Vivre sa foi à domicile # 277

Retrouvez notre dossier hebdomadaire "Vivre sa foi à domicile" : une méditation d'Évangile chaque dimanche, un dessin pour les enfants avec nos trois personnages, nos propositions musicales, et notre rubrique "Les Portes de la Parole". Quelques surprises viendront alimenter ces newsletters hebdomadaires de temps en temps, alors ensemble restons connectés.
Dès ce dimanche 2 mai, la proposition « Vivre sa foi à domicile » repasse à un format hebdomadaire.

« Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron. » (Jean 15, 1-8)

En ce temps-là,
Jésus disait à ses disciples :
« Moi, je suis la vraie vigne,
et mon Père est le vigneron.
Tout sarment qui est en moi,
mais qui ne porte pas de fruit,
mon Père l’enlève ;
tout sarment qui porte du fruit,
il le purifie en le taillant,
pour qu’il en porte davantage.
Mais vous, déjà vous voici purifiés
grâce à la parole que je vous ai dite.
Demeurez en moi, comme moi en vous.
De même que le sarment
ne peut pas porter de fruit par lui-même
s’il ne demeure pas sur la vigne,
de même vous non plus,
si vous ne demeurez pas en moi.

Moi, je suis la vigne,
et vous, les sarments.
Celui qui demeure en moi
et en qui je demeure,
celui-là porte beaucoup de fruit,
car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire.
Si quelqu’un ne demeure pas en moi,
il est, comme le sarment, jeté dehors,
et il se dessèche.
Les sarments secs, on les ramasse,
on les jette au feu, et ils brûlent.
Si vous demeurez en moi,
et que mes paroles demeurent en vous,
demandez tout ce que vous voulez,
et cela se réalisera pour vous.
Ce qui fait la gloire de mon Père,
c’est que vous portiez beaucoup de fruit
et que vous soyez pour moi des disciples. »

LES PORTES DE LA PAROLE

Chaque jour, le père Olivier Bourion nous aide à la Lectio Divina, la lecture priante et partagée de la Parole de Dieu, avec une piste pour ouvrir "Les portes de la Parole" et "habiter l'attente".

Découvrir les 7 portes de la Parole

« Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit,
car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire. »

Agir sans prier est aussi fou que prier sans agir.

LA MÉDITATION DU JOUR

Avril 2021 : des vignerons tentent de protéger leurs vignes des gelées grâce à des feux pour faire baisser la température négative. Plusieurs jours et nuits durant, ils ont veillé sur leurs vignes pour sauver les fruits de l’automne. Fruits perdus malgré toute l’énergie et le soin déployés durant cette période.

La Bible évoque souvent la vigne, celle que Dieu plante, protège, entoure d’une clôture, celle qui exhale son parfum, donne des fruits et le vin qui réjouit le cœur de l’homme. Mais la vigne de Naboth est convoitée. La vigne du Seigneur, c’est la maison d’Israël. Et Israël s’éloigne souvent de Dieu, alors sa clôture est percée, les animaux y grappillent, elle ne donne plus de fruits, elle est dévastée, exploitée. Mais Dieu revient vers sa vigne Israël et veut la sauver.

L’Evangile reprend le thème de la vigne. Jésus nous dit aujourd’hui : « Je suis la vigne et mon Père est le vigneron » Le Père espère des fruits et les sarments qui n’en portent pas ou qui sont devenus secs, c’est bien le Père qui les coupe, et ils sont brûlés. Ce n’est pas Jésus lui la vigne donnée par le Père, qui les coupe. Le Père, le vigneron,  met beaucoup de soin pour que la vigne fructifie, qu’elle soit source de vie, Il y met toute son attention. Jésus nous invite à demeurer en lui, à garder sa parole, à devenir ses disciples. Donne-nous Seigneur d’avoir assez confiance en toi pour accepter d’être émondé et porter les fruits que tu nous promets et nous donnes.

 

Soeur Marie-Paule Dubart
Membre & Accompagnatrice des associés de la Congrégation de Notre-Dame
Aumônier diocésain de la maison d'arrêt d'Épinal.

"KT À DOMICILE" - Le dessin du jour

Retrouvez toutes les illustrations/méditations quotidiennes sur notre dossier : "KT à domicile"

Prolonger la découverte avec le psaume du jour :

ART ET FOI

Le père Pierre-Jean Duménil, responsable du service Art Sacré et curé doyen d'Epinal, vous propose chaque dimanche de découvrir une oeuvre d'art.

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L'OEUVRE DU JOUR :

Basilique Saint-Clément-du-Latran de Rome
IVème siècle

LE COMMENTAIRE DU PÈRE PIERRE-JEAN DUMÉNIL :

Cette basilique est située à environ trois cents mètres du Colisée. Elle porte le nom de Clément, troisième successeur de Pierre au Siège de Rome, décédé vers 100 après JC.  Elle est un lieu dhistorique à ne pas manquer.  Lors de la visite, nous réalisons un extraordinaire voyage dans le temps...

 

La basilique dans laquelle nous entrons a été édifiée au XII^ème siècle. 

 

 

 

Nous descendons d'un étage et nous nous retrouvons dans la basilique du IV^ème siècle.

 

 

 

 

 

 

 

 

Enfin, nous sommes au milieu du quartier dans lequel était située la maison qui abritait la communauté chrétienne au II^ème siècle...

 

 

 

 

 

Temple au Dieu Mithra,
Soleil Invaincu
 

 

Mosaïque de l'abside
XII° – XIII° siècles

 

En venant de la cour intérieure, nous prénétrons dans la Basilique. Là, notre regard est attiré par la grande mosaïque de l'abside, avec son fond doré et ses très belles couleurs. 

 

 

 

« Je suis la vigne et vous les sarments.
Celui qui demeure en moi et moi en lui,
celui-là porte beaucoup de fruits. »

 

Les chrétens ont reconnu dans l'abre de vie un symbole susceptible de dire à la fois la mort du Christ et le fruit de celle-ci qui est sa résurrection et la nôtre. L'arbre perd ses feulles et ses fruits en hiver et le printemps lui rend l'exubérance de la vie. Ainsi le bois de la croix rappelle al mort et en même temps la victoire sur la mort, le renouvellement définitif de l'alliance entre Dieu et les hommes. 

Cette croix s'impose à nous. Elle est le cœur, l'axe central de cette abside. Sur ce bois, le Christ penche la tête, il a remis son esprit dans les mains du Père. En contemplant cette représentation du Crucifix, nous viennent les mots de réconciliation, de paix. Elle affirme que l'amour est plus fort que la mort ! De part et d'autre du Sauveur du monde : Marie et Jean. Sur les branches de la croix se trouvent douze colombes, symboles des Apôtres qui apportent la « Bonne Nouvelle » du Salut au monde entier.
 

 

La croix est représentée comme un arbre planté en terre, à la base de laquelle poussent de splendides feuilles d'acanthe et des pampres de Vigne. De cet arbre surgissent quatre sources d'eau, auprès desquelles des cerfs se désaltèrent : 

« Comme le cerf languit après l'eau, 
ainsi mon âme se languit de toi, ô Dieu ! »
Ps. 42,2

Cette vigne qui jaillit ainsi du pied de la croix est symbole de l'Eglise qui jaillit du sol où elle est arrosée par le sang qui coule du côté ouvert du Christ en croix. 

 

 

Les enroulements de cette immense vigne se déploient comme pour atteindre les hommes en tout temps et en tous lieux. Avec des mouvements amples et complexes, ces sarments s'élargissent jusqu'à embrasser le monde entier. Entre ces sarments et au milieu de ces circonvolutions, est présente toute la plénitude de l'existence historique. Le monde lui-même devient une unique grande vigne. Toute l'humanité dans sa grande diversité est présente dans cette vigne. Elle est les sarments d'une vigne qui est Le Christ et dont le « Père est le vigneron ».

 

 

 

 

 

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