous donne sont faits pour être partagés. » Dans l’affection fraternelle réside donc le remède à l’envie, a rappelé François, lettre de saint Paul aux Romains à l’appui.
Les egos encombrants, perpétuels mendiants d'attention
De pair avec l’envie survient aussi « la vaine gloire ». « Ensemble, ces deux vices sont caractéristiques d'une personne qui aspire à être le centre du monde, libre d'exploiter tout et tout le monde, objet de toutes les louanges et de tous les amours ». Le successeur de Pierre a ainsi détaillé les caractéristiques pesantes de cette vanité : « La vaine gloire est une estime de soi exagérée et sans fondement. Le vantard possède un "ego" encombrant : il n'a aucune empathie et ne se rend pas compte qu'il existe d'autres personnes que lui dans le monde. Ses relations sont toujours instrumentales, marquées par la prévarication de l'autre. Sa personne, ses réalisations, ses succès doivent être montrés à tous : c'est un perpétuel mendiant d'attention. »
Or, François remarque que pour guérir le vantard, les maîtres spirituels ne proposent pas beaucoup de remèdes. « Car au fond, le mal de la vanité a son remède en lui-même : les louanges que l'orgueilleux espérait récolter du monde se retourneront bientôt contre lui. Et combien de personnes, trompées par une fausse image d'elles-mêmes, sont ensuite tombées dans des péchés dont elles auraient bientôt eu honte ! » L’Apôtre des Gentils livre une nouvelle fois la sagesse de son enseignement pour vaincre la vanité : « C'est donc très volontiers que je mettrai plutôt ma fierté dans mes faiblesses, afin que la puissance du Christ fasse en moi sa demeure » (2 Co 12,9).
Delphine Allaire – Cité du Vatican
Pour Pâques,
le service de la catéchèse de la paroisse vous propose
une vente de différents fromages en provenance du Haut Doubs.
Ainsi, vous aiderez à financer la sortie de fin d'année des enfants.
Vous trouverez des bulletins de commande
à la sortie des églises et au presbytère.
La date limite pour commander : samedi 23 mars 2024
Vous pouvez déposer vos commandes au presbytère.
La livraison aura lieu le samedi 30 mars 2024,
maison Charles-de-Foucauld de 9h30 à 12h.
Bon de commande à télécharger : Microsoft Word - Document1
IIIe Dimanche de Carême
"ÇA S'EST PASSÉ DANS LA PAROISSE"
De partout on venait à lui.
Le dimanche 11 février 2024, journée mondiale des malades (instituée par saint Jean-Paul II) et dimanche de la santé, les visiteurs de personnes malades en hôpitaux, à domicile ou en E.H.P.A.D du doyenné de la Meurthe, ainsi que les soignants, étaient invités à la messe à la cathédrale de Saint-Dié. Le père Arnaud Meyer, curé de la cathédrale, a donné le sacrement des malades à quatre personnes devant une assemblée rajeunie par la présence des enfants.
Ce jour-là également, quatre d’entre eux ont été accueillis en vue du baptême.
Tous ces jeunes, montés autour de l’autel pour prier le Notre Père, sont allés ensuite donner un signe de paix à toute l’assemblée présente.
Avant de conclure la célébration, le père Arnaud a convié les équipes de visiteurs et les soignants à le rejoindre dans le chœur de l’église pour un envoi en mission.
IIe Dimanche de Carême
Gloire au Christ,
Parole éternelle du Dieu vivant.
Gloire à toi, Seigneur.
De la nuée lumineuse,
la voix du Père a retenti :
« Celui-ci est mon Fils bien-aimé, écoutez-le ! »
Gloire au Christ,
Parole éternelle du Dieu vivant.
Gloire à toi, Seigneur. (cf. Mt 17, 5)
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (9, 2-10)
En ce temps-là, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean,
et les emmena, eux seuls, à l’écart sur une haute montagne.
Et il fut transfiguré devant eux.
Ses vêtements devinrent resplendissants, d’une blancheur telle
que personne sur terre ne peut obtenir une blancheur pareille.
Élie leur apparut avec Moïse, et tous deux s’entretenaient avec Jésus.
Pierre alors prend la parole et dit à Jésus :
« Rabbi, il est bon que nous soyons ici !
Dressons donc trois tentes :
une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. »
De fait, Pierre ne savait que dire,
tant leur frayeur était grande.
Survint une nuée qui les couvrit de son ombre,
et de la nuée une voix se fit entendre :
« Celui-ci est mon Fils bien-aimé : écoutez-le ! »
Soudain, regardant tout autour,
ils ne virent plus que Jésus seul avec eux.
Ils descendirent de la montagne,
et Jésus leur ordonna de ne raconter à personne ce qu’ils avaient vu,
avant que le Fils de l’homme
soit ressuscité d’entre les morts.
Et ils restèrent fermement attachés à cette parole,
tout en se demandant entre eux ce que voulait dire :
« ressusciter d’entre les morts ».
Feuille d'annonces - IIe Dimanche de Carême - année B : Dimanche 25 février - Cathédrale
« La montagne est le lieu où Dieu se révèle »
Mes chers frères et sœurs, aujourd’hui l’Église nous propose de célébrer le deuxième dimanche du temps de carême, année B. Le livre de la genèse, dans la péricope lue, nous présente l’histoire du sacrifice d’Abraham. Dans l’Évangile, saint Marc, quant à lui, nous fait méditer sur le passage de la transfiguration de notre Seigneur Jésus-Christ, devant trois de ses disciples : Pierre, Jacques et Jean.
La symbolique de la montagne dans les Écritures saintes est très importante et significative. La montagne est le lieu où Dieu se révèle, est rencontré et expérimenté. Nous pouvons nous souvenir de Moïse qui rencontre Dieu sur le mont Sinaï ; Jésus prêche les sermons sur la montagne et il a été crucifié sur le mont Calvaire. Dans l’Évangile d'aujourd'hui, Jésus est transfiguré sur la montagne.
Dans les deux lectures, Genèse et l’Évangile de Saint Marc) nous trouvons deux mouvements significatifs de toute vie spirituelle : la montée sur la montagne, mais aussi la descente dans la plaine : monter sur la montagne, c’est se mettre à l’écart, c’est être au-dessus, un lieu de théophanie, d’écoute et de prière. Monter sur la montagne, c’est élever son esprit, quitter un instant le monde purement matériel pour une rencontre immatérielle avec Dieu. Il s’agit de s’élever au-delà du créé pour contempler la gloire et la grandeur de Dieu. Le Seigneur nous invite souvent à l’écart pour converser avec lui dans la prière. Notre vie spirituelle a besoin de cette écoute de Dieu afin de vivre sa parole dans la routine sociale.
Ainsi donc, après avoir écouté le Seigneur et contempler sa gloire sur la montagne, il nous faut descendre dans la plaine rencontrer nos frères et sœurs. La vraie rencontre avec Dieu sur la montagne de la prière nous renvoie à l’action et cette action se réalise au sein de la communauté des frères et des sœurs. « Nous sommes invités à retourner en bas, dans la plaine et à rejoindre le monde dans ce qu’il vit. Nous y trouverons tous ceux et celles qui sont accablés par le poids du fardeau, des maladies, des injustices, de l’ignorance, de la pauvreté matérielle et spirituelle ».
L’Évangile de saint Marc sur la transfiguration éclaire la vie de Jésus, mais aussi la vie de chacune de nos vies. Face aux difficultés que nous rencontrons tous les jours, les moments de contact avec Dieu peuvent nous redonner le courage nécessaire pour descendre de la montagne et faire face aux problèmes de la vie quotidienne.
Il semble que Martin Luther King, au milieu des menaces de mort, s’est souvenu de ce passage biblique de la transfiguration et il a écrit dans son journal : « Je suis monté sur la montagne pour prier et j’ai entrevu la terre promise... Cette rencontre avec Dieu m’a permis de continuer à lutter pour la justice.»
Le dimanche de la Transfiguration est une invitation à prier mais aussi à travailler dans la société ; à être des contemplatifs dans l’action. La parole de Dieu que nous écoutons dans la prière et qui nous transforme intérieurement et extérieurement, nous ne pouvons la garder pour nous seuls. Si nous l’accueillons, ce n’est pas pour la mettre au frigo mais pour la partager avec nos frères et sœurs.
Prions afin que le Seigneur nous accorde la grâce de l’écouter et de le contempler dans sa gloire mais aussi la joie de le proclamer et de le partager au monde. Amen
Le Père jésuite Martin Bahati
Méditation - Vatican News
La Transfiguration, Armando Alemdar Ara, 2014