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Vivre sa foi à domicile #46

Samedi 2 mai - Évangile selon saint Jean (6, 60-69)

En ce temps de confinement prolongé, nous continuons notre dossier : "Vivre sa foi à domicile", dont vous connaissez désormais la formule : une méditation d'Évangile par jour, un dessin pour les enfants avec nos trois personnages, notre rubrique "Art et foi" qui se poursuit pendant ce temps de Pâques et nos propositions musicales, et notre nouvelle rubrique "Les Portes de la Parole". Quelques surprises viendront alimenter ces newsletters quotidiennes de temps en temps, alors ensemble restons connectés.

 


« Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. » (Jean 6, 60-69)

En ce temps-là,
Jésus avait donné un enseignement
dans la synagogue de Capharnaüm.
Beaucoup de ses disciples, qui avaient entendu, déclarèrent :
« Cette parole est rude !
Qui peut l’entendre ? »
Jésus savait en lui-même
que ses disciples récriminaient à son sujet.
Il leur dit :
« Cela vous scandalise ?
Et quand vous verrez le Fils de l’homme
monter là où il était auparavant !…
C’est l’esprit qui fait vivre,
la chair n’est capable de rien.
Les paroles que je vous ai dites sont esprit
et elles sont vie.
Mais il y en a parmi vous qui ne croient pas. »
Jésus savait en effet depuis le commencement
quels étaient ceux qui ne croyaient pas,
et qui était celui qui le livrerait.
Il ajouta :
« Voilà pourquoi je vous ai dit
que personne ne peut venir à moi
si cela ne lui est pas donné par le Père. »

À partir de ce moment, beaucoup de ses disciples s’en retournèrent
et cessèrent de l’accompagner.
Alors Jésus dit aux Douze :
« Voulez-vous partir, vous aussi ? »
Simon-Pierre lui répondit :
« Seigneur, à qui irions-nous ?
Tu as les paroles de la vie éternelle.
Quant à nous, nous croyons,
et nous savons que tu es le Saint de Dieu. »


 

Les portes de la Parole

Chaque jour, le père Olivier Bourion nous aide à la Lectio Divina, la lecture priante et partagée de la Parole de Dieu,
avec une piste pour ouvrir "Les portes de la Parole" et "habiter l'attente".

Découvrir les 7 portes de la Parole

" Voulez-vous partir vous aussi ?
Je connais peut-être des chrétiens qui ont quitté l'Église et même la foi,
pour une raison ou une autre. Je prie pour eux. Peut-être ont-ils besoin de garder un lien ? 
"


 

La méditation du jour :

« Cette parole est rude ! Qui peut l’entendre ? »
Voilà une réaction qui détonne avec l’engouement de la veille lors de la multiplication des pains et des poissons. Jésus a dit qu’il était le pain vivant descendu du ciel et que celui qui mange sa chair et boit son sang a la vie éternelle.
Quelle est la raison de l’incompréhension de ses auditeurs ? C’est le manque de foi, relevé par Jésus lui-même. Ses paroles provoquent des départs chez beaucoup de ses disciples. Mais Jésus est sans concessions et va jusqu’à provoquer les Douze, en leur demandant de se positionner : « Voulez-vous partir vous aussi ? ».

Pierre exprime alors sa confession de foi : « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Quant à nous, nous croyons et nous savons que tu es le saint de Dieu ».

Qu’est-ce qu’il faut faire quand on est disciple du Christ ? C’est comme si Pierre nous disait : la question qui est primordiale n’est pas « où » aller ? mais « à qui » aller ? Et cette personne, c’est Jésus.
Et nous, est-ce que nous vivons dans cette intimité avec Jésus ? Allons à lui, attachons-nous à lui, marchons avec lui ! Nous apprendrons que la vie vient de lui et qu’il donne effectivement de façon à nourrir une multitude.

 

Philippe Roux
Coordinateur de la Pastorale des adolescents

 

"KT à domicile" - Le dessin du jour : 


Retrouvez toutes les illustrations/méditations quotidiennes sur notre dossier : "KT à domicile"

 

 

Prolonger la découverte avec le psaume du jour :

Psaume 115 (116)

R/ Comment rendrai-je au Seigneur
tout le bien qu'il m'a fait ?

ou : Alléluia ! 

 Comment rendrai-je au Seigneur
tout le bien qu’il m’a fait ?
J’élèverai la coupe du salut,
j’invoquerai le nom du Seigneur.

Je tiendrai mes promesses au Seigneur,
oui, devant tout son peuple !
Il en coûte au Seigneur
de voir mourir les siens !

Ne suis-je pas, Seigneur, ton serviteur,
moi, dont tu brisas les chaînes ?
Je t’offrirai le sacrifice d’action de grâce,
j’invoquerai le nom du Seigneur.

 

Musique du jour :

"Sous ton voile de tendresse" - Communauté de l'Emmanuel

 


"Art et foi" - Discours du « pains de vie »

Le père Pierre-Jean Duménil, responsable du service Art Sacré et curé doyen d'Epinal, vous propose un itinéraire pour découvrir Jésus.

_______________________


L'OEUVRE DU JOUR :

L'adoration des bergers
Francisco de Zurbaran (1638) - Musée de Grenoble

 

LA CITATION D'ÉVANGILE :

Beaucoup de ses disciples, qui avaient entendu, déclarèrent : « Cette parole est rude ! Qui peut l’entendre ? » Jésus savait en lui-même que ses disciples récriminaient à son sujet. Il leur dit : « Cela vous scandalise ? Et quand vous verrez le Fils de l’homme monter là où il était auparavant !… Il ajouta : « Voilà pourquoi je vous ai dit que personne ne peut venir à moi si cela ne lui est pas donné par le Père. » Alors Jésus dit aux Douze : « Voulez-vous partir, vous aussi ? » Simon-Pierre lui répondit : « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Quant à nous, nous croyons, et nous savons que tu es le Saint de Dieu. »"

Jean 6, 60-69

 


 

LE COMMENTAIRE DU PÈRE PIERRE-JEAN DUMÉNIL :

L’espace du tableau est divisé en deux espaces ! La musique fait le lien entre le ciel et la terre, harpe céleste et luth terrestre se trouvant comme placés en parallèle. Seules les ailes de l’ange à gauche de la scène et celle du luthiste rappellent qu’ils sont des anges ! Dans le ciel, ils n’appartiennent pas au monde ordinaire.

Sur terre, l'attention est attirée par le blanc du linge dans lequel est déposé l’enfant Jésus, mais aussi la manche de la jeune fille qui regarde vers le spectateur et pointe le doigt en direction de l’enfant Jésus; tout comme les œufs dans le panier déposé au pied du Christ.

Chaque personnage, même Marie, semble montrer une part d’ombre. Seul le Christ fait pleinement face à une lumière qui vient de la gauche.

Une diagonale de rouge traverse le tableau partant de la robe de la jeune fille en bas à gauche, passant par Marie et arrivant dans la robe de l'ange qui joue de la harpe. Le rouge est couleur de la passion. Cette allusion à la passion est encore manifestée par la présence de l’agneau entravé au pied du berger à droite. Notons encore deux gestes : celui de la jeune fille qui nous désigne le Christ,  et celui de  Marie qui, à la fois, emmaillote et dévoile  le Christ.

 

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