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Paroisse Saint-Dié
Paroisse Saint-Dié
Notre paroisse porte le même nom que le diocèse auquel elle est rattachée et couvre la ville entière de Saint-Dié-des-Vosges.
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- du lundi au vendredi de 9h30 à 11h30 et de 14h à 18h
- le samedi de 9h30 à 11h30
IIIe Dimanche du temps ordinaire
IIIe Dimanche du temps ordinaire
Alléluia. Alléluia.
Le règne de Dieu est tout proche.
Convertissez-vous et croyez à l’Évangile.
Alléluia. (Mc 1, 15)
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (1, 14-20)
Après l’arrestation de Jean le Baptiste,
Jésus partit pour la Galilée
proclamer l’Évangile de Dieu ;
il disait :
« Les temps sont accomplis :
le règne de Dieu est tout proche.
Convertissez-vous et croyez à l’Évangile. »
Passant le long de la mer de Galilée,
Jésus vit Simon et André, le frère de Simon,
en train de jeter les filets dans la mer,
car c’étaient des pêcheurs.
Il leur dit :
« Venez à ma suite.
Je vous ferai devenir pêcheurs d’hommes. »
Aussitôt, laissant leurs filets,
ils le suivirent.
Jésus avança un peu
et il vit Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean,
qui étaient dans la barque et réparaient les filets.
Aussitôt, Jésus les appela.
Alors, laissant dans la barque leur père Zébédée avec ses ouvriers,
ils partirent à sa suite.
Feuille d'annonces du IIIe dimanche du Temps Ordinaire :Dimanche 21 janvier
Le Pape sur les couples irréguliers :
« Le Seigneur bénit tout le monde »
La bénédiction à tous, même aux couples « irréguliers », l'imitation de Dieu qui est « bon » et non « châtieur » et qui « bénit tout le monde » ; la « peur » d'une escalade de la guerre et de la capacité d'« autodestruction » de l'humanité ; la confirmation qu'il n'a pas l'intention de démissionner et l'annonce de deux voyages : en Polynésie, en août, et dans son pays natal, l'Argentine, à la fin de l'année. Tels sont quelques-uns des thèmes abordés par le Pape lors d’un entretien avec le journaliste Fabio Fazio pour l'émission italienne “ Che tempo che fa “, diffusée dimanche soir 14 janvier, sur la chaîne Nove. En 2022, François avait déjà accordé une interview à cette même émission populaire (diffusée à l'époque sur la RAI, la télévision publique). Dimanche, il a accordé un nouvel entretien de près d'une heure pour réfléchir sur des sujets liés à l'actualité, aux défis du monde, à l'Église, et au pontificat.
Bénédiction à « tous, tous, tous »
Le Pape a répondu à une question sur la déclaration du Dicastère pour la Doctrine de la Foi, Fiducia supplicans, qui ouvre la possibilité de bénir les couples en situation « irrégulière » par rapport à la morale catholique, y compris les couples de même sexe. Un document qui a suscité des réactions diverses, voire contrastées. François a reconnu que « parfois les décisions ne sont pas acceptées » mais souvent « c'est parce qu'on ne sait pas » ; puis il a réaffirmé le principe « todos, todos, todos » (« tous, tous, tous ») déjà exprimé lors des JMJ de Lisbonne : « Le Seigneur bénit tous ceux qui viennent, tous, tous, tous. Le Seigneur bénit tous ceux qui sont capables d'être baptisés, c'est-à-dire chaque personne. Mais ensuite, les personnes doivent entrer en dialogue avec la bénédiction du Seigneur et voir quel est le chemin que le Seigneur leur propose. Mais nous devons les prendre par la main et les aider à parcourir ce chemin, et non pas les condamner dès le début ».
Les confesseurs pardonnent tout
C'est « le travail pastoral de l'Église » et c'est un travail « très important » pour les confesseurs, auxquels François réitère l'invitation à « tout pardonner » et à traiter les gens « avec une grande bonté ». Lui-même, révèle-t-il, en 54 ans de sacerdoce, n'a refusé le pardon qu'une seule fois « à cause de l'hypocrisie de la personne » : « J'ai toujours tout pardonné, même, dirais-je, en sachant que cette personne allait peut-être rechuter, mais le Seigneur nous pardonne. Aider à ne pas rechuter, ou à moins rechuter, mais toujours pardonner ». Le Seigneur « ne se scandalise pas de nos péchés, car Il est un père qui nous accompagne », observe l’évêque de Rome, avouant qu’il aime à croire que l’enfer est vide.
Le risque de guerres
Une fois encore, comme en ces 100 jours de conflit au Moyen-Orient et en ces presque deux ans d'agression contre l'Ukraine, le Pape stigmatise l'horreur de la guerre : « Il est vrai que faire la paix comporte des risques, mais faire la guerre comporte plus de risques », soutient-il avant de revenir un instant sur sa rencontre, mercredi dernier, avec une délégation d'enfants ukrainiens : « Aucun d'entre eux n'a souri. Les enfants sourient spontanément, je leur donnais des chocolats, mais ils ne souriaient pas. Ils avaient oublié de sourire et pour un enfant, oublier de sourire, c’est criminel. Voilà ce que fait la guerre : elle empêche de rêver ».« Derrière les guerres, insiste-t-il, il y a le commerce des armes. Un économiste m'a dit qu'en ce moment, les investissements qui rapportent le plus d'intérêts, le plus d'argent, concernent l’industrie de l’armement. Investir pour tuer ».
La peur de l'escalade de la guerre
L'évêque de Rome confie une crainte personnelle: « Cette escalade de la guerre m'effraie, parce que cela engrange des actions belliqueuses dans le monde. On se demande comment ça va finir. Avec les armes atomiques d’aujourd’hui, qui détruisent tout. Comment allons-nous finir ? Comme l'Arche de Noé ? Cela me fait peur. La capacité d'autodestruction qu'à aujourd’hui l'humanité ».
La cruauté envers les migrants
Au cours de l’entretien, une place a également été accordée au thème des migrants, cher au Pape, et à son accolade avec Pato, le jeune Camerounais qui a perdu sa femme et sa fille de 6 ans l'an dernier, morts de faim, de chaleur et de soif dans le désert entre la Tunisie et la Libye. François l'a reçu en novembre dernier à la résidence Sainte Marthe. « Il y a tellement de cruauté dans le traitement de ces migrants, dès le moment où ils quittent leur maison jusqu'à ce qu'ils arrivent ici en Europe », a-t-il déploré, rappelant la situation dramatique de nombreuses personnes dans les camps de réfugiés libyens et la tragédie de février 2022 à Cutro, sur les côte de Calabre, dans le sud de l’Italie. « C’est vrai que chacun a le droit de rester dans sa propre maison et d'émigrer », a déclaré le Pape, mais « s'il vous plaît, ne fermez pas les portes». Ce qu'il faut, c'est une politique migratoire « bien pensée » qui permette de « prendre en main le problème des migrants » et « d'éliminer toutes ces mafias qui exploitent les migrants ».
Non à la démission, oui aux voyages
Pour terminer, l’inévitable question sur une éventuelle démission lui a été posée, cependant « ce n'est ni une pensée, ni une préoccupation, ni même un désir. C'est une possibilité, ouverte à tous les papes, mais pour le moment elle n'est pas au centre de mes pensées, de mes préoccupations et de mes sentiments ». Pour confirmer ses propos, François a annoncé les deux voyages présentés comme des hypothèses lors de précédentes interviews : la Polynésie et l'Argentine. En Argentine — où il a été officiellement invité par une lettre du nouveau président Javier Milei - le successeur de Pierre pourrait se rendre vers la fin de l'année : « Les gens souffrent beaucoup là-bas. C'est un moment difficile pour le pays. La possibilité d'un voyage dans la seconde moitié de l'année est envisagée, parce que maintenant il y a un changement de gouvernement, il y a de nouvelles choses... En août, je dois faire un voyage en Polynésie, un long voyage, et ensuite, nous ferons un voyage en Argentine, si c'est possible. J'ai envie d'y aller. Dix ans, c'est bien, c'est bon, je peux y aller ».
Salvatore Cernuzio - Cité du Vatican
Le spectacle de Bernadette de Lourdes a été reporté au
samedi 20 avril à Amnéville.
Départ en bus : parking du presbytère à 17h.
Pique-nique à emporter.
Suite à des désistements, il reste quelques places à 51 € transport compris.
Attention, il n'y en aura pas pour tout le monde !
Pour s'inscrire, veuillez contacter le presbytère
au 03 29 56 12 88
IIe Dimanche du temps ordinaire
Alléluia. Alléluia. En Jésus Christ, nous avons reconnu le Messie :
par lui sont venues la grâce et la vérité. Alléluia. (cf. Jn 1, 41.17)
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean (1, 35-42)
En ce temps-là, Jean le Baptiste se trouvait avec deux de ses disciples.
Posant son regard sur Jésus qui allait et venait, il dit :
« Voici l’Agneau de Dieu. »
Les deux disciples entendirent ce qu’il disait,
et ils suivirent Jésus.
Se retournant, Jésus vit qu’ils le suivaient,
et leur dit :
« Que cherchez-vous ? »
Ils lui répondirent :
« Rabbi – ce qui veut dire : Maître –, où demeures-tu ? »
Il leur dit :
« Venez, et vous verrez. »
Ils allèrent donc, ils virent où il demeurait,
et ils restèrent auprès de lui ce jour-là.
C’était vers la dixième heure (environ quatre heures de l’après-midi).
André, le frère de Simon-Pierre, était l’un des deux disciples
qui avaient entendu la parole de Jean et qui avaient suivi Jésus.
Il trouve d’abord Simon, son propre frère, et lui dit :
« Nous avons trouvé le Messie » – ce qui veut dire : Christ.
André amena son frère à Jésus.
Jésus posa son regard sur lui et dit :
« Tu es Simon, fils de Jean ;
tu t’appelleras Kèphas » – ce qui veut dire : Pierre.
Feuille d'annonces : Dimanche 14 janvier
Convertir la pastorale pour témoigner plutôt que convertir le monde
Le Pape est parti du constat que l’on entend presque toujours dire du mal « de l’aujourd'hui », reconnaissant qu’entre les guerres, changements climatiques, injustices planétaires et migrations, crises de la famille et de l'espérance, les motifs d'inquiétude ne manquent pas.
« L'époque actuelle semble être habitée par une culture qui place l'individu au-dessus de tout et la technologie au centre de tout, avec sa capacité à résoudre de nombreux problèmes et ses gigantesques progrès dans tant de domaines », a relevé le Souverain pontife, estimant que cette culture du progrès technico-individuel conduit à « l'affirmation d'une liberté qui ne veut pas se donner de limites et qui est indifférente à ceux qui restent en arrière ». Selon lui, elle livre ainsi les grandes aspirations humaines à « la logique souvent vorace de l'économie, avec une vision de la vie qui écarte ceux qui ne produisent pas et peine à dépasser l'immanent ».
La première civilisation qui tente d'organiser une société sans Dieu
Le Pape s’inquiète de voir ainsi la première civilisation de l'histoire « qui tente globalement d'organiser une société humaine sans la présence de Dieu », en se concentrant dans d'immenses villes qui restent horizontales, même si elles ont des gratte-ciels vertigineux qu’il compare à Babel. « On y raconte un projet de société où chaque individualité est sacrifiée à l'efficacité de la collectivité. L'humanité parle une seule langue-nous pourrions dire qu'elle a une "pensée unique"- elle est comme enveloppée dans une sorte de sortilège général qui absorbe l'unicité de chacun dans une bulle d'uniformité », a relevé l’évêque de Rome, rappelant que Dieu rétablit les différences, recrée les conditions pour que l'unicité puisse se développer, fait revivre le multiple là où l'idéologie voudrait imposer l'unique.
Le récit de Babel résonne avec l’époque pour François : « Aujourd'hui encore, la cohésion, au lieu de la fraternité et de la paix, est souvent basée sur l'ambition, les nationalismes, l'homologation et les structures technico-économiques qui inculquent la persuasion que Dieu soit insignifiant et inutile : non pas tant parce que l'on cherche plus de savoir, mais surtout pour plus de pouvoir ».
« Une vérité devient crédible si elle est attestée par la vie »
Or, selon le Pape, on ne peut annoncer Jésus qu'en habitant la culture de son temps et en ayant toujours à l'esprit les paroles de l'apôtre Paul sur l'aujourd'hui : « Voici maintenant le temps favorable, voici maintenant le jour du salut » (2 Co 6,2). Le successeur de Pierre n’estime pour cela pas nécessaire « d'opposer à l'aujourd'hui des visions alternatives provenant du passé ». « Il ne suffit pas non plus de réaffirmer des convictions religieuses acquises qui, même si elles sont vraies, deviennent abstraites avec le temps. Une vérité ne devient pas plus crédible parce que l'on élève la voix en la disant, mais parce qu'elle est attestée par la vie », a-t-il assuré.
En effet, le Pape a souhaité rappeler dans sa catéchèse que « le zèle apostolique n'est jamais la simple répétition d'un style acquis, mais le témoignage que l'Évangile est vivant aujourd'hui pour nous ».
Se tenir aux carrefours « de l'aujourd'hui »
Conscients de cela, regardons donc notre époque et notre culture comme un don, a-t-il exhorté. « Elles sont les nôtres et les évangéliser ne signifie pas les juger de loin, ni même se tenir sur un balcon en criant le nom de Jésus, mais descendre dans la rue, aller dans les lieux où les gens vivent, fréquenter les espaces où les gens souffrent, travaillent, étudient et réfléchissent, habiter les carrefours où les êtres humains partagent ce qui a du sens pour leur vie ».
Enfin, le Souverain pontife a souligné la nécessité « de se tenir aux carrefours de l'aujourd'hui », car « les quitter appauvrirait l'Évangile et réduirait l'Église à une secte ». « Les fréquenter, en revanche, nous aide, nous chrétiens, à comprendre de manière renouvelée les raisons de notre espérance, à extraire et à partager du trésor de la foi les choses nouvelles et les choses anciennes », a-t-il conclu, appelant à plus convertir la pastorale « pour qu'elle incarne mieux l'Évangile dans l'aujourd'hui » plutôt que « de vouloir convertir le monde d'aujourd'hui ».
Vatican News
Invitation de l'APIST à participer à l'opération DON DU LIVRE - les 19, 20 et 21 janvier - Espace François - Mitterrand.
Le salon de thé d'Apist servi par les jeunes de l'association se tiendra à l'Espace François - Mitterrand,
samedi 20 janvier de 14h à 18h et dimanche 21 janvier de 14h à 17h. Il sera servi par les jeunes adultes de l'association.
L'association Emmaüs, notre partenaire de ce WE festif qui débutera vendredi à partir de 14h30 jusqu'au dimanche 21 à 17h vous proposera des espaces de détente où vous seront servies boissons chaudes ou jus de fruits accompagnés de douceurs sucrées pour une somme modique.
Nous aurons le plaisir d'accueillir samedi 20 janvier à 15 h Zoé, conteuse de l'association culturelle de Gérardmer "La cabane qui murmure" avec son spectacle tout public "Le roi du vent ".
Dimanche 21 janvier, Nahalia Jacquel animera à partir de 14h le Salon de thé d'Apist . Autodidacte en viole de gambe et autres instruments de musique traditionnelle d'Europe, elle nous enchantera avec des airs de musique dont elle a le secret.
© Marie-Christine Bertin / Diocèse de Paris
Le dimanche 21 janvier, c'est le dimanche de la Parole, institué par le Pape François, pour accorder plus de place à la Parole de Dieu dans nos vies.
"Ignorer les Écritures, c'est ignorer le Christ" disait Saint Jérôme, et selon le pape François : "Écouter la parole de Dieu signifie lire et se demander : mais, qu'est-ce que cela dit à mon cœur ? Que me dit Dieu avec cette parole ?"
Pour entrer dans cette démarche, la célébration du samedi 20 janvier à 18h30 s'étirera jusqu'à 20h sous la forme d'une "messe qui prend son temps". Elle fera place, après la proclamation de l'Évangile, à une méditation personnelle guidée, puis à un partage des réflexions de chacun, en petits groupes, l'eucharistie sera suivie d'un verre de l'amitié bien chaud.
Nous vous invitons à venir nombreux, découvrir une autre manière de faire communauté pendant la messe.
Pour plus d'informations, vous pouvez contacter :
Claude pour CVX (06 88 59 42 88) ou Francine pour l'ACI (06 62 58 19 38)
IIe Dimanche du temps ordinaire
Invitation journée des fondateurs marianistes (Cliquer sur photo)
Talenthéo
Les membres du conseil paroissial qui suivent actuellement une formation "Talenthéo" proposent aux personnes qui le désirent de venir travailler avec eux pour "bâtir l'avenir de la paroisse". Une réunion aura lieu à la maison Charles de Foucauld, 5 rue de la Cathédrale, le samedi 13 janvier 2024 de 10 H 00 à 12 H 00. Tous les paroissiens sont concernés ! Il conviendra au préalable de se signaler au presbytère 3, rue de la Cathédrale à Saint-Dié (03 29 56 12 88).
L'Épiphanie du Seigneur
L'Épiphanie du Seigneur
Alléluia. Alléluia.
Nous avons vu son étoile à l’orient,
et nous sommes venus adorer le Seigneur.
Alléluia. (cf. Mt 2, 2)
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu Mt (2, 1-12)
Jésus était né à Bethléem, en Judée, au temps du roi Hérode le Grand.
Or, voici que des mages venus d’Orient arrivèrent à Jérusalem
et demandèrent :
« Où est le roi des Juifs qui vient de naître ?
Nous avons vu son étoile à l’orient et nous sommes venus nous prosterner devant lui. »
En apprenant cela, le roi Hérode fut bouleversé, et tout Jérusalem avec lui.
Il réunit tous les grands prêtres et les scribes du peuple,
pour leur demander où devait naître le Christ.
Ils lui répondirent :
« À Bethléem en Judée, car voici ce qui est écrit par le prophète :
Et toi, Bethléem, terre de Juda, tu n’es certes pas le dernier
parmi les chefs-lieux de Juda, car de toi sortira un chef,
qui sera le berger de mon peuple Israël. »
Alors Hérode convoqua les mages en secret
pour leur faire préciser à quelle date l’étoile était apparue ;
puis il les envoya à Bethléem, en leur disant :
« Allez vous renseigner avec précision sur l’enfant.
Et quand vous l’aurez trouvé, venez me l’annoncer
pour que j’aille, moi aussi, me prosterner devant lui. »
Après avoir entendu le roi, ils partirent.
Et voici que l’étoile qu’ils avaient vue à l’orient les précédait,
jusqu’à ce qu’elle vienne s’arrêter au-dessus de l’endroit
où se trouvait l’enfant.
Quand ils virent l’étoile, ils se réjouirent d’une très grande joie.
Ils entrèrent dans la maison, ils virent l’enfant avec Marie, sa mère ;
et, tombant à ses pieds, ils se prosternèrent devant lui.
Ils ouvrirent leurs coffrets, et lui offrirent leurs présents :
de l’or, de l’encens et de la myrrhe.
Mais, avertis en songe de ne pas retourner chez Hérode,
ils regagnèrent leur pays par un autre chemin.
Pour télécharger la feuille d'annonces : Dimanche 7 janvier
Que Marie ouvre « des chemins de paix et de réconciliation dans le monde »
Le 1ᵉʳ janvier, journée mondiale de la paix et Solennité de Marie Mère de Dieu, le Pape François a invité les nombreux fidèles de la place Saint-Pierre à se placer sous le regard de la Vierge. « Aujourd'hui, l'Évangile nous révèle que la grandeur de Marie ne consiste pas à accomplir un acte extraordinaire ; au contraire, tandis que les bergers, ayant reçu l'annonce des anges, se précipitent vers Bethléem (cf. Lc 2, 15-16), elle reste silencieuse », a-t-il lancé depuis la fenêtre du palais apostolique. « Le silence de la Mère est une belle caractéristique. Il ne s'agit pas d'une simple absence de paroles, mais d'un silence rempli d'étonnement et d'adoration pour les merveilles que Dieu est en train d'accomplir ».
Les mères, « cathédrales du silence »
Marie est mère, « non seulement parce qu'elle a porté Jésus dans son sein et lui a donné naissance, mais parce qu'elle le met en lumière, sans occuper sa place » a poursuivi le Pape. Reprenant l'expression du poète et religieux italien David Maria Turoldo (1916-1992), François a évoqué la Vierge, « cathédrale du silence ». Une « belle image » a-t-il expliqué. « Avec son silence et son humilité, Marie est la première "cathédrale" de Dieu, le lieu où Lui et l'homme peuvent se rencontrer. Mais nos mères aussi, avec leur attention discrète, avec leur sollicitude, sont souvent de magnifiques cathédrales du silence ».
Contre l'oppression et la violence
« Frères et sœurs, au début de la nouvelle année, regardons Marie et, avec un cœur reconnaissant, pensons et regardons aussi les mères, a encore dit François, pour apprendre cet amour qui se cultive surtout dans le silence, qui sait faire de la place à l'autre, en respectant sa dignité, en lui laissant la liberté de s'exprimer, en rejetant toute forme de possession, d'oppression et de violence, Nous en avons tellement besoin aujourd'hui ! »
En rappelant le message de la journée mondiale de la paix, l'évêque de Rome a rappelé que «la liberté et la coexistence pacifique sont menacées lorsque les êtres humains succombent à la tentation de l'égoïsme, de l'intérêt personnel, de l'appât du gain et de la soif de pouvoir ». « L'amour, en revanche, est fait de respect et de gentillesse, a-t-il insisté : de cette façon, il fait tomber les barrières et aide à vivre des relations fraternelles, à construire des sociétés plus justes et plus humaines, plus pacifiques ».
François a conclu son exhortation en invitant à prier la Mère de Dieu, « pour qu'au cours de la nouvelle année, nous puissions grandir dans cet amour doux, silencieux et discret, qui génère la vie », et pour que nous puissions ouvrir « des chemins de paix et de réconciliation dans le monde ».
Vatican News
L'Épiphanie du Seigneur
La Sainte Famille
La Sainte Famille
LA JOIE SIMPLE DE NOËL
Chers frères et sœurs,
La joie simple de Noël est offerte à tous comme le symbolise la crèche où tous se retrouvent devant l’enfant : les santons représentent tous les métiers, et dans bien des familles, un personnage ou un mouton représente en particulier chacun des membres. L’enfant de la crèche, vie donnée, vie à recevoir, qui s’offre à tous sans exception et parle au cœur de chacun : il n’est rien de plus universel que cet événement unique de Dieu qui se fait homme et entre dans notre histoire !
L’Esprit est à l’œuvre aujourd’hui dans l’Église, voilà la source de notre espérance ! Il nous conduit à l’adoration et au service, ainsi que le soulignait le pape François lors de la messe de clôture du synode : « adorer Dieu et aimer nos frères de son amour, voilà la grande et durable réforme » pour l’Église.
À chacun de vous et à tous vos proches,
belle et sainte année dans la joie et la lumière de Noël !
Père Denis BELIGNÉ
Administrateur diocésain
Il n'y aura pas de Newsletter cette semaine, veuillez nous en excuser.
Les membres du conseil paroissial qui suivent actuellement une formation "Talenthéo" proposent aux personnes qui le désirent de venir travailler avec eux pour "bâtir l'avenir de la paroisse". Une réunion aura lieu à la maison Charles de Foucauld, 5 rue de la Cathédrale, le samedi 13 janvier 2024 de 10 H 00 à 12 H 00. Tous les paroissiens sont concernés ! Il conviendra au préalable de se signaler au presbytère 3, rue de la Cathédrale à Saint-Dié (03 29 56 12 88).
Déclaration conjointe des évêques présidents des Conseils pour la Mission
universelle de l’Église, Famille et Société, Solidarité et Diaconie, ainsi que de
l’évêque d’Arras sur le projet de loi Immigration et Intégration
Sur le projet de loi Immigration et Intégration
Dans une tribune du mois de novembre, plus de trois mille soignants de toutes
spécialités et de toutes origines se sont fermement opposés au projet de
suppression de l’Aide médicale d’État (AME) apparu dans les discussions au Sénat
du projet de loi immigration et intégration. Ils rappelaient : « Les restrictions
politiques ne feront qu’éprouver les corps, contribuer à la dégradation de la santé
publique, compliquer la tâche des soignants et fragiliser un système de santé déjà
exsangue ». Invoquant leur code de déontologie et leur serment d’Hippocrate ainsi
que les textes en France sur les droits de l’homme, ils refusent « d’être contraints à
faire une sélection parmi les malades entre ceux qui pourront être soignés et ceux
laissés à leur propre sort »¹. Dans le prolongement de cet appel et des nombreuses déclarations de
professionnels de la santé qui ont suivi, confortées par celles – nombreuses aussi – d’économistes et de responsables associatifs, nous rappelons la nécessité
d’entendre le cri des soignants qui sont au plus près du terrain et appellent à la
raison. Nous manifestons notre inquiétude devant cette possibilité de suppression
de l’AME même si nous constatons avec soulagement que la Commission des lois
de l’Assemblée nationale est revenue sur le texte voté au Sénat.
Respecter la dignité humaine
Nous rappelons également, avec le pape François, que c’est dans son intégralité
que la personne humaine « a besoin de soins : le corps, l’âme, les liens affectifs, la
liberté et la volonté, la vie spirituelle… Le soin ne peut être sectionné ; car on ne
peut pas sectionner l’être humain »². Ce soin est médical mais il est aussi, de
manière complémentaire et inséparable, « lien », par l’intermédiaire de chacun et
tous les hommes et femmes de bonne volonté sont invités à vivre l’amitié sociale³. Porter secours c’est permettre aux personnes une vie digne, c’est-à-dire leur
permettre de vivre en sécurité, dans des conditions salubres et en pouvant vivre de
leur travail. Pour les personnes migrantes présentes en France, leur permettre une
vie digne c’est aussi leur permettre de vivre avec leurs familles, d’apprendre notre
langue et c’est respecter leurs droits légaux et fondamentaux. Il en va du respect
de la dignité de la personne humaine et de sa santé physique et mentale, il en va
de sa capacité à prendre part à la vie de notre pays.
Prendre soin des plus fragiles
Tout doit être fait pour apporter secours et soin à celles et ceux qui vivent dans des
conditions indignes, près de chez nous comme c’est le cas actuellement à Calais où
la détresse ne cesse de grandir. Tout doit être aussi fait pour que « l’état de droit
[soit] au service de la personne humaine et vise à en sauvegarder la dignité »⁴ . « Protéger le monde qui nous entoure, c’est prendre soin de nous-mêmes. »⁵ Et
prendre soin de nous-mêmes, c’est prendre soin des plus fragiles et ainsi de nos
sociétés et de notre maison commune.
Fait à Paris, le 7 décembre 2021
Mgr Denis Jachiet, évêque de Belfort-Montbéliard, président du Conseil pour la Mission universelle de l’Église,
Mgr Bruno Feillet, évêque de Séez, président du Conseil famille et société,
Mgr Pascal Delannoy, évêque de Saint-Denis, président du Conseil de la solidarité et de la diaconie,
Mgr Bruno Valentin, évêque de Carcassonne et Narbonne, membre du Conseil pour la Mission universelle de
l’Église, accompagnant la pastorale des migrants du Service national Mission et migrations,
Mgr Hervé Gosselin, évêque d’Angoulême, membre du Conseil famille et société, accompagnant le pôle santé du
Service national famille et société,
Mgr Olivier Leborgne, évêque d’Arras