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Vivre sa foi à domicile #24

Vendredi 10 avril - Vendredi Saint (Jean 18,1-42)

Notre quotidienne: "Vivre sa foi à domicile", évolue et s'enrichit pour le temps de la semaine Sainte. Avec vos rubriques habituelles vous trouverez des nouveautés, parmi lesuqelles nos dossiers : "Art et foi", "En musique avec Tandem", "Nos activités pour les enfants"', ... Nos prêtres, nos diacres et nos religieuses continueront à se relayer chaque jour pour méditer l'Évangile du jour et vous la confier. Ensemble soyons connectés. 

 

TRIDUUM PASCAL

Vendredi Saint - Célébration de la Passion du Seigneur



VIVRE LA CÉLÉBRATION DE LA PASSION DU CHRIST ET DU CHEMIN DE CROIX

L’office du Vendredi saint, appelé « célébration de la Passion du Seigneur », est centré sur la proclamation du récit de la Passion. Il est proposé aux fidèles un chemin de Croix qui suit les étapes de la Passion du Christ.
Le Vendredi Saint, les chrétiens sont appelés au jeûne, démarche de pénitence et de conversion, expression de l’attente du Christ.
 

AUJOURD'HUI EN LIVE pour vivre la célébration de la Passion du Christ  

Vendredi Saint - 10 avril à 18h 

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MÉDITATION DE L'ÉVANGILE DU JOUR



« En fait, ma royauté n'est pas d'ici. » (Jean 18, 1 - 19, 42) 

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là, après le repas, Jésus sortit avec ses disciples
et traversa le torrent du Cédron ;
il y avait là un jardin, dans lequel il entra avec ses disciples.
Judas, qui le livrait, connaissait l’endroit, lui aussi,
car Jésus et ses disciples s’y étaient souvent réunis.
Judas, avec un détachement de soldats
ainsi que des gardes envoyés par les grands prêtres et les pharisiens,
arrive à cet endroit.
Ils avaient des lanternes, des torches et des armes.
Alors Jésus, sachant tout ce qui allait lui arriver,
s’avança et leur dit : « Qui cherchez-vous? »
Ils lui répondirent : « Jésus le Nazaréen. »
Il leur dit : « C’est moi, je le suis. »
Judas, qui le livrait, se tenait avec eux.
Quand Jésus leur répondit : « C’est moi, je le suis »,
ils reculèrent, et ils tombèrent à terre.
Il leur demanda de nouveau : « Qui cherchez-vous? »
Ils dirent : « Jésus le Nazaréen. »
Jésus répondit : « Je vous l’ai dit : c’est moi, je le suis.
Si c’est bien moi que vous cherchez, ceux-là, laissez-les partir. »
Ainsi s’accomplissait la parole qu’il avait dite :
« Je n’ai perdu aucun de ceux que tu m’as donnés. »
Or Simon-Pierre avait une épée ; il la tira,
frappa le serviteur du grand prêtre et lui coupa l’oreille droite.
Le nom de ce serviteur était Malcus.
Jésus dit à Pierre :
« Remets ton épée au fourreau.
La coupe que m’a donnée le Père, vais-je refuser de la boire ? »
Alors la troupe, le commandant et les gardes juifs
se saisirent de Jésus et le ligotèrent.
Ils l’emmenèrent d’abord chez Hanne, beau-père
de Caïphe, qui était grand prêtre cette année-là.
Caïphe était celui qui avait donné aux Juifs ce conseil :
« Il vaut mieux qu’un seul homme meure pour le peuple. »

Or Simon-Pierre, ainsi qu’un autre disciple, suivait Jésus.
Comme ce disciple était connu du grand prêtre,
il entra avec Jésus dans le palais du grand prêtre.
Pierre se tenait près de la porte, dehors.
Alors l’autre disciple – celui qui était connu du grand prêtre –
sortit, dit un mot à la servante qui gardait la porte, et fit entrer Pierre.
Cette jeune servante dit alors à Pierre :
« N’es-tu pas, toi aussi, l’un des disciples de cet homme ? »
Il répondit : « Non, je ne le suis pas ! »
Les serviteurs et les gardes se tenaient là ; comme il faisait froid,
ils avaient fait un feu de braise pour se réchauffer.
Pierre était avec eux, en train de se chauffer.
Le grand prêtre interrogea Jésus sur ses disciples et sur son enseignement.
Jésus lui répondit : « Moi, j’ai parlé au monde ouvertement.
J’ai toujours enseigné à la synagogue et dans le Temple,
là où tous les Juifs se réunissent, et je n’ai jamais parlé en cachette.
Pourquoi m’interroges-tu ?
Ce que je leur ai dit, demande-le à ceux qui m’ont entendu.
Eux savent ce que j’ai dit. »
À ces mots, un des gardes, qui était à côté de Jésus, lui donna une gifle en disant : 
« C’est ainsi que tu réponds au grand prêtre ! »
Jésus lui répliqua : « Si j’ai mal parlé, montre ce que j’ai dit de mal.
Mais si j’ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu ? »
Hanne l’envoya, toujours ligoté, au grand prêtre Caïphe.

Simon-Pierre était donc en train de se chauffer.
On lui dit : « N’es-tu pas, toi aussi, l’un de ses disciples ? »
Pierre le nia et dit : « Non, je ne le suis pas ! »
Un des serviteurs du grand prêtre, parent de celui à qui Pierre avait coupé l’oreille,
insista : « Est-ce que moi, je ne t’ai pas vu dans le jardin avec lui ? »
Encore une fois, Pierre le nia.
Et aussitôt un coq chanta.

Alors on emmène Jésus de chez Caïphe au Prétoire.
C’était le matin.
Ceux qui l’avaient amené n’entrèrent pas dans le Prétoire,
pour éviter une souillure et pouvoir manger l’agneau pascal.
Pilate sortit donc à leur rencontre et demanda :
« Quelle accusation portez-vous contre cet homme ? »
Ils lui répondirent : « S’il n’était pas un malfaiteur,
nous ne t’aurions pas livré cet homme. »
Pilate leur dit : « Prenez-le vous-mêmes et jugez-le suivant votre loi. »
Les Juifs lui dirent : « Nous n’avons pas le droit de mettre quelqu’un à mort. »
Ainsi s’accomplissait la parole que Jésus avait dite
pour signifier de quel genre de mort il allait mourir.
Alors Pilate rentra dans le Prétoire ;
il appela Jésus et lui dit : « Es-tu le roi des Juifs ? »
Jésus lui demanda : « Dis-tu cela de toi-même,
Ou bien d’autres te l’ont dit à mon sujet ? »
Pilate répondit : « Est-ce que je suis juif, moi ?
Ta nation et les grands prêtres t’ont livré à moi : qu’as-tu donc fait ? »
Jésus déclara : « Ma royauté n’est pas de ce monde ;
si ma royauté était de ce monde, j’aurais des gardes qui se seraient battus
pour que je ne sois pas livré aux Juifs. En fait, ma royauté n’est pas d’ici. »
Pilate lui dit : « Alors, tu es roi ? »
Jésus répondit : « C’est toi-même qui dis que je suis roi.
Moi, je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité.
Quiconque appartient à la vérité écoute ma voix. »
Pilate lui dit : « Qu’est-ce que la vérité ? »
Ayant dit cela, il sortit de nouveau à la rencontre des Juifs,
et il leur déclara : « Moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation.
Mais, chez vous, c’est la coutume que je vous relâche quelqu’un pour la Pâque :
voulez-vous donc que je vous relâche le roi des Juifs ? »
Alors ils répliquèrent en criant : « Pas lui ! Mais Barabbas ! »
Or ce Barabbas était un bandit.

Alors Pilate fit saisir Jésus pour qu’il soit flagellé.
Les soldats tressèrent avec des épines une couronne
qu’ils lui posèrent sur la tête ; puis ils le revêtirent d’un manteau pourpre.
Ils s’avançaient vers lui et ils disaient : « Salut à toi, roi des Juifs ! »
Et ils le giflaient.

Pilate, de nouveau, sortit dehors et leur dit :
« Voyez, je vous l’amène dehors pour que vous sachiez
que je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. »
Jésus donc sortit dehors, portant la couronne d’épines et le manteau pourpre.
Et Pilate leur déclara : « Voici l’homme. »
Quand ils le virent, les grands prêtres et les gardes se mirent à crier :
« Crucifie-le! Crucifie-le! »
Pilate leur dit : « Prenez-le vous-mêmes, et crucifiez-le ;
moi, je ne trouve en lui aucun motif de condamnation. »
Ils lui répondirent : « Nous avons une Loi, et suivant la Loi il doit mourir,
parce qu’il s’est fait Fils de Dieu. »
Quand Pilate entendit ces paroles, il redoubla de crainte.
Il rentra dans le Prétoire, et dit à Jésus : « D’où es-tu? »
Jésus ne lui fit aucune réponse.
Pilate lui dit alors : « Tu refuses de me parler, à moi ?
Ne sais-tu pas que j’ai pouvoir de te relâcher, et pouvoir de te crucifier ? »
Jésus répondit : « Tu n’aurais aucun pouvoir sur moi si tu ne l’avais reçu d’en haut ;
c’est pourquoi celui qui m’a livré à toi porte un péché plus grand. »
Dès lors, Pilate cherchait à le relâcher ; mais des Juifs se mirent à crier :
« Si tu le relâches, tu n’es pas un ami de l’empereur.
Quiconque se fait roi s’oppose à l’empereur. »
En entendant ces paroles, Pilate amena Jésus au-dehors;
il le fit asseoir sur une estrade au lieu dit le Dallage
– en hébreu : Gabbatha.
C’était le jour de la Préparation de la Pâque, vers la sixième heure, environ midi.
Pilate dit aux Juifs : « Voici votre roi. »
Alors ils crièrent : « À mort ! À mort ! Crucifie-le ! »
Pilate leur dit : « Vais-je crucifier votre roi ? »
Les grands prêtres répondirent : « Nous n’avons pas d’autre roi que l’empereur. »
Alors, il leur livra Jésus pour qu’il soit crucifié.

Ils se saisirent de Jésus.
Et lui-même, portant sa croix, 
sortit en direction du lieu dit Le Crâne (ou Calvaire), qui se dit en hébreu Golgotha.
C’est là qu’ils le crucifièrent, et deux autres avec lui, un de chaque côté, et Jésus au milieu.
Pilate avait rédigé un écriteau qu’il fit placer sur la croix ; 
il était écrit : « Jésus le Nazaréen, roi des Juifs. »
Beaucoup de Juifs lurent cet écriteau,
parce que l’endroit où l’on avait crucifié Jésus était proche de la ville,
et que c’était écrit en hébreu, en latin et en grec.
Alors les grands prêtres des Juifs dirent à Pilate : 
« N’écris pas : “Roi des Juifs” ; mais : “Cet homme a dit : Je suis le roi des Juifs.” »
Pilate répondit : « Ce que j’ai écrit, je l’ai écrit. »

Quand les soldats eurent crucifié Jésus, ils prirent ses habits ;
ils en firent quatre parts, une pour chaque soldat.
Ils prirent aussi la tunique ;
c’était une tunique sans couture, tissée tout d’une pièce de haut en bas.
Alors ils se dirent entre eux : « Ne la déchirons pas, désignons par le sort celui qui l’aura. »
Ainsi s’accomplissait la parole de l’Écriture :
Ils se sont partagé mes habits ; ils ont tiré au sort mon vêtement.
C’est bien ce que firent les soldats.

Or, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère
et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine.
Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait,
dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. »
Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. »
Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui.
Après cela, sachant que tout, désormais, était achevé
pour que l’Écriture s’accomplisse jusqu’au bout, Jésus dit : « J’ai soif. »
Il y avait là un récipient plein d’une boisson vinaigrée.
On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre
à une branche d’hysope, et on l’approcha de sa bouche.
Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : « Tout est accompli. »
Puis, inclinant la tête, il remit l’esprit.

(Ici on fléchit le genou, et on s’arrête un instant.)

Comme c’était le jour de la Préparation (c’est-à-dire le vendredi),
il ne fallait pas laisser les corps en croix durant le sabbat,
d’autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque.
Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes.
Les soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis de l’autre homme crucifié avec Jésus.
Quand ils arrivèrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes,
mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau.
Celui qui a vu rend témoignage, et son témoignage est véridique ;
et celui-là sait qu’il dit vrai afin que vous aussi, vous croyiez.
Cela, en effet, arriva pour que s’accomplisse l’Écriture : Aucun de ses os ne sera brisé.
Un autre passage de l’Écriture dit encore : Ils lèveront les yeux vers celui qu’ils ont transpercé.

Après cela, Joseph d’Arimathie, 
qui était disciple de Jésus, mais en secret par crainte des Juifs,
demanda à Pilate de pouvoir enlever le corps de Jésus.
Et Pilate le permit.
Joseph vint donc enlever le corps de Jésus.
Nicodème – celui qui, au début, était venu trouver Jésus pendant la nuit – vint lui aussi ;
il apportait un mélange de myrrhe et d’aloès pesant environ cent livres.
Ils prirent donc le corps de Jésus, qu’ils lièrent de linges,
en employant les aromates selon la coutume juive d’ensevelir les morts.
À l’endroit où Jésus avait été crucifié, il y avait un jardin 
et, dans ce jardin, un tombeau neuf dans lequel on n’avait encore déposé personne.
À cause de la Préparation de la Pâque juive, 
et comme ce tombeau était proche, c’est là qu’ils déposèrent Jésus.

 

La méditation du jour :

"TOUT EST ACCOMPLI."

Jésus a bu la coupe que le Père lui avait donnée à boire. Il a conscience d’avoir pleinement réalisé la volonté de son Père. Mais je me pose la question : pourquoi fallait-il qu’il aille jusque là ? 

Nous aimons lire dans la passion selon saint Luc la parole de Jésus : « Père, pardonne-leur… » S’identifiant à la plus grande détresse, Jésus nous montre jusqu’où peut se vivre le commandement de l’amour, jusqu’au pardon accordé aux bourreaux. 

Mais aujourd’hui nous lisons la passion selon saint Jean et ici le pardon aux bourreaux n’est pas évoqué. Peut-être parce qu’il y a plus à recevoir que l’indication d’un chemin à suivre.

En contemplant le Christ en croix, nous sommes les bénéficiaires  d’une transmission, d’une « transfusion » de vie.

"Inclinant la tête, il remit l’esprit."
Il y a là plus que la mention du dernier souffle de Jésus. Le verbe grec employé par Jean évoque le don, la transmission du souffle, de l’esprit, c'est-à-dire de la vie.

"Un des soldats avec sa lance lui perça le côté ;
et aussitôt il en sortit du sang et de l’eau."

La mort du Seigneur est bien source de vie. En parallèle à ce témoignage solennel de Jean, lisons la vision prophétique d’Ezéchiel (47). L’eau jaillie du côté du temple est source d’une vie paradisiaque.

"… du sang et de l’eau." 
Les sacrements que le Christ nous a laissés, baptême et eucharistie, actualisent ce don de la Vie.

"… afin que vous croyiez."
Saint Jean terminera son évangile en ajoutant ceci : "pour qu’en croyant vous ayez la vie en son nom." 
Oui, sur la croix, il s’agit bien d’une "transfusion de vie"… pour que nous ayons la vie en abondance.
 

Père Antoine Viry

Vivre la Semaine Sainte avec les enfants

 
Retrouvez toutes les illustrations/méditations quotidiennes sur notre dossier : "KT à domicile"

 

 

Prolonger la découverte avec le psaume et la musique du jour :

Psaume 30 (31) 

R/ Ô Père, en tes mains je remets mon esprit.
(cf. Lc 23, 46)

En toi, Seigneur, j’ai mon refuge ;
garde-moi d’être humilié pour toujours.
En tes mains je remets mon esprit ;
tu me rachètes, Seigneur, Dieu de vérité.

Je suis la risée de mes adversaires
et même de mes voisins ;
je fais peur à mes amis,
s’ils me voient dans la rue, ils me fuient.

On m’ignore comme un mort oublié,
comme une chose qu’on jette.
J’entends les calomnies de la foule :
ils s’accordent pour m’ôter la vie.

Moi, je suis sûr de toi, Seigneur,
je dis : « Tu es mon Dieu ! »
Mes jours sont dans ta main : délivre-moi
des mains hostiles qui s’acharnent.

Sur ton serviteur, que s’illumine ta face ;
sauve-moi par ton amour.
Soyez forts, prenez courage,
vous tous qui espérez le Seigneur !


Musique du jour

Passion selon Saint Jean BWV 245 (Jean-Sébastien Bach) - Nikolaus Harnoncourt, Gerhard Schmidt-Gaden

 

Art & Foi - Accompagner Jésus

Pour ce temps de la semaine Sainte, le père Duménil, responsable du service Art Sacré et curé doyen d'Epinal, vous propose une toute nouvelle rubrique : Art et foi.
À partir de Mardi 7 avril et jusqu'au dimanche de Pâques, nous vous y proposerons chaque jour une oeuvre commentée à partir des récits de la Passion selon Saint-Jean. D'ici là, nous vous proposons d'entrer dans la semaine Sainte avec quelques sculptures qui illustreront l'évangile de saint Matthieu.

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L'OEUVRE DU JOUR :
Christ crucifié
Diego Velasquez (1632). Musée du Prado, Madrid.

LA CITATION D'ÉVANGILE :

"Après cela, sachant que tout, désormais, était achevé pour que l’Écriture s’accomplisse jusqu’au bout, Jésus dit : « J’ai soif. »  Il y avait là un récipient plein d’une boisson vinaigrée. On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre à une branche d’hysope, et on l’approcha de sa bouche. Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : « Tout est accompli. » Puis, inclinant la tête, il remit l’esprit."  
Jean 19, 28-30

LE COMMENTAIRE DU PÈRE PIERRE-JEAN DUMÉNIL :

« Tout est accompli » ! Parole à la poésie ! (Miguel de Unamuno)

Tout est paix dans cette image du Christ en croix. Même les traces du supplice semblent être un contrepoint à cette clarté rendue encore plus vive par l’obscurité du fond à laquelle fait écho la chute de la noire chevelure cachant la moitié du visage. Il y a là une grandeur apaisante qui saisit le spectateur et ne l’abandonne plus. Qu’on soit croyant ou non, elle infuse le mystère d’une clarté, d’autant plus intense qu’elle est plus incarnée. Car c’est d’un homme qu’il s’agit ici ; que le clair-obscur réaliste du tableau rend d’une humanité encore plus saisissante. Sans que pour autant elle se referme sur elle-même, la vapeur lumineuse auréolant la tête faisant signe, comme une ouverture de clarté, vers autre chose.

 


En musique avec Tandem 

Dans le cadre de la Semaine Sainte, le groupe Tandem vous propose un chant chaque jour, du lundi 6 avril au dimanche de Pâques (12 avril). 

LE CHANT DU JOUR : "His Glory appear"
(Hillsong United)

« Vraiment cet homme était fils de Dieu » (Mt 27, 54)

Comment appréhender ce mystère insondable de la mort de Jésus « pour nous » ?
Ce don d’amour, si grand que pas un seul souffrant ne sera laissé en dehors du chemin du salut, Jésus nous en fait cadeau, à l’image de sa vie : une vie toute entière donnée. Par sa mort, Jésus nous restaure, nous rachète, nous guérit. Et c’est à l’ombre de la croix que nous pourrons, enfin, nous ouvrir « à l’espérance qui ne déçoit pas, à la louange qui n’aura pas de fin » (Jean de la Croix Robert)
.
TANDEM, LE GROUPE :

Le groupe Tandem est actuellement constitué de 3 chanteurs et 3 instrumentistes, amateurs et professionnels, rassemblés par le même désir de partager et transmettre leur amour de la musique, au service de la louange. Ils ont à cœur de proposer un répertoire varié et original, mêlant subtilement rythmes jazz et afro, chants rythmés et méditatifs, et traditionnels revisités ; avec un souci constant de rester dynamique et accessible à tous.

En cette période si particulière de confinement, le groupe Tandem n’a évidemment pas pu se réunir. Nous vous proposons donc ces quelques chants, en version acoustique piano-voix, et vous souhaitons une très belle Semaine Sainte.

 


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